Le Lycée Poeymirau
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Re: Le Lycée Poeymirau
Bonsoir Xavier - Bien sur que ce n'est pas la faute de Andre. Cela nous etait arrive l'annee derniere et apparament aussi cette annee. J'ai essaye d'autres sites ce matin et j'ai eu le meme probleme. Un nettoyage general c'est tout simple.
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12844
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 83
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Re: Le Lycée Poeymirau
[quote="CONRAD-BRUAT Xavier Retenez une chose : ce n'était pas la faute d'André...[/size]
Salut tout le monde
C'est simplement pour vous dire que ce n'est pas non plus la faute à Voltaire. Ci moi je crois que c'est surtout vous qu'yen avez pas d'la chance. Les djins mon zamis! c'est les djnins qui sont passés par là. Parce que chez moi c'y tout qui marchi comme sur des roulettes. Jusqu'à ce qu'à mon tour c'y moi que j'en aurai pas d'la chance comme vous maintenant bien sûr. Aller soyez gentils; faites et dites : Khem-ssa 'ala 'aïni!!!
Salut tout le monde
C'est simplement pour vous dire que ce n'est pas non plus la faute à Voltaire. Ci moi je crois que c'est surtout vous qu'yen avez pas d'la chance. Les djins mon zamis! c'est les djnins qui sont passés par là. Parce que chez moi c'y tout qui marchi comme sur des roulettes. Jusqu'à ce qu'à mon tour c'y moi que j'en aurai pas d'la chance comme vous maintenant bien sûr. Aller soyez gentils; faites et dites : Khem-ssa 'ala 'aïni!!!
Lucien Calatayud- Messages : 5420
Date d'inscription : 22/10/2010
Age : 94
Localisation : Bouniagues (Dordogne)
Re: Le Lycée Poeymirau
Salut Lucien, apparemment, les uns ont été victimes de la main gauche et les autres ont été protégés par la main droite. Finalement, la main droite a réussi à chasser le mauvais oeil pour tout le monde.
CONRAD-BRUAT Xavier- Messages : 6242
Date d'inscription : 12/09/2012
Age : 84
Localisation : Toulouse
Re: Le Lycée Poeymirau
Salut XAVIER
Tu as tout compris. Et en plus tu sais comment proptéger les autres du mauvais oeil. Tu es bien des nôtres. J'entends par là: de ceux qui sont restés imprégnés au plus profond des us et coutumes des bleds de là bas. Un vrai "Ould el bled".
Tu as tout compris. Et en plus tu sais comment proptéger les autres du mauvais oeil. Tu es bien des nôtres. J'entends par là: de ceux qui sont restés imprégnés au plus profond des us et coutumes des bleds de là bas. Un vrai "Ould el bled".
Lucien Calatayud- Messages : 5420
Date d'inscription : 22/10/2010
Age : 94
Localisation : Bouniagues (Dordogne)
Re: Le Lycée Poeymirau
Deux surprises
1/ La découverte que l'un de nos amis, Paul Casimir, a ouvert un nouveau magasin sur l'Avenue du Web
2/ La découverte dans ce magasin du discours prononcé par le Mal Lyautey sur le Gal Peymirau, dont j'ose vous faire profiter sans l'avoir payé .
Mais des hommes comme lui recèlent des richesses sans nombre, il reste toujours en eux quelque domaine à explorer, quelque exemple à proposer et à suivre.
Au moment où dans nos possessions les mieux pacifiées, les plus évoluées même — et la France n'a pas le monopole de ces incidents — se manifeste brutalement un esprit nouveau, né peut-être d'un abandon de méthodes éprouvées — il n'est pas inopportun de rappeler combien Poeymirau fut le type du chef « colonial », au sens étendu du mot, sans acception de bouton et de catégories.
On connait mes idées en matière de guerre et de politique coloniales. Ce sont celles de Galliéni. Pendant trente ans, au Tonkin, à Madagascar, en Oranie, au Maroc, je les ai appliquées avec la certitude d'avoir raison, avec une foi profonde. Ces idées là, que de fois, je dirais : avec passion, avec mon cher Poey, en colonne, en bivouac, ou dans le travail en commun, les avons-nous retournées ensemble ! Lui, si compréhensif, si sensible, si généreux, si humain, les avait saisies, adoptées tout de suite. Il eut pendant huit ans, la bonne fortune de pouvoir les appliquer. Son œuvre marocaine est leur consécration.
