Médiathèques, Bibliothèques, Presse
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Re: Médiathèques, Bibliothèques, Presse
ALAIN
C'est la réponse à ta question! Le plus fort, moi qui ne crois pas du tout à ce genre de chose, il me faut admettre que tout ce qui est dit correspond parfaitement à mon tempérament.
Lucien Calatayud- Messages : 5485
Date d'inscription : 22/10/2010
Age : 94
Localisation : Bouniagues (Dordogne)
Re: Médiathèques, Bibliothèques, Presse
LUCIEN
J'ai évoqué le signe du Poisson vu qu'il a été pris au filet....
J'ai évoqué le signe du Poisson vu qu'il a été pris au filet....
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: Médiathèques, Bibliothèques, Presse
ALAIN
Je me doutais bien que ça cachait une subtilité mais comme je ne la découvrais pas...T'as pas encore compris que mes réflexes ne sont plus ce qu'ils étaient, qu'il faut les ménager. Je sais bien que j'ai toujours l'esprit fécond, mais est-me faute s'il a été fait comme ça?
Je me doutais bien que ça cachait une subtilité mais comme je ne la découvrais pas...T'as pas encore compris que mes réflexes ne sont plus ce qu'ils étaient, qu'il faut les ménager. Je sais bien que j'ai toujours l'esprit fécond, mais est-me faute s'il a été fait comme ça?
Lucien Calatayud- Messages : 5485
Date d'inscription : 22/10/2010
Age : 94
Localisation : Bouniagues (Dordogne)
Re: Médiathèques, Bibliothèques, Presse
Lucien Calatayud a écrit:Grostefan Alain a écrit:LUCIEN
J'ai évoqué le signe du Poisson vu qu'il a été pris au filet....
ALAIN
Je me doutais bien que ça cachait une subtilité mais comme je ne la découvrais pas...T'as pas encore compris que mes réflexes ne sont plus ce qu'ils étaient, qu'il faut les ménager. Je sais bien que j'ai toujours eu l'esprit fécond, mais est-me faute s'il a été fait comme ça?
Lucien Calatayud- Messages : 5485
Date d'inscription : 22/10/2010
Age : 94
Localisation : Bouniagues (Dordogne)
Re: Médiathèques, Bibliothèques, Presse
LUCIEN
Ta fécondité est "double" aujourd'hui.
XAVIER
Tu as dois voir connaissance d'un médicament dénommé le "Fépalkon".
Ta fécondité est "double" aujourd'hui.
XAVIER
Tu as dois voir connaissance d'un médicament dénommé le "Fépalkon".
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: Médiathèques, Bibliothèques, Presse
Touria Chaoui, pionnière du ciel ...
Le 1er mars 1956, la veille du jour de la signature de l’acte d’indépendance du Maroc, Touria Chaoui est assassinée. Aujourd’hui encore, le mobile de ce crime n’est pas déterminé. Est-ce un crime passionnel ? Est-ce un crime politique, en raison de son engagement personnel dans la vie de son pays en cette phase tellement délicate ? Mais, Touria Chaoui était aussi une jeune femme instruite, cultivée, émancipée. Une autre hypothèse, peut-être, n’est pas à écarter : est-ce cette image qui annonce la femme marocaine de la deuxième moitié du XXe siècle, qu’on a voulu assassiner ?
Pour en savoir plus : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le 1er mars 1956, la veille du jour de la signature de l’acte d’indépendance du Maroc, Touria Chaoui est assassinée. Aujourd’hui encore, le mobile de ce crime n’est pas déterminé. Est-ce un crime passionnel ? Est-ce un crime politique, en raison de son engagement personnel dans la vie de son pays en cette phase tellement délicate ? Mais, Touria Chaoui était aussi une jeune femme instruite, cultivée, émancipée. Une autre hypothèse, peut-être, n’est pas à écarter : est-ce cette image qui annonce la femme marocaine de la deuxième moitié du XXe siècle, qu’on a voulu assassiner ?
