Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
+25
Grostefan Alain
parera michele
sandeaux Claude
BOREILLO Gilberte Nelly
DUVERGER-NEDELLEC Alain
Alexandre Mincer
Christian SALSET
Manuel Mas
RUDY LAURES
IBARA-CHATEAU Louisette
andreo jean josé
François Santiago
HUGUETTE ROMERO
christiane gérard
Langlois André
Admin
MOLL Serge
Richard Brandlin
Roger Visse
OLIVIER André
Jacques Merlin
Antoine Pénalver
JACQUELINE ROMERO
Paul Tissier DCD
Ghislaine Jousse-Veale
29 participants
Page 35 sur 44
Page 35 sur 44 • 1 ... 19 ... 34, 35, 36 ... 39 ... 44
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Les portraits célèbres du Cinéma Français
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Les portraits célèbres du Cinéma Français
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Les portraits célèbres du Cinéma Français
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Les affiches de cinéma...
Les portraits célèbres du Cinéma Français
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Quelques affiches de films célèbres
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
ANDRE
La liste de ces grands acteurs doit être longue car il n'y a pas que les acteurs français.
La liste de ces grands acteurs doit être longue car il n'y a pas que les acteurs français.
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Les affiches Connues pour des films célèbres
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Gleen Ford
Je suis en panne d'arguments valables concernant le cinéma pour éclairer un peu cette rubrique qui sommeille...
je crois que c'est Jean Claude qui nous a envoyé des vidéos de ciné sur la filmographie de Gleen Ford...Je n'ai rien trouvé de mieux que d'extraire les affiches de films, de les personnaliser et recadrer un peu et de les exposer ici, à la queue leu leu...
je crois que c'est Jean Claude qui nous a envoyé des vidéos de ciné sur la filmographie de Gleen Ford...Je n'ai rien trouvé de mieux que d'extraire les affiches de films, de les personnaliser et recadrer un peu et de les exposer ici, à la queue leu leu...
Dernière édition par Admin le Mar 2 Avr - 15:39, édité 2 fois
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Le cinéma de papa
Il fut un temps durant lequel le public et les cinéphiles n'ignoraient pas les noms des dialoguistes. Pendant cette période, le public avait pris l'habitude d'aller voir de grands films populaires réalisés par Henri-Georges Clouzot, Claude Autant-Lara, Marcel Carné, Julien Duvivier, René Clair, Jacques Becker et René Clément.
Des films écrits ou dialogués par Charles Spaak, Henri Jeanson, Jacques Prévert, Jean Aurenche et Pierre Bost. Ce cinéma devait beaucoup aux scénaristes et aux dialoguistes et servit de cible principale aux critiques de la future nouvelle vague et singulièrement de François Truffaut et de Jean-Luc Godard. Cette reconnaissance du scénariste au dépend du réalisateur fut très mal vécu par les jeunes turcs de la Nouvelle Vague. Si pour certains la Nouvelle Vague a dépoussiéré le cinéma français en influant un rythme nouveau, celui de mai 68, ses adaptes n'ont pas toujours fait preuve de clairvoyance en reléguant les œuvres de ces grands cinéastes du coté du cinéma de papa, un cinéma vieillot et ringard. Adolescent, j'ai découvert dans mon cinéma Paradiso, les grands classiques du cinéma français. Quelques années plus tard, je les ai projetés et j'ai eu l'immense honneur de rencontrer lors de la projection des Assassins de l'ordre le réalisateur à qui l'on doit tant de chefs d’œuvre, Marcel Carné.
Lors des débats avec la presse, Carné se mit à parler de sa collaboration avec Prévert, une association issue de la rencontre de deux tempéraments différents, secondée par des équipes de techniciens et d'acteurs de premier ordre. Une collaboration qui donnera Les Visiteurs du soir, Les Enfants du paradis, Drôle de drame, Quai des brumes et Le Jour se lève. Il aborda ensuite ses relations avec la Nouvelles Vagues, des relations violentes dont il avait souffert et qu'il n'avait jamais pardonné. Carné leur reprochant d'avoir engendré par amateurisme et manque de métier, un cinéma intellectuel, ennuyeux et insupportable. En tant que réalisateur, disait-il, certains me reprochent de faire des films bien faits, peu personnels se reposant sur des adaptations littéraires et sur le travail de scénaristes, alors que je suis un auteur à part entière ayant réalisé des films populaires.
