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INTIMITÉS ET RENCONTRES, MAROC 1975
février 2020

                    Ces images sont les témoignages d’Elisabeth et Michel, jeunes professeurs aux lycées Moulay Idriss et Mohammed V à Casablanca, et d’Hélène leur fille, et de leur amitié avec Zahra, Ahmed et Loubna leur fille.
Pendant ces deux années scolaires, ce sont les intimités familiales à Casablanca, à Marrakech et à Aït Ben Haddou qui rendirent spontanées toutes les autres rencontres faites au gré des routes et pistes marocaines.
Toutes ces photographies sont issues d’un échange d’émotions avec les personnes photographiées, mais aussi avec les lieux, les objets, les situations. Quand elles sont réussies mes photos me renvoient à un souvenir personnel affectif très précis. Je les aime quand les personnes photographiées les aiment - ou pourraient les aimer - et que ceux qui les regardent sont émus.

L’OEUVRE PHOTOGRAPHIQUE AU MAROC, MICHEL NACHEF
octobre 2019


                 Michel Nachef est un photographe né au Liban en 1936. Il a vécu au Maroc durant 50 ans. Sa carrière est basée sur la conservation du patrimoine architectural et humain. Il commença alors une oeuvre sur la culture populaire des années 1980, en photographiant plusieurs moussems dans diverses régions du Maroc, offrant aux regards une liberté opposée aux stéréotypes occidentaux, sur la considéra­tion du corps et des célébrations. Influencé ainsi par la photographie américaine, telle qu’Ansel Adams ou Dorothea Lange, Michel Nachef déploie une vision em­phatique de son pays d’adoption recherchant dans l’authentique, le moyen de sublimer les sens du sujet Marocain

FEMMES DU MAROC
février 2019

                 Les archives photographiques de la Maison de la Photographie sont un vibrant témoignage de l’immense présence des femmes marocaines. Depuis les premières années de la photographie au Maroc, vers 1860, jusqu’à nos jours, les photographes ont souligné les rôles des femmes dans la société et aussi la diversité des personnalités, des parures, des chants et danses dont les femmes sont les mères, les protectrices et les acteurs essentiels.
Un ensemble de photographies montrent la diversité du Maroc illustré par des portraits de femmes. L’exposition « Femmes du Maroc » est montrée à la Maison de la Photographie, au Musée de Mouassine et contribue à mieux comprendre le génie féminin marocain.

TRÉSORS PHOTOGRAPHIQUES DU MAROC
janvier 2019

                      La Maison de la Photographie souligne son 10è anniversaire avec une sélection exceptionnelle de tirages photographiques des années 1860 – les premières photographies réalisées au Maroc - jusqu’aux années 1960.
Papier albuminés de 1870, plaques de verre et autochromes, photographies argentiques illustrent l’histoire de la photographie d’un Maroc visité, parcouru, par de nombreux photographes dont les archives témoignent souvent d’une passion marocaine.

              Bibliothèque Marocaine Orientalisme  - Gros & Delettrez - 2014 -

Les plus grands photographes au Maroc. La collection de photographies du Maroc présentées comme étant l’une des plus importantes à ce jour. Elle inclut des photographes connus tels que George Washington Wilson, Cavilla, Léon Davin, Victor Hell, Marcelin Flandrin ou Jean Besancenot.

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             Frédéric Weisgerber, né à Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin), le 30 mars 1868 et mort à Rabat (Maroc), le 28 décembre 1946, est un médecin et géographe français.
               Médecin avant tout, il fut fidèle à la France à travers son action efficace au Maroc.    A la fin du XIXe et au début du XXe siècle le Maroc est encore un pays assez fermé et il faut être un intrépide "explorateur" pour le parcourir et le faire connaître. Certes, il y avait eu l'admirable exploit de Charles de Foucauld et la publication de sa Reconnaissance au Maroc en 1885, mais de nombreux sites restent à visiter, de nombreuses tribus à reconnaître ...
C'est pourtant comme médecin, exerçant son métier que Weigerber commence sa vie au Maroc en s'installant à Casablanca en 1896. Comme Charles de Foucauld, Frédéric Weisgerber est né en Alsace, à Sainte-Marie-aux-Mines le 30 mars 1868. Il est donc Français. Il est arrière-petit-neveu du vainqueur de Valmy, le général Kellermann.
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 Images typique marocaine.... Ici à Meknès, place El Hédim...

