BIENVENUE au "ROI de la BIERE" 10

Salut Joujou,

J'aurais bien aimé revoir aussi Fred... Le copain d'Aimé (mon frère) et de Marcel (Garcia). Marcel et Aimé se sont revus très souvent en Algérie et ont vécu quelques péripéties ensemble, avec Dominique...Hélas, Marcel et Fred sont partis trop tôt.

Bonjour à tous.
"Jeune" octogénaire, je me demande aussi où sont passés tous mes copains du quartier de la Boucle, Bénéroso, Mendès, Ksabi, Benaroch, Nottelet,Vial,Gordillo, et tant d'autres dont j'estropie peut-être dans ma tête l'orthographe du nom oublié, plus ceux du Lycée Moulay Ismaïl, dont je n'ai amais plus eu de nouvelles après cette journée d'octobre 1956 - vite oubliée par ceux qui sont restés "au pays" .
Ma famille, comme tant d'autres, est "rentrée" dans un pays inconnu, la France, où tout a été à refaire.
Je suis revenu plusieurs années plus tard au Maroc,  j'ai alors vécu à Marrakech, à Meknès, poursuivant des études souvent trop rapides pour moi, liant quelques amitiés qui, pour être quelquefois profondes - merci aux jumeaux Collinet, merci aux Manzoni, aux Boloyan pour ne citer que les plus marquantes - n'avaient pas le goût rare et inimitable de celles de mon enfance heureuse, abrité dans "mon" vieil Immeuble Mas, temps perdu et jamais retrouvé...

Salut Gérard

"Mais où sont-ils donc"...?
Il faudrait faire des recherches chez "DAFINA".... Avec un peu de chance.. Il y a quelques année de cela, j'ai pu retrouver, par le biais d'un inconnu, 2 adresses des anciens du Q.I.
Dans notre liste du R.d.l.B. nous avons un Benharrosh Prosper. Es tu allé faire un tour dans nos photos d'école et lycées ?

A+++ et bonne chance.

Gérard MUZART
Grâce au foot j'ai connu les deux Bénéroso (José l'aîné et Manuel). Manu est décédé de façon dramatique à Agadir. Il venait de faire la paye des ouvriers dans une ferme et s'en retournait en voiture vers la ville . Il a pris deux autochtones sur le parcours. Celui qui était derrière lui dans la voiture l'a étranglé à l'aide d'un fil de fer. Sa veuve est toujours de ce monde et est membre du RDB. Alain COLLINET m'a inculqué l'art du contrepet au collège Moulay Youssef (ex-école de Bretagne). Le contrepet nous l'avons fait revivre avec Xavier CONRAD-BRUAT et quelques autres sur l'ex-LDO. Alain est décédé lui aussi. MANZONI avait quitté Meknès pour Rabat. Il nous avait fait manger des pâtes à l'Italienne et du jambon de Parme un soir à Skhirat au cabanon des Néri. Il avait divorcé de Luisa avec laquelle je corresponds régulièrement encore aujourd'hui. Elle est tantôt à Llansa, tantôt à Marseille. Lui est décédé.
Beaucoup de disparus hélas. A nos âges faut-il s'en étonner? Profitons du temps présent autant que faire se peut.

Salut André,

"Tu aurais bien aimé revoir Fred" je pense que tu veux parler de mon frère Alfred, copain de ton frère Aimé et de  Marcel (Garcia). Il est décédé accidentellement en 1962 à 26 ans à Montélimar. 
J'ai perdu mes deux autres frères, Jean-François en 1974 accidentellement aussi à Fos sur Mer, il avait 29 ans et Guy-André en 2004 à 54 ans. 

La vie est ainsi faîte et on y peut rien.

Oui Serge,

Fred.... c'est bien Alfred dont il s'agit. mon frère ne l'appelait ainsi. Quant à Marcel, il avait un surnom.... Seul Aimé aurait pu répondre...

