RABAT, la capitale

Allez, je n’osais pas vous raconter les conneries que nous faisions quand nous n’avions qu’une dizaine d’années , à notre … décharge , à notre époque, nous vivions plus dans la rue que dans les maisons ou dans les appartements car nous n’avions pas de téléviseur, encore moins de téléphone mobile puisqu’il n’existait pas, juste un poste de radio à tubes que nous n’avions pas le droit d’allumer, seul le père avait ce ...privilège.
Bon, mon histoire.
Après Méknès, mon père avait été nommé directeur de l’école de la rue de Pau, dans le quartier de la Tour Hassan. Dans les années cinquante, la Tour Hassan était totalement abandonnée et c’etait une aire de jeu idéale pour les jeunes aventuriers que nous étions, autant d’ailleurs pour ceux de la ville nouvelle ( francais, italiens, espagnols, etc...) quepour ceux du Mellah (juifs) ou ceux de la Médina (musulmans). A cette époque nous ne  faisions pas de distinguo entre les origines, tous copains ... tous pour un !!!
Alors, que je vous raconte un de nos jeux que je regrette, bien sûr, aujourd’hui.
Nous montions en haut de la Tour Hassan par la rampe intérieure en colimaçons qui servait, il y a fort longtemp,  au muezzin pour monter, à cheval, jusqu’au  sommet.
Nous, nous y montions à pieds bien sûr et, attention aux âmes sensibles, pour y jeter nos tortues de terre équipées de ... parachutes de fortune et le gagnant était celui dont la tortue  atterrissait la dernière. Quel spectacle, une vigtaine de parachutistes a la fois ...
Pas de commentaires, pas de commentaires, je sais, je sais ...
Voila des jeux de jeunes cons, je vous l’accorde,  mais bon, c’était une autre époque et voila pourquoi je connais si bien la Tour Hassan, celle des années cinquantes s’entend.

Le camion des Sapeurs Pompier est de marque LAFLY ,au Maroc je me souviens de Meknes il n'avait pas d'échelle.
Zizi

J'aime bien cette large et vieille prise de vue aérienne.
Au 1er plan c'est la quartier "HASSAN"
Au loin cette route qui tourne vers le Chellah et la route des Zaër. Plus tard, beaucoup plus tard, il y aura le terrain Golf Royal et l'auberge Les Martinets gérée par le Meknassi CONDOPOULOS.
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Alain,
Le restaurant de l'ancien photographe de la rue Jean Mermoz à coté du magasin du cycliste Miloudi ,était une splendeur, la table était hors classe, j'ai déjeuné souvent avec l'ancien pacha de Meknes qui était aussi très copain de "Condo".
Bien à toi
Zizi

ZIZI
Une année j'avais négligé de faire valider mon permis de chasse. Habituellement c'était Haj Mossadeq (le beau-père de HAMIDOUCH) qui s'en occupait en les déposant à la Province.
C'était un samedi. CONDO avec qui je chassais m'a dit: donne-moi ton permis. Il est allé à la Province et en est ressorti avec mon permis validé.
Le lendemain matin nous sommes allés chasser le long du petit oued qui coule à la sortie de Meknès et finit par se jeter dans le R'Dom. CONDO a fait un doublé de canards (colvert et sa femelle). Moi je n'ai fait qu'une bécassine.

Lavage de la laine de mouton sur le Bou-Regreg
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Un plan de Rabat dans les années 40/50.... On ne sait jamais...!!!

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] 1940 - Comptoir Lyonnais, bd Dalou

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]    Aménagement et préservation de la médina de Rabat entre 1912 et 1956
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]    Le port de Rabat en 1919

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]      Arrivée des Troupes d'occupation à Rabat. La campagne du Maroc, aussi appelée conquête pacification du Maroc, est une guerre coloniale militaire et politique française amorcée sous la responsabilité du premier résident général français au Maroc Hubert Lyautey, alors général, pendant le règne du sultan Moulay Abdelaziz.