               Les sfinges au souk d'Azrou. Ca tente quelqu'un  ?

Revoir le Zerhoun au loin... un p'tit plaisir personnel...!!!

ALAIN

J'ai demandé à une une femme marocaine comment elle s'y prenait pour éviter d'être enceinte. Elle m'a confié  qu'elle avalait régulièrement de ce sang, le sien.
Ca laisse rêveur quand on sait que la religion interdit de manger la viande d'un animal qui n'a pas été saigné. Sauf s'il a été abattu au cours d'une chasse.

LUCIEN
Toi et moi devrions narrer les "croyances", les petites manipulations et cachoteries trompeuses dans le bled (pas seulement) pour se tirer de certaines situations embarrassantes.

LUCIEN, ALAIN
Et bien moi j'ai une autre anecdote: On avait demandée à une femme comment avait elle pu être enceinte alors que son mari était absent depuis plus d'un an du domicile?
Elle a répondu: "J'ai pris un des ses pantalons et je le l'ai frotté entre mes cuisses" !!!
Comment vous la trouvez celle-là ??

Salut tout le monde.

Nous étions en manouvre avec des tirailleurs sénégalais. L'un d'eux me disait qu'il n'avait pas revu sa femme depuis deux ans mais qu'il était très content parce qu'il venait d'avoir un fils. Comme je m'en étonnais il m'a dit en riant: " Mais  c'est moi qui ai demandé à un de mes cousins de faire un enfant à ma femme. Sans quoi si je venais à mourir, je n'aurais pas eu d'héritier.

L'eau du puits de le ferme aux Aït Yazem avait une propriété. Elle favorisait la conception de garçons.

De par ma naissance à Oujda près de Sidi Yahya; on me prêtait des pouvoirs. Il est arrivé parfois qu'une femme âgée me prenne la main et y dépose un baiser pour me remercier. Dans un rêve je lui aurais donné la solution à son problème.

Au souk on me demandait de choisir l'une des chèvres qu'on voulait acheter. On prétendait que celles que je conseillais faisaient toujours deux petits.   ETC...

ALAIN et SERGE

Je crois avoir déjà raconté l'histoire suivante concernant l'endormissement du fétus:
 

             Le Maroc en 1932

LE MAROC EN 1932   - 20 années de Protectorat français

« Un chantier vaut une bataille »

Cette phrase suffit à prouver que le maréchal Lyautey, pendant les treize années que dura son proconsulat marocain, plaça sur le même plan de ses préoccupations l’organisation économique et la pacification du pays.

C’est là son titre de gloire et l’on ne sait lequel l’emporte sur l’autre.

L’exposition coloniale de Vincennes qu’il sut animer de sa haute autorité a été le prétexte d’éclosion de nombreux livres coloniaux. Plusieurs ont été consacrés à celui que la presse parisienne a appelé le magicien de Vincennes. Ils nous apportent tous des lumières précieuses sur la carrière, le caractère et l’œuvre de celui qui, après avoir créé le Maroc moderne est entré vivant dans l’Histoire.

