Peintures Artistiques Orientalistes 2

Mathilde Arbey

Femme et artiste peintre à Marrakech de 1929 à 1933
Une des premières femmes à planter son chevalet dans la ville rouge.

Mathilde Arbey à Rabat...
Mathilde Arbey aime les couleurs moirées, elle privilégie l'impression générale sur le détail. C'est particulièrement visible sur la silhouette de l'Atlas, qui n'est pas exactement celle que connaissent les marrakchis.

...le long des remparts...

...laveuses le long des remparts....

...Caïds et la Koutoubia...


Sources : MANGIN@MARRAKECH -  ARTS ET CULTURE À MARRAKECH - 2017
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Dans la série des peintres orientalistes de Meknès,


Matéo Brondy... - Les âniers de Mogador ▲▲▲

ALAIN

Lequel des deux est Rénato, RE... ou RO...?   Au fait j'ai connu une jolie fille au regard (et pas que ça) assez provocant qui se prénommait Rénatta. Honni soit qui mal y pense: nos relations (elle et moi) n'ont jamais été qu'amicales. 

Etienne Dinet - Jeux d'enfants - 1904

C'est normal que E. Dinet revienne souvent sur la table du RdlB... ( ). Il y a une telle expression réelle dans ses tableaux de personnages pris en mouvement sur le vif, que l'on s'y extasie à chaque fois.

 
Léon Belly ▲ ▲ est le fils d'un capitaine d'artillerie. Il est l'élève de Constant Troyon et fréquente les membres de l'École de Barbizon. En 1850, il participe à une mission scientifique au Liban, en Palestine et en Égypte. Son art traite alors des sujets orientalistes. Il est décoré de la Légion d'honneur en 1862.
Léon Belly est l'ami d'Alexandre-Gabriel Decamps, Eugène Fromentin  ▼ ▼ ▼, Prosper Marilhat (1811-1847), Édouard-Auguste Imer et Adrien Dauzats (1804-1868).

Eugène Fromentin, peintre et écrivain français est né le 24 octobre 1820 à La Rochelle (Charente-Maritime), où il est mort le 27 août 1876.

TILL DERHRMANN  contemporain  (allemand)

Il a fallu beaucoup de temps pour découvrir l'identité ( dans Wikipédia  et internet....) du peintre qui signe ses toiles "T.D." suivi de 2 chiffres en général, lesquels, à mon avis, doivent signifier l'année de production.   C'est certainement un peintre contemporain.... on ne peut s'empêcher d'admirer certaines toiles, de format 40/55.


Voir plus en aval, les renseignements concernant ce peintre...

TILL DERHRMANN  contemporain      T.D.

            intitulé "chevaux..."
             jeune fille de l'Ourika
           maison berbère dans l'Atlas
Quelle pureté.... quelle finesse.... quelle expression...

Huguette,

Enfin une boucle de bouclée concernant  Till DEHRMANN, que je recherchais depuis quelques temps...(voir en amont, quelques tableaux de ce peintre déjà exposés...)

Merci Huguette et Bravo. J'avais préparé ces enregistrements depuis quelques semaines dans mes dossiers, mais restant le bec dans l'eau, j'avais abandonné mon projet après avoir recherché dans toutes les directions, France Espagne, Allemagne... et j'en passe.

Et en effet, Till Derhrmann est bien un contemporain, né en Allemagne en 1953, et classé dans les peintures à tendance orientale dans une époque contemporaine.

"Till Dehrmann a passé sa jeunesse en Afrique du Nord. A la suite de l’enseignement scolaire français, il absorba les études supérieures en Sciences Physiques en Allemagne. Déjà à l’école les professeurs de dessin voyaient son talent en favorisant ses peintures et dessins. A coté de son éducation scientifique, Till n’a jamais perdu de vue sa formation permanente en arts plastiques. Ses travaux de recherches sur la mise en oeuvre de la théorie des couleurs dans les peintures du 19eme siècle lui permettaient d’acquérir de profondes connaissances sur l’utilisation et l’interaction des couleurs dans une toile, leur influence sur la force du charisme et l’effet global de l’ensemble des couleurs sur l’observateur.

Till a développé son propre style et sa propre technique en peinture à huile grâce à de nombreuses études à partir des oeuvres de grands Maîtres du 19eme siècle, à des visites de musées internationaux et à une formation pour portraits et de nus durant plusieurs années. Il participa à des expositions d’art nationales et internationales. Pour Till les diverses écoles des orientalistes du passée et ses années vécues en Afrique du Nord représentent une source inépuisable d’inspiration et de créativité en peinture, qu’il associe à l’Orientalisme contemporain."

Encore quelques toiles de Till Derhmann ci après... ▼ ▼ ▼

TILL DERHRMANN  

            2007 - Les enfants du désert
            2008
            2008 - Tamilia
       2005 - Waffa et sa fille

Je suis subjugué par autant de finesse dans le trait du pinceau, la couleur, la lumière, l'expression des personnages...


