CASABLANCA, la Maison Blanche

Deux autres vues de la gare:
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A tous les culo, les calvo, les zamelles.
Aux bandes de Manes, David, Pont Blondin, Bouznika
Ceux des cabanons des Tamaris, des guitounes de Fédala.
A ceux qui marchandaient « derrière les planches »
Les chemises au kilo, les jeans, les mocassins blancs.
Aux gonfleurs de Solex, aux pilotes de charretons.
Aux joueurs de noyaux, de Tchitcha la Fava,
Aux bouffeurs de brochettes, aux buveurs de Coca,
Aux fans de La Cigogne, du Doumi, du Nahna,
A ceux qui s’tapaient la Kémia
Fèves au kamoun, pépites, popcorn et zitounas.
Aux Roches, au Maarif, A las Delicias,
Au marché central près des Magasins Réunis.
Aux gourmands de La Normande, aux piliers d’Oliveri,
Aux forçats d’Audissou… de l’Indus… de Lyautey…
Qui devant le collège Mers Sultan chauffaient la Mob et les nanas,
Et au Lynx, le dimanche matin, faisaient souvent tchoufa.
C’est pas dans la Vigie ou le Petit Marocain que,
Ces quelques lignes lues, la nostalgie elle vous tape…
Et, le temps d’une minute, la jeunesse envolée
Elle leur revient, Wallah, pour les faire rêver !
 
Que 2015 le bonheur elle vous apporte
Et surtout qu’la santé, bande de Amar, elle vous laisse pas tomber !

BONJOUR.

Les Casablancais en avaient rêvé, les autorités locales l’ont enterré. Le métro aérien ne verra sans doute jamais le jour, du moins dans un avenir proche, le conseil de la ville de Casablanca lui préférant de nouvelles lignes de tramway, semble-t-il, beaucoup moins onéreuses.

C’est hier que le conseil de la ville de Casablanca a définitivement enterré le projet du métro aérien. Annoncé depuis près de 2 ans, le projet ne deviendra jamais une réalité pour les Casablancais. La faute, selon les autorités locales, à son coût.
Au final, entre les voyages aux 4 coins du monde et les études de faisabilité, plus de 10 millions de dirhams sont partis en fumée. Cette révélation a été faite le mois dernier par Mustapha Rahine , un élu local, à TelQuel.
Pour Mohamed Sajid, le maire de Casablanca, qui se réfère à une étude de faisabilité commandée par la ville, il sera difficile de lancer des procédures d’expropriation. Mais il y a également un problème urbanistique qu’il sera très difficile de gérer. En somme, la ville craint de se lancer dans un projet si ambitieux. Mais Casablanca a-t-elle vraiment des ambitions ?
9 milliards de dirhams c’est ce qu’aurait été le projet s’il était arrivé à son terme. Trop cher pour Mohamed Sajid et pour les finances de la ville. Avec ce budget il est possible, dit-il, de construire 80 km de lignes de tramway, du moins en théorie. Les 30 km des deux lignes actuelles ont coûté plus de 6 milliards de dirhams ...