Cultes et Edifices Religieux au Maroc

Les grandes églises....

Photo insolite.... La sortie des Vêpres, ex-église Notre Dame... Au vu des coiffures, on va dire 1930...???

L'apprentissage du Coran.

     La leçon du Coran. Ludique, aérée, géniale...

Nouvelles de Guy Anthome - avril 2018 le cimetière de Meknès -
( E. Dunand - JC marfil)

1910 - les franciscains au Maroc...
un passage historique inconnu... :
"Les franciscains martyrs du Maroc forment un groupe de cinq religieux de l'ordre des frères mineurs qui furent martyrs au Maroc, que Saint François d'Assise avait envoyés au commencement du XIIIe siècle, pour prêcher l'Évangile aux Maures.
Ils étaient au nombre de six initialement : Vital, supérieur de la mission, Bérard de Carbio en Ombrie, qui savait l'arabe, Othon, qui était prêtre, Pierre de Saint-Géminien, diacre, Adjute et Accurce, frères lais.

Vital ayant été arrêté par la maladie dans le Royaume d'Aragon, Bérard fut choisi comme chef de la mission. Ils entrèrent en habit séculier en Andalousie, et se présentèrent dans la mosquée de Séville, où ils prêchèrent l'Évangile. Ils allèrent ensuite trouver le roi de la part de Jésus-Christ pour l'exhorter à renoncer au mahométisme. Ce prince les fit mettre en prison, et ayant appris que leur dessein était de passer en Afrique, il les fit conduire sur un vaisseau qui partait pour le Maroc en compagnie de l'infant du Portugal, Don Pedro.

Étant arrivés dans ce pays, ils allèrent trouver le roi à Marrakech et lui parlèrent de Jésus-Christ. Ce prince les fit chasser de la ville et comme ils revinrent, il les fit mettre dans un cachot. En étant sortis, ils continuèrent à prêcher, on les arrêta, on les fit fouetter cruellement, et enfin le roi leur fendit lui-même la tête à tous les cinq avec son cimeterre. Ils moururent le 16 janvier de l'an 1220, et furent les premiers martyrs de l'Ordre des Franciscains."

Ils furent canonisés par le Pape Sixte IV, le 17 août 1481
sources Wikipédia

Autres photos de l'église de Fédala

Admin a écrit:           Basilique ND Dame
Intéressantes ces photos de l'autel de ND des Oliviers... On y lit...: Cette chapelle prend la suite de celle installée en Médina. dans une maison de location de la rue Rouamzine, en déc 1911...
Il y a donc eut une toute première chapelle à Meknès, rue Rouamzine... Pas une seule trace prouvant son existence... à moins de se mettre en relation avec les archives des Diocèses... (????)
        L'autel de Notre Dame...
C'est l'époque de l'arrivée des Pères Franciscains au Maroc.... A suivre, plus tard...
Citons les prêtres de l'époque, histoire de les remettre d'actualité...: Pères  Julien Graciette, Michel Favre pour les tous premiers arrivants à Meknès en décembre 1911, Henry Koehler en 1912, François Motte en 1948, Anastase Goudal en 1956, Claude, Berthier, Gradis, Thomas, Bouchérit, dans les années 1960/70.

Voici l'interrogation que je posais le 19 juin 2013, concernant l'existence possible d'une église en Médina...C'était bien une église et non pas une chapelle. La chapelle militaire construite vers 1913 se trouvait Bd Lahboul...
Avec l'aide précieuse de notre ami François, tant avec ses photos que ses souvenirs, le mystère s'est éclairci...
Il y avait bien église, rue Dribba, non loin de la rue Rouamzine...

Ci dessous un mail de François qui nous précisait l'existence de cette église.... Il habitait à deux pas de celle ci et l'a fréquentait assidûment...  :

"Voici les photos de l'église de la médina qui se trouvait à Driba ( autrefois, car maintenant, c'est un centre pour étudiants quand nous l'avons visité lors de notre voyage a Meknès avec vous). Quartier auquel on accède par la rue Rouamzine (la photo) ou par la place Lalla Aouda, ou par Sidi Amar, quartier qui était au début de la rue Rouamzine juste après les arcades de "Singer".
Que de souvenirs....."




( à suivre......)

Cimetière juif en pays berbère...

ALAIN


C'est arranger un petit brin la réalité que de dire: Les Franciscaines Missionnaires de Marie enseignent...
Je me souviens de la devise qu'on découvrait à l'entrée de l'atelier. "Il n'est pas besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer". Une pensée de Guillaume d'Orange si ma mémoire est bonne.


