Meknès, la ville Nouvelle 6

Salut Alain et merci bien pour ces explications détaillées.
Je pense que La justice marocaine a été clémente sur ce coup là.

René a écrit... :
"bonjour à tous et à toutes
Quelque chose me revient tout à coup dans ma mémoire du Maroc qui petit à petit tente à s'effacer .
Il s'agit de l'affaire des huiles frelatées de Meknès."

Salut l'ami René
C'est bien d'avoir mis cette affaire des huiles frelatées de Meknès, car il me semble que l'on en a très peu parlé ici...J'ai enregistré dans mes tout ce qui a traité cette affaire... Tu y avais participé entre autres...Merci mon ami...

1959 - L'AFFAIRE des "HUILES FRELATEES"

L'affaire des huiles frelatées.... Sujet qui a été traité sur un autre forum, et effleuré peut être quelque part sur notre forum.
Voici le texte que j'avais placé sur l'ancien forum, il y a quelques années déjà...

Affaire qui a fait grand bruit à l’époque et a appelé à la mobilisation générale, et pour autant que je me souvienne, il me semble qu’il a fallu l’intervention des secours étrangers.

J’étais à l’époque au Sahara, dans le Tanezrouf, non loin de Reggan. A mon retour, j’avais pu bénéficier d’une permission à Meknès, juste à l’époque où cette affaire était à son paroxysme.

La raison : l’argent, le bénéfice douteux, même au prix de vies humaines.

Les moyens : Simples. Réutiliser les huiles de vidange de moteurs et de freins (camions, voitures, et surtout avions), les « purifier », et les mélanger à une huile comestible, vendues comme telles sur le marché meknassi principalement.

Le ou les coupables : Des « gens biens », presque notables, patrons d’une raffinerie d’huile comestible « SANGO » je crois, qui se situait à Meknès.

L’affaire commence lorsqu’une épidémie d’intoxication alimentaire grave se déclenche accompagnée ensuite de troubles musculaires au niveau des membres au début, et ensuite de manière générale, touchant femmes, enfants, jeunes et vieux, certains atteints physiquement et psychiquement de façon irréversible..

A la panique cède immédiatement la volonté de trouver la cause de ce drame. Une enquête est ouverte, qui aboutit grâce à un toubib qui a constaté que tous ces malades avaient consommé une certaine huile de table.

Très vite, le coupable est cerné. Il est arrêté, jugé…( ??? )
On soigne très vite. Les remèdes affluent. Mais des séquelles physiques perdureront à vie chez de nombreux malades, paralysés, privés de certaines de leurs fonctions vitales…

Quant « au » ou « aux » coupables, certains disent qu’ils vivent des jours heureux en Israël. (??????)

J'ai d'autres informations sur ce sujet que je placerai demain...

Scandale des huiles frelatées :

Un demi-siècle après, les victimes attendent toujours .....
Posté par admin le 26/02/2008 00:33:42 (5192 lectures)

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Des centaines de personnes sont mortes, 20 000 personnes ont été empoisonnées, après avoir consommé des huiles frelatées à Meknès.
Un demi-siècle après, l’affaire revient à l’actualité. Les rescapés du drame attendent toujours d’être indemnisés par l’Etat. Le sort du fonds d’indemnisation instauré par dahir en 1961 demeure encore inconnu.
Actuellement, le dossier de la ligue marocaine des victimes des huiles empoisonnées, fondé en 1961, est entre les mains du Tribunal administratif de Rabat. Pour comprendre les méandres de ce dossier tentaculaire, il faut remonter aux années soixante....
(Document de 2008)

Un autre §§ sur l'affaire des huiles frelatées en 1959

Document que j'ai gardé avant que l'ancien forum soit fermé...

"J’étais en France à cette époque, mais mes parents, mon frère aîné et ma sœur résidaient toujours au Maroc. C’est par eux que j’étais tenu au courant de ce désastre. Ce dont je crois me souvenir, c’est que très peu de journaux relataient ces faits de façon détaillée. Un commerçant marocain en était le responsable… ??? Plus tard, j’appris qu’il n’était pas le seul dans le coup.
L’huile comestible vendue sous la marque « Le Cerf » (pour certains) ou Sango (pour d’autres) avait été mélangée avec de l’huile de vidange de l’Armée américaine de la base de NOUACEUR, principalement de l’huile hydraulique Lockeed prévue pour les freins.
Voilà ce que je connaissais de l’histoire à cette époque. J’ai pu effectivement constater quelques dégâts lors d’une perm. en début 61.
L’enquête dura plusieurs mois. Je ne peux confirmer, mais j’ai appris que ce responsable (le directeur même de l’usine) fut arrêté, condamné, puis…. relâché … ???"