Avoir rencontré Marcel Carné au Caméra de Nîmes fut un privilège, cela fait partie de ces moments magiques qui ont marqué ma vie d'exploitant de théâtres cinématographiques.
Cooper, mon petit-fils.
[center]
[center]
Il fut un temps durant lequel le public et les cinéphiles n'ignoraient pas les noms des dialoguistes. Pendant cette période, le public avait pris l'habitude d'aller voir de grands films populaires réalisés par Henri-Georges Clouzot, Claude Autant-Lara, Marcel Carné, Julien Duvivier, René Clair, Jacques Becker et René Clément.
Des films écrits ou dialogués par Charles Spaak, Henri Jeanson, Jacques Prévert, Jean Aurenche et Pierre Bost. Ce cinéma devait beaucoup aux scénaristes et aux dialoguistes et servit de cible principale aux critiques de la future nouvelle vague et singulièrement de François Truffaut et de Jean-Luc Godard. Cette reconnaissance du scénariste au dépend du réalisateur fut très mal vécu par les jeunes turcs de la Nouvelle Vague. Si pour certains la Nouvelle Vague a dépoussiéré le cinéma français en influant un rythme nouveau, celui de mai 68, ses adaptes n'ont pas toujours fait preuve de clairvoyance en reléguant les œuvres de ces grands cinéastes du coté du cinéma de papa, un cinéma vieillot et ringard. Adolescent, j'ai découvert dans mon cinéma Paradiso, les grands classiques du cinéma français. Quelques années plus tard, je les ai projetés et j'ai eu l'immense honneur de rencontrer lors de la projection des Assassins de l'ordre le réalisateur à qui l'on doit tant de chefs d’œuvre, Marcel Carné.
Lors des débats avec la presse, Carné se mit à parler de sa collaboration avec Prévert, une association issue de la rencontre de deux tempéraments différents, secondée par des équipes de techniciens et d'acteurs de premier ordre. Une collaboration qui donnera Les Visiteurs du soir, Les Enfants du paradis, Drôle de drame, Quai des brumes et Le Jour se lève. Il aborda ensuite ses relations avec la Nouvelles Vagues, des relations violentes dont il avait souffert et qu'il n'avait jamais pardonné. Carné leur reprochant d'avoir engendré par amateurisme et manque de métier, un cinéma intellectuel, ennuyeux et insupportable. En tant que réalisateur, disait-il, certains me reprochent de faire des films bien faits, peu personnels se reposant sur des adaptations littéraires et sur le travail de scénaristes, alors que je suis un auteur à part entière ayant réalisé des films populaires.
Avoir rencontré Marcel Carné au Caméra de Nîmes fut un privilège, cela fait partie de ces moments magiques qui ont marqué ma vie d'exploitant de théâtres cinématographiques.
Cooper, mon petit-fils.
[center]
[center]
sandeaux Claude- Messages : 329
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 87
Localisation : Snohomish USA
Nos films, nos cinémas....
Monsieur Disney par Claude Sandeaux
S'échappant des encriers et des cartons à dessin, toute une cohorte de joyeux personnages créés par Walt Disney allait envahir les écrans pour le plus grand plaisir des jeunes spectateurs de ma générations. Après avoir porté l'animation à son point culminant avec des séries de dessins animés de court métrage ayant comme héros, Mickey et sa bande Minnie, Donald, Goofy et pluto.
Disney donnera un élan décisif au cinéma d'animation en réalisant des longs métrages. Lors de la réalisation de Blanche-Neige et les sept nains, Disney joua en virtuose, l'éclairage, les couleurs et un subtil dosage d'émotion, de rire et d'épouvante, permirent à ce film d'atteindre les sommets.
La richesse du découpage dramatique et de l'imagination graphique ne seront jamais égalées par la suite, Disney ayant réalisé là son chef-d’œuvre. D'autres longs métrages seront mis en chantier, Pinocchio supérieur à Blanche-Neige au niveau de l'animation et des décors. Fantasia, un film concert, illustrant plusieurs chefs-d'œuvre de la musique classique, Bambi poème dédié à la nature, Dumbo émouvante poésie sur le droit à la différence, Cendrillon, Alice au pays des merveilles, Peter Pan, La Belle et le Clochard premier essai en Cinémascope, La Belle au Bois dormant, Les 101 Dalmatiens.