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Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12842
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 84
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Re: Médiathèques, Bibliothèques, Presse
Bonjour GHISLAINE
et merci pour l'article de TOURIA CHAOUI, j'ai consulté le lien et j'ai apprécié,
je ne connaissais pas l'histoire et le sort de cette brillante et jeune marocaine
et merci pour l'article de TOURIA CHAOUI, j'ai consulté le lien et j'ai apprécié,
je ne connaissais pas l'histoire et le sort de cette brillante et jeune marocaine
JACQUELINE ROMERO- Messages : 745
Date d'inscription : 31/10/2010
Age : 85
Localisation : Saintes Charente Maritime 17100
Re: Médiathèques, Bibliothèques, Presse
SAYAH OUMAIMA
Première femme marocaine pilote de ligne ( 1986 ) et commandant de bord.Elle est décédée en 1994, dans le crash de l'ATR de la ligne Agadir-Casablanca, en tant que passagère .
Une prestigieuse avenue de Casablanca porte son nom.
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: Médiathèques, Bibliothèques, Presse
triste fin pour cette marocaine première femme pilote SAYAH OUMAIMA, c'est très bien qu'ils aient pensé à mettre son nom à une grande avenue de Casablanca
Merci à vous d'avoir rendu hommage à ces femmes marocaines, j'ai bien apprécié
Merci à vous d'avoir rendu hommage à ces femmes marocaines, j'ai bien apprécié
JACQUELINE ROMERO- Messages : 745
Date d'inscription : 31/10/2010
Age : 85
Localisation : Saintes Charente Maritime 17100
Portraits de femmes
PILOTE D'AVION A REACTION, HANAE ZAROUALI
Que de chemins parcourus! Une selection rude, tant somatique qu'académique, une formation solide Multi disciplinaire à prédominance aéronautique et une évaluation initiale en vol sont autant d'étapes
que le sous-Lieutenant Hanae Zarouali a pu franchir avec impétuosité et acharnement:
Elle est le premier officier féminin des Forces Royales Air (FRA) à être lâché sur un avion à réaction.
Ce jour-là, la mission n'était pas comme les autres. Le jeune officier féminin se met en double avec son moniteur qui la regarde piloter et analyse « les faits et gestes » : tenue machine, mesures de sécurité, maîtrise des procédures, division d'attention, tout est passé au crible et rien n'est laissé au hasard.
Enfin, le test a été probant. Le moniteur appose son sceau approbateur pour un vol en solo.
Aussitôt dit, aussitôt fait. La machine se met en branle, tout le monde est à son poste : le starter est réactivé, le directeur des vols, jumelles à la main, est prêt à intervenire et le photographe est à l'oeuvre pour éterniser l’évènement. Notre cavalière du ciel en herbe enfourche sa monture :
tellement confiante et sereine que rien ne trahit son pincement au coeur.
Seule dans la cabine, elle ne doit compter que sur elle-même. Après un vide d'un instant, elle retrouve ses facultés et passe à l'oeuvre : actions vitales, autorisation d'usage de la tour, essais de freins, roulage et point fixe. Tous les paramètres au vert, elle s'aligne. Une main sur la manette et l'autre sur le manche, elle surveille le badin et se lance jusqu'à la vitesse de « déjaugeage ». Sésame, ouvre toi!
Que de chemins parcourus! Une selection rude, tant somatique qu'académique, une formation solide Multi disciplinaire à prédominance aéronautique et une évaluation initiale en vol sont autant d'étapes
que le sous-Lieutenant Hanae Zarouali a pu franchir avec impétuosité et acharnement:
Elle est le premier officier féminin des Forces Royales Air (FRA) à être lâché sur un avion à réaction.
Ce jour-là, la mission n'était pas comme les autres. Le jeune officier féminin se met en double avec son moniteur qui la regarde piloter et analyse « les faits et gestes » : tenue machine, mesures de sécurité, maîtrise des procédures, division d'attention, tout est passé au crible et rien n'est laissé au hasard.
Enfin, le test a été probant. Le moniteur appose son sceau approbateur pour un vol en solo.
Aussitôt dit, aussitôt fait. La machine se met en branle, tout le monde est à son poste : le starter est réactivé, le directeur des vols, jumelles à la main, est prêt à intervenire et le photographe est à l'oeuvre pour éterniser l’évènement. Notre cavalière du ciel en herbe enfourche sa monture :
tellement confiante et sereine que rien ne trahit son pincement au coeur.
Seule dans la cabine, elle ne doit compter que sur elle-même. Après un vide d'un instant, elle retrouve ses facultés et passe à l'oeuvre : actions vitales, autorisation d'usage de la tour, essais de freins, roulage et point fixe. Tous les paramètres au vert, elle s'aligne. Une main sur la manette et l'autre sur le manche, elle surveille le badin et se lance jusqu'à la vitesse de « déjaugeage ». Sésame, ouvre toi!
