Les artistes du R.D.L.B. et autres artistes

C'est Beau, Alain.....,

Petit poème sage .... Fillette interloquée, dans la pleine lumière...souvenir très fort...

P.S. Avec le concours de Jacques Merlin...

Avec le concours de Jacques Merlin

en effet, magnifique     le tableau     amities

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Fantasia 1. Huile au couteau, par Micam.


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Fantasia  à la campagne. Huile au couteau, par Micam.


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 Fantasia bleue. Huile au couteau, par Micam.


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Fantasia de nuit. Huile au couteau, par Micam.


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Fantasia dans  le désert. Huile au couteau, par Micam.


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Fantasia . Huile au couteau, par Micam.

Là aussi, c'est une véritable féerie de couleurs et de mouvements
Un grand bravo à MICAM

J'    

ADN
Comme toi, ton épouse travaille beaucoup. Chacun dans sa sphère. Elle avec sa palette et toi avec tes rimes.

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Les cascades d'Ouzoud. Aquarelle  miniature (10 x 7 cm) par ADN

ADN
Tu es plein de talents. Non seulement tu écris des poèmes mais encore  tu peins. Un grand bravo!

Ma demeure baignée d'ombres et de lumière

Chaque film que j'ai vu; fait partie de mon histoire, de mes morceaux de vie. Ces films ont été pour moi la meilleure façon de témoigner mon émotion, d'exprimer ma joie, de confier ma tristesse. J'ai vécu et je vis encore grâce à eux. Ils m'ont permis de rêver, de vivre avec passion. J'ai pleuré à la vue de certains, certains m'ont fait rire. Ils m'ont permis à retrouver mes repères, de m'évader et de retourner dans ma demeure baignée d'ombres et de lumières, ce cinéma Caméra, place de Gaulle à Meknès, Maroc.

Avoir vécu, ne serait ce qu'un moment dans ce lieu plongé dans l'ombre et la lumière, avoir éprouvé une joie immense à la vue de Tarzan glissant de liane en liane. Avoir cru voir la fée clochette de retour du pays imaginaire m'a permis de voir fleurir mon âme d'enfant de mille et un bonheurs. J'ai bu à pleines lèvres, à pleins yeux, à plein cœur, ces images animées sur cette surface blanche dans l'ombre plongée. J'ai gouté le bonheur la bouche ouverte comme si les films me nourrissaient. Dans la magie de la nuit cinématographique, j'ai suivi le cavalier se perdant à l'horizon, j'ai conduit la diligence vers l'ouest , les bras épuisés d'avoir trop serré les accoudoirs de mon fauteuil.

Dans cette salle qui m'a vu naitre un monde signé Disney m'a longtemps bercé. Sur cette surface blanche des acteurs de légende jaillissent de l'obscurité. Sur cette surface blanche en partie éclairée, mes souvenirs reviennent épars, désordonnés, c'est la loge cinq, obscurité bénite propice aux flirts et aux baisers, souvenirs nostalgiques des troubles de ma jeunesse.   Où étés-vous belles princesses, nids d'amour, belles amoureuses, vertiges tant désirés.

Dans l'éblouissement de cette lumière, mes pensées vont vers ma mère, je la revois me souriant et m'emmenant vers ma chambre, en m'emportant d'un seul bras comme les ailes d'un ange. Dans celle salle qui m'a vu naitre, je pense à mon père qui a su me guider à travers les orages, en les écartant de peur qu'ils ne me blessent.
Sur le chemin qui mène à mon ciné, je suis de retour à Meknès, ce paradis perdu où tout était bonheur et paradis.
Claude Sandeaux

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Village des  Aït Bougmez. Huile au couteau, par Micam


La vallée

C’est aux Aït Bougmez une vallée déesse
Ses maisons en torchis  de paille couronnées
Exhalaient la beauté  malgré leur vieillesse.
L’accueil était parfait  comme à l’accoutumée.

