Meknès, ville de garnisons
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Re: Meknès, ville de garnisons
Le Camp des Sénégalais -12-
Les sénégalais dans le camp des lavoirs, jour de lessive
les silos de paille, côté parc des Oliviers... Peut être le futur camp Mézergues...???
Et toujours, les sénégalais aux lavoirs....image typique des 1ers camps à Meknès...
Une carte, extraite de Google Earth, où je rappelle l'emplacement des camps de façon précise....N° 5, les lotissements militaires sont dans l'espace de l'OCLM.... l'Office Chérifien des logements Militaires.
Les sénégalais dans le camp des lavoirs, jour de lessive
les silos de paille, côté parc des Oliviers... Peut être le futur camp Mézergues...???
Et toujours, les sénégalais aux lavoirs....image typique des 1ers camps à Meknès...
Une carte, extraite de Google Earth, où je rappelle l'emplacement des camps de façon précise....N° 5, les lotissements militaires sont dans l'espace de l'OCLM.... l'Office Chérifien des logements Militaires.
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Meknès, ville de garnisons
La légion défile avec les "MAS 36". En raison de la défaite et de l'occupation de la France en 1940, le MAS-36 était l'un des fusils les moins importants de la Seconde Guerre mondiale. Cependant, il a fini par avoir une carrière très longue et diversifiée après la fin de la guerre.
1912. Sur le futur camp des Oliviers. En haut, à G. Cette route qui monte vers le plateau d'Hamria pourrait être la future avenue Lemoigne...
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1912. Sur le futur camp des Oliviers. En haut, à G. Cette route qui monte vers le plateau d'Hamria pourrait être la future avenue Lemoigne...
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Dernière édition par Admin le Mar 29 Juin - 16:29, édité 3 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Meknès, ville de garnisons
Quartier Bissey
3e Régiment Etranger d'infanterie - 3e REI-Foreign Légion je crois qu'il y avait deux bataillons - le quartier bissey c'est aussi le 3e Regiment de Spahis Marocains (3e rsm)
En 1952 Groupe de transport et du train - Régiment de transmission le 41e RT, le 11e GACA, Le 64e RCA, je ne voudrais surtout pas oublier le 7e et 8 e RTM...
une cigogne en vol devant bab el mansour
groupe de transport et du train et 3e Régiment losange trois soutaches
3e Régiment Etranger d'infanterie - 3e REI-Foreign Légion je crois qu'il y avait deux bataillons - le quartier bissey c'est aussi le 3e Regiment de Spahis Marocains (3e rsm)
En 1952 Groupe de transport et du train - Régiment de transmission le 41e RT, le 11e GACA, Le 64e RCA, je ne voudrais surtout pas oublier le 7e et 8 e RTM...
une cigogne en vol devant bab el mansour
groupe de transport et du train et 3e Régiment losange trois soutaches
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Meknès, ville de garnisons
Caserne Bissey
3 timbres de la Légion
Pour info : Le 4e R.E.I à Bissey en 1954/1955 - Le lieutenant-colonel Pierre Hauteclocque, cousin du Maréchal Leclerc, commandait le 1e Bataillon du 4e R.E.I à Meknès. Il était Officier d'état Major de la division de Meknes.
Sidi Bel Abbès était la maison mère de la légion (1e R.E.I)
3 timbres de la Légion
Pour info : Le 4e R.E.I à Bissey en 1954/1955 - Le lieutenant-colonel Pierre Hauteclocque, cousin du Maréchal Leclerc, commandait le 1e Bataillon du 4e R.E.I à Meknès. Il était Officier d'état Major de la division de Meknes.
Sidi Bel Abbès était la maison mère de la légion (1e R.E.I)
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Meknès, ville de garnisons
(copier/coller d'un message de Jean Riotte de 2011)
Le Quartier Bissey
Le Quartier BISSEY se situait en face du Stade militaire BERTHEZENE, dans le prolongement du boulevard de Paris, au delà de son croisement à angle droit avec l'avenue Lyautey.
Il portait le nom du lieutenant-colonel Jean BISSEY officier du 2ème Régiment Etranger, tué au combat du Djebel HAMDOUN le 6 août 1933 dans le Haut Atlas.
Suivant le désir qu'il avait toujours exprimé le lieutenant-colonel BISSEY est inhumé au cimetière militaire de Meknès au milieu de ses légionnaires.
Différentes unités ont occupé ce quartier. La dernière en date fut un bataillon de Légion du 4ème Régiment Etranger d'Infanterie.
Le 4ème Régiment Etranger a été formé à Meknès, mais officiellement créé à Marrakech le 15 novembre 1920. Il est aussitôt engagé dans la pacification du Maroc et ce jusqu'à son terme en 1934. D'où son nom de "Régiment du Maroc". Pour d'autres raisons aussi il est appelé "le régiment des fortes têtes"!! Il s'illustra aussi au Levant entre 1921 et 1926 ainsi que lors de la campagne de Tunisie en 1943. A partir de 1946 le régiment est engagé à Madagascar jusqu'en 1951, puis en Indochine. Entre 1957 et 1964 il est en Algérie.
Aujourd'hui il est à CASTELNAUDARY, dans l'Aude: c'est le régiment de formation de la Légion Etrangère. Tous les personnels non officiers y sont formés et spécialisés selon leurs aptitudes.
Son insigne est un losange sur lequel se détachent en son milieu une grenade à 7 flammes frappée dans sa bombe du chiffre 4, sur la droite deux bandes de couleur verte et rouge et sur la gauche se découpe la célèbre Koutoubia de Marrakech.
De nos jours une partie du Quartier BISSEY est occupé par le Lycée français Paul VALERY.
Le Quartier Bissey
Le Quartier BISSEY se situait en face du Stade militaire BERTHEZENE, dans le prolongement du boulevard de Paris, au delà de son croisement à angle droit avec l'avenue Lyautey.