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Hammad Jabran, un autodidacte aux doigts d’or



             ▲ ▲ ▲                                          ▼ ▼ ▼


C’était encore une énigme il y a quelques temps, ce fut une découverte vers 2015...
Au dessus, une aquarelle de Hammad Jabran, peintre aquarelliste à Meknès , 1917/1993...Il n'est reconnu publiquement à sa juste valeur que depuis quelques années, découvert suite à des héritages.

Ci dessus, la photo qui a inspiré l'artiste, une rue bien connue à Meknès, puisqu'il s'agit du 1er hôpital aménagé en Médina, celui de l'hôpital Louis. Si on observe bien, on s'aperçoit que certains personnages de la photo apparaissent sur l'aquarelle... le peintre en a  rajouté quelques autres...

Hammad Jabran paraissait méconnu à Meknès. Ses œuvres sont exposées actuellement chez des grands antiquaires professionnels de tableaux orientalistes.

Hammad Jabran



Né à Ouarzazate en 1917, Hammad Jabran, bien qu’étant autodidacte, fait une carrière de peintre décorateur dans les hôtels et restaurants du Maroc.
Inconnues jusqu'à lors, ses toiles arrivent sur le marché de l’art français, sans doute suite à sa succession, en mars 2015 et connaissent un succès qui croit progressivement. Peintre réaliste profondément épris de son pays, il sait en capter les moindres touches d’ombres et de lumières et restituer avec tout à la fois force et délicatesse, le brouhaha et l’animation des médinas de Rabat, Casablanca, Mogador, Fez, Meknès, Tanger.




Une recherche magnifique.... C'est splendide.... Qu'est ce que j'aurais aimer peindre ainsi...!!!        

Sources :  http://www.lestresorsdegamaliel.com/gallery-item/rue-de-tanger-dans-lancienne-medina-de-casablanca/

Hammad Jabran, un autodidacte aux doigts d’or      (suite...)

Un rappel de l'historique.

Né à Ouarzazate en 1917, Hammad Jabran, bien qu’étant autodidacte, fait une carrière de peintre décorateur dans les hôtels et restaurants du Maroc.
Inconnues jusqu’à lors, ses toiles arrivent sur le marché de l’art français, sans doute suite à sa succession, en mars 2015 et connaissent un succès qui croit très vite.
Peintre réaliste profondément épris de son pays, il sait en capter les moindres touches d’ombres et de lumières et restituer avec tout à la fois force et délicatesse, le brouhaha et l’animation des médinas de Rabat, Casablanca, Mogador, Fez, Meknès, Tanger.

Découvert seulement et reconnu comme peintre orientaliste de grand talent dans les années 2014-2015, Hammad Jabran (1917/1993), peintre sur toile, fait, de nos jours la « une » dans les galeries du monde entier. Sur la fin de sa vie en 1993, il était à peine connu, sinon par des décorations dans quelques restaurants ou hôtels du Maroc.
Celui que l'on croyait être seulement un décorateur, parfois, pour certains, un peintre aquarelliste, s'est révélé un peintre de très grande qualité, capable sans doute d'effacer peu à peu dans les histoires actuelles de la peinture marocaine les noms des artistes qui actuellement sont considérés comme ayant été les fondateurs de la peinture de chevalet au Maroc au début du XXe siècle.

C'est là un événement considérable qui est dû pense-t-on, à des partages nécessités à l'occasion d'un héritage.
La première vente aux enchères eût lieu le 25 avril 2014 à Orléans. Les œuvres venaient d’une collection particulière de Sologne. Elle fut suivie d'une seconde représentation à Cannes, puis Chantilly et plusieurs autres, avec des estimations de deux commissaires-priseurs, Nicolas Debussy et Carine Aymard. Dans ces premières ventes, les prix des tableaux étaient ridiculement bas, faute d'estimations antérieures et de présence du peintre sur le second marché. Les tableaux, en effet, furent initialement estimés dans des fourchettes allant de 300 à 400 €, parfois de 400 à 600 €.

Il fut très vite considéré comme l'égal des peintres marocains comme Moulay Ahmed Drissi et quelques autres précurseurs. Certes, l'écart avec celui que l'on considère provisoirement comme étant le plus ancien artiste marocain des temps modernes pratiquant le dessin et la peinture de chevalet, Moulay Ali Rbati, est d'un demi-siècle.
Il y eut ensuite une autre vente réalisée en avril 2018, organisée simultanément par la maison française Millon et par la société tangéroise de vente aux enchères Mazad & Art qui eût lieu à Tanger. Les estimations de la vente furent très différentes, aux alentours de 1 500 €, le plus souvent entre 1 300 et 1 800 €.
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