Y menait autrefois  une piste pentue
Et bien audacieux  étaient les étrangers
S’aventurant ici dans la vallée perdue
La montagne savait encor la protéger.

Il fallait parcourir quarante kilomètres
De piste rocailleuse avant d’y arriver.
On  devait s’arrêter très souvent pour permettre
Aux moteurs surchauffés de faire  la montée.

Mais quand on découvrait les riches pâturages
Les beaux champs de blés blonds, la rivière argentée,
Les efforts oubliés on criait au mirage.
On pouvait l’appeler  la vallée enchantée.

La fillette berbère au milieu du chemin,
Fière et portant très haut l’honneur de sa tribu,
Elle était pauvre mais ne tendait pas la main.
Cette jeune beauté qu’est-elle devenue ?

Le tourisme depuis a goudronné la route.
Ce sont des autocars qui viennent maintenant
Et c’en est bien fini il n’y a aucun doute :
La vallée, enchantée, n’est plus  assurément.

Adn   13.09.07

Lucien Calatayud a écrit:  Tu te trompes JIMMY
Ils avaient commandé une fille et la surprise fut grande lorsque j'ai décidé de frapper à la porte. Je m'en souviens encore.[/b]
La preuve.
Orpheline, maman allait toujours accoucher chez la tante qui l'a élevée. C'est donc à Oujda, dans sa chambre de jeune fille,  que les choses se passent. Extrait de mes mémoires

Mon cher Lucien...,
J'ai refait quelques pas en arrière sur cet extrait de tes mémoires ( page 16 du 4 déc 2013 de cette rubrique), et repris ainsi du plaisir à te relire...
C'est presque du Pagnol au bled des Aït Yazem...

"« La voilà ta fille, ma belle ! La voilà cette fille tant désirée ! » clamaient-elles en cœur, exposant à la vue de tous, le tout petit appendice recroquevillé qui émergeait d’entre les cuisses fripées du nouveau né. Une hilarité qui ne tira  qu’un léger sourire résigné chez la maman."...

Tu as été finalement une belle surprise à ta naissance, pour la famille, à la vue de cet appendice indésirable...Mais de là à ce que toi tu te souviennes de ce jour.... j'en doute un peu...!!!

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Enfant  à la  poupée. Huile au couteau, par Micam.

La poupée de chiffon

Ta poupée de chiffon elle était  bien  modeste
A tes  yeux  elle  avait  pourtant grande valeur
Et tu la cajolais sans demander ton reste
Entre  tes  bras serrée et tout contre ton cœur.

C'était pour  l'Achoura le cadeau de ton père.
Il l'avait acheté  la veille  à Souk El Had.
Si son épicerie était  fort peu prospère,
Te laisser sans cadeau l'aurait rendu malade.

Fière de ce présent, pour d'autre  très banal,
Tu l'emmenais  partout comme  on porte  un bébé
Et tes yeux rayonnaient, c'était phénoménal,
L'amour  que tu portais  à ta belle  poupée.

Qu'es tu donc  devenue,  ma petite Berbère
Qu'as tu fais de ta vie ? Est ce que ce poupon
T'as tenu compagnie quand tu  étais bergère ?
Ou as tu tout quitté et traversé  le  pont ?

Adn 17.07.2013

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Vue sur  la  place. Aquarelle (8,5 x 6,5 xm) par ADN


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Salies de Béarn. Aquarelle (9,5 x 7 cm) par ADN

ADN
Tu es un vrai artiste au sens noble du mot.

Mon cher Alain je ne serai jamais qu'un boujadi,  un bien  piètre amateur en  aquarelle  par rapport  mon épouse.

ADN

 

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Mont-de-l'If, les granges. Aquarelle miniature (10 x 8 cm) par ADN

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Le Grand  Sigognac. Aquarelle  miniature (15 x 10 cm) par ADN

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Enfant  de  Tamgrout. Huile au couteau par  Micam.