Contentons-nous de rappeler ici quelques attitudes de Lyautey parmi les plus significatives. On sait dans quelles circonstances il fut nommé Résident Général, et comment, quelques semaines après avoir débarqué à Casablanca il campait dans Fès, révolté et assiégé, en plein territoire ennemi. Le 28 Mai 1912, au soir, les assaillants arrivent à 100 mètres de la maison arabe où le Résident a installé son poste de commandement. Le Général Lyautey envisage donc la retraite sur l’hôpital qui sera le dernier réduit de la défense. On réunit alors dans la cour tous les équipements et les effets personnels du général et de son état-major et l’on dispose à côté des bidons de pétrole pour qu’une allumette suffise à les faire disparaître si on est obligé de se replier. Puis, le chef, qui ne dort pas depuis plusieurs nuits, s’étend tout habillé sur un lit de camp, disant qu’on vienne le chercher dès qu’une solution sera nécessaire ( rapporté par Mr. André Colliez dans « Notre protectorat marocain »).

C’est aussi la fameuse dépêche qu’il envoya à Mangin chargé d’aller délivrer Marrakech, tombé au pouvoir d’El-Hiba, le sultan bleu qui y détenait prisonniers sept français dont le Consul de France. « Allez-y carrément, je mets en vous toute ma confiance pour sauver nos compatriotes, rendre appui à nos amis, chercher nos ennemis, en unissant à toute la vigueur nécessaire la prudence indispensable pour ne vous laisser ni accrocher, ni retenir, et pour ne partir que complètement outillé et munitionné »…

En 1914, Lyautey conserva le Maroc à la France en désobéissant aux instructions qui lui ordonnaient, comme si la chose était possible, d’évacuer l’intérieur et de ne tenir que les villes de la côte.

Non seulement il maintint la situation, mais encore, au moment où la bataille faisait rage en Europe s’ouvrait en 1915 à Casablanca la première exposition commerciale franco-marocaine. Le sort du Maroc devait se jouer en Lorraine. Il se joua également au Maroc et la partie fut gagnée.

Le grand mérite de Lyautey, dont l’œuvre apparaît immense et féconde, a été de se souvenir de la parole d’Anatole France : « On ne colonise pas avec la règle de l’équerre, il faut agir suivant les gens et les lieux ».

Assises sur de telles bases, la pacification et l’organisation du Maroc se sont poursuivies sans à coups après le départ du Maréchal Lyautey.

Au point de vue social , notamment, l’œuvre du premier résident civil Monsieur Steeg fut très importante.

Divers dahirs fixent les conditions de travail des adultes, des femmes et des enfants ; d’autres réglementent la justice indigène, et introduisent quelque véritable justice là où n’étaient bien souvent qu’exactions et concussions. Monsieur Steeg crée également les sociétés de Prévoyance indigènes et adjoint des contrôleurs aux caïds pour le recouvrement de l’impôt. La civilisation reçoit également une énergique impulsion en même temps que, dans un autre domaine de l’économie marocaine, est créé le Bureau de recherches et de participations minières contrôleur des richesses du sous-sol marocain.

A Monsieur STEEG a succédé Monsieur SAINT qui est venu de Tunis à Rabat. L'expérience des choses et des gens de l'Afrique du nord acquise dans la régence a grandement servi Monsieur Saint au Maroc.
Son activité à la fois réfléchie et tenace s'est affirmée fructueuse dans tous les domaines. La récente occupation du Tafilalet montre avec quel succès s'est poursuivie l'oeuvre de pacification. La colonisation, le commerce, le tourisme, l'industrie au Maroc, l'oeuvre d'assistance sociale et d'hygiène - celle-ci relevant de la généreuse compétence de Mme Lucien Saint - rien de ce qui touche à la vie si diverse d'un grand pays n'a été épargné par le Résident général. Nous ne voulons pas nous donner le ridicule de paraitre ici découvrir ses mérites. La flatterie des Pouvoirs publics est une faiblesse que nous n'aimons pas. Mais les pages qui composent ce livre sont la meilleure démonstration de la façon brillante et compréhensive dont sont gérés tous les intérêts de la France au Maroc sous la haute direction de l'actuel Commissaire Résident général.

La société "BATA" au  Maroc


La S. A. marocaine Bata s'est installé au Maroc en 1932.

