Jeux, Souvenirs et Articles d'école 1

En Mars 1951 le journal Modes & Travaux écrit :

Nous vous présentons « Françoise » que vos parents seront heureux de vous offrir pour vos Pâques si, comme nous n’en doutons pas, vous avez été sages et avez bien travaillé en classe durant ce deuxième trimestre.
« Françoise » est une ravissante poupée en celluloïd, avec de jolis yeux en porcelaine ombrés de cils naturels, spécialement conçue pour être habillée facilement.
Vous commencez à coudre et à tricoter, vous serez donc très fières de pouvoir faire vous-mêmes, comme votre maman, tous les vêtements de votre fille. A cet effet, nous vous donnerons dans chaque numéro des modèles destinés à « Françoise », avec toutes les explications schémas et conseils pour les réaliser.
Ils terminent en proposant « Françoise » jolie poupée de 39 cm de hauteur existe en deux qualités : A en celluloïd mat, avec yeux en porcelaine et cils naturels, au prix de 1.436 frs ;
B en celluloïd brillant, avec yeux peints, au prix de 936 frs. Port et emballage en sus

Et bien moi aussi ma maman tricotait des vêtements pour mes poupées qui elles,n'étaient pas en cellulose. La,lère.

Savez-vous pourquoi il était interdit de mettre le bout de crayon ou de porte-plume dans l'oreille? J'ai posé la question à mon maître,comme conseillé dans le règlement. Il m'a répondu, si je faisais ça, je n'entendrais pas ce qu'il dit. Et de mettre ma langue dans ma poche au lieu d'essuyer mon ardoise avec et ne plus lui poser des questions idiotes.

tchao tout le monde.

ps :André a ouvert un forum "Humour,histoires, allez-y et mettez des histoires drôles( osées? je ne sais pas)

Langlois André - Le cahier de morale



Jimmy mon ami, l'ami sur qui je peux compter.

Ton étiquette est tellement bien faite, que j'aurais un petit service à te demander.
Ne pourrais-tu pas me fabriquer quelques billets de banque de 500 Euros? Ca me dépannerait bien tu sais.  
Merci d'avance mon pote
Amicalement taquin.

Un peu long à lire sans doute mais puisque sur un autre site on parle d'école, voici donc une histoire vraie, celle là.
Extraite de mes mémoires

A quelques temps de là, pour avoir été jugé un peu trop turbulent ou trop peu attentif, l’institutrice, toujours la même, me prit, par la main sans particulière brusquerie cette fois. M’ayant conduit le plus aimablement du monde chez le Directeur, après un bref tête à tête durant lequel elle avait dû exposer les raisons de sa démarche, elle s’en retourna m’abandonnant sans un regard sur place. Inutile de dire quelles étaient alors mes appréhensions. Des craintes qui décuplèrent jusqu’à me faire chanceler sur mes jambes quand m’ayant à son tour pris par la main, monsieur Leliac m’entraîna vers le fond de sa classe. Ouvrant tout grand l’un des deux placards, il ne prononça que ce seul mot: « Choisis ! ». Il se trouvaient là une véritable panoplie d’instruments de tortures : un gourdin, un fouet et une cravache. Devant mes hésitation et mon air indécis et littéralement terrorisé il s’exclama : « Vite ! Nous n’avons pas que cela à faire ! »
Comment décider d’un supplice? J’étais là apeuré, tremblant quand derrière moi la classe toute entière paraissait s’amuser de mes pâleurs et de mes grelottements. Me décidant enfin, d’un doigt je montrai la cravache.
« Prends-la et suis moi! » Me dit encore l’instituteur de sa grosse voix rocailleuse. Ce à quoi j'obéis m’en retournant docilement derrière lui vers l’estrade. La verge de cuir appuyée contre le tableau, c’est encore de sa grosse voix que Monsieur Leliac m’intima :
« A genoux maintenant! » Ajoutant : « et je te conseille de ne plus quitter des yeux l’objet de ton choix! Je m’occuperai de toi à l’heure de la récréation !».
Dans mon dos, la classe ne se retenait plus de pouffer tandis qu’agenouillé devant l'instrument je me sentais tout vacillant, comme pris de fièvres.
Les premiers tintements de cloche annonçant la récréation secouèrent si fortement ma poitrine que je faillis défaillir.
« Tout le monde dehors ! S’écria alors monsieur Leliac qui, se tournant vers moi ajouta : Toi de même avant que je ne me ressaisisse et ne te corrige autant que tu le mérites! »
Ouf ! Je l’avait me sembla-t-il échappé belle pour cette fois.
Je ne compris que bien plus tard que ce n’était là que mise en scène, terrorisante certes pour l’élève conduit vers le « Directeur » mais tellement amusante pour sa propre classe, que ce dernier ne voyait nulle raison de la priver d’un tel divertissement.
L’occasion me fut offerte plus tard de pouffer à mon tour voyant l’élève de l’une des classes voisines subir les mêmes affres que j’avais moi-même endurés.