Guerrier, certes il le fut, sa bravoure était légendaire, et dans le vif de sa chair il en reçut les glorieux stigmates. Mais la guerre coloniale n'est pas destructrice. Sur le sol conquis, elle ne sème pas la haine et cela, Poeymirau le savait, le sentait d'instinct. Je le vois encore préparant minutieusement ses opérations, calculant tout, prévoyant tout, mais avec l'espoir que tout cet appareil guerrier, au dernier moment, s'avérerait inutile, ce qui eût été, n'en déplaise aux tacticiens en chambre, sa plus belle justification.
Et c'est avec des Marocains soumis de la veille, mais gagnés pour toujours, avec ces tirailleurs marocains dont il fut le premier Colonel qu'il conquit, pacifia le Moyen Atlas, la région d'Ouezzan, le Ziz, et tant de bleds où son nom est à présent vénéré.
Conquête sans inutile violence, sans âpreté, qui vise à s'assurer les cœurs plus encore que les territoires, conquête en vue d'une organisation immédiate, d'une mise en confiance des hommes et d'une mise en valeur des terres, conquête constructrice en un mot... Poeymirau était l'homme de cette conquête là. Son grand cœur s'y trouvait à l'aise. C'est un grand bonheur pour notre pays qu'une pareille tâche ait trouvé son digne ouvrier.
La voilà la grande leçon de ces guerres coloniales dont on .prétendait en 70 — prétexte misérable pour masquer d'autres erreurs — qu'elles avaient faussé l'esprit de nos Généraux. Comme si un chef pour être complet, ne devait pas avoir passé par cette école d'initiative, de responsabilité, d'imagination, d'anti-formalisme, par cette trempe spéciale qui fit d’un Poeymirau le dur batailleur de la Grande Guerre et le souple organisateur de cette région de Meknès, où son souvenir reste comme incorporé à la terre.
Voilà la vertu de cette Afrique dont Eugène Melchior de Vogüe pensait qu'elle serait la grande régénératrice de nos énergies nationales.
Et c'est là qu'est le sens profond des mots gravés dans le socle de pierre d'où l'image de « Poey » disparu domine à présent cette ville de Meknès qui fut sienne :
Indocti discant et ament meminisse periti.
Traduction libre :
Vous, les anciens, souvenez-vous ! Vous, les jeunes, apprenez !
Maréchal LYAUTEY
1/ La découverte que l'un de nos amis, Paul Casimir, a ouvert un nouveau magasin sur l'Avenue du Web
2/ La découverte dans ce magasin du discours prononcé par le Mal Lyautey sur le Gal Peymirau, dont j'ose vous faire profiter sans l'avoir payé .
Discours du Mal Lyautey à l’inauguration de la Ville Nouvelle
Le Général Poeymirau dont le souvenir demeurera impérissable à Meknès
POEYMIRAU chef colonial
Tout a été dit, semble-t-il, sur Poeymirau — « notre » Poey — dont la disparition depuis six ans laisse dans notre armée d'Afrique — dans notre armée tout court — un si grand vide. A sa mort, en Février 1924, à l'inauguration de son monument à Meknès en 1927, des voix amies ont dit ce que fut ce chef jeune, ardent, heureux, dont le rayonnement gagnait, réchauffait, enthousiasmait ceux — chefs ou subordonnés — qui l'avaient une fois approché.Le Général Poeymirau dont le souvenir demeurera impérissable à Meknès
POEYMIRAU chef colonial
Mais des hommes comme lui recèlent des richesses sans nombre, il reste toujours en eux quelque domaine à explorer, quelque exemple à proposer et à suivre.
Au moment où dans nos possessions les mieux pacifiées, les plus évoluées même — et la France n'a pas le monopole de ces incidents — se manifeste brutalement un esprit nouveau, né peut-être d'un abandon de méthodes éprouvées — il n'est pas inopportun de rappeler combien Poeymirau fut le type du chef « colonial », au sens étendu du mot, sans acception de bouton et de catégories.
On connait mes idées en matière de guerre et de politique coloniales. Ce sont celles de Galliéni. Pendant trente ans, au Tonkin, à Madagascar, en Oranie, au Maroc, je les ai appliquées avec la certitude d'avoir raison, avec une foi profonde. Ces idées là, que de fois, je dirais : avec passion, avec mon cher Poey, en colonne, en bivouac, ou dans le travail en commun, les avons-nous retournées ensemble ! Lui, si compréhensif, si sensible, si généreux, si humain, les avait saisies, adoptées tout de suite. Il eut pendant huit ans, la bonne fortune de pouvoir les appliquer. Son œuvre marocaine est leur consécration.