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12842
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 84
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Re: Médiathèques, Bibliothèques, Presse
Chers suiveurs de l'oeuvre de Paul Neri,avez vous vous remarqué que la signature de Neri est diférente dans ses dessins comiques que don ses tableaux disons plus serieux ?
Manuel Mas- Messages : 135
Date d'inscription : 11/01/2013
Age : 82
Localisation : madrid
Re: Médiathèques, Bibliothèques, Presse
Commandant de bord sur Boeing 737
à Royal Air Maroc: Latifa FADOUACH
La femme qui fait voler des Boeing 737. Elle est devenue commandant de bord en 2005, troisième marocaine à ce grade après Bouchra Bernoussi et feue Oumaima Sayeh.
A l’occasion de la journée mondiale de la femme, Royal Air Maroc a rendu hommage à son personnel féminin en confiant deux vols reliant Casablanca et Paris à un personnel strictement féminin. Une manière de démontrer les capacités de ses ressources humaines femmes et de leur reconnaître leur contribution au développement de la compagnie. Elles sont nombreuses dans le personnel navigant commercial et l’effectif en général, mais sont en nombre réduit chez les pilotes, dont très peu de commandants de bord.
Latifa Fadouach est l’une des rares femmes à arborer ce grade dans la compagnie nationale. Cadette d’une fratrie comprenant deux frères et trois sœurs, elle naît et grandit à Casablanca. Elle y poursuit ses études et y vit une enfance qu’elle qualifie de très équilibrée grâce à l’éducation qu’elle reçoit de ses parents.
«Nos parents nous avaient toujours traités de la même manière et éduqués dans le respect de l’autre, le partage et l’échange. Ce qui fait que je n’ai jamais ressenti de différence liée au genre entre mes frères et moi».
Cette parité et équité dans laquelle elle baigne depuis son enfance lui facilitera, de son propre aveu, la tâche et l’aide à
exprimer tout son potentiel dans son parcours et ses études. Elle décroche donc en 1985 son baccalauréat en sciences mathématiques au Lycée Chaouki des jeunes filles et intègre les classes préparatoires pour deux ans.
4 000 heures de vol et quelques années d’attente avant de décrocher le graal
A ce moment, toutes les portes lui sont ouvertes, mais la jeune Latifa n’a pas encore tranché quant à son avenir. Ingénierie ? Pharmacie
? Une annonce parue dans un journal attire son attention et lui permet de réaliser un vieux rêve d’enfance. Latifa Fadouach caressait depuis toute petite le rêve de devenir pilote. Elle se rappelle d’ailleurs de la bande dessinée qu’elle lisait souvent qui retraçait les aventures de Jerry Drake, alias Mister No, pilote d’un piper en Amazonie. «Il m’arrivait souvent de m’allonger dans le jardin avec mon frère pour regarder les avions voler dans le ciel. On était fascinés par les trainées de condensation qu’ils laissaient et on se posait des questions sur leur destination, leur altitude, …», se souvient-elle. Elle passe donc le concours en 1987 avec 399 autres candidats. Ils ne seront que sept à être reçus.
Elle garde de très bons souvenirs de sa formation.
«Je me rappelle qu’on avait un chef pilote chevronné qui nous avait fait pendant le dernier vol de test des acrobaties avec l’appareil. A un moment donné je me retrouve sur le dos de l’avion, uniquement maintenue sur mon siège par les harnais de sécurité. Lui très à l’aise m’a demandé si tout allait bien et moi impressionnée essayait de faire bonne figure en répondant que tout allait pour le mieux», raconte-t-elle. Entre théorie et pratique, la formation dure 4 ans. «Durant les deux premières
années, il y a énormément de certificats à préparer au début. Ce n’est que pendant les deux dernières années que l’on commence réellement à apprendre le métier».
Elle commence avec ses collègues de promotion par un petit avion avec un instructeur avant d’être «lâchée» au bout d’un certain nombre d’heures de vol pour le premier vol solo. Le sien se passera en 1990 aux commandes d’un TB - 20 Trinidad, un avion à hélices monomoteur. L’expérience est unique ! Une navigation à vue avec comme seul repère les indicateurs de l’avion et une carte sur les genoux qui retrace le trajet tant de fois répétés en tête et préparé minutieusement. Une fois ce premier vol effectué, tout s’enchaîne rapidement. En 1992, elle se retrouve à bord de son premier vol commercial toujours en adaptation avec un instructeur avant d’être réellement «lâchée» au bout de 4 à 6 mois.
