Les Villes du Maroc 1

Je rectifie le commentaire sur la photo :
Un Bordj est une enceinte fermée possédant 4 tours. Il y a ici en plus un poste de transformateur (installé par mon père et son équipe)  ... et pour compléter les infos de Rudy, voici l'interieur du bordj, comprenant une cantine, des douches, des logements faits à partir d'anciennes écuries (toit de tôle ondulée ...)
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La cantine et le car journalier desservant Midelt et Aouli : rempli matin et soir d'une trentaine d'écoliers
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Le Patio à l'interieur des grands bureaux et la piscine devant les bureaux
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A bientot

Salut Jean Claude,
Je reprends ton post avec un peu de retard...Désolé... Azrou et Ifrane étaient spécialisées pour les soins de maladies de poumons. D'après ton récit, ta maman a fait un séjour à Azrou. Est ce pour ces raisons...???
Simplement pour dire qu'à l'âge de 11 ans, j'ai failli partir pour Azrou pour un primo infection grave... Il s'en est fallu de peu. En dernier ressort, j'ai été très bien soigné par le dr Pellenc qui m'a sauvé de ce mauvais pas...
Je pense qu'étant petit, cela devait être très dur pour toi de ne pas pouvoir être auprès de ta mère...

Bonsoir André ,on ne pouvait etre a Ben Smin Azrou que pour des affections des poumons ,cela répond a ta question ,Ifrane était plutot pour les convalescents ou pour les enfants comme moi et d'autres pour les éloigner du membre de la famille touché par cette maladie ,c'est pour cette raison qu'avec ma petite soeur on s'est retrouvés a A.Pagnon puis Ifrane etc.Tout n'as pas était négatif ,certains enfants craqués ,d'autres renforcés leur caractère ,enfin c'est du passé .
Tu as était bien soigné par le Dr Pellenc ,les primo infection étaient courant dans notre ville a cette époque ,on aurait pu se connaitre ,j'ai pas mal de copains et copines que j'ai connu ainsi ,beaucoup ne veulent pas l'avouer car c'était perçu comme une maladie honteuse ,les pestiférés ,je me souvient a Ifrane lorsque le homme d'enfants était de sortie ,les familles des maisons bourgeoises faisaient vite rentrer leurs enfants ou bien on entendait des réflexions qui faisait mal aux coeurs ,il a fallu expliquer aux plus petits ,une fois par dérision je me suis plaçait en tete en actionnant une crécelle ,les passants riaient jaune mais les enfants derrière moi étaient heureux ,réaction enfantine positive qui nous faisait du bien .

Amicalement

Bonsoir Ghislaine ,pas de souci ,nous comprenions les parents de mettre leurs enfants a l'abri ,les réflexions désagréables se terminaient par une centaine de boule de neige ,avec notre plus grand plaisir ,il ne faut pas généraliser ,beaucoup de personnes étaient compréhensible ,heureusement.

Amicalement

Histoire vécue
MIBLADEN AOULI
Le Maroc en 1930?...Le Pérou pour une famille suisse partie à l'aventure pour trouver une vie meilleure? Notre père (M. de Gunten) a vite trouvé à Casablanca, un emploi, puis un deuxième, mais peu de temps après, ce fut une période de chomage...déjà!

Pour "mettre du beurre dans les épinards", mon pére, bricoleur de génie malgré tout, avait mis au point un produit pour nettoyer les cuivres: Le GUNOL(trois lettres de son nom et deux de celui de notre mére). c'était une idée géniale, mais malgré les hommes-sandwich déambulant dans Casablanca, Le Gunol ne se vendait pas. Il est vrai que les femmes marocaines avaient leur façon bien à elles: Les cendres et le jus de citron, pour faire reluire les cuivres.En ce qui nous concerne nous avons utilisé ce produit pendant très, très, très longtemps.

Nous étions trois enfants ( j'avais deux ans) donc cinq en tout, un jour, la décision fut prise, mon père accepta un emploi de chef-monteur dans une centrale hydro-électrique à...Flilou.
Personne ne connaissait ce bled. En fait c'était à 10 Km de Midelt en passant par la Kasbah des Noyers vers le Haut-Atlas. Le barrage de Tatiouine alimentait la centrale.
Comment se présentait Flilou? Une centrale neuve et une maison. Evidemment elle était sans eau, sans toilettes (la cabane au fond du jardin de Francis Cabrel aurait été un palace à coté) et sans électricité (un comble!).

Notre mère courage puisait des seaux d'eau dans le canal de dérivation. Cette derniére était glacée, meme en été. Et pourtant, c'est dans ce liquide qu'il fallait rincer le linge.

Nous nous éclairons avec des lampes à pétrole et des lampes de mineurs qui empestaient.
Evidemment, sur place, il n'y avait ni commerce, ni médcin, ni école bien-sur.
Notre seul luxe était le fidèle LAHCEN. C'était un berbère. sur son bourricot, il allait deux fois par semaine chercher et rapporter le courrier et le ravitaillement.

Mon frére et ma soeur furent alors envoyés chez des amis à Rabat pour pouvoir poursuivre leurs études. Mes parents et moi étions seuls,mais proches, et aussi trés proches des berbéres habitant les deux ksar au fond de la vallée. Gàce à eux, nous avons appris à faire avec le peu que l'on avait, et, surtout, à partager. Et quelle hospitalité de leur part !
Ma mére servait aussi un peu d'infermiére. Ainsi, une année, à l'époque de la floraison des grenadiers,les enfants avaient les yeux rouges, collés et infectés. Ma mére nettoya un jour les yeux de Moha, le fils de Lahcen, et mis des gouttes apaisantes. Et là..."le tiliphon arabe" a fort fonctionné. Tous les jours, il y avait une file d'attente devant la maison. Des gens confiants et reconnaissants.

