Les 1ères Compagnies Routières au Maroc

Ci après, un extrait post que l'ami Richard Brandlin avait placé dans Darna et dont il m'avait demandé de le recopier...:
Une anecdote entre autres :

" LA CHALEUR DE FES " AOUT 1948

IL YA 48 PARTOUT,la chaleur 48°, et l'année : 48° aussi.


Je viens d'arriver pour la 3ème fois de France; il est 13 h 00,en plein mois d'août à Fès, au rond-point de la Fiat, près de la route de Bab-Ftouh. Je vois une belle décapotable beige "DE SOTO" se ranger à côté de l'autobus de Bab-Ftouh le n° 53, les anciens RENAULT avec la cabine avancée sur le côté gauche et sur la droite, le capot du moteur(modèle 1938).

L'homme de la DE SOTO descend, va vers l'autobus, le chauffeur descend de l'autobus, et les deux s'embrassent et discutent.

Moi, intrigué et curieux, attendant que l'homme de la DE SOTO s'en aille, je questionne le chauffeur:
"CE MONSIEUR EST DE VOTRE FAMILLE ???"
Il me répond : " NON,C'EST NOTRE DIRECTEUR DES AUTOBUS" MR. NAIM, bel homme, grand blond, on dirait un Américain, sa femme ressemble à LIZ TAYLOR ".

Pourquoi est-il venu ? Pour me dire que mon collègue qui prend le service du soir est malade et si je peux le remplacer; je lui ai répondu :AFFIRMATIVEMENT .

Un jour de l'année 1950, je me présente pour un emploi de receveur, chez le Directeur des autobus de Fès, MR.NAIM en sortant de son bureau m'accompagne vers un autobus, le N° 44; il me dit: SI TU ES ELECTRICIEN, c'est pour remplacer l'installation électrique, je lui répond :JE NE SUIS PAS ELECTRICIEN;  il me répond : JE N'AI PAS D'EMPLOI VACANT DE RECEVEUR, je lui ai dit alors :JE SUIS VENU DE MEKNES PARCEQUE VOUS ETES BIEN AVEC VOTRE PERSONNEL, il me répond :
"JE TRAITE MES EMPLOYES,MIEUX QUE MES ENFANTS"!!!!!!!

LA CHALEUR HUMAINE ( 1948 )( Sic....)

" TARZAN "./.

1950 - photo inédite parce que personnelle ( famille Menjoulet de Casa) de la Brasserie "la Cigogne" - Oujda. Camions des Brasseries du Nord Marocain, et leurs chauffeurs années 50 - Directeur André Menjoulet

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2ème photo inédite du Maroc, à Oujda - Camions des brasseries du Nord Marocain, filiale des Brasseries du Maroc, et leurs chauffeurs, avec Lore Menjoulet, années 50.

André Menjoulet était directeur de ces brasseries.

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Avant les Compagnies Routières, il y eut les Cies de Transports en Diligences  

On est toujours étonné de découvrir ces diligences dans nos recherches au hasard sur le NET...Très évocatrices de nos images de western, on est (je suis, surtout...) surpris de voir que nos aïeux utilisaient ces engins qui nous font tant rêver...En Algérie, Tunisie et au Maroc.., ces diligences ont tracé les premiers chemins de leurs aventures.
Quel dommage de ne pas pouvoir les passer en diaporama...

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1910 - Transport de Bouznika à Casa - Berguent, un relais rudimentaire- un caravansérail à Mitlili en Algérie...Comme dans un western mais avec de faux cow-boys...

Un caravansérail (en Turquie) ou un fondouk (au Maghreb) était un lieu où les caravanes de marchands faisaient une halte durant leurs parcours. C'étaient des bâtiments qui accueillaient les marchands et les pèlerins le long des routes et dans les villes.

Ghis,

Du courage, dis tu...??? Et pourquoi donc...??? Il n'y avait que ces moyens de transports, et c'était pour eux un progrès exceptionnel, ne sachant pas ce que l'avenir promettait à leurs descendances...
Je trouve au contraire qu'il y avait à la fois un côté folklo et un côté aventureux...

Affichiste Alex Lunois – 1895 - 1916   ( fin....)

GHIS
C'était un mode de transport qui offrait tout le temps de contempler le paysage. Certes on arrivait avec un visage poussiéreux mais tellement ravi d'avoir pu atteindre sa destination sans avoir été obligé de mettre l'équipage au grand galop pour éviter les flèches Iroquoises. Ce qui était le cas dans ton pays je crois. pas à la même époque mais...

Lucien Calatayud a écrit:ALAIN

Et ils sont 'AMER tous ces camions AMAR. 'amer en dialect marocain=rempli, plein.

LUCIEN
Au pluriel : âmrine.

Moi je dirais plutôt "transport dangereux"