La catastrophe de Ouarzira - Autres catastrophes

Eh oui, je le sais, Serge, puisqu'on a trouvé ensemble le nouveau trajet de la voie de chemin de fer...C'est pour ça que j'ai précisé "la région de Ouarzigha"...
On va dire direction  Ouarzigha parce qu'il ne passe pas très loin...

J'ai pu ouvrir le lien ci dessous qui relate les faits sur la catastrophe ferroviaire de Ouarzigha survenue le 25 juin 1945 vers 20gh.30...
Il s'agit du journal "Le Petit Marocain", extrait du blog "Les archives des journaux marocains des années 1950, administrés par la Bibliothèque nationale de France  (BnF), source Gallica.bnf.fr

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Pour conserver la mémoire de cet effroyable accident qui a particulièrement touché nos jeunes années, j'ai extrait les paragraphes des journaux du 26/27/28 juin 1945 de manière la plus lisible possible...

Quelques remarques sur le dernier extrait du 4 juillet 1945....:

1 - C'est un peu en vrac tout ça.... publié sur 2 colonnes, c'était difficile  d'aligner les paragraphes à la queue leu leu...
2 - Je déplore le manque total de photos de l'évènement...
3 - Pris sur le dernier extrait du journal du 4 juillet... : Voilà, dans sa sécheresses, le bilan de la catastrophe de Meknès... Le public attend qu'une enquête soit menée....

Comme s'il s'agissait d'une corrida... !!! Nous sommes en 1945....on ne refait pas le monde.

Salut Serge

Merci pour tout.... Nos messages se sont croisés, ce qui explique le décalage...

Je me souviens que dans la nuit du 25 au 26 juin, mes parents et tout ceux du quartier se sont précités dans l'esplanade de la gare, au niveau de l'entrée de la 3ème petite vitesse. En face la Socotrom... Les gosses ont été privé de sortie cette nuit là...

Le lendemain matin, on voyait encore la fumée vue de la gare. Je me souviens aussi que durant les 1ers jours après l'accident, le café du Languedoc était bondé. A chacun de faire revivre ce drame. Deux camionneurs de la Socotrom qui revenaient de Fès le racontait avec force détails.

André
Je pense que c'est plutôt le journaliste qui attend qu'une enquête soit rapidement menée....(ah! toujours les mêmes ces journalistes avides du sensationnel).Je suis plus dur que toi, ce n'est pas comme s'il s'agissait d'une corrida mais de combats de gladiateurs dans les arènes romaines où le public réclame  à l'Empereur la mort ou la grâce d'un gladiateur. 
Sûrement qu'il (l'auteur de cet article) a dû être bien déçu des résultats des enquêtes car il y en a eu plus d'une très certainement.

Les écrits de ces journalistes ne sont que papier utilisé aux, WC, les freins avaient été serré et la perche de sécurité mise en place ,au regard de la déclivité si les freins n'avaient pas été serré le convoi ne se serait pas arreté et le personnel de conduite n'aurait pas eu le temps de descendre de la motrice .
Bernard TAPI a dit sur un chaine nationale ,les journalistes vous etes  des marchand de malheurs.Il a raison le nivaux n'est pas très élevé,ils critiquent tout mais jamais de solutions ?Grandes gueule et petits slips .
ZIZI

Je sais exactement ce qui s'est vraiment passé, je l'ai su beaucoup plus tard grâce à un moniteur qui était avec moi en colonie de vacances à Immouzer du Kandar en 1956 , son père était un des enquêteurs.

La Stèle de Ouarzigha érigée au carré militaire du cimetière de Meknès...

Photos de Serge qu'il a prises en février 2019, lors d'un voyage au Maroc.
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(un clic sur les photos)
Sur les photos, Serge Moll, José Andréo et un copain de France de Serge.[/center]
Cette stèle se trouve au dessus du carré militaire, à droite, en rentrant dans le cimetière...Une petite parenthèse pour ajouter que l'état des lieux est impeccable, ceci grâce aux soutiens administratifs d'Eveline Dunand, Guy Anthomé et Jean Claude Marfil que nous remercions.