Une question maintenant: Pas trop long et pas trop ennuyeux ce genre de texte? N'ayez pas de scrupule à répondre.

OUAIS LUCIEN...

Je suis un inconditionnel de ta prose, tu le sais...
La prose s'adapte à tous les genres littéraires et lorsqu'elle n'apparaît pas comme un travail stylistique, façon pédante, elle n'est jamais ennuyeuse... Au contraire...
Tu sais que j'aime bien te lire...!!!

Lucien,
Non ton histoire n'est pas longue,elle est surtout horrible. Ton directeur était sévère,je comprends que tu pouvais être terrorisé.
Ma femme directrice à la retraite a été stupéfaite quand je lui ai lu ton histoire.

André, Lucien et Alain
Nombre d'esprits chagrin se plaignent aujourd'hui qu'il n'y ait "plus de Morale" et beaucoup s'estiment affranchis de toute régle Morale.
comme disait Jean Ferrat:
Oublions les hypocrites
Fabricants d'eau bénite
il n'y a pas de morale
dans ma chanson de cigale
il n'y a,c'est instinctif
qu'un petit cri subversif
MERDE A LA FOURMI

amitiés Adrien

Mon pauvre Serge... Ce n'est là qu'un tout petit aperçu des méthodes employées à l'époque par nos enseignants  du primaire, dans cette école comme  dans la suivante d'ailleurs que j'ai fréquentée et où c'est tout juste si nous pouvions utiliser le tableau tant il était cabossé par les projectiles que l'instit nous lançait  de toute sa puissance du fond de la classe  à une  moindre erreur
Un élève a perdu un œil dans première école, dans la seconde un élève a failli se faire arracher une oreille par le  tranchant d’un cornet de bagnole dépourvu de sa poire, toujours lancé du fond de la classe. Dans l'un et l'autre cas nos instit n'étaient plus très fiers.
Et j'en passe... les faits les plus marquants sont relatés dans les mémoires que j'ai pris le temps d'écrire mais que je ne publierai sans doute jamais bien que deux éditions seraient prêtes à le faire. Mais comme ça n'est pas gratuit loin s'en faut...

Lucien
Mon instit n'était pas tendre non plus.Très souvent pour ne pas dire tous les jours ,j'avais droit à une fessée.Il mettait son pied sur un banc,me mettait sur son genou ,relevait ma jupe,et j'avais droit à la fessée.Evidemment je n'en disais rien à mes parents..jusqu'au jour où je lui ai mordu la cuisse!!!Il ne m'a plus jamais fessée....Si j'avais su ,je l'aurais fait plus tôt!!!!

Allez... Christiane un dernier extrait pour te consoler.

Cela étant,(je parlais de mes propres malheurs) la palme des  rudoiements revenait sans conteste à l’une de nos petites camarades. Son seul grand tort : être  issue de parents d’origine étrangère. En pareil contexte de guerre, il ne faisait guère bon d’avoir à décliner son identité quand elle ne se révélait pas être française. Pire encore lorsqu’il convenait de préciser comme par aveu de culpabilité : « Espagnol », « Allemand » ou encore « Italien »! Une annonce qui, eut certainement pour préjudice de faire ressurgir de manière instantanée chez notre institutrice d'origine corse, l’antipathie viscérale qui  a de tous temps opposé ces deux peuples. En toute autre situation que celle d’un milieu scolaire il  est fort probable que notre enseignante n’eut pu se retenir de pousser le valeureux cri de : « Vendetta !»   L’appel à la réparation d’un outrage.
Affligeant spectacle s’il en était que celui de cette adulte qui, pour une moindre faute de l’élève  l’entraînait brutalement sur l’estrade. C’est toujours en cet endroit  que notre petite camarade subissait  son habituelle double humiliation à laquelle il nous appartenait d'assister sans broncher. Relevant la robe de la pauvre fille et  exposant ainsi sa culotte à la vue de toute la classe, se saisissant  ensuite de sa grande règle,  l’institutrice frappait avec une sorte de jouissance  contrôlée sur les fesses,  faisant tout à la fois se débattre et hurler le plus fort possible son souffre douleur.

Comme tu le vois...tu n'étais pas la première ni la seule à avoir subi ce genre de traitement. Née avant toi, notre petite camarade t'a précédée en 39/40. Pas moins que toi, elle s'en serait bien passé. Peut être même se remémore-t-elle encore toutes ces choses.
Amitié
Lucien