Ce n’est pas pour autant que le pilote devient totalement indépendant puisque tout au long de la carrière, il suit des formations et subit des contrôles de connaissances sur des procédures normales et des procédures en cas d’urgence avec, chaque année, un exercice en ligne et deux sur simulateur. Latifa Fadouach a commencé ses vols sur le Boeing 727 avant de passer au 737
sous toutes ses variantes. Il a fallu cependant attendre pour devenir commandant de bord. «Il faut cumuler 4 000 heures de vol, mais tant qu’il n’y a pas de départs en retraite et tant que la flotte aérienne est maintenue, on reste toujours à la place droite, même si le nombre d’heures réglementaires est dépassé», explique-t-elle.
Le fait d’avoir un conjoint commandant de bord lui facilite la tâche
En 2005, une place se libère. La compagnie lance une offre de stage de formation. Latifa Fadouach est retenue et devient ainsi la troisième femme marocaine commandant de bord après Bouchra Bernoussi et feue Oumaima Sayeh.
Au sol, Latifa Fadouach est une mère de famille normale avec trois petites filles. «Certes, avec mon travail, je ne suis pas toujours présente mais j’ai la chance d’être avec un conjoint également commandant de bord qui comprend les impératifs et les contraintes du métier». Et pour les enfants ? «On essaie de leur donner le maximum, mais il faut dire aussi qu’ils sont nés dans cet environnement et pour elles, il est tout à fait normal que papa ou maman s’absente souvent et doit quitter inopinément le soir ou le matin. On se permet toutefois de faire notre sport dès qu’on arrive». Le couple est d’ailleurs friand de sports alpins et ne rate pas une occasion pour aller skier avec les enfants.
Latifa Fadouach reste passionnée de son métier et déclare qu’au-delà de la sensation de liberté et des sensations fortes qu’il procure, il faut toujours garder en tête que le pilote est là pour maîtriser l’avion et amener à bon port et en toute sécurité les passagers ou la marchandise qu’il transporte.
Source :DAFINA
à Royal Air Maroc: Latifa FADOUACH
La femme qui fait voler des Boeing 737. Elle est devenue commandant de bord en 2005, troisième marocaine à ce grade après Bouchra Bernoussi et feue Oumaima Sayeh.
A l’occasion de la journée mondiale de la femme, Royal Air Maroc a rendu hommage à son personnel féminin en confiant deux vols reliant Casablanca et Paris à un personnel strictement féminin. Une manière de démontrer les capacités de ses ressources humaines femmes et de leur reconnaître leur contribution au développement de la compagnie. Elles sont nombreuses dans le personnel navigant commercial et l’effectif en général, mais sont en nombre réduit chez les pilotes, dont très peu de commandants de bord.
Latifa Fadouach est l’une des rares femmes à arborer ce grade dans la compagnie nationale. Cadette d’une fratrie comprenant deux frères et trois sœurs, elle naît et grandit à Casablanca. Elle y poursuit ses études et y vit une enfance qu’elle qualifie de très équilibrée grâce à l’éducation qu’elle reçoit de ses parents.
«Nos parents nous avaient toujours traités de la même manière et éduqués dans le respect de l’autre, le partage et l’échange. Ce qui fait que je n’ai jamais ressenti de différence liée au genre entre mes frères et moi».
Cette parité et équité dans laquelle elle baigne depuis son enfance lui facilitera, de son propre aveu, la tâche et l’aide à
exprimer tout son potentiel dans son parcours et ses études. Elle décroche donc en 1985 son baccalauréat en sciences mathématiques au Lycée Chaouki des jeunes filles et intègre les classes préparatoires pour deux ans.
4 000 heures de vol et quelques années d’attente avant de décrocher le graal
A ce moment, toutes les portes lui sont ouvertes, mais la jeune Latifa n’a pas encore tranché quant à son avenir. Ingénierie ? Pharmacie
? Une annonce parue dans un journal attire son attention et lui permet de réaliser un vieux rêve d’enfance. Latifa Fadouach caressait depuis toute petite le rêve de devenir pilote. Elle se rappelle d’ailleurs de la bande dessinée qu’elle lisait souvent qui retraçait les aventures de Jerry Drake, alias Mister No, pilote d’un piper en Amazonie. «Il m’arrivait souvent de m’allonger dans le jardin avec mon frère pour regarder les avions voler dans le ciel. On était fascinés par les trainées de condensation qu’ils laissaient et on se posait des questions sur leur destination, leur altitude, …», se souvient-elle. Elle passe donc le concours en 1987 avec 399 autres candidats. Ils ne seront que sept à être reçus.