Disney n'assistera pas au triomphe du Livre de la jungle dernier film qu'il avait produit, ni à celui des Aristochats, qu'il avait prévu de produire. Il fut le premier à réaliser des films mixtes dans lesquels des personnages humains étaient associés aux personnages de dessins animés. Il mit en chantier des séries documentaires et des longs métrages avec des acteurs connus, Mélodie du Sud, Le Fantôme de Barbe-Noire, L'Ile sur le toit du monde, Mary Poppins, Le Désert vivant, Vingt Milles lieux sous les mers, rencontrèrent la ferveur du public.Son œuvre ne se limitera pas seulement qu'à la production et la réalisation de films d'animation, il concrétisera ses rêves d'enchanteur dans la création de parcs d'attraction.
Tout le long de sa carrière, Disney a fait preuve d’indépendance en gardant ses distances avec Hollywood, car il avait de bonnes raisons de se montrer prudent, son tempérament artistique se heurtant aux tempérament financiers des majors compagnies passées maitres dans l'art de la manipulation, de l'intimidation et du mépris. Il sut contre toutes attentes atteindre le royaume de ses rêves et conserver son empire qu'il avait créé de ses mains. Non seulement Disney croyait à ses rêves, mais plutôt de les laisser s'enliser, il a tout fait pour fabriquer les preuves de leur survie.
La passion qui a toujours habité mon âme pour le cinéma, les sentiments que j'éprouvais lorsque enfant, blotti dans mon fauteuil au Caméra, j'étais happé par l'univers de cet enchanteur, la vision véhiculée par certains de ses films a été déterminante dans ce que j'avais décidé de faire plus tard et contribua à ce que je devienne, un montreur d'images, tout comme Cosmas et Antoine, mon grand-père et mon père, dont le destin allait se confondre avec la naissance du cinématographe.
S'échappant des encriers et des cartons à dessin, toute une cohorte de joyeux personnages créés par Walt Disney allait envahir les écrans pour le plus grand plaisir des jeunes spectateurs de ma générations. Après avoir porté l'animation à son point culminant avec des séries de dessins animés de court métrage ayant comme héros, Mickey et sa bande Minnie, Donald, Goofy et pluto.
Disney donnera un élan décisif au cinéma d'animation en réalisant des longs métrages. Lors de la réalisation de Blanche-Neige et les sept nains, Disney joua en virtuose, l'éclairage, les couleurs et un subtil dosage d'émotion, de rire et d'épouvante, permirent à ce film d'atteindre les sommets.
La richesse du découpage dramatique et de l'imagination graphique ne seront jamais égalées par la suite, Disney ayant réalisé là son chef-d’œuvre. D'autres longs métrages seront mis en chantier, Pinocchio supérieur à Blanche-Neige au niveau de l'animation et des décors. Fantasia, un film concert, illustrant plusieurs chefs-d'œuvre de la musique classique, Bambi poème dédié à la nature, Dumbo émouvante poésie sur le droit à la différence, Cendrillon, Alice au pays des merveilles, Peter Pan, La Belle et le Clochard premier essai en Cinémascope, La Belle au Bois dormant, Les 101 Dalmatiens.
Disney n'assistera pas au triomphe du Livre de la jungle dernier film qu'il avait produit, ni à celui des Aristochats, qu'il avait prévu de produire. Il fut le premier à réaliser des films mixtes dans lesquels des personnages humains étaient associés aux personnages de dessins animés. Il mit en chantier des séries documentaires et des longs métrages avec des acteurs connus, Mélodie du Sud, Le Fantôme de Barbe-Noire, L'Ile sur le toit du monde, Mary Poppins, Le Désert vivant, Vingt Milles lieux sous les mers, rencontrèrent la ferveur du public.Son œuvre ne se limitera pas seulement qu'à la production et la réalisation de films d'animation, il concrétisera ses rêves d'enchanteur dans la création de parcs d'attraction.
Tout le long de sa carrière, Disney a fait preuve d’indépendance en gardant ses distances avec Hollywood, car il avait de bonnes raisons de se montrer prudent, son tempérament artistique se heurtant aux tempérament financiers des majors compagnies passées maitres dans l'art de la manipulation, de l'intimidation et du mépris. Il sut contre toutes attentes atteindre le royaume de ses rêves et conserver son empire qu'il avait créé de ses mains. Non seulement Disney croyait à ses rêves, mais plutôt de les laisser s'enliser, il a tout fait pour fabriquer les preuves de leur survie.
