Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1

transfert de rubriques...

Le film "BENNY GOODMAN STORY" est passé à l'Empire en 55 ou 56. Quoique très fervent du grand écran, mon père n'a pas voulu m'y emmener... "c'est de la musique de sauvages, (tout comme le rock d'ailleurs...), " disait-il...

Aussi, bravant les interdits, j'ai "bipsé" les cours un mercredi après-midi, et là,ce fut comme un coup de coeur, une explosion dans la tête, et pour Benny Goodman, j'étais prêt à payer le prix fort...
Tout s'est très bien passé. Ma surprise fut de voir dans la salle que je n'avais pas été le seul à fuguer....
D'autres copains s’y trouvaient aussi, qui n'avaient rien à y faire à ce moment de la journée. Je ne les dénoncerai toujours pas...!!!

"BLACKBOARD JUNGLE" ou "GRAINE DE VIOLENCE"

C'est comme un éclair pour moi à chaque fois que ce film rejaillit quelque part. Fin 55, début 56, au Caméra si je ne m'abuse. Pendant qu'éclatent autour de nous des mouvements de révolte, ce film arrive chez nous comme une bombe...
Qui plus est, c'est l'image d'une Amérique qui montre ses faiblesses...

1956....une sacrée année...

Je voudrais dire simplement 2 mots du temps béni du ciné de mon père, avec lequel, je pense avoir usé tous les fauteuils des 4 grandes salles de Meknès ville nouvelle. Il adorait le grand écran... C'était sa manière de s'évader... Mon frère et moi (mes 2 autres frères étaient déjà DCD et ma soeur n'y avait pas droit...[normal...c'était une fille...???]) étions un prétexte qui lui permettait d'assouvir sa passion tout en justifiant son rôle de pater bien attentionné...
Bien joué, le vieux...!!!
J'ai raconté ailleurs comment le "cinoche de papa" avait bouleversé ma vie...

QUAND PASSENT LES CIGOGNES...
              Je voudrais dire simplement 2 mots du temps béni du ciné de mon père, avec lequel, je pense avoir usé tous les fauteuils des 4 grandes salles de Meknès ville nouvelle. Il adorait le grand écran... C'était sa manière de s'évader... Mon frère et moi (mes 2 autres frères étaient déjà DCD et ma soeur n'y avait pas droit...[normal...c'était une fille...???]) étions un prétexte qui lui permettait d'assouvir sa passion tout en justifiant son rôle de pater bien attentionné...
Bien joué, le vieux...!!!
J'ai raconté ailleurs comment le "cinoche de papa" avait bouleversé ma vie...

La Môme Vert de Gris
                 Ce film là, j'en suis sûr est passé à l'Empire, peut être en 55/56... Je revois encore la silhouette de Dominique Wilms découpée grandeur nature, collée sur une planche recto et verso, adossée sur le petit arbre qui, à l'époque, vivotait sur le trottoir devant la prote d'entrée du ciné...
Une autre scène gravée...!!!!!

JEUX INTERDITS

           Qui n'a pas eu la larme à l'oeil en admirant le jeu cinématographique de ces 2 bambins dans "Jeux interdits". Film français de René Clément, écrit par Pierre Bost et Jean Aurenche, sorti en 1952, tiré du roman de François Boyer intitulé bizarrement "Les Jeux inconnus".

Sans vouloir faire pleurer dans les chaumières, mais le brin de chemin parcouru par ces 2 gosses, dans cet atmosphère de guerre, de peur, d'exode est bouleversante.
en 2 mots : C'est l'exode de 1940. Un convoi de civils est mitraillé. Paulette, cinq ans, perd ses parents et se met à errer dans la campagne, serrant dans ses bras le cadavre de son chien. Elle rencontre Michel, un garçon de dix ans, qui l'emmène vivre dans la ferme de ses parents.
Paulette enterre le petit chien, puis les 2 enfants décident de créer des sépultures pour tous les animaux morts qu'ils découvrent : rats, crapauds, poussins, etc. Michel ne trouve pas très réussies les croix qu'il fabrique, et ils entreprennent de voler les crucifix qu'ils trouvent : sur le corbillard, à l'église, au cimetière.
S'ensuit des épisodes touchants que seule la magie enfantine peut créer. Mais c'est la guerre. Les adultes, en toute bonne conscience séparent les gamins et Paulette est prise en charge comme pupille de la nation.
On peut se rappeler le final...: Dans une grande gare, bondée et bruyante, et comme un appel au secours, on entend une voix de fillette apeurée..."Michel, Michel... C'est Paulette qui cherche Michel, perdu à jamais pour elle...

               "Si toi aussi tu m'abandonnes"  célèbre chanson par John William - C'était aussi l'air d'un autre plus célèbre film "Le train sifflera trois fois..."

On parle des films et artistes qui nous rappellent l'ABC le RÉGENT, L'EMPIRE et le CAMERA.

 

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]   [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]   [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Brigitte Bardot

Puisque ce n'est ni mon anniversaire, ni ma fête, ni rien de particulier pour moi ce jour, j'avoue que, si Brigitte BARDOT, en mai 1956, m'avait demandé en mariage (et dire qu'il suffisait qu'elle me le demande...mais...savait-elle que j'allais accepter ???)    
Pour des raisons qu'elle ne m'a jamais expliqué ( la pudeur sans doute, ou la hantise de devoir me consacrer sa carrière....??? alllez savoir...    
Je vous offre quand même un de ses portraits...  Wouaff...wouaff....

Soyons sérieux... Trois ans plus tard, je rencontrais ma femme, je n'ai vraiment rien perdu au change...!!!
Que l'on se rassure, il faut bien rire un peu...