Elle garde de très bons souvenirs de sa formation.
«Je me rappelle qu’on avait un chef pilote chevronné qui nous avait fait pendant le dernier vol de test des acrobaties avec l’appareil. A un moment donné je me retrouve sur le dos de l’avion, uniquement maintenue sur mon siège par les harnais de sécurité. Lui très à l’aise m’a demandé si tout allait bien et moi impressionnée essayait de faire bonne figure en répondant que tout allait pour le mieux», raconte-t-elle. Entre théorie et pratique, la formation dure 4 ans. «Durant les deux premières
années, il y a énormément de certificats à préparer au début. Ce n’est que pendant les deux dernières années que l’on commence réellement à apprendre le métier».
Elle commence avec ses collègues de promotion par un petit avion avec un instructeur avant d’être «lâchée» au bout d’un certain nombre d’heures de vol pour le premier vol solo. Le sien se passera en 1990 aux commandes d’un TB - 20 Trinidad, un avion à hélices monomoteur. L’expérience est unique ! Une navigation à vue avec comme seul repère les indicateurs de l’avion et une carte sur les genoux qui retrace le trajet tant de fois répétés en tête et préparé minutieusement. Une fois ce premier vol effectué, tout s’enchaîne rapidement. En 1992, elle se retrouve à bord de son premier vol commercial toujours en adaptation avec un instructeur avant d’être réellement «lâchée» au bout de 4 à 6 mois.
Ce n’est pas pour autant que le pilote devient totalement indépendant puisque tout au long de la carrière, il suit des formations et subit des contrôles de connaissances sur des procédures normales et des procédures en cas d’urgence avec, chaque année, un exercice en ligne et deux sur simulateur. Latifa Fadouach a commencé ses vols sur le Boeing 727 avant de passer au 737
sous toutes ses variantes. Il a fallu cependant attendre pour devenir commandant de bord. «Il faut cumuler 4 000 heures de vol, mais tant qu’il n’y a pas de départs en retraite et tant que la flotte aérienne est maintenue, on reste toujours à la place droite, même si le nombre d’heures réglementaires est dépassé», explique-t-elle.
Le fait d’avoir un conjoint commandant de bord lui facilite la tâche
En 2005, une place se libère. La compagnie lance une offre de stage de formation. Latifa Fadouach est retenue et devient ainsi la troisième femme marocaine commandant de bord après Bouchra Bernoussi et feue Oumaima Sayeh.
Au sol, Latifa Fadouach est une mère de famille normale avec trois petites filles. «Certes, avec mon travail, je ne suis pas toujours présente mais j’ai la chance d’être avec un conjoint également commandant de bord qui comprend les impératifs et les contraintes du métier». Et pour les enfants ? «On essaie de leur donner le maximum, mais il faut dire aussi qu’ils sont nés dans cet environnement et pour elles, il est tout à fait normal que papa ou maman s’absente souvent et doit quitter inopinément le soir ou le matin. On se permet toutefois de faire notre sport dès qu’on arrive». Le couple est d’ailleurs friand de sports alpins et ne rate pas une occasion pour aller skier avec les enfants.
Latifa Fadouach reste passionnée de son métier et déclare qu’au-delà de la sensation de liberté et des sensations fortes qu’il procure, il faut toujours garder en tête que le pilote est là pour maîtriser l’avion et amener à bon port et en toute sécurité les passagers ou la marchandise qu’il transporte.
Source :DAFINA
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: Médiathèques, Bibliothèques, Presse
(«Nos parents nous avaient toujours traités de la même manière et éduqués dans le respect de l’autre, le partage et l’échange. Ce qui fait que je n’ai jamais ressenti de différence liée au genre entre mes frères et moi».
Cette parité et équité dans laquelle elle baigne depuis son enfance lui facilitera, de son propre aveu, la tâche et l’aide à exprimer tout son potentiel dans son parcours et ses études. Elle décroche donc en 1985 son baccalauréat en sciences mathématiques au Lycée Chaouki des jeunes filles et intègre les classes préparatoires pour deux ans.)