La passion qui a toujours habité mon âme pour le cinéma, les sentiments que j'éprouvais lorsque enfant, blotti dans mon fauteuil au Caméra, j'étais happé par l'univers de cet enchanteur, la vision véhiculée par certains de ses films a été déterminante dans ce que j'avais décidé de faire plus tard et contribua à ce que je devienne, un montreur d'images, tout comme Cosmas et Antoine, mon grand-père et mon père, dont le destin allait se confondre avec la naissance du cinématographe.
sandeaux Claude- Messages : 329
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 87
Localisation : Snohomish USA
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Le rêve américain a la nostalgie tenace...Voici Tombstone en Arizona
Une dilligence (animation touristique) dans Allen Street à Tombstone...
Tombstone est une ville américaine située dans le comté de Cochise, en Arizona fondée en 1879.
Et comme dirait l'ami Claude Sandeaux, Tombstone, c'est la Californie, c'est la diligence poursuivit par les indiens, c'est la ruée vers l'or (ou l'argent), c'est la fusillade vengeresse dans les saloons, c'est cette ville tout en bois qui brûle comme une allumette, c'est "le bon la brute et le truand", c'est le "règlement de compte à OK Corral (en 1881)...
Enfin...... c'est le cinéma qui se perpétue à travers ces images d'une époque épique et révolue ....
Une dilligence (animation touristique) dans Allen Street à Tombstone...
Tombstone est une ville américaine située dans le comté de Cochise, en Arizona fondée en 1879.
Et comme dirait l'ami Claude Sandeaux, Tombstone, c'est la Californie, c'est la diligence poursuivit par les indiens, c'est la ruée vers l'or (ou l'argent), c'est la fusillade vengeresse dans les saloons, c'est cette ville tout en bois qui brûle comme une allumette, c'est "le bon la brute et le truand", c'est le "règlement de compte à OK Corral (en 1881)...
Enfin...... c'est le cinéma qui se perpétue à travers ces images d'une époque épique et révolue ....
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
J'ai bien connu Tombstone ou nous y passions des heures presque chaque annee quand mes enfants etaient encore des enfants...ahaha...- Une centaine de kms de Tucson ou nous venions chez ma mere pendant les vacances d'ecoles de l'ete...Une chaleur terrible dans cet endroit....
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12842
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 84
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Le Rêve américain
Le cinématographe offrit des demi-dieux au public américain, comme Rome offrait des jeux aux romains. Ces demi-dieux ont été les principaux tenants du rêve américain.Ils véhiculèrent une certaine manière de vivre qui a fait miroiter de fausses réalités. Mais le matraquage opéré par les studios est loin d'avoir pu cacher qu'il n'a jamais été bon d’être pauvre aux États Unis. Hollywood va mettre en scène ce rêve en fabriquant un imaginaire pour l'ensemble de la planète. Pourtant ce rêve que l'on dit américain est un produit d'importation, c'est un idéal européen.
L'industrie cinématographique américaine ayant été fondée et dirigée pendant plus de 30 années par une poignée de juifs immigrés d'Europe de l'est. Car l'imaginaire hollywoodien reste avant tout le produit de la vénération que portaient ces immigrés à leur nouvelle terre d'accueil. Ils concoctèrent des rêves sur une colline aride du sud californien, des rêves qui durent encore. Qui n'a pas rêvé d’être le courageux baroudeur prêt à sauver sa belle, voire l'humanité. Qui n'a pas rêvé de devenir sorcier, de voyager dans l'espace simplement. Tout devient possible grâce au travail des techniciens du 7eme art. Que serait Dark Vador sans son célèbre souffle inventé par un ingénieur du son.
Les Dents de la mer seraient-elles aussi menaçantes sans la musique de John William. Comment Harry Potter ferait-il décoller son balai sans le coup de pouce des effets spéciaux. Que serait un été 42 sans la musique mystique de Michel Legrand. Cosmas mon grand-père avait rêvé de l'Amérique lorsqu'il fuyait son Anatolie natale mise à feu et à sang par l'Islam conquérante. J'ai à ma retraite concrétisé son rêve. Pourtant ce rêve terme créé pour désigner une société parfaite et imaginaire est loin de faire fantasmer. Les États Unis ont construit leur unité sur une série de principes communs, de croyances. Parmi ces croyances le rêve américain y a joué un rôle important.