Il portait le nom du lieutenant-colonel Jean BISSEY officier du 2ème Régiment Etranger, tué au combat du Djebel HAMDOUN le 6 août 1933 dans le Haut Atlas.
Suivant le désir qu'il avait toujours exprimé le lieutenant-colonel BISSEY est inhumé au cimetière militaire de Meknès au milieu de ses légionnaires.
Différentes unités ont occupé ce quartier. La dernière en date fut un bataillon de Légion du 4ème Régiment Etranger d'Infanterie.
Le 4ème Régiment Etranger a été formé à Meknès, mais officiellement créé à Marrakech le 15 novembre 1920. Il est aussitôt engagé dans la pacification du Maroc et ce jusqu'à son terme en 1934. D'où son nom de "Régiment du Maroc". Pour d'autres raisons aussi il est appelé "le régiment des fortes têtes"!! Il s'illustra aussi au Levant entre 1921 et 1926 ainsi que lors de la campagne de Tunisie en 1943. A partir de 1946 le régiment est engagé à Madagascar jusqu'en 1951, puis en Indochine. Entre 1957 et 1964 il est en Algérie.
Aujourd'hui il est à CASTELNAUDARY, dans l'Aude: c'est le régiment de formation de la Légion Etrangère. Tous les personnels non officiers y sont formés et spécialisés selon leurs aptitudes.
Son insigne est un losange sur lequel se détachent en son milieu une grenade à 7 flammes frappée dans sa bombe du chiffre 4, sur la droite deux bandes de couleur verte et rouge et sur la gauche se découpe la célèbre Koutoubia de Marrakech.
De nos jours une partie du Quartier BISSEY est occupé par le Lycée français Paul VALERY.
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Re: Meknès, ville de garnisons
Copier/coller d'un message de Jean Riotte de 2011
Caserne Bissey
Insigne de poitrine régimentaire du 4 REI.
L'écusson de bras Légion Etrangère est frappé d'une grenade à 7 flammes de couleur verte, couleur de tradition de la L.E. (avec le rouge). Il est bordé de 3 soutaches de couleur verte également; les 3 soutaches indiquent que la L.E. appartient à l'Armée d'Afrique.
Dans la bombe de la grenade peut-être inscrit le n° du régiment.
Caserne Bissey
Insigne de poitrine régimentaire du 4 REI.
L'écusson de bras Légion Etrangère est frappé d'une grenade à 7 flammes de couleur verte, couleur de tradition de la L.E. (avec le rouge). Il est bordé de 3 soutaches de couleur verte également; les 3 soutaches indiquent que la L.E. appartient à l'Armée d'Afrique.
Dans la bombe de la grenade peut-être inscrit le n° du régiment.
Dernière édition par Admin le Sam 27 Nov - 11:43, édité 1 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Meknès, ville de garnisons
La Légion étrangère a son mythe, bâti par les exploits militaires de ceux qui y ont servi et par l’image de l’institution qui s’est propagée dans l’opinion.
Elle a aussi ses figures. L’une d’entre elles est un prince royal, Aage de Danemark. Officier dans l’armée danoise, ruiné par la faillite d’une banque, il contracte, en 1922, un engagement à la Légion et rejoint comme capitaine le 2e régiment étranger, à Meknès. Il fait campagne au Maroc jusqu’en 1925. Les souvenirs du prince témoignent de cette période. L’auteur raconte plus les hommes que leurs combats et décrit des scènes de la vie militaire, parfois inattendues, souvent terribles.
Avec psychologie, il donne le portrait de quelques-uns de ces légionnaires, si dissemblables par leur nature et leur histoire, et
pourtant indéfectiblement unis sous les flammes de la grenade. Le livre si prenant du prince Aage restitue parfaitement cette cohésion, qui confère à la Légion sa force et sa valeur. Dans l’armée française, " la Légion est un monde ", dont le prince Aage, en parlant de ses frères d’armes et de lui-même, a su remarquablement évoquer l’atmosphère, à nulle autre pareille.
Elle a aussi ses figures. L’une d’entre elles est un prince royal, Aage de Danemark. Officier dans l’armée danoise, ruiné par la faillite d’une banque, il contracte, en 1922, un engagement à la Légion et rejoint comme capitaine le 2e régiment étranger, à Meknès. Il fait campagne au Maroc jusqu’en 1925. Les souvenirs du prince témoignent de cette période. L’auteur raconte plus les hommes que leurs combats et décrit des scènes de la vie militaire, parfois inattendues, souvent terribles.
Avec psychologie, il donne le portrait de quelques-uns de ces légionnaires, si dissemblables par leur nature et leur histoire, et
pourtant indéfectiblement unis sous les flammes de la grenade. Le livre si prenant du prince Aage restitue parfaitement cette cohésion, qui confère à la Légion sa force et sa valeur. Dans l’armée française, " la Légion est un monde ", dont le prince Aage, en parlant de ses frères d’armes et de lui-même, a su remarquablement évoquer l’atmosphère, à nulle autre pareille.
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Re: Meknès, ville de garnisons
Quartier Bissey - La Légion
Aucune force militaire au monde n'a, autant que la Légion étrangère, captivé l'imagination populaire par son image sulfureuse et par le mystère et le romantisme qu'elle cultive.... : Le mythe...
Pour confirmation, suite à une discussion avec RENE, la caserne de la Légion Etrangère se nommait bien le QUARTIER BISSEY. Dans le prolongement de la Légion se trouvaient les Spahis
Aujoud'hui, le Lycée Paul Valéry, de la Mission Française au Maroc, occupe les lieux depuis 1960.
Aucune force militaire au monde n'a, autant que la Légion étrangère, captivé l'imagination populaire par son image sulfureuse et par le mystère et le romantisme qu'elle cultive.... : Le mythe...
Pour confirmation, suite à une discussion avec RENE, la caserne de la Légion Etrangère se nommait bien le QUARTIER BISSEY. Dans le prolongement de la Légion se trouvaient les Spahis
Aujoud'hui, le Lycée Paul Valéry, de la Mission Française au Maroc, occupe les lieux depuis 1960.
