Maroc - Aviation - Meknès et autres Bases

Pour info,
Il y avait à KSAR SOUK une piste de dégagement , elle a été très pratiqué au début du siècle et bien après.
Zizi

JIMMY

La devise de affiche de l'AEROPOSTALE me paraît pour le moins  bizarre.  Le mot "FAISANT" n'est pas des plus heureux (On lirait "FAISONS" je comprendrais mieux) et deux points : placés après un point d'exclamation!: ça, c'est du jamais vu. je dirais même: "du n'importe quoi".

LULU...  

A mon avis, il faut lire ainsi... :     1    AEROPOSTALE        2  COMPAGNIE GENERALE    et  3     ...     FAISANT L'IMPOSSIBLE
C'est vrai que c'est plus compréhensible ainsi...
Références :
AEROPOSTALE COMPAGNIE GENERALE FAISANT L'IMPOSSIBLE!: SERVICE QUOTIDIEN POUR L'ESPAGNE, LE MAROC & L'ALGERIE. - Trademark Details
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Je ne sais pas si j'ai déjà déposé ce lien dans cette rubrique...Mais cela vaut le coup de se faire un vol d'essai sur un Mosquito KA114. C'est Bernard Crusset qui m'avait passé cette vidéo bien avant qu'il ne s'en aille... Bon pour un rappel... Merci Bernard  

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Le premier vol du Mirage III
      En 1955.
Voici ce que le pilote du Mirage écrivait ce jour là...
Avant le premier vol, à cette époque, on effectuait un “saut de puce” préliminaire: accélération, décollage, réduction immédiate et atterrissage dans la foulée. C’était parfaitement inutile, dans la mesure où cela ne permettait pas au pilote de porter le moindre jugement valable, et présentait en revanche le risque évident de sortir de la piste en fin de bande dans une grande odeur de freins surchauffés! J’en effectuai un dans les limites de l’épure.
Puis vint le jour du premier vol, de mon premier “vol Mirage”, le 25 juin 1955 à Villaroche. Mes états d’âme importent peu: en admettant que j’aie éprouvé une certaine appréhension, celle-ci disparut en poussant les manettes! Et puis, un premier vol est surtout un vol de fonctionnement général, et les accidents à ce stade sont infiniment rares. Tout se passa bien. Nous fîmes du reste deux vols le 25 juin.

Je ne sais plus qui m'a adressé ce document. Peut être est ce notre Commandant, Alain dit Zizi, de Toulouse, que je salue.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]   Un avion nommé "Ville de Meknès".. .Vigie du 12/03/1934...      Il y a même le papy de GHIS qui y est allé de son écot.

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Envoi d'Alain Rosso. Extrait du du bulletin " Mémoires de Mermoz"

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Pierre Charade raconte son parcours militaire, mis en page ensuite par Pierre Jarrige

Il commence ainsi… :

Fort des expériences précédentes, je pars avec une petite valise et bien m’en prend car, dès la signature, je suis militaire et mon ordre de mission m’enjoint de me rendre sans délai à la Base aérienne 116 de Clermont-Ferrand située à Aulnat. Encore bien naïf (en fait j’aurais pu rentrer à la maison car personne ne m’attendait à Aulnat), j’expédie un télégramme à Aubignan pour les prévenir et je prends dare-dare le premier train, c’est le jeudi 21 juin 1951, premier jour de ma carrière militaire.

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           Alouette à Boufarik
          Breguet 14
          F 84B - Le Republic F-84 Thunderjet est un chasseur-bombardier à réaction construit par la firme américaine Republic Aviation Company à la fin des années 1940.
         Mustang

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Pierre Charade raconte son parcours militaire, mis en page ensuite par Pierre Jarrige

            L’École de Chasse de Meknès

Débarqué à Casablanca, je suis logé au Cercle des Officiers car il n’y a qu’un train par jour pour Meknès et il est parti, j’arrive donc à Meknès le 30 juin 1954, veille de la fermeture de l’école pour 45 jours ! Je trouve un hôtel pas trop cher et, comme il n’y a rien à faire sur la base, la recherche d’un logement commence, mais il devient vite évident qu’une voiture est nécessaire et j’achète une VW d’occasion. Les permissionnaires rentrent et je suis affecté au 5ème Escadron sur Vampire MK5 en attendant mon départ pour Marrakech où je dois suivre un stage de moniteur. Je fais intervenir l’épouse du chef d’État-major pour ne pas y aller (connue lors du retour des USA) car je ne souhaite pas laisser ma femme seule pendant trois mois. J’échappe à ce stage et je passe en transformation T-33, puis je suis nommé officier d’encadrement d’une promotion d’élèves-pilotes à la Division d’Instruction Militaire.
L’école a cinq escadrons, le cinquième servant à transformer les moniteurs venant des T-6 de Marrakech sur T-33 et Vampire, les quatre autres comportent une équipe réduite de chasseurs qui est renforcée à chaque nouvelle promotion par un volant de moniteurs qui passe d’un escadron à l’autre pour la phase T-33.

Récit à suivre sur le lien ci-dessous :
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          Encore et toujours un Fouga Magister, théoriquement au dessus de Meknès, mais vu le temps couvert, on ne peut pas le jurer...