Merci André pour ta collaboration.
Moment de recueillement avec José Andréo mon copain de l'école du quartier industriel et Bernard Lacugne mon copain de l'Etat Major de Rabat où nous sommes connus en 1960.
Un grand merci à José  pour son immense gentillesse, il nous a conduit de Rabat à Meknès pour la circonstance.(je reviendrai sur José un peu plus tard)

Merci Xavier pour ce document...

cela fait longtemps que je cherche dans tous les recoins de Wikipédia et tous les réseaux existants, des extraits ou des documents relatant cette tragédie... En vain...!!!
Pas la moindre info à relever.  L'idéal serait que quelqu'un visitant Rabat ou y résidant, aille passer quelques heures dans les archives des anciens quotidiens de l'époque de 1945.

Bonsoir à toutes et à tous.
Alain,
Impossible de refuser à qui que ce soit qui apporte une pierre à l'édifice et surtout pas à celui (toi) qui trouve les dernières pièces manquantes d'un puzzle.
Tout au long de ma vie j'ai découvert par épisode les circonstances de cette catastrophe ferroviaire comme je l'ai relaté dans le RDLB mais il manquait le principal: la conclusion ( le jugement du tribunal). Toi Alain, tu l'as trouvée,  MERCI.


Merci à toutes et à tous qui m'avez soutenu, et tout particulièrement à toi mon ami, mon frère ANDRE/JIMMY qui m'a recherché pendant plus de 20 ans et a su m'amener tout doucement à m'exprimer. Je t'embrasse très, très fort, tu as fait un travail herculéen et ça je ne l'oublierai jamais. 

Voilà c'est l'épilogue de cette affaire et je me sens un peu plus léger, le fardeau est moins lourd à porter grâce à vous tous.

Je vous embrasse fraternellement.

Serge

Voici un rappel de ce que j'en disais au tout début de sa création:[/size]

J'étais interne au lycée Peoymirau lorsque ce drame s'est produit. Le dimanche ceux qui étaient privés de sortie  étaient conduits en promenade quelque part dans la nature. Et ce dimanche là ... il vint à l’idée du surveillant  de nous conduire  jusque sur les lieux  où l’une des plus dramatiques catastrophes ferroviaires s’était produite. Nous en avions connaissance mais étions loin d’imaginer quelle était l'ampleur du drame. Dégringolant les chemins escarpés qui nous y conduisaient  nous avions sans  grands efforts atteint l’endroit fatidique. Ne subsistait à ces heures qu’un amas de fer et de cendres d’où s’élevaient quelques dernières fumées noires. C’était les restes de tout un  train qui, à la suite de circonstances fortuites, avait dévalé  la forte déclivité de la ligne. Sorti des rails dans une forte courbe,  le convoi  tout entier s’était écrasé tout au fond du ravin.
Tétanisés à l’idée que de nombreux corps calcinés se trouvaient là, réduits à l’état de cendres, nous demeurions silencieux,  recueillis, méditatifs. Et la même question me revenait  à l’esprit : Pourquoi ? Pourquoi autant de malheur de  désolations et de chagrins ?

1907 - Destruction du train en gare à Sidi Belyout

       

A gauche, la locomotive de type Decauville qui, le 30 juillet, fut l’une des "victimes" des assaillants, et qui est restée là, hors des rails, brisée et à demi renversée. A droite, Une Decauville ou une Pechot, la même année, à Casablanca.
Le 29 juillet 1907, une délégation de tribus Chaouïa se rendit auprès du gouverneur de Casablanca, Si Bou Beker Benbouzid, pour exiger l’arrêt des travaux du port, la destruction du rail de chemin de fer qui profane sur son passage le cimetière et périmètre de la zaouïa de Sidi Belyout, ainsi que l’expulsion des contrôleurs français de la dette.
Le lendemain matin, un crieur public issu des Oulad Hriz, invitait les populations à cesser toute relation avec les Français. L’après-midi même, des incidents violents débouchent sur la mort de neuf ouvriers étrangers de la compagnie concessionnaire des travaux du port.


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