Dernière édition par Admin le Dim 27 Juin - 18:56, édité 1 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Meknès, ville de garnisons
Bissey - La Légion
Le Régiment de Marche de la Légion Etrangère (RMLE)
Le Régiment de Marche de la Légion Etrangère dans les années 1920
La fin de la guerre, avec les pertes subies et la libération des EVDG (engagés volontaires pour la durée de la guerre) mais aussi le nouvel afflux de candidats provenant de toute l'Europe, provoque une forte restructuration.
- Le Régiment de Marche de la Légion Etrangère (RMLE) était une unité militaire française de la Légion étrangère -
Le RMLE devient le 3e régiment étranger d’infanterie alors que le 4e Régiment étranger d'infanterie est créé en 1921 avec les bataillons des régiments restés au Maroc. La même année, le 2e Régiment étranger d'infanterie est recréé ; les premiers escadrons de cavaliers y voient le jour, grâce à l'arrivée massive de réfugiés russes.
Le régiment s'installe alors au Maroc, à Meknés, caserne Bissey. Il comprend trois bataillons de huit cents hommes chacun. Le régiment est alors renforcé par des unités spécialisées : compagnie de sapeurs pionniers, batterie d'artillerie, compagnie d'engins et de transmissions. Une compagnie montée est re-créée, afin de remplacer l'ancienne, cédée au 3e REI. ( Ce qui explique que « Le Train » se trouvait dans la même caserne.
De 1924 à 1926, les troupes françaises luttent d'arrache-pied contre les troupes, nombreuses et motivées, d'Abd-el-Krim. Ensuite, viennent les derniers combats du Rif, combats qui sont souvent livrés à plus de 2 000 m d'altitude.
Le dernier engagement du régiment au Maroc a lieu au djebel Saho.
En 1934, les combats au Maroc sont terminés et la pacification achevée. Le 2e Étranger connaît la paix et la vie de garnison pour la première fois depuis sa création. Les opérations cèdent le pas aux travaux de temps de paix. Le régiment construit des routes et le pays est bientôt sillonné de voies aux bornes marquées d'un 2.
1924 à 1926 EOA à l'ESM promotion du Rif, s_lt 28° BCP, lt 4° RE au Maroc, commandant le 8° goum mixte,
Le Régiment de Marche de la Légion Etrangère (RMLE)
Le Régiment de Marche de la Légion Etrangère dans les années 1920
La fin de la guerre, avec les pertes subies et la libération des EVDG (engagés volontaires pour la durée de la guerre) mais aussi le nouvel afflux de candidats provenant de toute l'Europe, provoque une forte restructuration.
- Le Régiment de Marche de la Légion Etrangère (RMLE) était une unité militaire française de la Légion étrangère -
Le RMLE devient le 3e régiment étranger d’infanterie alors que le 4e Régiment étranger d'infanterie est créé en 1921 avec les bataillons des régiments restés au Maroc. La même année, le 2e Régiment étranger d'infanterie est recréé ; les premiers escadrons de cavaliers y voient le jour, grâce à l'arrivée massive de réfugiés russes.
Le régiment s'installe alors au Maroc, à Meknés, caserne Bissey. Il comprend trois bataillons de huit cents hommes chacun. Le régiment est alors renforcé par des unités spécialisées : compagnie de sapeurs pionniers, batterie d'artillerie, compagnie d'engins et de transmissions. Une compagnie montée est re-créée, afin de remplacer l'ancienne, cédée au 3e REI. ( Ce qui explique que « Le Train » se trouvait dans la même caserne.
De 1924 à 1926, les troupes françaises luttent d'arrache-pied contre les troupes, nombreuses et motivées, d'Abd-el-Krim. Ensuite, viennent les derniers combats du Rif, combats qui sont souvent livrés à plus de 2 000 m d'altitude.
Le dernier engagement du régiment au Maroc a lieu au djebel Saho.
En 1934, les combats au Maroc sont terminés et la pacification achevée. Le 2e Étranger connaît la paix et la vie de garnison pour la première fois depuis sa création. Les opérations cèdent le pas aux travaux de temps de paix. Le régiment construit des routes et le pays est bientôt sillonné de voies aux bornes marquées d'un 2.
1924 à 1926 EOA à l'ESM promotion du Rif, s_lt 28° BCP, lt 4° RE au Maroc, commandant le 8° goum mixte,
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Meknès, ville de garnisons
Bissey - La Légion
Le 2ème et 3ème R E I (Régiment étranger d'Infanterie)
Des insignes de la Légion
Il se pourrait que le premier nom donné à cette caserne a été "Quartier Bournazel" un ex officier ayant appartenu entre autres, au régiment du 8ème Spahis d'Algérie...
Henri de Bournazel, grand soldat de l'Infanterie Coloniale, qui a connu des heures de gloire sur le terrain, a coopéré aux évènements des batailles du Sud marocain, mort en plein combat près du Djebel Sargho...
L'ex quartier Bissey aurait pu s'appeler durant un temps relativement court, "Quartier Bournazel" situé derrière le stade Berthézène.
Le Quartier Bissey a abrité la Légion et les Spahis.
Au début de l'indépendance, il a pris le nom de "Lycée Paul Valéry", vers 1957/58
Photo prise de l'immeuble de la Place d'Armes... au 1er plan, le stade Berthézène, au fond, à droite Bissey, à gauche, les 12éme RCA et l'ESM...
Le 2ème et 3ème R E I (Régiment étranger d'Infanterie)
Des insignes de la Légion
Il se pourrait que le premier nom donné à cette caserne a été "Quartier Bournazel" un ex officier ayant appartenu entre autres, au régiment du 8ème Spahis d'Algérie...
Henri de Bournazel, grand soldat de l'Infanterie Coloniale, qui a connu des heures de gloire sur le terrain, a coopéré aux évènements des batailles du Sud marocain, mort en plein combat près du Djebel Sargho...
