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JEAN-CLAUDE
Bonjour. Ton récit à réveillé des souvenirs en moi. En effet mon frère avait un cabanon à Cricroc , cabanon situé juste à côté de celui de ZNIBER Brahim (pas très connu à l’époque, sa fortune étant à peine naissante). Nous jouïons au volley  avec lui et sa jolie première femme aux yeux clairs. Le beau-frère de mon frère (le nommé Jeannot RANDO magasinier à un moment donné chez Renault-Peyron) avait aussi un cabanon à Cricroc.
 
Tu évoques Roger CONANGUES (ce n’est pas CONANGLE dont  Francis GARCIA avait épousé une fille ) que j’ai bien connu car il était le grand copain de mon frère, sa femme YVETTE et leurs deux filles. D’ailleurs - j’ai du l’évoquer quelque part – ils m’ont hébergé lorsque je vinifiais à la cave CLARET située de l’autre côté de la route par rapport à la ferme que gérait ROGER. Hélas Roger est décédé il y a 3 ou 4 ans je crois. J’avais écrit à Yvette et elle m’avait répondu. Ils habitaient à Aigues-Vives.

   
As-tu connu les ARMAND ? Ils étaient sur le plateau d’Aïn-Taoujdate. Le fils aîné (Noël) est toujours en vie. Il est à St Estève près de Perpignan. Il a toute sa tête malgré son âge (94 ans sauf erreur). Un peu dur d’oreille et la vue qui a décliné mais autrement il conduit encore. Il allait voir mon frère mais ce dernier est décédé le 4 avril 2019. Je reste en relation avec lui.

Jean-Claude

Que d'émouvants souvenirs. J'en garde moi-mêmes quelques uns qui ne s'effaceront qu'avec moi. 
C'est là qu'une année j'ai connu et passé mes vacances avec Fanfan Milazeau (orth.?). C'est là qu'avec mon biniou j'ai animé quelques soirées entre copains et copines. C'est aussi là que plongeant dans un des trous d'eau où nous nous baignions garçons et filles à marrée basse,  je me suis retrouvé sans slip, le crochet ayant cédé. Une opportunité que les  plus dévergondée  des filles avaient saisie au vol. Toutes ou presque de replonger sous prétexte de rechercher mon cache sexe mais surtout de se mettre plein les yeux de  cette partie de mon anatomie.  Et toutes aussi de s'amuser de ma mésaventure. Bien plus tard, j'animais un bal à la chambre de commerce de Rabat quand une jeune fille s'est approchée de l'estrade. je ne l'avais pas reconnue. Nous avons dansé (une seule danse) et elle riait encore de bon cœur se remémorant la scène. 
En ce qui concerne ton voisin Conangle, j'ai bien connu les trois frères. Originaires de Seba Ayoun deux d'entre eux étaient internes avec moi à Poeymirau. Celui dont tu parles, l'aîné des trois, était marié avec une jeune vendeuse qui travaillait dans la  pâtisserie qui se trouvait à un croisement de rue non loin de l'Empire. Ils ont malheureusement  perdu un enfant, écrasé par une voiture si je me souviens bien. Et combien d'autres souvenirs dont l’évocation finirait pas  devenir fastidieuse mais qui ne sont pas moins précieux faisant partie intégrante d'une vie.

JEAN-CLAUDE
Oui nous parlons  de la même personne : Roger  CONANGUE qui avait pour épouse Yvette, leurs deux filles étant Marie-Jo et Frédérique. Tu confonds son nom avec celui d'un agriculteur dont la ferme était située autour de Meknès. Son nom était CONANGLES. Roger et mon frère étaient copains a tel point que quand mon frère - qui était en Corse - est rentré sur le continent il est allé habiter à Aigues-Vives, là où créchaient justement Roger et Yvette.

JEAN-CLAUDE et ALAIN
Les trois enfants Conangle avaient la même bouille. Le père n'aurait pu les renier.  En cherchant dans mon fouillis je devrais pouvoir y dénicher une ou deux photos. Si ça intéresse l'un de vous, je veux bien faire ce gros  effort, que dis-je: ce monumental effort. 
Parce que... autant chercher une aiguille dans une meule de foin.

Bon! puisque vous avez si fortement insisté, j'ai cherché. Mais pas trop s'en faut quand même!
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]       Ma sœur, l'aîné des fils conangle, meziz, Conangle cadet et mon jeune frère Hubert
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]         L'aîné des Conangle debout. Mon frère Guy accroupi. Ce devait être en 47/48.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]      Les deux frères Conangle et moi tout à droite.
Toutes les photos on été prises dans le parc de la ferme. Un parc que je décris de la façon suivante dans mon deuxième bouquin:
Un parc merveilleusement boisé
Tout à proximité des bâtiments, il y avait un parc d’agrément. Toutes sortes d’essences : des feuillus, des résineux, des lilas et quantité d’autres végétations, couvraient une  superficie de plus de deux hectares. Sillonné d’allées, l’endroit  dispensait ombres, fraîcheurs et toutes sortes d’exhalaisons sauvages. Toute  une  belle diversité  d’oiseaux y  passait son temps à folâtrer de  branche en branche ou à se chamailler le même coin de ramure. Les mélodies des frétillants chardonnerets rivalisaient de puissance et d’harmonie avec le chant de la plupart des autres volatiles, notamment avec les gazouillis  criards des moineaux ou le roucoulement  plaintif des tourterelles.
Qu’il faisait bon  rêvasser dans une pleine solitude  sous les  doux ombrages et  les douces  lumières qui filtraient au travers des dômes de verdure!  Véritable havre de paix, je passais des heures entières à observer sans bouger tous ce qui se déroulait autour de moi à  me griser aussi du doux concert des fragrances.
Un  système de pompage  installé à la lisière la plus reculée du parc permettait d’irriguer le verger, l’orangeraie et quelques parcelles de vigne sur un assez large rayon. Il y avait aussi un bassin surélevé de plus de deux mètres, alimenté par deux puits  communicants aux réserves réputées inépuisables.