Waouh - Bravo pour ce Commandant de Bord, Madame Latifa Fadouach et merci Alain de nous avoir mis cet article sur notre site. Ainsi qu'a toi Andre pour nous parler de ces 3 dames, Fatema Takieddine, Naima Belhouferte et Imane Taiime dans leur travail et passion.
Cette parité et équité dans laquelle elle baigne depuis son enfance lui facilitera, de son propre aveu, la tâche et l’aide à exprimer tout son potentiel dans son parcours et ses études. Elle décroche donc en 1985 son baccalauréat en sciences mathématiques au Lycée Chaouki des jeunes filles et intègre les classes préparatoires pour deux ans.)
Waouh - Bravo pour ce Commandant de Bord, Madame Latifa Fadouach et merci Alain de nous avoir mis cet article sur notre site. Ainsi qu'a toi Andre pour nous parler de ces 3 dames, Fatema Takieddine, Naima Belhouferte et Imane Taiime dans leur travail et passion.
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12842
Date d'inscription : 18/10/2010
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Grostefan Alain- Messages : 14146
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CONRAD-BRUAT Xavier- Messages : 6240
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Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12842
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Grostefan Alain- Messages : 14146
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Grostefan Alain- Messages : 14146
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Grostefan Alain- Messages : 14146
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Localisation : Talence 33400
Re: Médiathèques, Bibliothèques, Presse
"Le Dahir du 27 avril 1919"
Extrait d'un texte d'Omar Saghi, politologue et écrivain dont voici le lien :
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...Lyautey et le grand vizir Moqri, en 1919.
Les dahirs écrits par Lyautey à la fin de son règne étaient signés et contresignés par le grand vizir Moqri
A voir aussi ...: "Le Maroc en 1919", dont voici le lien... :
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En respectant ce lien, on peut dérouler les pages du livre de manière confortable en agissant sur les flèches G et D...
Intéressant...
On apprend aussi qu'au Maroc après la guerre.... :
En août 1914, l'ordre fut donné au général Lyautey d'avoir à se replier sur la côte et d'abandonner l'intérieur du Maroc aux dissidents.
Le général Lyautey obtint de ne pas exécuter cet ordre : il envoya en France la majeure partie de son corps expéditionnaire dès août 1914, reçut en échange un petit nombre de territoriaux dénués de toute valeur offensive, fournit au cours de la guerre d'autres troupes recrutées sur place ou empruntées aux derniers restes du corps expéditionnaire, et parvint, non seulement à maintenir ses positions, mais encore à agrandir considérablement les territoires soumis.
Le Maroc français de 1918 est plus grand, plus prospère, mieux outillé, mieux organisé que le Maroc de 1914; et le Maroc, au cours de la guerre, a fourni phis d'hommes et de ravitaillement à la métropole qu'il ne lui en a coûté.
Extrait d'un texte d'Omar Saghi, politologue et écrivain dont voici le lien :
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...Lyautey et le grand vizir Moqri, en 1919.
Les dahirs écrits par Lyautey à la fin de son règne étaient signés et contresignés par le grand vizir Moqri
A voir aussi ...: "Le Maroc en 1919", dont voici le lien... :
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En respectant ce lien, on peut dérouler les pages du livre de manière confortable en agissant sur les flèches G et D...
Intéressant...
On apprend aussi qu'au Maroc après la guerre.... :
En août 1914, l'ordre fut donné au général Lyautey d'avoir à se replier sur la côte et d'abandonner l'intérieur du Maroc aux dissidents.
Le général Lyautey obtint de ne pas exécuter cet ordre : il envoya en France la majeure partie de son corps expéditionnaire dès août 1914, reçut en échange un petit nombre de territoriaux dénués de toute valeur offensive, fournit au cours de la guerre d'autres troupes recrutées sur place ou empruntées aux derniers restes du corps expéditionnaire, et parvint, non seulement à maintenir ses positions, mais encore à agrandir considérablement les territoires soumis.
Le Maroc français de 1918 est plus grand, plus prospère, mieux outillé, mieux organisé que le Maroc de 1914; et le Maroc, au cours de la guerre, a fourni phis d'hommes et de ravitaillement à la métropole qu'il ne lui en a coûté.
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Médiathèques, Bibliothèques, Presse
Cela s'est passé en 1937
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Médiathèques, Bibliothèques, Presse
1934 - La carte du Maroc telle qu'on l'apprenait à l'école, cette année là...
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Lucien Calatayud- Messages : 5485
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