A travers ses films, Hollywood a été le principal tenant de ce rêve. Il a véhiculé une certaine manière de vivre inaccessible à la majorité du peuple américain, en masquant la réalité et en véhiculant le mythe de l'abondance alors que certains américains sont surendettés, surexploités, au chômage et expropriés. Quelques immigrés d'Europe centrale fuyant les pogroms fondèrent cet empire, les studios de cinéma. Il sera le principal vecteur permettant de sensibiliser le public américain en quête de rêve. En l'idéalisant, ils découvrirent la formule gagnante leur permettant de faire de l'argent, car ce mythe fait vendre, le public étant acheteur de rêve. L'épaisse couche de fard qu'est ce rêve ne résiste pourtant pas à l'analyse. Il se résume en quelques mots, une minorité de nantis vit son rêve et une majorité se contente de le rêver. Les Malls, les grands magasins, les rues commerçantes font de l'Amérique un marché ambulant dont l'impératif est la consommation, une consommation inaccessible aux laissés pour compte. A travers les films que j'ai pu voir enfant, que j'ai projetés par la suite, j'ai rêvé de l'Amérique, celle des belles américaines aux chromes abondants et étincelants, aux carrosseries arrondies, aux ailes de fusée, qui avaient pour nom Pontiac, Cadillac, Buick, Mercury.
De l'Amérique des rouleaux de bonbons multicolores que les GI'S nous jetaient de leur jeep, place du général de Gaulle à Meknès, Celle des Juke-Boxes ventrus, étincelants de lumières pastellisées diffusant à longueur de journée les tubes d'Elvis, des Platters, de Bill Halley et de Fats Domino. J'ai rêvé de cette Amérique, alors que 15% des américains restent coincés dans la pauvreté et sont perçus par leurs concitoyens comme des loosers. Une idéologie basée sur le " no pain, no gain ", devenant une croyance collective laissant entendre que si vous restez pauvre,c'est de votre faute. En prenant un certain recul sur ce qui demeure ma passion, je m'interroge pour savoir si ces films que j'ai aimés ne sont pas le reflet de fausses réalités, des fausses réalités dépeintes par John Ford dans les Raisins de la Colères, magnifiquement portées à l'écran dans Arizona Dream, dans Easy Rider, dans West Side Story et Sur les Quais.
Signé Claude Sandeaux
Le cinématographe offrit des demi-dieux au public américain, comme Rome offrait des jeux aux romains. Ces demi-dieux ont été les principaux tenants du rêve américain.Ils véhiculèrent une certaine manière de vivre qui a fait miroiter de fausses réalités. Mais le matraquage opéré par les studios est loin d'avoir pu cacher qu'il n'a jamais été bon d’être pauvre aux États Unis. Hollywood va mettre en scène ce rêve en fabriquant un imaginaire pour l'ensemble de la planète. Pourtant ce rêve que l'on dit américain est un produit d'importation, c'est un idéal européen.
L'industrie cinématographique américaine ayant été fondée et dirigée pendant plus de 30 années par une poignée de juifs immigrés d'Europe de l'est. Car l'imaginaire hollywoodien reste avant tout le produit de la vénération que portaient ces immigrés à leur nouvelle terre d'accueil. Ils concoctèrent des rêves sur une colline aride du sud californien, des rêves qui durent encore. Qui n'a pas rêvé d’être le courageux baroudeur prêt à sauver sa belle, voire l'humanité. Qui n'a pas rêvé de devenir sorcier, de voyager dans l'espace simplement. Tout devient possible grâce au travail des techniciens du 7eme art. Que serait Dark Vador sans son célèbre souffle inventé par un ingénieur du son.
Les Dents de la mer seraient-elles aussi menaçantes sans la musique de John William. Comment Harry Potter ferait-il décoller son balai sans le coup de pouce des effets spéciaux. Que serait un été 42 sans la musique mystique de Michel Legrand. Cosmas mon grand-père avait rêvé de l'Amérique lorsqu'il fuyait son Anatolie natale mise à feu et à sang par l'Islam conquérante. J'ai à ma retraite concrétisé son rêve. Pourtant ce rêve terme créé pour désigner une société parfaite et imaginaire est loin de faire fantasmer. Les États Unis ont construit leur unité sur une série de principes communs, de croyances. Parmi ces croyances le rêve américain y a joué un rôle important.