A cette époque, on ne trouvait dans Internet que très peu de nouvelles relatant ces faits.

2ème autre §§ retrouvé dans mes dossiers....
C'est une réponse faite à Dany Cerdan vers 2008/9...(c'est lui qui avait ouvert les débats sur ce sujet... )

"DANY. Excellent sujet concernant Meknès et sa région ...

Tristes souvenirs.
Je me souviens parfaitement de ces pauvres malheureux habitants de la médina qui, paralysés des membres inférieurs pour certains et ne se déplaçant qu'avec des béquilles, étaient réduits à la mendicité dans les rues de Meknès. Nous les appelions LES BOURRKEP en Arabe.
TARZANCASA qui a bien connu le phénomène a été employé un temps dans un centre médical de SIDI KACEM qui prodiguait des soins spéciaux aux Bourrkep. Il en parle longuement avec forces détails sur un site de Meknès"
(l'autre site devait être Dafina...)

salut à toutes et ta tous ....


A Xavier pour infos.

Quelques pages en arrière tu évoques le Soussi Brahim qui exploitait une épicerie dans ton quartier.
J'étais amis avec deux de ses fils vers les années 60 lorsqu'ils géraient une autre épicerie Soussi 11 rue de Marseille juste à côté du photographe Condopoulos dont la fille et le fils demeurent dans les bouches du Rhône et avec qui nous entretenons des discussions par messages sympas.
Bon,  la famille Brahim est maintenant installée dans la région parisienne.
Ils se rencontrent souvent avec d'autres amis les MARCIANO Prosper et Albert toujours de la rue de Marseille que nous avons revus lors d'une rencontre de meknassis à Nimes.  Son épouse Annie qui n'a vraiment pas la langue dans sa poche est  prolifique  sur les réseaux sociaux concernant la situation actuelle,  à tel point d'avoir été mise au banc plusieurs jours de suite ( elle a été autorisée a revenir dernièrement et a  réintégré  )  
BRAVO ANNIE MARCIANO l'épouse de Prosper , voila une bonne personne que je soutiens qui a le courage de ses opinions .
Amicalement

Bonjour tout le monde

Xavier,  ce type balaise nous le connaissions de son prénom " monsieur RENE ".
J'en ai déjà parlé quelque part par là.
Ce café était le rendez-vous de tous les ados du quartier pour les "babasses".
M. René vraiment balaise et entièrement chauve  gérait son café avec son fils.
 tous les deux avaient de la poigne pour foutre dehors les importuns, les ivrognes et les femmes de mauvaises vie.
Ils avaient une technique bien particulière pour arroser ce beau monde avec l'eau gazéifiée en bouteille avec poignée vers le goulot "la gazouze".  
On disait qu'il 'était un ancien légionnaire.

RENE HERMITTE
Ce n'était pas René GRANDMOUGIN, celui qui tenait un café Bld de Paris un peu plus haut que La Caravelle juste avant de tourner Rue de Toulon? Il faisait angle avec ces deux rues.

ALAIN

mais encore ...?

.54 Boulvard de Paris : Hôtel .Moderne

       Très belle perspective...L'entrée de la foire de Meknès, l'ex ave Lemoigne qui passe devant, le bâtiment blanc n'est autre que l'Institut... on descend vers Bou ameur et l'entrée de la Médina.
   Le carrefour du Centre Culturel Mohamed Mennouni, av Bir Anzarame.
    La Radem (radeem) (Régie Autonome de Distribution Eau et Electricité
    ...et le plan explicatif.  en "X", le Centre Culturel - en 1, l'endroit de la prise de la photo - en "2", direction place de l'esplanade de la foire - en "3", ex ave Lyautey , direction Fès - en "4", direction la Base aérienne, l'hôpital civil à gauche  - en X2, l'ex quartier de l'OCLM.

Photo prise et placée il y a quelques année par notre Quamefil.... Petite rue...??? Où...??? C'est l'ex rue de la Voute...