L'ex quartier Bissey aurait pu s'appeler durant un temps relativement court, "Quartier Bournazel" situé derrière le stade Berthézène.
Le Quartier Bissey a abrité la Légion et les Spahis.
Au début de l'indépendance, il a pris le nom de "Lycée Paul Valéry", vers 1957/58
Photo prise de l'immeuble de la Place d'Armes... au 1er plan, le stade Berthézène, au fond, à droite Bissey, à gauche, les 12éme RCA et l'ESM...
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Re: Meknès, ville de garnisons
Caserne Bissey - La Légion
GROUPE DE TRANSPORT 518
Créé le 1er mars1945 avec des personnels des Troupes d'occupation en Allemagne et du personnel Indochinois. Affecté en Extrême-Orient mais employé un moment à la Base de Lyon et puis à la base Delta à Marseille.
Débarque à Saïgon de février à mars 1946 pour des opérations en Cochinchine et au Cambodge. Dissous le 15 octobre 1947.
Reconstitué le 1er février 1952 au Maroc et intégré au 132e Escadron jusqu'en mars 1957. Dissous à Meknès le 1er août 1958.
GROUPE DE TRANSPORT 518
Créé le 1er mars1945 avec des personnels des Troupes d'occupation en Allemagne et du personnel Indochinois. Affecté en Extrême-Orient mais employé un moment à la Base de Lyon et puis à la base Delta à Marseille.
Débarque à Saïgon de février à mars 1946 pour des opérations en Cochinchine et au Cambodge. Dissous le 15 octobre 1947.
Reconstitué le 1er février 1952 au Maroc et intégré au 132e Escadron jusqu'en mars 1957. Dissous à Meknès le 1er août 1958.
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Re: Meknès, ville de garnisons
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Re: Meknès, ville de garnisons
Le 1er Bataillon de Marche
A Rabat, le 1er bataillon de marche du Maroc est constitué à Rabat le 10 Août 1917 ; il comprend quatre compagnies de 150 , hommes, une section de mitrailleuses.
- La 1ère compagnie est formée d'éléments provenant du bataillon territorial de la Chaouïa.
- La 2e compagnie d'hommes prélevés sur le bataillon territorial de Rabat.
- La 3e compagnie d'infirmiers militaires.
- La 4e compagnie de conducteurs du Train des Equipages militaires.
Meknès
Le 1er bataillon de marche du Maroc est mis à la disposition de la subdivision de Meknès.
Il reste à l'entraînement un mois et demi.
Au début d;'octobre il est incorporé au groupe mobile qui assure la protection des convois du ravitaillement d'automne des postes du Moyen Atlas et de la Haute Moulouya
A la fin des opérations, la ler compagnie est laissée à Itzer, poste récemment créé sur la Haute Moulouya ; la 2e compagnie tient le poste de Bekrit en plein moyen Atlas (30 kilomètres S. 0. de Timhadit) ; la 3e compagnie vient hiverner à Meknès ; la 4
E compagnie et la section de mitrailleuses restent avec le groupe mobile à Aïn Leuh pour participer au ravitaillement des postes de Lias et de M'rirt.
1918, Dès son arrivée à Meknès, la 4e compagnie est dirigée par voie ferrée sur le Tadla, pour y compléter le groupe mobile de ce territoire qui effectue le ravitaillement du poste de Khenifra ; elle rentre à Meknès fin février.
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Le 1er Bataillon de Marche , 2ème Cie à Meknès
A Rabat, le 1er bataillon de marche du Maroc est constitué à Rabat le 10 Août 1917 ; il comprend quatre compagnies de 150 , hommes, une section de mitrailleuses.
- La 1ère compagnie est formée d'éléments provenant du bataillon territorial de la Chaouïa.
- La 2e compagnie d'hommes prélevés sur le bataillon territorial de Rabat.
- La 3e compagnie d'infirmiers militaires.
- La 4e compagnie de conducteurs du Train des Equipages militaires.
Meknès
Le 1er bataillon de marche du Maroc est mis à la disposition de la subdivision de Meknès.
Il reste à l'entraînement un mois et demi.
Au début d;'octobre il est incorporé au groupe mobile qui assure la protection des convois du ravitaillement d'automne des postes du Moyen Atlas et de la Haute Moulouya
A la fin des opérations, la ler compagnie est laissée à Itzer, poste récemment créé sur la Haute Moulouya ; la 2e compagnie tient le poste de Bekrit en plein moyen Atlas (30 kilomètres S. 0. de Timhadit) ; la 3e compagnie vient hiverner à Meknès ; la 4
E compagnie et la section de mitrailleuses restent avec le groupe mobile à Aïn Leuh pour participer au ravitaillement des postes de Lias et de M'rirt.
1918, Dès son arrivée à Meknès, la 4e compagnie est dirigée par voie ferrée sur le Tadla, pour y compléter le groupe mobile de ce territoire qui effectue le ravitaillement du poste de Khenifra ; elle rentre à Meknès fin février.
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Le 1er Bataillon de Marche , 2ème Cie à Meknès
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Meknès, ville de garnisons
Quartier Bissey - "518ème Groupe du Train
Créé le 1er mars 1945 avec des personnels des Troupes d'occupation en Allemagne et du personnel Indochinois. Affecté en Extrême-Orient mais employé un moment à la Base de Lyon et puis à la base Delta à Marseille.
Débarque à Saïgon de février à mars 1946 pour des opérations en Cochinchine et au Cambodge. Dissous le 15 octobre 1947.
Reconstitué le 1er février 1952 au Maroc et intégré au 132e Escadron jusqu'en mars 1957. Dissous à Meknès le 1er août 1958.
Issu du 132ème Régiment de Transport, le Groupe de transport de réserve Généraledu Train 518è a été redcréé me 1er avril 1957. Composé d'un état major, d'une Cie de commandement et des services de deux compagnies de Transport, stationné à Meknès, au Quartier Bissey. (voir photo ci dessus)
Quartier Bissey - D'autres infos venant du Train...
