Les Villes du Maroc 4

Lucien...,

J'aime bien ta façon d'avoir romancé la vie de ces 2 oliviers...
Ils ont bien essayé d'aller chacun de leur côté, mais hélas pour eux, les racines ont tenu bon....Les racines, tout comme l'amour, ont été leur lien ad vitam aeternam....  
Ils iront ainsi jusqu'au bout, au delà des siècles, sacrifiant pour l'autre leur vie personnelle.....
Le sable et les vents n'y pouvant rien, seule la main de l'homme aurait pu détruire ce bel exemple de la vie...
Mais........., l'homme est bon.......!!!! enfin, tant qu'il ne devient pas nécessiteux...!!!

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Quant à ceux là, depuis longtemps, c'est seulement lorsque leurs ombres s'allongent au crépuscule, qu'ils osent encore s'effleurer sur le sable encore chaud...  Puis.... viennent les nuits....!!!!!

Merci Lucien....C'est de toi que vient l'inspiration...

Ghislaine Jousse-Veale a écrit:Bravo la Andre. Et comme tu dis "seule la main de l'homme aurait pu detruire ce bel exemple de la vie"....

GHIS

Regarde bien l'image et tu verras que même chez les plantes, les doyennes montrent le chemin à suivre à leurs benjamins. Là, la doyenne le trace dans le sable.

GHIS


Très belle photo. Ça me rappelle un peu la cascade des Vierges d'Ifrane. Quand je l'ai vue la première fois, j'ai été très impressionné. Je devais avoir 6 ans et je la voyais haute, très haute. Quand je suis retourné  la voir à 24 ans je me suis demandé si c'était bien la même tellement je la trouvais miniaturisée.


A l'aspect et à la pose de l'animal,(chapeau à celui qui a pu autant s'en approcher), pas de doute, il s'agit bien d'un primate et non d'un patron ou d'un chef ou encore de bœuf en conserve.

Tu te poses  peut être la question: Mais qu'est-ce qu'il veut bien dire? Si tu ne le sais pas, eh bien consulte un dico et tu en auras l'explication. 

GHIS

Y'en a j'vous jure qui  se les cherchent les em...  Défier ainsi  les risques de montées d'eaux torrentielles.
Un Gharbaoui me racontait qu'il habitait tout près d'un oued. Je ne sais pas s'il s'agissait du Sebou ou de l'Ourgha. Il me dit: "Un jour, une grosse vague a emporté ma haïma et tous mes troupeaux. Elle a aussi noyé  mes matmoras qui étaient pleines de blé.  "Eh bien oui, qu'il me répétait, j'ai tout perdu!". Et alors que je ne savais quoi lui répondre, tout d'un coup il lui est revenu en mémoire: "Ah oui! j'oubliais;  elle a aussi emporté  la femme!". Cette fois je suis resté complètement muet.

LUCIEN
Sa femme? Le dernier de ses soucis.

LUCIEN
Ton récit plus haut me rappelle une histoire de crue. Là aussi une femme a été emportée par l'oued en furie. Les témoins avertissent le mari qui n'était pas au courant (sans jeu de mots). Il se met à courir  le long de l'oued à contre courant. Les gens lui crient "mais qu'est-ce que tu fais? le courant est dans l'autre sens!". Et lui de répondre "vous ne connaissez pas ma femme, elle dit et fait toujours le contraire de tout".