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Je vous sers un whisky-coca pour travailler mieux en classe... ?!

[b]Pastis MURAZ

...A l'oeil nu, on ne remarque l'ancienne pub "Pastis MURAZ" sur le miroir du fond de la salle de restaurant du Gambrinus, dans la ville rubrique "Ville Nouvelle". La voici agrandie...
Les pubs lors des manifestations sportives fonctionnaient bien.
Ici au tour du Maroc en 1950...
...  Le champion marocain des années 50 Ahmed ben Omar rentrant triomphant à Agadir au tour du Maroc sous la banderole Pastis Muraz dans le temps Sponsor.

Abdelkader ZAAF

On a raconté bien des chose sur ce grand sportif marocain, y compris cette histoire de piquette dans le tour de France qu'il courait sous les couleurs bleu,blanc,rouge (algériennes entres autres, l'Algérie était française.) parce qu'il n'existait pas d'équipes marocaines.

- 1935 : Zaaf vainqueur de plusieurs courses amateurs en AFN et en France.
- 1942 - 1947 : Champion de France
- 1946 - Champion d'Algérie
- 1948 - 1952 : Passe professionnel et court dans les équipes françaises.

Quant à cette péripétie ou histoire ou déformation de l'info, concernant sa fameuse cuite au rosé de France, il faut rétablir une certaine vérité.La voici telle qu'on peut la découvrir dans des revues plus spécialisées.

"Tour de France 1950 - Les petites histoires du Tour

Il n’est pas possible d’évoquer Zaaf sans parler de l’étape Perpignan-Nîmes du Tour de France 1950. Ce jour-là, Zaaf donne des signes de grande lassitude à 28 km de l’arrivée, des signes de si grande lassitude qu’il s’écroule inanimé au pied d’un platane. Nous sommes dans une région vinicole. L’eau en bouteille plastique n’existe pas encore. Ici quand on a soif, on boit une gorgée de vin si possible rosé. Emus par l’état de Zaaf, des spectateurs l’aspergent avec un peu de vin. Les secours arrivent. Les journalistes aussi. Tout le monde constate que le coureur sent le vin. La légende aussitôt s’incruste. Zaaf est ivre. Zaaf qui a ouvert un œil pense aux juteux contrats d’après-Tour qu’il va pouvoir obtenir s’il profite de la situation. Une fois debout, il reprend sa machine mais en sens inverse de la course. Finalement, il termine l’étape dans l’ambulance et le lendemain sur la ligne de départ de l’étape suivante, il supplie Jacques Goddet de lui laisser accomplir les 28 km qu’il a parcouru la veille en ambulance. Refus de Jacques Goddet mais cette année-là. Zaaf a bien gagné sa vie grâce aux contrats d’après-Tour, beaucoup plus en tout cas que son équipier Molines, vainqueur de l’étape ce jour-là.

Et dire que Zaaf, de religion musulmane, n’a jamais bu une goutte d’alcool de sa vie."

La version de la cuite fit le bonheur des salles de rédaction, ce qui lui permit d'être invité dans de nombreux critériums. Encore, au début du XXIe siècle, il n'y eut aucun commentateur du Tour qui renonça à raconter cette anecdote.

Il s'agit en réalité d'une version qui a été longtemps colportée mais qui est totalement fausse.

Rendons à César......ce qui appartient à Jules

Merci André de rétablir la vérité sur notre champion ZAAF.
Avant, (année 50) on prenait tout pour argent comptant.C'est la seule info que j'avais sur ce pauvre ZAAF.Mais,comme j'ai lu qu'il aimait soi disant le pastis Muraz,il n'y avait qu'un pas que j'ai franchi,ne connaissant pas la véracité de cette histoire,plutôt amusante tout de même. Ah!que les gens sont méchants.Je pense à ceux qui l'ont arrosé avec du vin.Pas très intelligent de leur part.Mais tant mieux si ZAAF en a tiré un bon parti de cette affaire.
Serge