Je possède quelques exemplaires de leurs ouvrages. Nous les achetions aux bonnes sœurs qui passaient chaque années dans les fermes

La Chapelle Militaire du Bd Lahboul


Revenons à cette chapelle dont il a été question en amont...
La photo a été prise vers 1913 (???? environ...) par le vaguemestre Joseph Miquel, du 121ème RIT de Meknès, basé au camp des Oliviers.

Il m'a fallu du temps pour retrouver l'emplacement... Tout correspond pour préciser que cette chapelle se trouvait sous les murs de la Médina, Bd Lahboul... ▼▼▼
          CPA prise à la même époque que celle de Joseph Miquel...On ne peut pas se tromper....!!!! Ou alors, je rentre dans les ordres....!!!!!!

Ci dessous une note extraite de "Hypothèses", forum traitant tous sujets de ce genre et de cette époque...( forum dans lequel j'ai personnellement participé...)

""Note permettant d’identifier la chapelle (cf. commentaire de  Jean-Noel Natalelli en bas de cette page) :  Cette photo représente la toute première chapelle, boulevard El Haboul, comme l’indiquait le père Anastase Goudal dans son livre Meknes capitale d’empire et Cité Mariale.   A. Goudal ajoutait qu’elle se situait « à proximité immédiate, sinon à l’emplacement même de l’ancien couvent » (celui construit par les esclaves chrétiens, bien longtemps auparavant. Cet ancien couvent faisait suite à d’autres édifices de culte construits par des esclaves chrétiens qui avaient occupé des lieux de détention successifs dans la ville ancienne , mais jamais dans la pseudo »prison des chrétiens » que l’on fait visiter aujourd’hui).

Cette première chapelle datait de 1912. En 1918 une chapelle provisoire fut construite en ville nouvelle, et détruite lorsque fut édifiée à proximité immédiate la crypte de la future Basilique en 1930. Seule fut édifiée la crypte, toujours existante.

Une note d’Arnaud de Laportalière complète (cf. commentaire en bas de cette page) :  Pendant la guerre, les Franciscains lancèrent leurs constructions d’églises dans la ville nouvelle, au milieu des oliviers. La première fut une baraque de l’Armée. Puis très rapidement on construisit en dur l’église représentée par les photos ci-dessous : Photo de l’intérieur (prise par Joseph Miquel) et de l’extérieur (carte postale coll. A. Langlois) .

André Langlois nous indique en commentaires que la chapelle catholique ci-dessus et son autel « est certainement celle construite en Ville Nouvelle. Les dates et des photos d’inauguration existent. Elle sera démolie bien plus tard pour être remplacée par une basilique que ne sera jamais achevée et qui est toujours au niveau du sol de nos jours;t N.d. des Oliviers à Meknès. ""
.... C'est bien l'intérieur de la 1ère chapelle Militaire de Meknès, Bd Lahboul


Sources : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Une fête religieuse musulmane au cimetière de Fès

Auteure : Latifa Boudraoui-Lorant

La lecture de l'article paru dans Le Monde du 6 avril 2010 consacré à l'expulsion des chrétiens au Maroc laisse entendre que la présence chrétienne dans ce pays est sérieusement menacée. Cela me paraît pour le moins excessif. Il se trouve que je suis née et que j'ai grandi à Aïn Leuh, où j'ai encore des attaches.

Dans ce village berbère, les premières filles, dont je suis, qui ont été scolarisées le doivent à la présence de franciscaines missionnaires de Marie, implantées à Meknès. C'était dans les années 1950. Nous côtoyions alors la Croix dans le plus grand respect, sans que jamais les religieuses nous aient mis entre les mains les Evangiles. Quand nos camarades chrétiennes se rendaient au catéchisme, nous, les musulmanes, nous rejoignions les cours de piano et d'arabe. D'autres musulmanes, dans les orphelinats français, étaient accueillies et formées aux métiers traditionnels.

L'indépendance venue, en 1956, cette coexistence religieuse et (forcément) culturelle s'est poursuivie, allant de soi. Catholiques et protestants ont ainsi poursuivi leurs pratiques et maintenu, sans heurt ni rejet, la présence chrétienne sur cette terre musulmane.

Meknès VN

Au bout de l'ex place Giguet, à Meknès... au fond , le Zerhoun...

1950 - Eglise de Kouribga