Aux dires du voisinage, ce sont les propriétaires eux-mêmes  qui avaient conçu ce parc dans l’idée d’y établir leur propre résidence. Il est probable que  ces nobles desseins avaient dû être assez vite abandonnés au profit du bel et confortable appartement en troisième étage d’un immeuble cossu,  qui plus est,  situé  dans l’une des artères les plus  prisées de la ville.  Dès lors, il ne pouvait être question d’y bâtir une habitation pour gérant, si modeste soit-elle, au sein d’un aussi généreux verdoiement.

LUCIEN 
C'est cette dernière photo que j'ai et que je n'ai pas retrouvé dans le  fouillis qui me sert d'archives. C'est bien lui Roger CONANGUE à gauche. Je n'ai  connu que lui. Tu les as bien connus et tu les appelles CONANGLES. Âlech borkoi ya khouya?
Quand j'étais hébergé chez lui à Tiflet , pour entrer dans la ferme qu'il gérait, la piste était bordée de palmier dattiers à gauche en allant vers Rabat. Il était facile de la voir. Il y avait de la vigne qui bordait la route nationale. Un très beau troupeau de moutons  rentrait le soir pour s'abreuver au bas de l'éolienne entourée de bassins remplis d'eau fraîche. C'était le moment où les béliers - séparés du troupeau toute la journée - venaient entamer leur besogne reproductrice quotidienne.Tout ce petit monde était ensuite parqué dans la bergerie où la fête se poursuivait jusqu'au petit matin. A l'aube les béliers étaient isolés à nouveau et ces dames brebis reprenaient le chemin du pâturage. Il n'était pas rare que le soir lors du retour au bercail  de voir les bergers revenir avec quelques nouveaux-nés dans les bras.

Salut Jean-Claude
Tu dis ceci: 
Je suppose que vous savez le drame de cette famille .......
Question: Ce drame, n'est-il celui dont je parle dans un précédent post?

ALAIN
Tu me dis ceci: Je n'ai  connu que lui. Tu les as bien connus et tu les appelles CONANGLES. Âlech borkoi ya khouya?
Ma réponse: Ya Khouya (mon frère) Ce sont des photos que j'ai retrouvées quelques décennies plus tard. Et malheureusement  je n'ai plus su orthographier le nom. Si ma mémoire est bonne, l'aîné était Roger, le deuxième Marcel et le dernier Lucien. Le père était pépiniériste à Sebba Ayoun. Les photos ont été prises dans le parc de la ferme, celle où nous sommes accroupis a été prise sur l'une des parois du bassin d'irrigation. Il avait plus de 2 mètres de  profondeur ce qui fait que nous pouvions plonger(quand il y avait de l'eau bien sûr ) et nager.

LUCIEN - JEAN-CLAUDE
C'est vrai que de CONANGUE à CONANGLES il n'y a qu'un pas vite franchi. Ce qui m'a permis de ne pas faire la confusion c'est que j'ai connu ROGER probablement bien après vous d'une part et que, d'autre part,  le regretté Francis Garcia (dont le prénom réel était Robert et avec qui nous avons bien rigolé...) s'était marié à une fille CONANGLE. Ils étaient venus me voir une année avec leur fils de 11 ans alors que j'étais dans un cabanon à Skhirat. Donc ces noms sont bien ancrés en moi. J'ai toujours leur adresse et n° de tel. Si vous êtes intéressés je vous les communiquerai par M.P.

Jean-Claude

Le 4 Février dans mon post j'ai écrit ceci: Ils ont malheureusement  perdu un enfant, écrasé par une voiture si je me souviens bien.

CONANGLE : la ferme

             Le souligné dans le rond rouge...
Le fils FAURITE  (ferme voisine sur le plan) a fait son instruction militaire avec moi (même piaule).

Lucien Calatayud a écrit: a écrit:On a connu un homme qui, à chaque nouvelle grossesse demandait à son épouse:"Et celui-là de qui il est?"

LUCIEN
Tu ne crois pas si bien dire...Il y a une semaine j'ai lu dans les nouvelles du Maroc qu'un homme est le père de 9 enfants! Or en allant consulter un urologue il a appris qu'ils était stérile. L'homme a aussitôt demandé le divorce.
La chanson que tu dois connaître "on ne s'entendrait plus si tous les ....avaient des clochettes etc." est de mise ici.

JEAN-CLAUDE
La recette culinaire du corbeau. 
Mettre le corbeau une fois plumé , vidé et lavé dans une marmite en fonte avec tous les ingrédients habituels et un fer  repasser. Y verser de l'au à hauteur. Mettre sur le feu thermostat 6. Toutes le demi-heures à l'aide d'une fourchette piquer le fer à repasser. Quand la fourchette pénètre dans le fer à repasser c'est que le corbeau est cuit.

 

...

 

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