Le Bou Regreg, la Kasbah des Oudaïas, Chellah

Café maure des Oudayas
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Café restaurant des Oudayas
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Le café maure des Oudayas[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Vue sur Salé à partir du café maure des Oudayas[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Café maure des Oudayas
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Alain & Serge
C'est donc Mouettes & Chardons   

Serge, restons couleur locale : "Vos gueules les mouettes, on n'entend plus l'oued"   

Le Bouregreg est un fleuve marocain, long de 240 kilomètres, son débit moyen s'élève à 23 m³/s mais, en période de crues, peut atteindre 1500 m³/s.
Il prend naissance dans la massif du Moyen Atlas à l'altitude de 1 627 mètres au niveau du Jbel Mtourzgane (Province de Khémisset) et de Grou (Province de Khénifra) et se jette dans l'océan Atlantique à l'embouchure séparant les villes de Salé au nord et Rabat au sud.
Hydrologie
Bouregreg est l'un des principaux cours hydrologiques du Maroc. Il prend naissance dans le massif central marocain et chemine vers le littoral atlantique à travers la Meseta côtière. Son bassin versant est limité au nord-est par le bassin de Sebou, au sud par celui de l'Oum Errabiaa, au sud-ouest par les bassins des oueds côtiers (oued Cherrat, oued N'Fifikh, et oued Malleh et s'ouvre vers l'ouest sur l'océan Atlantique).
Le réseau hydrographique est composé essentiellement de deux rivières :
Oued Bouregreg
Oued Grou et ses affluents: Akrech et Krifla
Le potentiel du bassin de Bouregreg en eau est évalué à 680 Mm³ et renferme un grand barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah mis en service en 1974. Il constitue le principal ouvrage permettant la régularisation de 245 Mm³ d'eau potable, outre sept barrages collinaires : Aird, Ait Lamrabtia, Bouknadel, Mahrouk et N'khila à El Khémisset, Ain Tourtoute, et Tskrame à Khénifra.

SERGE
Moi aussi j'ai eu affaire à la force du courant mais pas sur le Bou-Regreg. C'était à la plage de l'oued Ikem. Voici l'histoire.
[size=13]Nous étions partis de Skhirat, 3 copains, à la pêche en mer au niveau de l'oued Ikem. Quand nous en avons eu assez nous avons décidé de rentrer. Manque de chance le moteur a refusé de se mettre en marche après maintes et maintes sollicitations du démarreur. Pas plus de succès avec la corde qui entraîne le volant du moteur. Que faire? Dans un premier temps se servir des rames pour se rapprocher de la côte. ça n'avançait pas vite car le bateau était assez gros. Finalement nous nous sommes approchés des rouleaux et là pas question de les franchir au risque de perdre le bateau. Il fallait que l'un de nous se jette à l'eau pour regagner la terre ferme et aille chercher du secours à Skhirat. J'étais le seul célibataire...Alors je me suis "sacrifié". J'ai chaussé mes espadrilles et plouf. Mais la marée était descendante et chaque fois que j'avançais à la nage la mer me ramenait un peu en arrière. C'était épuisant. J'ai eu l'idée d'aller vers les rochers plutôt que vers la plage sablonneuse. Dès que j'ai eu pied tout est devenu facile. J'ai regagné la route côtière pour aller à pied en slip de bain jusqu'à Rose-Marie. Or cet après-midi-là il y avait un barrage de gendarmerie sur mon chemin. Un mec dangereux était recherché (c'était pas le tueur du Tadla mais un cas identique). Je n'avais aucun papier sur moi. J'ai expliqué aux gendarmes mon histoire en leur montrant le bateau qui s'était ancré là où je l'avais quitté. Ils ont vite compris. J'ai repris ma marche vers Rose-Marie. Il y avait des campeurs et parmi eux un ancien de Meknès. Il m'a aussitôt emmené jusqu'à Skhirat. Là j'ai fait mettre mon bateau à l'eau par SGHIR (le préposé à cette fonction avec le tracteur). J'ai rejoint les deux copains avec tout l'attirail pour tirer le bateau en panne. C'était la fin de la journée. Le propriétaire du bateau en carafe a sorti sa canne de traîne et à lancé son leurre à l'eau. Eh bien il a trouvé le moyen de sortir une bonite! La rentrée dans la passe de Skhirat s'est faite cahin caha mais finalement tout s'est bien terminé.