A travers ses films, Hollywood a été le principal tenant de ce rêve. Il a véhiculé une certaine manière de vivre inaccessible à la majorité du peuple américain, en masquant la réalité et en véhiculant le mythe de l'abondance alors que certains américains sont surendettés, surexploités, au chômage et expropriés. Quelques immigrés d'Europe centrale fuyant les pogroms fondèrent cet empire, les studios de cinéma. Il sera le principal vecteur permettant de sensibiliser le public américain en quête de rêve. En l'idéalisant, ils découvrirent la formule gagnante leur permettant de faire de l'argent, car ce mythe fait vendre, le public étant acheteur de rêve. L'épaisse couche de fard qu'est ce rêve ne résiste pourtant pas à l'analyse. Il se résume en quelques mots, une minorité de nantis vit son rêve et une majorité se contente de le rêver. Les Malls, les grands magasins, les rues commerçantes font de l'Amérique un marché ambulant dont l'impératif est la consommation, une consommation inaccessible aux laissés pour compte. A travers les films que j'ai pu voir enfant, que j'ai projetés par la suite, j'ai rêvé de l'Amérique, celle des belles américaines aux chromes abondants et étincelants, aux carrosseries arrondies, aux ailes de fusée, qui avaient pour nom Pontiac, Cadillac, Buick, Mercury.
De l'Amérique des rouleaux de bonbons multicolores que les GI'S nous jetaient de leur jeep, place du général de Gaulle à Meknès, Celle des Juke-Boxes ventrus, étincelants de lumières pastellisées diffusant à longueur de journée les tubes d'Elvis, des Platters, de Bill Halley et de Fats Domino. J'ai rêvé de cette Amérique, alors que 15% des américains restent coincés dans la pauvreté et sont perçus par leurs concitoyens comme des loosers. Une idéologie basée sur le " no pain, no gain ", devenant une croyance collective laissant entendre que si vous restez pauvre,c'est de votre faute. En prenant un certain recul sur ce qui demeure ma passion, je m'interroge pour savoir si ces films que j'ai aimés ne sont pas le reflet de fausses réalités, des fausses réalités dépeintes par John Ford dans les Raisins de la Colères, magnifiquement portées à l'écran dans Arizona Dream, dans Easy Rider, dans West Side Story et Sur les Quais.
Signé Claude Sandeaux
sandeaux Claude- Messages : 329
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 87
Localisation : Snohomish USA
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
J'ai vu ce film à Meknès à l'Empire. Très prisé du jeune public marocain.
LUCIEN
La dame du jeu Kiesse a changé de look, c'est Carla BRUNI.
LUCIEN
La dame du jeu Kiesse a changé de look, c'est Carla BRUNI.
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
ci joint photo de la pochette du 45 tourssandeaux a écrit:Gilberte
Sacco et Vanzetti (1971 ) film politique gauchisant réalisé par Giuliano Montaldo et interprété par un artiste italien communiste notoire Gian Maria Volonté. La chanson de Joan Baez , chanteuse américaine démocrate de gauche à la gloire de deux anarchistes poseurs de bombes, justement ou injustement accusés de meurtre.
face A - here's to you
Face B - La Ballata di Sacco E Vanzetti
interprétés par Joan Baez
Orchestre dirigé par Ennio Morricone
Gian Maria VOLONTE est à droite, je ne sais pas qui l'autre acteur à gauche ni le policier.
Gian Maria VOLONTE, une immense filmographie...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
BOREILLO Gilberte Nelly- Messages : 201
Date d'inscription : 14/10/2016
Localisation : roanne (Loire)
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Gilberte,
Sacco et Vanzetti
Gian Maria Volonte et Ricardo Cucciola
Gian Maria Volonte
Le Cercle rouge de Jean-Pierre Melville
Pour une poignée de dollars de Sergio Leone
Et pour quelques dollars de plus de Sergio Leone
sur un citoyen au-dessus de tout soupçon d'Elio Petri
Les Hommes conte de Francisco Rossi
L'Affaire Mattei de Francisco Rossi
La Classe ouvrière va au paradis d'Elio Petri
L'Attentat d'Yves Boisset
Le Terroriste de Gianfranco de Bosio
Une trentaine de films à son actif.