Biographie du général Hartemann

           Né le 23 juillet 1899 à Colmar (Haut-Rhin). Disparu en mission aérienne en Indochine (Haut Tonkin) le 28 avril 1951, Mort pour la France et le Viet Nam. Il est des destins qui sortent de l’ordinaire et qui pourtant restent d’une grande discrétion, ainsi celui du général d’Aviation André Hartemann. Peu connue de sa propre famille, cette existence fulgurante ne dura qu’à peine plus de 50 ans.
           Potez 25 TOE (territoire Outre mer)
           Le Potez 25 TOE a pris le suite du Bréguet 14 dans la conquête aérienne du Sahara

Lien intéressant à suivre..... :        file:///E:/Desktop/General%20Andre%20Hartemann%201934-1944%20P%20Jarrige.pdf

Pierre Charade raconte son parcours militaire, mis en page ensuite par Pierre Jarrige

D’Aubignan à Boufarik en passant par Meknès
La 5ème Escadre de Chasse
Le 13 mai 1953, je fais mon apparition à la 5ème Escadre de Chasse ( Salon) après un mois de congé. Les pilotes de l’Escadre viennent de rentrer d’Indochine où ils volaient sur avions à hélice et un des trois escadrons sert d’école pour apprendre à voler sur réacteur, le fameux Vampire Mk51. Je suis donc affecté d’abord à cet escadron avec d’autres pilotes qui n’ont jamais fait de réacteur, l’ambiance est très détendue car en plus des bleus dont je suis, il y a des vétérans que cet avion léger amuse beaucoup.


            Boufarik.
À la Base Ecole 725 on m’a conseillé de me loger à Alger, car des véhicules assurent les liaisons avec la base de Boufarik située dans la Mitidja, à 40 kilomètres environ dans le sud. Alger est une belle ville très bruyante, mais après avoir assisté de loin à un attentat à la voiture piégée rue d’Isly et découvert l’inconvénient des retours tardifs et des départs matinaux (il faut loger sur la base car la route est interdite de nuit), je décide de prendre mes quartiers sur la base elle-même.


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Pierre Charade raconte son parcours militaire, mis en page ensuite par Pierre Jarrige

De Boufarik à Colomb-Béchar en passant par Marrakech

           Marrakech
Le 8 octobre 1958, j’emmène ma femme et les bagages avec la voiture à Alger pour un retour en métropole et je reste à Maison-Blanche pour attendre le départ vers le Maroc. Parti en avion militaire d’Alger le 9 octobre, j’arrive donc seul dans cette ville que nous n’avons pas eu l’occasion de visiter lors de notre premier séjour au Maroc. Je m’installe à l’hôtel en attendant l’affectation d’un logement, ce qui ne saurait tarder car l’armée de Terre est en cours de rapatriement depuis la déclaration d’indépendance en 1956, il ne reste plus que les régiments chargés de former la nouvelle armée marocaine, dont l’aviation pour les pilotes.


           Colomb-Béchar
Le 20 janvier 1960 je prends l’avion à Marignane et je me présente le jour même à l’État-major Air d’Alger qui doit décider de mon affectation définitive en fonction des besoins des unités. Là, je bénéficie d’une chance extraordinaire, c’est un ami qui affecte les pilotes et, après m’avoir décrit toutes les possibilités et donner les noms des chefs en poste, il me demande de choisir. Je n’ai pas envie de refaire de l’Alouette, je ne connais pas le H-34, mais à Colomb-Béchar on vole sur le H-19 de mes débuts à Boufarik et je connais la plupart des pilotes qui font aussi leur deuxième séjour en Algérie. Je me fais donc affecter au GSRA78, groupe de transport qui a une escadrille de H-19 en plus des Broussard, des C-54 et des C-47.


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Etranges situations.... drôle d'échafaudage (photo-montage, certainement)...drôle de crash  en rase campagne..... Drôle de position pour se faire photographier, sur la 3ème vue...

Photos d'avions prises dans les années 57, sur la BE 708 de Meknès.
Elles m'ont été envoyées par Jean Michel Brouilly, qui habitait dans la base, son père étant aviateur... Il a fréquenté aussi l'école du Quartier Industriel.

       
              1957 Bréguet Taon 1100 à Meknès.      Le Breguet Br.1001 Taon est un prototype développé par la Société anonyme des ateliers d’aviation Louis Breguet en 1957. C'est un avion de chasse léger.
         1960 -   MS 760 (Maurane-Saulnier) quadriplaces à Meknès, communément appelé le Paris. Construit par Morane-Saulnier, sous la direction de l'ingénieur Paul-René Gauthier, destiné principalement à des missions de liaison ou de transport léger.      
             Une photo personnelle d'un Hurel-Dubois en base à Meknès que m'a envoyée Jean Michel Brouilly, dont le père était aviateur à Meknès....Photo inédite bien sûr...!!!
          1957 - Trident SO9050  . Le SO.9000 Trident était un avion prototype français développé par la SNCASO. Son concepteur était Lucien Servanty, chef de l'atelier de Courbevoie de la SNCASO -  (Société nationale des constructions aéronautiques du Sud-Ouest)

Des cockpits...

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.....à agrandir en cliquant...
1 - AT usaf texan T6    2 - Fouga   3 -Maurane Saulnier, MS733   4 - Mirage III

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Le Colonel Jean ADIAS
Un homme comme il n'en existe plus ,j'ai eu l'occasion de discuter avec le colonel ADIAS lors de la journée des Officiers de réserve 
qui se tenait sur la Base aérienne 118 de Mont de Marsant en 2019.
Zizi