La premier magasin de vente fut ouvert à Casablanca, rue Blaise-Pascal, dans les locaux, aujourd'hui agrandis, que cette importante maison occupe encore.
Le succès des chaussures BATA s'imposa aussitôt sur le marché marocain.
Une Société marocaine BATA fut constituée en 1935.
Depuis lors, des succursales furent peu à peu, les unes après les autres, ouvertes dans toutes les villes du Maroc, au fur et à mesure des besoins de la clientèle.
On en compte 27 en 1938, 8 à Casablanca, 2 à Rabat, 2 à Meknès, 2 à Fès, 3 à Marrakech, 1 à Port-Lyautey, 1 à Salé, 1 à Ouezzan, 1 à Safi, 1 à Ouda, 1 à Mazagan, 1 à Taza, 1 à Mogador, 1 à Agadir, 1 à Khourigba.
Une formule nouvelle a été adoptée par les chaussures BATA dans ses magasins de vente: on n'y vend pas seulement des chaussures  dont la réputation est mondiale, mais on y soigne aussi les pieds des clients, dans des cabines de pédicure agréablement aménagées.
De plus, soucieuse de bien servir sa clientèle, la Sté marocaine BATA a équipé dans ses succursales des ateliers de réparation de chaussures qui font vivre de nombreux ouvriers.
Enfin, un département de pneumatiques permet aux automobilistes  de chausser leurs voitures avec des pneus BATA qui durent longtemps.
Mais ce que le public marocain ignore, c'est que la Société marocaine BATA ne s'occupe pas seulement d'importer au Maroc les chaussures dont la qualité et le prix ont conquis le marché, mais qu'elle rend service à l'économie marocaine en achetant pour les exporter des produits marocains tels que les cuirs et les laines.
Politique de compensation que le Société Bata pratique sur une échelle importante.
En effet, le chiffre de ses exportations de cuirs et de laines balance le chiffre de ses importations de chaussures.
La Société marocaine BATA ne doit pas être considérée comme une firme étrangère qui exploite le marché marocain à son seul profit mais comme une firme amie qui fait vivre de nombreux employés  et ouvriers  et qui est un acheteur important de laines  et de cuirs au Maroc.
A ce titre, elle ne peut manquer d'obtenir du public marocain qu’une sympathie croissante.

ANDRÉ
La pub sur les ondes  était "Pas un pas sans Bata".

ALAIN

La société  de chaussures en question  avait probablement dû supprimer  le dernier "ta" de Batata parce que ça faisait moins sérieux... Non?

Plus haut il est dit ceci: Le 28 Mai 1912, au soir, les assaillants arrivent à 100 mètres de la maison arabe où le Résident a installé son poste de commandement. Le Général Lyautey envisage donc la retraite sur l’hôpital qui sera le dernier réduit de la défense. On réunit alors dans la cour tous les équipements et les effets personnels du général et de son état-major et l’on dispose à côté des bidons de pétrole pour qu’une allumette suffise à les faire disparaître si on est obligé de se replier. Puis, le chef, qui ne dort pas depuis plusieurs nuits, s’étend tout habillé sur un lit de camp, disant qu’on vienne le chercher dès qu’une solution sera nécessaire ( rapporté par Mr. André Colliez dans « Notre protectorat marocain »). 


Petite précision:  Je résume:
C'est Eugène Renault  qui a été chargé de faire signer le traite du protectorat.

Un trait d'histoire revient à l'esprit, on veut en savoir plus, le rappel à l'esprit d'un geste qui fit couler beaucoup d'encre ( le "prétendu" soufflet du Dey d'Alger sur le consul de France ), le prélude et les raisons d'une invasion territoriale, une curiosité subite parce qu'ALAIN et toi,  vous éclairez un sujet d'Histoire avec un grand "H" particulièrement intéressant...., et la curiosité aidant, j'ai trouvé ce lien qui, personnellement m'a interpelé.

Ce n'est pas la rubrique pour ce genre de sujet, mais, pour celui qui veut passer un bon moment d'histoire peut aller sur :  
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      Hussein Pacha et le consul de France, Deval - Le mythe du coup d'éventail