Amitiés Claude
Sacco et Vanzetti
Gian Maria Volonte et Ricardo Cucciola
Gian Maria Volonte
Le Cercle rouge de Jean-Pierre Melville
Pour une poignée de dollars de Sergio Leone
Et pour quelques dollars de plus de Sergio Leone
sur un citoyen au-dessus de tout soupçon d'Elio Petri
Les Hommes conte de Francisco Rossi
L'Affaire Mattei de Francisco Rossi
La Classe ouvrière va au paradis d'Elio Petri
L'Attentat d'Yves Boisset
Le Terroriste de Gianfranco de Bosio
Une trentaine de films à son actif.
Amitiés Claude
sandeaux Claude- Messages : 329
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 87
Localisation : Snohomish USA
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Oui Claude j'ai la liste...
BOREILLO Gilberte Nelly- Messages : 201
Date d'inscription : 14/10/2016
Localisation : roanne (Loire)
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Oui Claude, j'ai la liste...
Une gu... cet acteur, comme Antony Quin, Raf Valone, etc... et j'en oublie...
Danny Trejo ,Robert de Niro, Christopher Walken, Al Pacino, Sean Penn, Jack Nicholson,Antony Hopkins
En France nous avions Jean Gabin
et plus près de nous Vincent Cassel et Jean Reno
Une gu... cet acteur, comme Antony Quin, Raf Valone, etc... et j'en oublie...
Danny Trejo ,Robert de Niro, Christopher Walken, Al Pacino, Sean Penn, Jack Nicholson,Antony Hopkins
En France nous avions Jean Gabin
et plus près de nous Vincent Cassel et Jean Reno
BOREILLO Gilberte Nelly- Messages : 201
Date d'inscription : 14/10/2016
Localisation : roanne (Loire)
la liste noire
Pour bon nombre de gens du spectacle, le maccarthysme a été le symbole de l'intolérance et de la peur aveugle. J'ai la conviction que bien des choses ont été volontairement exagérées. Il s'agit d'une des plus belles réussites de la propagande, mise en scène par l'appareil du parti communiste américain pour cacher l'influence de certaines associations syndicales de gauche sur la société et le cinéma américain. A Hollywood, le parti communiste était composé de réalisateurs, de scénaristes et d'acteurs engagés dont une proportion non négligeable était des intellectuels originaires des pays de l'est ayant fuit les pogromes. Les plus acharnés étaient des progressistes ayant milité contre le nazisme et le fascisme lors de la guerre d'Espagne. les plus engagés souhaitaient détruire la société chrétienne bourgeoise qu'ils rejetaient à travers des films anti-chrétiens, comme ils rejetaient la petite société juive bourgeoise et réactionnaire représentée par les dirigeants des principales compagnies. Une société bourgeoise nourrissant une profonde méfiance à l'égard de leurs engagements politiques qui jetaient le discrédit sur l'ensemble de la communauté immigrée, beaucoup des leurs étant inscrit sur la liste noire.
Hollywood apparaissait à cette époque comme une citadelle du conservatisme qu'il fallait à tout prix abattre. Elia Kazan , réalisateur était inscrit sur la liste noire après avoir avoué qu'il était communiste. Lors d'une audition devant la commission d'investigation, il donna les raisons qui le firent quitter le parti; J'en avais assez d’être enrégimenté, embrigadé, assez d'entendre dire ce que je devais penser, dire et faire. J'avais senti le gout de la vie dans un état policier et je ne l'aimais guère, j'avais constaté qu'on m'utilisait.
Si le monde du spectacle et des médias s'est ému et s'émeut à tord ou à raison de ce que fut la sombre période du maccarthisme qui poussa un grand nombre de cinéastes de gauche à s'exiler, il est à noter que certaines victimes réintégrèrent les studios après une période d'inactivité . Il serait bon de mettre en parallèle à cette chasse aux sorcière celle vécu par certains cinéastes russes qui finirent dans les camps de la mort si chers à Staline. Comme il serait bon de se rappeler celle organisée en France lors de la libération qui a vu les communistes et leurs alliés, se chargeaient de trancher le sort des collaborateurs dans les milieux du théâtre et du cinéma, alors qu'un bon nombre étaient innocents. En France occupée de grands cinéaste comme Henri Georges Clouzot s'exposaient à encourir les foudres de la censure officielle ou se voir traités de collaborateurs.
