Actualités Diverses 2

[size=13]Le conseil d’administration d’Al Akhawayn University (AUI), qui s’est réuni mardi dernier à Rabat, a été consacré notamment à la présentation du plan stratégique de l’Université 2020-2025. Un communiqué de l’AUI indique mercredi que ce plan est axé sur l’intelligence collective de la communauté et le «mindset» d’entreprise, basé sur la culture de la performance, de l’excellence et de la compétitivité. Il s’articule autour de la diversification de l’offre de l’Université, le développement des formations continues, ainsi que l’intégration de nouvelles technologies répondant aux attentes de la génération Z.La même source indique par ailleurs que suite à son accréditation par l’agence américaine NECHE (New England Council for Higher Education), le conseil des administrateurs de l’Université Al Akhawayn capitalise sur les acquis de l’université et adopte une nouvelle stratégie tournée vers les «skills» qui démarquent les lauréats du 21e siècle, vers l’épanouissement de la génération Z, et vers le renforcement de son internationalisation déjà exceptionnelle, notant que l’AUI, qui fête cette année son 25e anniversaire, compte jouer un rôle pionnier dans les innovations les plus récentes que connait le modèle américain et qui visent à consolider son excellence à l’aune des changements qu’apporte le 21e siècle.

Deux compétitions, avec 9 films chacune, sont au programme de la neuvième édition du Festival de fiction télévisuelle de Meknès, qui se tient du 6 au 11 mars. Le jury de la compétition des séries télévisées sera composé du réalisateur et producteur jordanien Iyad Khazzouz (président), la comédienne marocaine Hafida Baadi et l’actrice et journaliste libanaise Stéphanie Saliba. Celui des téléfilms regroupe le Dr Hassan Smili (président), l’actrice Majida Benkirane et l’artiste égyptien Hassan Abdelaziz. Deux noms emblématiques du théâtre, du petit et grand écran seront distingués lors de ce festival en reconnaissance de leur brillante carrière et riche parcours. Il s’agit de Malika El Omari et Mohamed El Jem. La valeur ajoutée de cette édition sera le lancement, pour la première fois, de la résidence d’écriture en partenariat avec le Festival de la fiction TV de La Rochelle et l’ambassade de France au Maroc. 11 artistes participeront à ces ateliers, dont 6 experts et spécialistes français dans le domaine du scénario.Il s’agit aussi de la participation, pour la première fois, de l’Arabie saoudite et de la Suisse, ainsi que d’autres pays qui étaient déjà présents dans les éditions précédentes. Le directeur du festival, Mahmoud Belhssen, a ajouté qu’une rencontre ouverte était également prévue avec les cinéastes arabes pour débattre des spécificités de la fiction TV arabe, et ce sous la thématique «Quelle écriture pour le petit écran ?» avec la participation d’une pléiade d’experts et de critiques, à savoir le président du Festival de la fiction TV La Roche en France, Stéphane Strano.Une rubrique Vision sur la fiction TV étrangère est au rendez-vous pour explorer les productions de plusieurs pays, comme la Suisse, le Canada et l’Arabie saoudite, entre autres.

Bonne nouvelle pour les producteurs d’amande dans la région du Haouz. Le département de l’Agriculture planche sur une étude de marché et de faisabilité des débouchés pour les produits de cette filière. Le projet s’inscrit dans le cadre de l’appui à l’aval des filières agricoles programmédans le pilier II du Plan Maroc vert.L’étude en projet devra ainsi déterminer les opportunités pour cette filière et positionner les produits les plus rémunérateurs. Il s’agit également d’étudier les différentes pistes de valorisation avec leur faisabilité technique et financière. Rappelons que l’Agriculture a programmé plusieurs projets dans cette zone afin d’assurer une bonne valorisation de la production de la filière. Il s’agit en effet de la reconversion de la céréaliculture en amandiers sur 700 ha dans le cercle d’Amizmiz. Dans la zone d’Asni, un autre projet de reconversion de la céréaliculture en amandiers concerne pas moins de 1.000 ha. Cette même opération est programmée dans le cercle de Touama et porte sur la même superficie. Et dans la continuité des activités liées à l’amont de la filière, le ministère prévoit des projets de plantation avec des aménagements hydro-agricoles en plus de la formation et l’encadrement des agriculteurs.En outre, le département de l’Agriculture est sur un projet d’étude de faisabilité pour l’installation de trois unités de valorisation. Notons que l’aspect valorisation est une partie intégrante des composantes des projets signés avec les porteurs du projet. Rappelons que le Plan Maroc vert a accordé une place particulière à la filière de l’amandier. La filière occupe une superficie de plus de 166.000 ha au niveau national.

Dans le cadre des mesures proactives destinées à faire face aux effets de la vague du froid qui sévit dans la région du Moyen Atlas en général et dans la province Boulemane en particulier, les autorités provinciales, en partenariat avec le département des eaux et forêts, ont procédé à la distribution de fours améliorés au profit des habitants des zones montagneuses.En effet, Abdelhak Hamdaoui, gouverneur de la province, a présidé, jeudi à Imouzzer Marmoucha, la cérémonie de distribution de 800 fours améliorés programmés au titre de la compagne 2019, ainsi que 500 fours prévus pour l’année 2020, pour un montant global de 1,44 million de DH, et ce au profit des populations du monde rural.Par la même occasion, le coup d’envoi a été donné au lancement des travaux de réhabilitation des pistes forestières sur une longueur de 47,5 km, pour un montant de 3,09 millions de DH, ayant pour objectif le désenclavement des douars et la valorisation touristique des écosystèmes forestiers.À signaler que l’initiative de distribution de ces fours améliorés a été engagée par la Direction provinciale des eaux et forêts de Boulemane, afin de minimiser le volume des prélèvements en bois de chauffe par la population.

Une marche citoyenne a été organisée, dimanche à Casablanca, pour réclamer l’aménagement de plus d’espaces verts dans la métropole, qui connaît une extension à outrance de l’urbanisation aux dépens de la nature et de la qualité de vie.Ils étaient des dizaines de Casablancais de tous les âges, en particulier des jeunes, à avoir afflué aux Jardins de l'Hérmitage pour défendre leur droit à une ville plus écologique, à l’appel de l'Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre (AESVT Maroc).Dans le cortège emmené par une troupe de percussionnistes, on pouvait lire plusieurs écriteaux qui résumaient l’esprit et les revendications de cette mobilisation, comme "Nous sommes très loin des 10 m² par habitant. Casablanca 1 m²", "Ensemble pour une forêt d’avenir" ou "Mère nature, tu l’aimes ou tu la perds"."C’est une marche pour attirer l’attention tant des citoyens que des responsables sur le fait que l’aménagement des espaces verts dans les villes n’est pas uniquement un impératif pour la santé publique mais un moyen vital pour régler le problème de la pollution de l'air et sonore, ainsi que pour améliorer les rapports entre les gens dans les quartiers", a déclaré à la MAP le président de l’AESVT, Abderrahim Ksiri, notant que les experts ont dénombré une trentaine de fonctions écologiques, sociales et culturelles que peuvent jouer ces espaces.Il a fait remarquer que la ville de Casablanca est "très loin" de la règle de 10 m² par personne fixée par les Nations Unies, considérant qu’il faut "freiner son urbanisation galopante car son extension annuelle estimée à 600 hectares est énorme, en l’absence d’une nouvelle approche des espaces verts".