Peintures Artistiques Orientalistes 1

     

Salut Lucien,
Oh, que non, bien sûr... ce n'est pas une photo mais bien un portrait peint...
Ce soir, FORUMACTIF doit être en maintenance, je ne peux héberger quoi que se soit... Sinon, j'ai dans mes armoires (virtuelles), un autre portrait peint par Josep Tapiró i Baró...
C'est un peintre espagnol né à Reus, le 7 février 1836 et mort à Tanger le 4 octobre 1913, très connu pour ses aquarelles représentant des portraits des habitants de Tanger. Grâce à de nombreux voyages à travers l’Europe entre 1863 et 1870, il consolide son style, fortement influencé par Domingo Soberano.
Il décide de s’installer à Tanger, en 1876, ou il restera, pendant presque quarante ans, jusqu’à sa mort en 1913.

C'est beau, non...??? Du bel art...!!! qu'en penses tu...???

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XAVIER
 Paul NERI est parfois venu  à la ferme pour un méchoui couscous sur invitation de nos patrons, toujours accompagné de quelques pontes de Meknès. Nous ignorions alors qu'il possédait un tel talent? Chez nous, on ne parlait que des dessins  et gravures humoristiques qu'il exposait à la salle du conservatoire. Mais en plus de ces dispositions, vers la fin du repas, il savait aussi régaler l'entourage d'histoires. Son pense bête à portée de main, quand il se décidait à amuser son monde, il devenait intarissable. J'étais jeune et ne comprenais que rarement ce qu'il racontait. La plupart des histoires me semblaient plutôt osées.  Mais à en juger les éclats de rire et les applaudissements,  ce devait payer comme on dit.
Cela se passait dehors, à l'ombre des arbres du grand parc. Pour table de larges planches posées sur des tréteaux et pour bancs des madriers qui reposaient sur des billots de bois. J'étais chargé des boulfefs  et autres brochettes lesquelles étaient accueillies par des slaves d'applaudissements, comme le reste  de la bouffe d'ailleurs. Personne ne s'attardait cependant sur mes mains  rougies  à pisser le sang par la chaleur des braises. Rien que pour ça, je leur aurais volontiers flanqué mon plat à travers la gueule à toutes ces bonnes femmes et à  tous ces goinfres qui  bâfraient comme des affamés et buvaient comme des trous. Ca y allait aussi la mistelle  et la sélection des rouges des Aït Soula. Et puis vers le soir, tout ce beau monde s'en retournaient sans même nous adresser un regard à nous les enfants du commis qui attendions un petit mot gentil.