Hollywood apparaissait à cette époque comme une citadelle du conservatisme qu'il fallait à tout prix abattre. Elia Kazan , réalisateur était inscrit sur la liste noire après avoir avoué qu'il était communiste. Lors d'une audition devant la commission d'investigation, il donna les raisons qui le firent quitter le parti; J'en avais assez d’être enrégimenté, embrigadé, assez d'entendre dire ce que je devais penser, dire et faire. J'avais senti le gout de la vie dans un état policier et je ne l'aimais guère, j'avais constaté qu'on m'utilisait.
Si le monde du spectacle et des médias s'est ému et s'émeut à tord ou à raison de ce que fut la sombre période du maccarthisme qui poussa un grand nombre de cinéastes de gauche à s'exiler, il est à noter que certaines victimes réintégrèrent les studios après une période d'inactivité . Il serait bon de mettre en parallèle à cette chasse aux sorcière celle vécu par certains cinéastes russes qui finirent dans les camps de la mort si chers à Staline. Comme il serait bon de se rappeler celle organisée en France lors de la libération qui a vu les communistes et leurs alliés, se chargeaient de trancher le sort des collaborateurs dans les milieux du théâtre et du cinéma, alors qu'un bon nombre étaient innocents. En France occupée de grands cinéaste comme Henri Georges Clouzot s'exposaient à encourir les foudres de la censure officielle ou se voir traités de collaborateurs.
sandeaux Claude- Messages : 329
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 87
Localisation : Snohomish USA
nos affiches de cinés
Bonjour Claude et bonne journee au Consulat - Excellent cet article et merci.
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12842
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 84
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Re: Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1
Gilberte,
C'était un bon acteur, mais on ne peut pas le comparer à Anthony Quinn, à Marcello Mastroianni, à Ugo Tognazzi, Vittorio Gassman ou Alberto Sordi.
En France nous avions Gabin, Bourvil, De Funes,Fernandel, Raimu, Gérard Philippe,Noiret, Ventura, Meurisse, Delon, Belmondo, Morgan, Bardot, Schneider,
Serrault.
AUX States John Wayne, Mitchum, Douglas, Flynn,Fonda,Lemmon, Gable, Granger, Stewart, Grant, Niven, Heston, Holden, Marvin, Sinatra , Taylor, Tracy ,
Widmark, Brynner, Bogart, Ladd , Lancaster, et le grand Gary Cooper.
Génération suivante : Pacino, De Niro, Newman, Redford, James Dean, Brando, Costner, Cruise, Deep, Eastwood, Harrison Ford, Gibson, etc...
C'était un bon acteur, mais on ne peut pas le comparer à Anthony Quinn, à Marcello Mastroianni, à Ugo Tognazzi, Vittorio Gassman ou Alberto Sordi.
En France nous avions Gabin, Bourvil, De Funes,Fernandel, Raimu, Gérard Philippe,Noiret, Ventura, Meurisse, Delon, Belmondo, Morgan, Bardot, Schneider,
Serrault.
AUX States John Wayne, Mitchum, Douglas, Flynn,Fonda,Lemmon, Gable, Granger, Stewart, Grant, Niven, Heston, Holden, Marvin, Sinatra , Taylor, Tracy ,
Widmark, Brynner, Bogart, Ladd , Lancaster, et le grand Gary Cooper.
Génération suivante : Pacino, De Niro, Newman, Redford, James Dean, Brando, Costner, Cruise, Deep, Eastwood, Harrison Ford, Gibson, etc...
sandeaux Claude- Messages : 329
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 87
Localisation : Snohomish USA
Page 35 sur 44 • 1 ... 19 ... 34, 35, 36 ... 39 ... 44
Sujets similaires
» Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 2
» Les artistes du R.D.L.B. et autres artistes
» BIENVENUE au "ROI de la BIERE" 1
» Publicités commerciales et industrielles 1
» La CFM, les gares, trains, Affiches et ponts
» Les artistes du R.D.L.B. et autres artistes
» BIENVENUE au "ROI de la BIERE" 1
» Publicités commerciales et industrielles 1
» La CFM, les gares, trains, Affiches et ponts
Page 35 sur 44
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum