CASABLANCA, la Maison Blanche

Les plans d'urbanisme.

Le développement de Casablanca et les orientations de son urbanisation ont été fortement planifiées, même si une grande partie de ses quartiers périphériques relèvent du spontané. Au cours de son histoire moderne la ville a vu l’application de 3 plans urbains, qui ont façonné sa croissance et a connu plusieurs tentatives d’organisation territoriale et municipale.

Les changements urbains survenus au début du 20ème siècle sont dû à LYAUTEY, nommé résident général le 30 avril 1912 : celui décide de faire de Casablanca, la capitale économique du pays, et ambitionne d’en faire la vitrine de l’empire français en Afrique du Nord.

Casablanca au début du siècle n’était qu’une « bourgade » de 20 000 habitants et elle devrait atteindre 4 millions d’habitants dans la première décennie de l’an 2000. Cette expansion démographique s’est accompagnée par la volonté des autorités coloniales et, par la suite, des autorités marocaines, de contrôler l’extension de la ville afin d’éviter un développement anarchique.
A la demande de LYAUTEY, Henri PROST élabore le premier plan d’urbanisme dès 1914. Il est chargé de mettre en pratique les grands principes de la politique coloniale, qui s’articulent autour de 2 grands axes séparant le quartier des affaires, des quartiers résidentiels.
A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, l’urbanisation rapide de la ville nécessite l’établissement d’un nouveau plan. Conçu par Michel ECOCHARD en 1952, il vise à décongestionner la ville en définissant de nouvelles zones d’extension.

En 1900, je ne pense pas que Casa était déjà aussi construite vu les photos placées sur la Campagne du Maroc (Maroc Historique).
Mais hélas ce sont des CPA scannées depuis longtemps.

Casa centre ville, le port et le boulevard de la gare, je connais bien pour avoir arpenté toutes les artères de cette belle ville les dimanches en 62/63 avec un certain Charbit ( Georges Tarfif de son prénom... tu connais...       ).
J'y suis retourné en 2007/2008 chez des amis quartier du Palmier et qui travaillaient à l'aéroport et j'ai retrouvé Casa telle que je l'avais quittée surtout le quartier de la grande cathédrale maintenant transformée en salle d'exposition.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]prefecture de Casa avant 1950

Salam alikum

Bab el souk c'est devenu maintenant à l'heure actuelle Bab Marrakech...  Là où on achète toujours la bijouterie, les fringues jeans lewis etc... et surtout les souvenirs marocains...
Dans le film CASABLANCA à cet endroit se trouvait soit disant le Rick Bar  qui, en réalité n'a jamais existé seulement dans ce film standard du cinéma américain.  Notre blague favorite lorsque les touristes nous demandaient l'adresse du Rick Bar c'était de les envoyer au fin fond de la médina... tourner en rond pour le bonheur des guides....  

LE GRAND PERE DE MA FILLE CAROLINE

1947/ 1955 Le Champion
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ANTOINE CERDAN ETAIT LE GRAND PERE DE MA FILLE CAROLINE,MARCEL CERDAN ETAIT LA NIECE DE SA MERE SYLVIANNE CERDAN.
                                                                    Richard Brandlin :afro:    

Salam à tous

J'avais plaçé ici une superbe photo de la rue Blaise Pascal à Casa devenue aujourd'hui une voie piétonne dénommée rue du prince Moulay Abdallah..
Rue commerçante aux belles vitrines, un passage obligatoire entre 18 et 20 heures avec arrêt au Milk Bar.
Les Champs Elysées casablancais comme je l'avais dénommée sur ma précédente photo disparue mystérieusement ?...  Allech ? manaarf ?  Oui, non je crois savoir ... Comme sur l'avenue à Meknès,  le gratin de la gente féminine était rencontré sur cette voie ( à l'époque )Bon je ne la retrouve plus cette belle photo en couleur,  à la place je trouve une autre des années 60 que je place mais qui n'a pas le même rendu de la précédente ...
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Casa les grands boulevards

Salut Richard

A la rue Blaise Pascal tu as dû y aller souvent te ballader comme c'était notre cas de 61 à 62 à l'âge de nos 16 ans pour y rencontrer les copines de l'institution chez "Audissou"à côté de la grande cathédrale.  
Cela tombe très bien,  un grand ami vient de me retrouver la fameuse photo récente que je recherchais partout et qui avait sautée du Roi de la B pour une raison inconnue ?
Richard tu dois connaître la fameuse pâtisserie là sur la gauche. Nous avions ramené un gros paquet de gâteaux marocains qui avaient fait le régal de nos compagnons de voyage dans l'avion . Il y a la même patisserie aux Habous (même proprio) connue mondialement à Casa ...    

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]  Statue du maréchal Leclerc de Hautecloque. Oeuvre de François Cogne.
La 2ème division blindée composée essentiellement de personnels espagnols commandée par le Gél a été créée à Témara. En 1944, elle a délivré Paris.

Casablanca dans les années 1960 était une ville pleine de charme. Elle n’avait pas l’effervescence des grandes villes. De ses rues émanait une quiétude qui me faisait rêver.

La jeunesse que nous représentions était surtout composée de Français et de quelques Marocains, Espagnols et Italiens.

Nous allions de quartier en quartier. Au Maarif avec ses Espagnols jaloux, nous n’osions même pas regarder les filles car cela dégénérait rapidement en bagarre. Les filles devaient supporter leur grand frère macho. Bourgogne avec beaucoup d’Italiens. La place de Verdun et ses environs avec sa communauté juive.

Nos distractions étaient centrées sur la plage, les cinémas et les surprises-parties.

Je me déplaçais sur un Lambretta bleu , scooter à la mode à l’époque. Les jeunes filles se retournaient en entendant son bruit caractéristique. Cela nous permettait de tchatcher (se faire valoir) et de les draguer (courtiser) plus facilement.

La Corniche a toujours été le point fort de Casablanca avec son panorama sur la mer et ses piscines en enfilade.

Pendant longtemps, notre préférence s’est portée sur la piscine Tahiti, car nous pouvions jouer à “tchitcha la fava’’, Jeu qui consiste à opposer deux équipes. Une première avec un homme qui s’appuie contre un mur et sert d’oreiller aux cinq où six autres qui sont penchés, la tête coincée entre les cuisses de celui qui le précède, les bras enserrant le bassin pour affermir la colonne. Les six autres comportant l’autre équipe, s’élancent en courant, prenant appui sur les reins du premier et atterrissant le plus loin possible sur les dos courbés en criant ’’tchitcha la fava’’. C’était une sorte de saute-mouton viril.

Les torsions de colonne vertébrale étaient fréquentes, car lorsque nous étions assis à califourchon sur le dos des adversaires, nous n’avions pas le droit de bouger et l’équipe adverse devait encaisser, sans tomber, le poids des six autres participants et ainsi gagner. Les filles nous encourageaient. Mais pour que la colonne s’écroule, nous sautions sans penser aux conséquences.

En pleine adolescence, nous passions des après-midi entiers au Tonga, grande cabane au bord de l’eau où nous dansions le rock’n roll, bercés par Fats Domino.

Les responsables râlaient lorsque nous mettions des slows dans le juke-box : “Voyons en maillot de bain !” Ils avaient peur que l’on «zlague» (s’embrasser sur la bouche).

Le cœur battant, ( dernière chanson du meknassi Pierre Charby alias Star6thème ) nos premieres amours commençaient à germer.

Parfois nous faisions des incursions à la piscine du Kon Tiki, beaucoup plus souvent à Miami avec son avancée rocheuse d’où nous pouvions plonger en pleine mer et d’où nous ressortions parfois plein d’épines d’oursins.

La piscine du Miami jouxtait le Sun Beach que nous boudions car c’était un club privé, un peu huppé. Au Miami, nous nous sentions plus libres et sa piscine balayée par les vagues par mer forte, nous ravissait.

Le samedi soir, nous allions danser au Rayon Vert, dancing du Miami, où parfois la concurrence masculine des G.I’s de l’armée américaine provoquait des bagarres avec les jeunes.

Plus tard, fréquenté plus sélectivement, il y avait le Zoom Zoom, animé par Philippe Campeggi, un danseur de batucada brésilienne, sympathique et infatigable. Sans oublier l’Abreuvoir, boîte de nuit animée, avec son âne à l’entrée.

Entre autres distractions, il y avait les surprises-parties, organisées chaque semaine dans des maisons différentes où la chance aidant nous pouvions rencontrer un jeune marocain connu en la personne de VIGON devenu chanteur de blues plus tard ami de Johnnny et de tant d'autres....

quartier des habous ou nouvelle médina non loin du palais royal...
Un quartier commerçant avec plein de boutiques d'artisanat marocain et une super patisserie ( pub faite sur TV )

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]         [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]      2 photos de 2008

C'est une vidéo qu'a proposé CLAUDE Sandeaux par mail... Pleine de souvenirs, avec des pointes de regrets très touchantes....
C'était le temps des copains... Le récit d'un parcours que beaucoup d'entre nous ont connu, chacun dans des atmosphères différentes mais sous le même thème...

Salut André

Ce diaporama tombe à point en rentrant des courses à Grand Var .
My name is Simon. Dans les premières images je revois un ami marocain qui a fait le Lycée Moulay Ismail puis Poéymirau en tant que pensionnaire avant son retour à Casa.. Certainement en pension à Meknès par mesure disciplinaire... Il s'agit de KAKI TAZI organisateur de spectacle musicaux et miss Maroc dans les piscines de Casa avec qui j'entretenais une correspondance intéressante sur DAF et DARNAA; Il s'agit du Monsieur avec une casquette et des lunettes sur la photo de l'élection miss Tahiti plage. Personnage très intéressant pour la qualité de ses témoignages..

CASABLANCA

Des origines à la fin du Protectorat (E.B.)


1           Principale ville du Maroc qui succéda à Anfa*. Après la destruction d’Anfa par les Portugais au xve siècle, la ville resta en ruine, servant d’abri à quelques Bédouins et parfois d’aiguade aux navires. Une maison blanchie à la chaux et qui dominait les ruines servait d’amer aux marins portugais qui désignèrent le lieu sous le nom de Casabranca, dont les Espagnols firent Casablanca ; le nom arabe en est la traduction.

2      C’est le sultan alaouite Sidi Muhammad ben Abd Allah qui releva les murs au xviiie siècle, à une date qui n’est pas exactement connue, sans doute au lendemain de l’évacuation de Mazagan par les Portugais, en 1769 : craignant un retour offensif des Chrétiens, il voulut combler ainsi le vide défensif qu’il y avait entre Rabat et Mazagan. Comme à Rabat et à Larache, il construisit à Dar el-Beida une redoute capable de porter de l’artillerie. Selon la tradition, il repeupla la ville en y installant des Berbères Haha de la région d’Agadir et des Ahl al Bukhari venus de Méknès. Au début du xixe siècle, les voyageurs qui passent à Casablanca la décrivent encore comme un amas de ruines où les hommes campent plus qu’ils n’y habitent. Comme Fedala (actuellement Mohammediya) et Mansouriya, elle servait de gîte d’étape au Makhzen sur la route de Rabat à Marrakech.

3             Le commerce des grains, principale exportation du port de Casablanca, fut concédé en 1782 à une compagnie espagnole de Cadix puis, en 1789, à une compagnie madrilène, mais à la suite de la révolte du gouverneur des Chaouïas qui avait établi sa résidence à Casablanca, le sultan Moulay Sulayman ferma le port (1792) et ramena à Rabat les négociants chrétiens. Le port ne fut rouvert qu’en 1830 par Moulay Abd er-Rahman. Les premiers commerçants européens reviennent à partir de 1840 et surtout 1852. Ce sont d’abord des Français, envoyés par les manufactures de Lodève, à la recherche de laines brutes. Ils seront bientôt suivis par les Anglo-Gibraltariens, des Allemands, des Portugais, des Espagnols. Le premier vice-consul européen est installé en 1857. Désormais malgré des périodes de marasme dues aux crises économiques européennes ou à des causes locales (sécheresse, épidémies), la petite colonie étrangère grossit. Des lignes de navigation à vapeur (Paquet) font escale à Casablanca. Le commerce se développe : en 1906, avec 14 millions de francs-or, le trafic du port dépasse celui de Tanger.


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Bonjour - Christiane - C'est joli ces photos de cette couleur comme celle que tu as mis ci-dessus.     Rene - Merci pour tes souvenirs de Casablanca quand tu etais un teenager. Je vois que tu y as passe pas mal de temps et tu as du connaitre le fameux restaurant La Mer. J'avais des photos prises de ce restaurant en 1973 lors d'un passage au Maroc avec mes enfants et impossible de les retrouver. J'ai ete sur google s'il y avait la photo de ce restaurant qui existe toujours et on en parle  mais pas de photo. Sais-tu ou en trouver une??? Aussi j'ai 2 photos prises dans un hotel sur la plage a Casa et si ca ne te gene pas je te les enverrai sur ton email et peut-etre tu peux me dire le nom de cet endroit. C'est pourtant moi qui avait pris les photos et nous sommes restes 2 jours a cet endroit avant de rentrer au Canada, mais le nom m'echappe.

André

Les marocains de Casa nomment ces deux tours jumelles : Les Twins Towers... authentique.
Au rez de chaussée de l'une d'elle se trouve une galerie marchande époustouflante avec les boutiques de luxe que l'on trouve sur les Champs : Chanel, Vuitton, CARITA   etc... et ... MAQUEUDO  
En nous observant mon épouse et moi dans la galerie marchande un responsable de l'ensemble nous interpelle gentiment nous demandant si nous étions touristes. Non Monsieur lui dis-je, nous sommes des pélerins de retour sur les lieux de notre adolescence... et sommes surpris de ne pas reconnaître  ce quartier de casablanca là...
Du coup, il nous a tourné le dos...Nous n'étions pas suffisamment intéressants...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]    Le Boulevard du 4eme Zouave doit son nom a un regiment particulierement illustre base a Rabat: Legion d'Honneur, Medaille Militaire, Croix de Guerre 1914-1918 a sept palmes, Croix de Guerre 1939-1945 a deux palmes, Medaille d'Or de la ville de Milan sont quelques unes de ses recompenses.
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LA BANQUE NATIONALE DU CREDIT INDUSTRIEL ET LE ROI DE LA BIERE, BRASSERIE -         PLACE DE LA REVOLUTION FRANCAISE       BOULEVARD DE LA LIBERTE

Bonjour - Rene-Andre -  Merci pour vos videos et ton lien Louisette que je regarderai plutard ce soir. Pour le moment je vous presente quelques plages ou certains de nos parents sont alles dans les annees 30 et d'autres ou nous sommes alles nous bronzer, draguer, jouer au volley ball etc... dans les annees 50/60.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]             LA PLAGE DES ROCHES NOIRES
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]           UN DIMANCHE A LA PLAGE POUR NOS PARENTS ET GRANDS-PARENTS
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]          COURS DE NATATION AU CERCLE DES NAGEURS
LE CENTRE BALNEAIRE GEORGE ORTHLIEB, PISCINE MUNICIPALE, CONCUE PAR L'ARCHITECTE MAURICE L'HERBIER ET INAUGUREE LE 4 JUILLET 1934, CETTE PISCINE D'EAU DE MER, CONSTRUITE DANS LES ROCHERS LE LONG DE LA ROUTE D'AIN DIAB, EST CONSIDEREE COMME LA PISCINE LA PLUS LONGUE DU MONDE A CETTE EPOQUE. L'EAU DE MER Y ETAIT RENOUVELEE CHAQUE JOUR PAR LE JEU DES MAREES ET L'AIDE D'UNE STATION DE POMPAGE.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]            GRAND PLONGEOIR DE 15 METRES
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]            TERRASSE DE LA BRASSERIE ANNEXE DU ROI DE LA BIERE :

LES DIFFERENTES PLAGES/PISCINES - LA CORNICHE

PLAGE D'ANFA
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LES SABLES D'OR   -  PISCINE ACAPULCO -  LE LIDO -  MIAMI BEACH -  AIN DIAB -  KON TIKI