Guerrier, certes il le fut, sa bravoure était légendaire, et dans le vif de sa chair il en reçut les glorieux stigmates. Mais la guerre coloniale n'est pas destructrice. Sur le sol conquis, elle ne sème pas la haine et cela, Poeymirau le savait, le sentait d'instinct. Je le vois encore préparant minutieusement ses opérations, calculant tout, prévoyant tout, mais avec l'espoir que tout cet appareil guerrier, au dernier moment, s'avérerait inutile, ce qui eût été, n'en déplaise aux tacticiens en chambre, sa plus belle justification.
Et c'est avec des Marocains soumis de la veille, mais gagnés pour toujours, avec ces tirailleurs marocains dont il fut le premier Colonel qu'il conquit, pacifia le Moyen Atlas, la région d'Ouezzan, le Ziz, et tant de bleds où son nom est à présent vénéré.
Conquête sans inutile violence, sans âpreté, qui vise à s'assurer les cœurs plus encore que les territoires, conquête en vue d'une organisation immédiate, d'une mise en confiance des hommes et d'une mise en valeur des terres, conquête constructrice en un mot... Poeymirau était l'homme de cette conquête là. Son grand cœur s'y trouvait à l'aise. C'est un grand bonheur pour notre pays qu'une pareille tâche ait trouvé son digne ouvrier.
La voilà la grande leçon de ces guerres coloniales dont on .prétendait en 70 — prétexte misérable pour masquer d'autres erreurs — qu'elles avaient faussé l'esprit de nos Généraux. Comme si un chef pour être complet, ne devait pas avoir passé par cette école d'initiative, de responsabilité, d'imagination, d'anti-formalisme, par cette trempe spéciale qui fit d’un Poeymirau le dur batailleur de la Grande Guerre et le souple organisateur de cette région de Meknès, où son souvenir reste comme incorporé à la terre.
Voilà la vertu de cette Afrique dont Eugène Melchior de Vogüe pensait qu'elle serait la grande régénératrice de nos énergies nationales.
Et c'est là qu'est le sens profond des mots gravés dans le socle de pierre d'où l'image de « Poey » disparu domine à présent cette ville de Meknès qui fut sienne :
Indocti discant et ament meminisse periti.
Traduction libre :
Vous, les anciens, souvenez-vous ! Vous, les jeunes, apprenez !
Maréchal LYAUTEY
CONRAD-BRUAT Xavier- Messages : 6242
Date d'inscription : 12/09/2012
Age : 84
Localisation : Toulouse
Re: Le Lycée Poeymirau
XAVIER
Bel hommage rendu à celui qui se faisait appeler Poey. J'ai bien aimé l'allusion suivante: "n'en déplaise aux tacticiens en chambre". Une chose pourtant: je ne me souviens plus du tout des conditions de sa disparition. C'est bête mais c'est comme ça! Y'a pas que dans le gruyère qu'il se forme des trous!!
Bel hommage rendu à celui qui se faisait appeler Poey. J'ai bien aimé l'allusion suivante: "n'en déplaise aux tacticiens en chambre". Une chose pourtant: je ne me souviens plus du tout des conditions de sa disparition. C'est bête mais c'est comme ça! Y'a pas que dans le gruyère qu'il se forme des trous!!
Lucien Calatayud- Messages : 5420
Date d'inscription : 22/10/2010
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Localisation : Bouniagues (Dordogne)
Re: Le Lycée Poeymirau
Lucien, je viens de lire qu'il est mort d'une septicémie au Val de Grâce, il avait à peine 54 ans.
CONRAD-BRUAT Xavier- Messages : 6242
Date d'inscription : 12/09/2012
Age : 84
Localisation : Toulouse
Re: Le Lycée Poeymirau
Xavier - Merci pour cet article que tu nous mets au sujet de General Poeymirau. Mon grand-pere nous avait si souvent parle de ce General quand nous etions gamines, toujours lors d'une journee en chemin pour un picnic du cote d'Ifrane/Azrou. On l'ecoutait d'une oreille et encore..Bon j'avais moins de 11-12 ans...Et c'etait toujours la meme chose qu'il nous rabachait et a cet age on s'en fichait....Ce General qui lui avait probablement sauve la vie ainsi que celle de ma grand-mere, mon pere (bebe) et tous les ouvriers en envoyant une garnison dans les environs de la route Itoo que mon grand pere faisait construire. Ils avaient ete attaque par les Rifains apparament et la raison pour cette garnison...Les annees entre 1918 et 21. Maintenant j'ai grandi... ...et apprecie tout ce que l'on peut dire et ecrire sur l'histoire du Maroc.
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12844
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 83
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Re: Le Lycée Poeymirau
Histoire LYCEE POEYMIRAU
(propos retenus sur Dafina)
Il est plus facile de parler des premiers professeurs de l'Ecole Primaire Supérieure. Ils se dévouèrent à leur tâche avec beaucoup d'ardeur, même si leurs connaissances et leur méthode pédagogique n'étaient pas parfaites (car on utilise les compétences locales pour le recrutement des enseignants).
Le R.P. KOEHLER, curé doyen de l'Eglise de MEKNES enseigna le latin. Il fut remplacé par la suite par Mr DE CHABOT célèbre pour sa majestueuse barbe. Monsieur MICHEL qui assurait les cours d'Histoire et Géographie eut pour successeur Mr CALVET.
Mlle MATHIEU, trés sévère, assurait les cours de Français et Mr ROUX ceux d'Arabe. Mlle BOUCHENDHOMME enseignait les mathématiques.
Mme BUTIN (épouse de l'avocat) lui succéda. Quant à Mme ANASTASAKI qui assurait les cours d'Anglais et les travaux de dactylographie aux Services Municipaux, elle se détendait en faisant de l'équitation. Comme on le voit, le personnel enseignant avait de nombreuses qualités !
Monsieur Jean Baptiste SAPHORE (ancien élève de l'Ecole française place EL HEDIM, actuellement agriculteur) raconte qu'à cette époque héroïque pour transporter les élèves de la ville nouvelle (qui se construisait sur le plateau à l'Est de l'oued BOUFEKRANE) à la ville ancienne où se trouvait l'école, l'armée française avait mis à la disposition des élèves une grande voiture bâchée tirée par trois chevaux, style "Far West", ce qui amusait beaucoup les élèves.
Il était interdit aux élèves habitant la ville ancienne d'utiliser le véhicule à la sortie de l'école: le Directeur Mr PAYAN surveillait, une badine à la main. Mais dès que la voiture avait dépassé la place EL HEDIM, loin de la vue du Directeur de l'école, elle était prise d'assaut par tous les élèves qui voulaient se promener.
Mais cette époque s'achève vers 1927.
Un contrat est signé le 15 Avril 1926 pour la construction de l'Ecole primaire supérieure de MEKNES, place Poeymirau, en ville nouvelle. Les travaux commencent fin 1926 et en 1927 (Architecte Mr GOUPIL - Entrepreneur Mr BUCHERE).
En Octobre 1927, Mr PAYAN s'installe Place Poeymirau et dirigera l'Ecole Primaire Supérieure et Cours Secondaire de MEKNES qui seront promus en Collège à dater du Ier Avril 1931. Fin Juin 1931, Mr PAYAN quitte définitivement MEKNES pour DRAGUIGNAN (Var), regretté par ses collègues et ses élèves.
En Octobre 1931, le collège devient « LYCEE POEYMIRAU ».
1959
(propos retenus sur Dafina)
Il est plus facile de parler des premiers professeurs de l'Ecole Primaire Supérieure. Ils se dévouèrent à leur tâche avec beaucoup d'ardeur, même si leurs connaissances et leur méthode pédagogique n'étaient pas parfaites (car on utilise les compétences locales pour le recrutement des enseignants).
Le R.P. KOEHLER, curé doyen de l'Eglise de MEKNES enseigna le latin. Il fut remplacé par la suite par Mr DE CHABOT célèbre pour sa majestueuse barbe. Monsieur MICHEL qui assurait les cours d'Histoire et Géographie eut pour successeur Mr CALVET.
Mlle MATHIEU, trés sévère, assurait les cours de Français et Mr ROUX ceux d'Arabe. Mlle BOUCHENDHOMME enseignait les mathématiques.
Mme BUTIN (épouse de l'avocat) lui succéda. Quant à Mme ANASTASAKI qui assurait les cours d'Anglais et les travaux de dactylographie aux Services Municipaux, elle se détendait en faisant de l'équitation. Comme on le voit, le personnel enseignant avait de nombreuses qualités !
Monsieur Jean Baptiste SAPHORE (ancien élève de l'Ecole française place EL HEDIM, actuellement agriculteur) raconte qu'à cette époque héroïque pour transporter les élèves de la ville nouvelle (qui se construisait sur le plateau à l'Est de l'oued BOUFEKRANE) à la ville ancienne où se trouvait l'école, l'armée française avait mis à la disposition des élèves une grande voiture bâchée tirée par trois chevaux, style "Far West", ce qui amusait beaucoup les élèves.
Il était interdit aux élèves habitant la ville ancienne d'utiliser le véhicule à la sortie de l'école: le Directeur Mr PAYAN surveillait, une badine à la main. Mais dès que la voiture avait dépassé la place EL HEDIM, loin de la vue du Directeur de l'école, elle était prise d'assaut par tous les élèves qui voulaient se promener.
Mais cette époque s'achève vers 1927.
Un contrat est signé le 15 Avril 1926 pour la construction de l'Ecole primaire supérieure de MEKNES, place Poeymirau, en ville nouvelle. Les travaux commencent fin 1926 et en 1927 (Architecte Mr GOUPIL - Entrepreneur Mr BUCHERE).
En Octobre 1927, Mr PAYAN s'installe Place Poeymirau et dirigera l'Ecole Primaire Supérieure et Cours Secondaire de MEKNES qui seront promus en Collège à dater du Ier Avril 1931. Fin Juin 1931, Mr PAYAN quitte définitivement MEKNES pour DRAGUIGNAN (Var), regretté par ses collègues et ses élèves.
En Octobre 1931, le collège devient « LYCEE POEYMIRAU ».
1959
Dernière édition par Admin le Sam 27 Mar - 20:16, édité 5 fois
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Le Lycée Poeymirau
...1959 - Mr Bressolette
...4ème - classe de Mr Soler
...4ème - classe de Mr Soler
Dernière édition par Admin le Sam 26 Jan - 20:41, édité 1 fois
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Le Lycée Poeymirau
Photo 1 : probablement Yves Maury (rang 2, 6ème depuis la gauche).
Photo 3 : le professeur Viollet (physique-chimie).
Photo 3 : le professeur Viollet (physique-chimie).
CONRAD-BRUAT Xavier- Messages : 6242
Date d'inscription : 12/09/2012
Age : 84
Localisation : Toulouse
Re: Le Lycée Poeymirau
Merci XAVIER pour les infos... Tu sais que nous pouvons faire n'importe quelles modifs à n'importe quel moment...Le mieux est de préciser la date et l'heure du post...
Tes précisions sont déjà apportées sur chaque photo...
Tes précisions sont déjà apportées sur chaque photo...
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
CONRAD-BRUAT Xavier- Messages : 6242
Date d'inscription : 12/09/2012
Age : 84
Localisation : Toulouse
Re: Le Lycée Poeymirau
Ne serait-ce pas plutôt l'école Marolleau, ou Marollo.... Enfin l'école du bd de Paris....???
La 1ère photo montre la partie de l'école aperçue de l'avenue de la République... Je me suis fais déjà avoir...!!!
La 1ère photo montre la partie de l'école aperçue de l'avenue de la République... Je me suis fais déjà avoir...!!!
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Le Lycée Poeymirau
André
Ah, eh bien, je m'suis fais eu aussi !! . Je n'ai aucun souvenir du côté Avenue de l'école Marollo. Merci m'sieur.
Ah, eh bien, je m'suis fais eu aussi !! . Je n'ai aucun souvenir du côté Avenue de l'école Marollo. Merci m'sieur.
CONRAD-BRUAT Xavier- Messages : 6242
Date d'inscription : 12/09/2012
Age : 84
Localisation : Toulouse
Re:Lycée Poeymireau
Ecole Marolleau Marollo,Manolo,Boulevard de Paris,c'est synagogue la même chose ou kif-kif bourricot.
Elle se situait entre l'Avenue de la République et le Boulevard de Paris.Il y avait dans cette école une sacrée kermesse en fin d'année.
Serge
Elle se situait entre l'Avenue de la République et le Boulevard de Paris.Il y avait dans cette école une sacrée kermesse en fin d'année.
Serge
MOLL Serge- Messages : 3755
Date d'inscription : 10/03/2011
Age : 85
Localisation : Bedoin Vaucluse
Re: Le Lycée Poeymirau
Bonjour - Xavier - Je croyais que toi aussi avait ete a l'ecole Marolleau comme Claudette et Ginette??