- 22ème Compagnie divisionnaire du Train : Unité formant corps créée le 1er février 1952 à Meknès. Dissoute sur place le 1er novembre 1956 en devenant 80ème Compagnie de Quartier Général
- 34ème Escadron du Train : Formation automobile créée le 1er avril 1946 à Fès (Maroc) à partir du 29e Escadron. L'escadron est dissous le 31 janvier 1952, ses moyens passant au 132e Escadron en formation.
- Cie du 24éme Escadron du Train. Période de l'entre-deux-guerre au Maroc. Le Train est l’arme qui organise et coordonne la logistique, le transport (matériel, munitions ravitaillement) et l’appui au mouvement (notamment la circulation routière) de l'Armée de terre Française.
Cette arme a été créée en 1807 par Napoléon Ier sous le nom de train des équipages militaires. Auparavant, ces fonctions étaient assurées par des moyens ou des sociétés privées sous contrat ou réquisitionnées.
- Le 24éme Escadron du Train est créé le 1er novembre 1920 à Fès, au Maroc. Il est composé de trois compagnies formant corps. Sa 1ère compagnie est stationnée à Meknès (convois auxiliaires n°2 à Méchra Bel Ksiri, n°4 à Boudenib, n°6 à Aïn Leuh, sa 2ème compagnie à Fès (convoi auxiliaire n°1), et sa 3ème compagnie à Taza (convois auxiliaires n°22 et 23). Chaque compagnie comprend un effectif de 5 officiers et 500 sous-officiers et homme de troupe. En 1934, l’effectif du corps est réduit en raison de l’achèvement de la pacification du Maroc à 17 officiers, 63 sous-officiers européens, 26 sous-officiers indigènes, 73 conducteurs européens, 785 conducteurs indigènes et 800 animaux. Le commandement de l’Escadron est assuré depuis sa création par le Cne Chapuis, mais les UE s’administrent isolement.
- En 1926, une 4ème compagnie est créée. Les UE sont redéployées à Taza, Ouezzanne, Fès, Akermourou et Boured.
- Entre 1920 et 1933, le 24ème ET est employé sans interruption à la conquête et à la pacification du Maroc. Il est plus particulièrement chargé du transport, de ravitailler et de fournir aux colonnes, sur les lignes d’étapes, les ambulances, les trains régimentaires des états-majors et des services, les sections de munitions, les animaux d’allègement et divers détachements nécessaires à la poste aux armées. Il soutien ainsi les unités combattant les Zaïans et les Chleuhs dans la région de Meknès, en assurant le transport des blessés grâce aux arabas (voitures légères à deux roues adaptées au relief nord-africain).
- -En 1921, il participe aux combats contre les Beni-Ouarin et à la prise de Kerdoun, ainsi qu’aux opérations dans la région de Taza et dans les secteurs de Missour et Touggourt.
- Fin 1923, la résistance énergique conduite par Abd El Krim, notamment contre la tribu des Beni Zeroual alliée de la France, oblige le Maréchal Lyautey a engagé dans les combats tout le Train du Maroc (23ème et 24ème Escadron). Ces opérations ont été appelées la guerre du Riff, en référence au nord-est montagneux du pays. Selon le Maréchal Pétain, directeur des opérations, les unités du Train « contribuèrent largement au succès de nos troupes et méritent comme dans les autres guerres coloniales de nouveaux lauriers ». L’ambulance de colonne mobile n°2 de la 2ème compagnie est citée collectivement à l’ordre de l’armée en 1925. L’année suivante, c’est la 22ème ambulance qui est citée à l’ordre de l’armée.
- En avril 1937, les escadrons hippomobiles et automobiles disparaissent pour laisser place à trois nouveaux escadrons mixtes (31ème, 32ème, 33ème). Le 24ème ET est ainsi dissous le 1er avril 1937. Ses unités et son personnels totalisent 11 citations à l’ordre de l’armée, 47 à l’ordre de la division, 1040 à l’ordre de la brigade et 107 à l’ordre du régiment. En 17 ans de présence au Maroc, le corps a perdu 19 tués.
Issu du 132éme Régiment de Transport. Le groupe de transport de réserve générale du 518ème Train a été recréé le 1er Avril 1957. Composé d'un état Major d'une Cie de Commandement et des services de 2 Cies de Transport.
Il est stationné au Quartier Bissey.
Créé le 1er mars 1945 avec des personnels des Troupes d'occupation en Allemagne et du personnel Indochinois. Affecté en Extrême-Orient mais employé un moment à la Base de Lyon et puis à la base Delta à Marseille.
Débarque à Saïgon de février à mars 1946 pour des opérations en Cochinchine et au Cambodge. Dissous le 15 octobre 1947.
Reconstitué le 1er février 1952 au Maroc et intégré au 132e Escadron jusqu'en mars 1957. Dissous à Meknès le 1er août 1958.
Issu du 132ème Régiment de Transport, le Groupe de transport de réserve Généraledu Train 518è a été redcréé me 1er avril 1957. Composé d'un état major, d'une Cie de commandement et des services de deux compagnies de Transport, stationné à Meknès, au Quartier Bissey. (voir photo ci dessus)
Quartier Bissey - D'autres infos venant du Train...
- 22ème Compagnie divisionnaire du Train : Unité formant corps créée le 1er février 1952 à Meknès. Dissoute sur place le 1er novembre 1956 en devenant 80ème Compagnie de Quartier Général
- 34ème Escadron du Train : Formation automobile créée le 1er avril 1946 à Fès (Maroc) à partir du 29e Escadron. L'escadron est dissous le 31 janvier 1952, ses moyens passant au 132e Escadron en formation.
- Cie du 24éme Escadron du Train. Période de l'entre-deux-guerre au Maroc. Le Train est l’arme qui organise et coordonne la logistique, le transport (matériel, munitions ravitaillement) et l’appui au mouvement (notamment la circulation routière) de l'Armée de terre Française.