Il y avait un fléau dans le centrale: de grosse tarentules. Mon père ètait devenu un expert dans la chasse de ces occupants dangereux. Un jour, malgré ses multiples rapports que rien n'était fait pour s'en débarasser, il a présenté, au moment de l'apperitif, au Directeur venu voir les traveaux, une planche avec une trentaine de bétes èpinglèes dessus: Quelques amuses gueule! Ce fut radical, mon pére eut gain de cause.

Malgré notre isolement, il y avait des fetes que nous ne pouvions pas oublier, surtout avec notre ascendance suisse alémanique. Noel en particulier. Pour faire notre sapin de noel, nous utilisions un génevrier plein d'épines. Nous y accrochions des boules ( en ayant pris soin de mettre des gants) et beaucoup de mandarines.
Mais le fin du fin, venait encore une fois, de l'ingéniositè sans fin de papa : les bougies! Cela consistait en une pince soudée au desous d'un petit tube. Il encastrait un autre tube muni d'une mèche assez longue. Une fois allumèe, cette création originale donnait vraiment l'impression d'une bougie. Mais qu'elle odeur!...
Cependant, Noel à cinq, sans famille, sans amis, loin de tout, c'était quand meme un peu tristounet. Nous nous en contentions, mais cela reste marqué dans nos coeurs[/i]....(à suivre).

Texte original de Mme Maguy Milelli (Marguerite de Gunten)

bonjour,
ci-dessous , pour ANDRE, une pierre achetée vers AZROU, où l'on voit un trilobite :

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style art déco années 30 suivi du style art nouveau.

Ci-dessous l'église du sacré coeur à Casa construite en 1930.... transformée en salle d'exposition.

J'étais en pension juste dans la petite rue perpendiculaire sur la droite à l'institution privée Jean-Claude LUGAT directeur Monsieur Jean AUDISSOU aux mains en forme de battoirs. Georges Charbit ( frère de Pierre ) et moi-même en avons fait les frais... . Ce Monsieur prof de maths à ses heures nous tapait si fort derrière la tête que mes joues qui rebondissaient sur le bureau s'en souviennent encore ... ( avec la bénédiction de nos parents ... ) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Andrréééééééééééé

Un autre roi de la bière au Maroc, mais comme je te le disais celui-ci au bord de la mer sur la corniche casablancaise...

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Il me semble qu'à Fes également se trouvait une brasserie au Roi de la Bière... Richard pourra confirmer ou infirmer ?

André bonjour
Quelques photos du roi de la bierre à Casablanca
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Amitiés Adrien

juste un essai pour voir ce que cela donne?
essai réussi......Ouarzazate et son aéroport international...
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Richard

une photo qui je suis sur te feras plaisir
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]      de la place talborjt comme de l'ancien talborjd il ne reste plus qu'un terrain vague ou reposent des milliers de personnes que l'on a jamais retrouvés
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] l'arrière de l'hotel Gautier
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] (une pensée pour mon ami Sanfratéllo  D.C.D

Amitiés Adrien

Richard mon ami bonsoir

J'ai retrouvé ton hotel de Paris rue du four (H.GAUTHEROT propriétaire)

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Avec une grande émotion, je tiens à remercier,pour leur superbe travail REGINE, LHACEN ROUSAFI et MARIE-FRANCE DARTOIS
de ces lieux il ne reste plus rien,juste un terrain vague qui inspire la douleur et le respect et ou j'aime me promener

Amitiés Adrien

PAUL bonjour
regardes rien n'a changé
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   les poissons sont toujours là ! oued guigou (plus bas Sebou)
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      C'est toujours les mêmes cédres
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                   ils ne t'ont pas oublié
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          Amitiés Adrien

bonjour ,

merci CHRISTIANE pour cette carte de pêche, cela me rappelle des souvenirs, nous pêchions pour ainsi dire, tous les dimanches ; il arrivait même que nous campions et, comme c'était assez haut (en altitude) la nuit il faisait très froid, on se "gelait" , parce que mal équipés, et il y avait du poisson ! ! des truites surtout dans ces petites rivières ! mais nous faisions aussi les lacs ah ! ! nostalgie, nostalgie ! !......

Pêche dans le Moyen-Atlas
En sortant de TIMAHDIT, en direction de MIDELT, sur la droite, une piste menait vers le lac TIFOUNASSINE. Il est sur un cratère. Nous y pêchions la tanche en particulier. Les autres espèces étaient plutôt rares. Si quelqu'un a connu le fils Bergé (ferme sur Aïn-Taoujdate-Plateau et rentré en Corse) ce souvenir de deux sacs de jute pour le blé remplis de tanches n'a pas dû passer aux oubliettes. Itou pour Eugène Risdorfer.

A en croire un texte que j'ai piqué sur internet...:
L'écosystème d'Oulmès est aussi menacé par l'érosion, le surpâturage, la destruction des bois, la monoculture de céréales et l'utilisation abusive d'engrais et de pesticides ainsi qu'une exploitation incontrôlée des eaux souterraines à des fins purement commerciales...,
Il parait que la situation est beaucoup plus critique qu'il n'y paraît. La région d'Oulmès, réputée pour ses eaux minérales, ses fruits (pommes, poires, pêches, cerises, etc.), ses chênes séculaires, se trouve confrontée à des soucis majeurs de "sur-consommation".
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