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12844
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 83
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Re: Le Lycée Poeymirau
Salut Ghis, oui, j'y suis allé aussi quand j'étais petit et je n'ai souvenance que du côté boulevard de Paris.
CONRAD-BRUAT Xavier- Messages : 6242
Date d'inscription : 12/09/2012
Age : 84
Localisation : Toulouse
Re: Le Lycée Poeymirau
Bonjour tout le monde
Je vais vous surprendre. Mais de l'école Marolo je connaissais surtout le dortoir des filles qu'il m'arrivait de traverser la nuit (le dortoir bien sûr) en catimini pour rejoindre la piaule d'un copain pion côté garçons. Toutes les portes de l'école étant fermées, nous escaladions le portail de fer puis le mur, accédant ainsi au dortoir des filles. Cela se passait les samedis soir avec la conivence d'une copine surveillante. L'une de mes cousine pensionnaire ayant vendu la mêche, il nous a fallu nous organiser tout autrement.
Je vais vous surprendre. Mais de l'école Marolo je connaissais surtout le dortoir des filles qu'il m'arrivait de traverser la nuit (le dortoir bien sûr) en catimini pour rejoindre la piaule d'un copain pion côté garçons. Toutes les portes de l'école étant fermées, nous escaladions le portail de fer puis le mur, accédant ainsi au dortoir des filles. Cela se passait les samedis soir avec la conivence d'une copine surveillante. L'une de mes cousine pensionnaire ayant vendu la mêche, il nous a fallu nous organiser tout autrement.
Lucien Calatayud- Messages : 5420
Date d'inscription : 22/10/2010
Age : 94
Localisation : Bouniagues (Dordogne)
Re: Le Lycée Poeymirau
LUCIEN
Ce ne serait pas l'année où tant de filles sont tombées (floc!) enceintes ?
Ce ne serait pas l'année où tant de filles sont tombées (floc!) enceintes ?
Grostefan Alain- Messages : 14010
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: Le Lycée Poeymirau
ALAIN
Hachek!!!
Arrête! tu risques d'orienter de nouvelles recherches de paternité alors que j'ai bien précisé que je ne faisais que traverser le dortoir et sur la pointe des pieds, les chaussures dans une main, de l'autre me signant tout le long du trajet pour me faire pardonner. Tu me crois j'espère!!!Les seules empreintes que j'ai pu laisser sont celles des odeurs de mes pieds après toute une soirée à courir par-ci par-là les bals ou autres distractions saines, je le précise:oops:
Hachek!!!
Arrête! tu risques d'orienter de nouvelles recherches de paternité alors que j'ai bien précisé que je ne faisais que traverser le dortoir et sur la pointe des pieds, les chaussures dans une main, de l'autre me signant tout le long du trajet pour me faire pardonner. Tu me crois j'espère!!!Les seules empreintes que j'ai pu laisser sont celles des odeurs de mes pieds après toute une soirée à courir par-ci par-là les bals ou autres distractions saines, je le précise:oops:
Lucien Calatayud- Messages : 5420
Date d'inscription : 22/10/2010
Age : 94
Localisation : Bouniagues (Dordogne)
Re: Le Lycée Poeymirau
De haut en bas et de gauche à droite
Rang 1 : 1-de Rham Alec 2-Gayral Jean-Pierre 3-? 4-Degain 5-Langlet Marie-Louise 6-? 7-Jan Henri
Rang 2 : 1-Moosberger Jean-Paul 2-Charbit Pierre 3-? 4-Mestre Jean-Claude 5-Guénard 6-? 7-? 8-Miedzyrzecki
Rang 3 : 1-Natalelli Jean-Noël 2-Conrad-Bruat Xavier 3-Bouteiller Anne-Marie 4-Schaffar Hervé 5-Toledano Suzanne 6-? 7-? 8-Halleguen Marianne 9-? 10-Bréda Jean-Charles
Rang 4 : 1-Deverines Michèle 2-Médioni Gérard 3-? 4-Mme ? 5-? 6-Friedling Philippe 7-Dayan Juliette
CONRAD-BRUAT Xavier- Messages : 6242
Date d'inscription : 12/09/2012
Age : 84
Localisation : Toulouse
Re: Le Lycée Poeymirau
...
1934...Que les plus de 80 ans lèvent le doigt...!!!Mais où sont-ils donc...???
1934...Que les plus de 80 ans lèvent le doigt...!!!Mais où sont-ils donc...???
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
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