André,
 Il me semble que Marcel était surnommé :"Le sauvage". Il n'était pas rare  de voir à la sortie de l'école, une bagarre entre ces trois-là qui, dès le lendemain étaient copains comme si rien ne s'était passé la veille.
T'en souviens-tu?

Serjou,

"Sauvage"...... C'est exactement le surnom de Marcel.... "sauvage"
Les expressions de bagarres à tous les 3..... "à la sortie, j'tacobe"... ou bien : j'te gobe... Ce qui revenait à dire : je ne fais qu'une bouchée de toi...

JIMMY et SERGES

Eh bien! C'est du beau! A vous entendre, vous ne fréquentiez que  des quartiers malfamés. Il y en avait dans notre belle ville? Et on ose dire qu'à l'époque les jeunes se comportaient mieux que ceux de nos jours? Quel toupet!!! SVP, ne nous racontez pas tout, on en ferait des cauchemars.

LUCIEN

Rassure-toi, ce n'était pas des "gangsters", notre quartier était peuplé que d'honnêtes ouvriers, d'industriels etc, rien à voir avec ce qui se passe de nos jours. Uniquement des garçons un peu plus turbulents que d'autres, c'étaient nos frères qui, quelquefois se chamaillaient pour un oui ou un non et qui s'entendaient comme larrons en foire tout simplement.

N'est crainte, tout a été dit, pas de risque de faire des cauchemars.

LUCIEN....!!!!!!

Ecoute bien Serge......On se raconte des faits d'anciens de quartier avec lesquels on a bien rigolé quand on était des gamins, nous, les tous petits "rataillons" du quartier.    Wouaff...Wouaff  
Tout ceci, c'est pour raviver des souvenirs...Il n'y a jamais eu de vraies bagarres... Mais je suis rassuré, je sais que tu plaisantais.  On était les des

SERGES et JIMMY
 Bien sûr que je plaisantais. 
Je ne vous dis pas les drôles de garnements que nous étions à Aïn Taoujdat dans les années 37/40 par là. Mon frère et moi derniers arrivants au village ne faisions que suivre les meneurs et parfois ça finissait malheureusement  à l'estac et à la fronde entre bandes. L'un des participant( le moins agressif, c'est toujours le moins méchant qui trinque) ayant pris un jour un caillou en plein estomac, je ne vous dis pas quel foin ça avait provoqué. C'était du temps où on se tirait plus à l'écart du village pour fumer, où certains attendaient que les pauvres femme indigènes qui se ravitaillaient en eau à la fontaine du jardin public posent leur cruches remplies sur leur tête pour rivaliser d'adresse  à l'estac. Jusqu'au jour où pris sur le fait les deux fautifs ont été enfermés en taule tout le restant de la journée. Le temps où il y avait assez de fous pour casser une ou deux vitres de classe le premier jour des grandes vacances; et j'en passe...  Et les parents de jurer que leurs progéniture étaient l'exemple même pour les autres; que jamais au grand jamais ils ne s'aventureraient à commettre la moindre faute.   Des petits saints quoi!

BONJOUR HUGUETTE

Je creusais un trou pour planter un arbuste quand une pie s'est, d'abord posée sur moi, puis est rentrée dans le trou m'empêchant de continuer de creuser. Comme elle n'a pas trouvé pitance à son gout, elle en est ressortie, s'est posée sur le seau et m'a regardé continuer. J'ai voulu la caresser mais elle m'a mordu  l'index probablement pour me dire:" Bas les pattes, on ne me touche pas". Et quand elle en a eu marre elle s'est envolée et je ne l'ai plus revue. Cela dit, j'ai d'autres amis volatiles  qui  aux mêmes heures viennent à mes pieds ou se perchent à deux pas de moi: Deux couples de tourterelles qui se bagarrent le territoire; des rouges gorge qui jouent les feux follets, des merles qui me narguent, des mésanges et des moineaux.  Un peu plus craintifs ces deux derniers préfèrent néanmoins me voir de dos que de face. j'ai aussi des musaraignes qui attendent patiemment que je vienne déverser quelques nouvelles friandises dans mon composteur. Des épluchures de pommes surtout et tant pis pour l'intrus ( le verre de terre ou l'asticot ) qui pointe malencontreusement son nez. Il y passe aussi. J'ignore si une fois le ventre plein elles font ou non un rot. 

Une année à Meknès il y a eu un violent orage de grêle. C'était en fin d'après-midi. J'étais avec des copains à la Caravelle. Nous observions les grêlons gros comme des glaçons qui tombaient partout et en particulier sur ma voiture garée juste en face. Dégâts : pare-brise arrière pété ainsi qu'une poignée de portière. Quant au toit il était constellé d'impacts de grêlons. D'ailleurs les voitures de Meknès n'avaient pas besoin de plaques d'immatriculation. A la seule vue du toit on savait que c'était une bagnole de Meknès. A l'Hacienda des pigeons passaient la nuit sur un grand arbre. Plus de 60 des ces pauvres volatiles sont morts. La vigne CANITROT que l'on trouve sur la route de Fès après avoir passé la CADEM avait été hachée menue. Récolte perdue.
Dans le bled quelques moutons ont été victimes de cet orage.

La grêle
Mon frère et moi avions loué une parcelle de terrain en plein milieu de la tribu berbère Guerrouane.  Nous n'en étions qu'au premier tour de moissonneuse et le blé coulait à flots. Ravis, mon frère et moi nous frottions les mains nous disant: "Fini la période des vaches maigres, nous voilà sortis d'affaire". Parce que nous étions fortement endettés: Achat du matériel, location du terrain, achat des semences, personnel, carburant... tout emprunté. Pas assez de flous malheureusement pour nous assurer contre la sécheresse, le gèle, la grêle, le feu... Mais tout d'un coup, le ciel s'assombrit, de gros nuages s'accumulent au dessus de nos têtes, quelques violents craquements de tonnerre. L'annonce de l'apocalypse. Le temps de vite nous abriter sous la moissonneuse et on voit tout le  blé se coucher sous les grêlons  et le champ n'être plus couvert que de paille hachée. Devant un tel désolent spectacle, les ouvriers pleuraient comme des gamins. Mon frère et moi retenions nos larmes et notre envie de hurler et de maudire on ne savait qui ni quoi. Adieu beau rêve! C'est ce qui m'a décidé à abandonner l'agriculture.

 Labourage et pâturage sont les deux mamelles dont la France... Qui a dit que ce n'était pas un métier noble...

Transfert de "AVIATION - Meknès au Roi de la Bière"

Alain ROSSO a écrit:Mon cher Jimmy,
Pour info ,nous ne pourrons plus joué au foot sur le terrain en face de l'école, il y a que des immeubles. Bien à toi Zizi

Eh oui Zizi.... Nous ne pourrons plus jouer au foot sur ce terrain.  J'ai suivi l'évolution des travaux depuis le début ( il y a au moins 6 ou 7 ans de ça)  sur tout le quartier jusqu'à ce jour avec "Google Earth Pro". On l'appelait facilement le terrain "Rojas" ou "Aguilar"...L'immeuble se trouve un peu à gauche par rapport à l'entrée de l'école.  Beaucoup de maisons du T.F. ont été remplacées par des immeubles. Ainsi va la vie...    

ZIZI et JIMMY
Je rêve ou c'est vous qui rêvez? Je ne voudrais pas vous faire de peine ni enlever vos illusions mes amis mais croyez-vous que si le terrain en question n'était pas bâti vous pourriez encore y jouer au foot. Rendons-nous à cette évidence: Ni vous ni moi n'avons encore des  jambes de vingt ans. C'est triste mais c'est mieux que d'être parti dans un autre monde, si vous voyez ce à quoi je fais allusion.