Cette arme a été créée en 1807 par Napoléon Ier sous le nom de train des équipages militaires. Auparavant, ces fonctions étaient assurées par des moyens ou des sociétés privées sous contrat ou réquisitionnées.
- Le 24éme Escadron du Train est créé le 1er novembre 1920 à Fès, au Maroc. Il est composé de trois compagnies formant corps. Sa 1ère compagnie est stationnée à Meknès (convois auxiliaires n°2 à Méchra Bel Ksiri, n°4 à Boudenib, n°6 à Aïn Leuh, sa 2ème compagnie à Fès (convoi auxiliaire n°1), et sa 3ème compagnie à Taza (convois auxiliaires n°22 et 23). Chaque compagnie comprend un effectif de 5 officiers et 500 sous-officiers et homme de troupe. En 1934, l’effectif du corps est réduit en raison de l’achèvement de la pacification du Maroc à 17 officiers, 63 sous-officiers européens, 26 sous-officiers indigènes, 73 conducteurs européens, 785 conducteurs indigènes et 800 animaux. Le commandement de l’Escadron est assuré depuis sa création par le Cne Chapuis, mais les UE s’administrent isolement.
- En 1926, une 4ème compagnie est créée. Les UE sont redéployées à Taza, Ouezzanne, Fès, Akermourou et Boured.
- Entre 1920 et 1933, le 24ème ET est employé sans interruption à la conquête et à la pacification du Maroc. Il est plus particulièrement chargé du transport, de ravitailler et de fournir aux colonnes, sur les lignes d’étapes, les ambulances, les trains régimentaires des états-majors et des services, les sections de munitions, les animaux d’allègement et divers détachements nécessaires à la poste aux armées. Il soutien ainsi les unités combattant les Zaïans et les Chleuhs dans la région de Meknès, en assurant le transport des blessés grâce aux arabas (voitures légères à deux roues adaptées au relief nord-africain).
- -En 1921, il participe aux combats contre les Beni-Ouarin et à la prise de Kerdoun, ainsi qu’aux opérations dans la région de Taza et dans les secteurs de Missour et Touggourt.
- Fin 1923, la résistance énergique conduite par Abd El Krim, notamment contre la tribu des Beni Zeroual alliée de la France, oblige le Maréchal Lyautey a engagé dans les combats tout le Train du Maroc (23ème et 24ème Escadron). Ces opérations ont été appelées la guerre du Riff, en référence au nord-est montagneux du pays. Selon le Maréchal Pétain, directeur des opérations, les unités du Train « contribuèrent largement au succès de nos troupes et méritent comme dans les autres guerres coloniales de nouveaux lauriers ». L’ambulance de colonne mobile n°2 de la 2ème compagnie est citée collectivement à l’ordre de l’armée en 1925. L’année suivante, c’est la 22ème ambulance qui est citée à l’ordre de l’armée.
- En avril 1937, les escadrons hippomobiles et automobiles disparaissent pour laisser place à trois nouveaux escadrons mixtes (31ème, 32ème, 33ème). Le 24ème ET est ainsi dissous le 1er avril 1937. Ses unités et son personnels totalisent 11 citations à l’ordre de l’armée, 47 à l’ordre de la division, 1040 à l’ordre de la brigade et 107 à l’ordre du régiment. En 17 ans de présence au Maroc, le corps a perdu 19 tués.
Issu du 132éme Régiment de Transport. Le groupe de transport de réserve générale du 518ème Train a été recréé le 1er Avril 1957. Composé d'un état Major d'une Cie de Commandement et des services de 2 Cies de Transport.
Il est stationné au Quartier Bissey.
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Meknès, ville de garnisons
Caserne Bissey - Les Hussards
Le 3ème Régiment de Hussards (ou 3e RH) est une unité de cavalerie blindée de l'armée française, créée sous la Révolution à partir du régiment d'Esterhazy Hussards, un régiment français d'Ancien Régime créé en 1764.
Concernant le 3ème Hussards, il aurait été créé au Maroc et était bien en garnison au quartier Bissey de Meknès en 1945. Il possédait 3 soutaches sur son uniforme au niveau des manches et des épaules. Il était « caserné » au quartier Bissey.
C'est quoi une "soutache" ???… : Dans le domaine militaire, c'est une bande de laine d'argent ou d'or que portent les officiers et les sous-officiers sur les manches et les épaules (sous forme d'une patte d'épaule à boutonnière, sans bouton ou d'un coulant...) de leur uniforme et sur leur képi ou casquette pour distinguer les grades.
En fait, c'est un galon étroit et plat, à deux côtes, qui orne un vêtement en cachant les coutures ou en figurant par ses entrelacements, des dessins variés.
Le 3ème Régiment de Hussards (ou 3e RH) est une unité de cavalerie blindée de l'armée française, créée sous la Révolution à partir du régiment d'Esterhazy Hussards, un régiment français d'Ancien Régime créé en 1764.
Concernant le 3ème Hussards, il aurait été créé au Maroc et était bien en garnison au quartier Bissey de Meknès en 1945. Il possédait 3 soutaches sur son uniforme au niveau des manches et des épaules. Il était « caserné » au quartier Bissey.
C'est quoi une "soutache" ???… : Dans le domaine militaire, c'est une bande de laine d'argent ou d'or que portent les officiers et les sous-officiers sur les manches et les épaules (sous forme d'une patte d'épaule à boutonnière, sans bouton ou d'un coulant...) de leur uniforme et sur leur képi ou casquette pour distinguer les grades.
En fait, c'est un galon étroit et plat, à deux côtes, qui orne un vêtement en cachant les coutures ou en figurant par ses entrelacements, des dessins variés.
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Meknès, ville de garnisons
Le Quartier Bissey
Il se pourrait que le premier nom donné à cette caserne ait été "Quartier Bournazel", un ex officier ayant appartenu entre autres, au régiment du 8ème Spahis d'Algérie...
Henri de Bournazel, grand soldat de l'Infanterie Coloniale, qui a connu des heures de gloire sur le terrain, a coopéré aux évènements des batailles du Sud marocain, mort en plein combat près du Djebel Sargho...
Donc, l'ex quartier Bissey aurait pu s'appeler durant un temps relativement court, "Quartier Bournazel" situé derrière le stade Berthézène.
Le Quartier Bissey aurait abrité entre autres, la Légion et les Spahis. A rajouter à la liste... : Le Train, les Hussards et les Zouaves...
Au début de l'indépendance, il a pris le nom de "Lycée Paul Valéry", vers 1957/58.
Les bâtiments du quartier Bissey
1948 -
1950 environ
2 tenues de soldats, le zouave au Maroc vers 1939/45 - Le Spahi dans l'Atlas en 1942
Il se pourrait que le premier nom donné à cette caserne ait été "Quartier Bournazel", un ex officier ayant appartenu entre autres, au régiment du 8ème Spahis d'Algérie...
Henri de Bournazel, grand soldat de l'Infanterie Coloniale, qui a connu des heures de gloire sur le terrain, a coopéré aux évènements des batailles du Sud marocain, mort en plein combat près du Djebel Sargho...
Donc, l'ex quartier Bissey aurait pu s'appeler durant un temps relativement court, "Quartier Bournazel" situé derrière le stade Berthézène.
Le Quartier Bissey aurait abrité entre autres, la Légion et les Spahis. A rajouter à la liste... : Le Train, les Hussards et les Zouaves...
Au début de l'indépendance, il a pris le nom de "Lycée Paul Valéry", vers 1957/58.
Les bâtiments du quartier Bissey
1948 -
1950 environ
2 tenues de soldats, le zouave au Maroc vers 1939/45 - Le Spahi dans l'Atlas en 1942
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Re: Meknès, ville de garnisons
Quartier Bissey - Les Spahis
1921 : Création à Meknès du 8e Régiment de Spahis. C'était une unité de cavalerie coloniale, recrutée au Maroc.
Philippe de Hautecloque, futur maréchal Leclerc y fait ses premières armes en 1934.
Le 4ème Régiment de Spahis" était basé à Fès au quartier Bournazel en 1956. Il ne s'est intallé à Meknès qu'après l'indépendance. C'était un régiment équipé d'EBR (Engins Blindés de Reconnaissance) donc légers et rapides.
Le 4ème basé à Meknès a quitté le Maroc dans les années 60 pour l'Allemagne où il a été plus tard dissous.
Une partie de l'équipement EBR est restée au Maroc pour équiper les FAR.
Le 4° Spahis était constitué en majorité de marocains, et la plupart des Sous-Officiers revenaient d'Indochine. Il porte la gandoura blanche et bleue des anciens spahis marocains, et c'est également un régiment de cavalerie équipé de blindés légers.
1912 - La 1ère arrivée du 5ème Régiment de Spahis à Meknès, place El Hédime
Quatre insignes de l'époque, des 8ème, 4ème, 24è Spahi.
Les Spahis défilent en France
Quant au 3ème, il pose pour la galerie, quelque part en France... Très belle photo d'époque 1930/35 (????)
1930 ou plus....Détente au quartier Bissey.... si un passant reconnait quelqu'un, qu'il le dénonce...
1921 : Création à Meknès du 8e Régiment de Spahis. C'était une unité de cavalerie coloniale, recrutée au Maroc.
Philippe de Hautecloque, futur maréchal Leclerc y fait ses premières armes en 1934.
Le 4ème Régiment de Spahis" était basé à Fès au quartier Bournazel en 1956. Il ne s'est intallé à Meknès qu'après l'indépendance. C'était un régiment équipé d'EBR (Engins Blindés de Reconnaissance) donc légers et rapides.
Le 4ème basé à Meknès a quitté le Maroc dans les années 60 pour l'Allemagne où il a été plus tard dissous.
Une partie de l'équipement EBR est restée au Maroc pour équiper les FAR.
Le 4° Spahis était constitué en majorité de marocains, et la plupart des Sous-Officiers revenaient d'Indochine. Il porte la gandoura blanche et bleue des anciens spahis marocains, et c'est également un régiment de cavalerie équipé de blindés légers.
1912 - La 1ère arrivée du 5ème Régiment de Spahis à Meknès, place El Hédime
Quatre insignes de l'époque, des 8ème, 4ème, 24è Spahi.
Les Spahis défilent en France
Quant au 3ème, il pose pour la galerie, quelque part en France... Très belle photo d'époque 1930/35 (????)
1930 ou plus....Détente au quartier Bissey.... si un passant reconnait quelqu'un, qu'il le dénonce...
Dernière édition par Admin le Sam 27 Nov - 11:51, édité 1 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Meknès, ville de garnisons
Quartier Bissey – Le 21ème Zouave
Ces commentaires nous viennent d'un meknassi du Q.I., cycliste à l'Union Cycliste de Meknès (UCM), place d'Armes...Il m'avait adressé ce rapport il y a quelques années, je n'en ai jamais profité, je pense... Je me rattrape aujourd'hui...
Merci donc JACK GENTY avec lequel, j'avais échangé des courriers.
Arrivée à Meknès en 1940, dans la superbe caserne du 21ème Zouave. Lits, douche, cuisinee "super", vin glacé: le Paradis! Ensuite direction la BA 207, piaules pour certains, paillasses dans les hangars pour d'autres.
Les soldats réservistes voudraient être démobilisés. Pour eux la guerre est finie et cet état d'esprit prendra racine les mois qui suivent avec la démobilisation successive des rappelés, des appelés classe par classe, et même des engagés...
Plus de vols aériens; plus de travail ; on démonte les radios et armes sur les "taxis" que l'on remorque ensuite au "cimetière", le long de la route Boufkrane-El-Hajeb (Dewoitine 500, avions civils divers, entre autres un petit Caproni tout neuf)
- 1er juillet 1940 - embarquement des véhicules et des hommes sur des wagons plate-forme, direction Meknès. Vitesse entre 20 et 40 à l'heure. A Siddi-Bel-Abbès rien de prévu comme repas pour des "métros" qui ont perdu la guerre! Voir à Tlemcem, où le train s'arrête à l'aube. Poste de Légion en gare, réponse en tous points négative. Un officier prend 4 volontaires et part en ville acheter de sa poche du pain et quelques bricoles.
Honneur au drapeau du 8ème et 4ème Zouave...
Jean Prott (copain de Jack Genty), le 4 juillet 1940 sur la terrasse du 21ème Zouave à Meknès en tenue d'aviateur...
Ces commentaires nous viennent d'un meknassi du Q.I., cycliste à l'Union Cycliste de Meknès (UCM), place d'Armes...Il m'avait adressé ce rapport il y a quelques années, je n'en ai jamais profité, je pense... Je me rattrape aujourd'hui...
Merci donc JACK GENTY avec lequel, j'avais échangé des courriers.
Arrivée à Meknès en 1940, dans la superbe caserne du 21ème Zouave. Lits, douche, cuisinee "super", vin glacé: le Paradis! Ensuite direction la BA 207, piaules pour certains, paillasses dans les hangars pour d'autres.
Les soldats réservistes voudraient être démobilisés. Pour eux la guerre est finie et cet état d'esprit prendra racine les mois qui suivent avec la démobilisation successive des rappelés, des appelés classe par classe, et même des engagés...
Plus de vols aériens; plus de travail ; on démonte les radios et armes sur les "taxis" que l'on remorque ensuite au "cimetière", le long de la route Boufkrane-El-Hajeb (Dewoitine 500, avions civils divers, entre autres un petit Caproni tout neuf)
- 1er juillet 1940 - embarquement des véhicules et des hommes sur des wagons plate-forme, direction Meknès. Vitesse entre 20 et 40 à l'heure. A Siddi-Bel-Abbès rien de prévu comme repas pour des "métros" qui ont perdu la guerre! Voir à Tlemcem, où le train s'arrête à l'aube. Poste de Légion en gare, réponse en tous points négative. Un officier prend 4 volontaires et part en ville acheter de sa poche du pain et quelques bricoles.
Honneur au drapeau du 8ème et 4ème Zouave...
Jean Prott (copain de Jack Genty), le 4 juillet 1940 sur la terrasse du 21ème Zouave à Meknès en tenue d'aviateur...
Dernière édition par Admin le Lun 16 Mar - 12:09, édité 3 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Meknès, ville de garnisons
Quartier Bissey - Le 4ème Zouaves à Meknès
Les Zouaves sont des unités françaises d'infanterie légère appartenant à l'Armée d'Afrique. Souvent associés à l'image des batailles du Second Empire1 et connus pour leur uniforme singulier1, ces unités ont existé de 1830 à 1922.
Le corps des Zouaves est créé lors de la conquête de l'Algérie par l'incorporation de soldats de la régence d'Alger. À partir de 1842, leur recrutement est exclusivement européen, mais redevient mixte de novembre 1942 à mai 19453, après la réformation de l'Armée française en Afrique du Nord.
Les régiments de Zouaves sont avec les régiments de Tirailleurs Algériens parmi les plus décorés de l'armée française.
Quatre régiments sont créés en Afrique du Nord, et y sont restés comme régiments de dépôt et de protection :
21e : Meknès ;
22e : Oran et Tlemcen ;
23e : Constantine, Sétif et Philippeville ;
29e : Alger
Photo Algérie - Une patrouille du commando de chasse V66 du 4e Zouaves dans le secteur de la ferme M'Sila entre 1960 et 1962 durant la guerre d'Algérie, équipés de fusils mitrailleur MAC 24/29 et de pistolets mitrailleur MAT 49.
Insignes des 3è et 4è Zouaves
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Les Zouaves sont des unités françaises d'infanterie légère appartenant à l'Armée d'Afrique. Souvent associés à l'image des batailles du Second Empire1 et connus pour leur uniforme singulier1, ces unités ont existé de 1830 à 1922.
Le corps des Zouaves est créé lors de la conquête de l'Algérie par l'incorporation de soldats de la régence d'Alger. À partir de 1842, leur recrutement est exclusivement européen, mais redevient mixte de novembre 1942 à mai 19453, après la réformation de l'Armée française en Afrique du Nord.
Les régiments de Zouaves sont avec les régiments de Tirailleurs Algériens parmi les plus décorés de l'armée française.
Quatre régiments sont créés en Afrique du Nord, et y sont restés comme régiments de dépôt et de protection :
21e : Meknès ;
22e : Oran et Tlemcen ;
23e : Constantine, Sétif et Philippeville ;
29e : Alger
Photo Algérie - Une patrouille du commando de chasse V66 du 4e Zouaves dans le secteur de la ferme M'Sila entre 1960 et 1962 durant la guerre d'Algérie, équipés de fusils mitrailleur MAC 24/29 et de pistolets mitrailleur MAT 49.
Insignes des 3è et 4è Zouaves
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Re: Meknès, ville de garnisons
L'armée défile à Meknès
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Re: Meknès, ville de garnisons
Les Armées défilent à Meknès...
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1950 14 juillet , les Tirailleurs marocains passent devant le RdlB à Meknès - Les Zouaves sont à Casa,place Lyautey - le RCA à la caserne Helfert de Meknès
1950 14 juillet , les Tirailleurs marocains passent devant le RdlB à Meknès - Les Zouaves sont à Casa,place Lyautey - le RCA à la caserne Helfert de Meknès
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La nouba du 4ème RTM à Meknès - Le 12ème RCA devant le monument aux Morts à Meknès - 14 juillet 1951, la Légion à Agadir
La nouba du 4ème RTM à Meknès - Le 12ème RCA devant le monument aux Morts à Meknès - 14 juillet 1951, la Légion à Agadir
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