Meknès,les carnets d'adresses de Richard BRANDLIN

LUCIEN
Tu as raison et ce n'est pas pour rien que tu es notre plus ancien adhérent actif, toi le doyen.
Pour "ma t'âri, ma t'ksi" ça se dit à quelqu'un qui a dit "merci". En effet un "merci" ne coûte rien, ça ne rapporte rien. C'est imagé en Arabe (ça ne te dévêtit pas, ça ne t'habille pas).

LUCIEN et ALAIN
J'voudrai bien mais je n' peux point. Je crois bien  depuis que le RDLB existe, certains d'entre nous, avons raconté nos souvenirs d'enfance, d'ados voire même d'adulte. Nous n'allons pas remettre le couvert au risque de se faire traiter de radoteurs ou de séniles. 
Dommage:(:sleep:

Hello Lucien - STP n'oublie pas de me dire quand ton bouquin sera termine, ok??? Au sujet de notre Richard et a mon avis ce n'etait pas comme nous qui avions eleve des enfants etc.etc.etc., une vie tout a fait differente de la sienne  et il avait beaucoup plus de temps que nous de se consacrer a mettre sur papier ses souvenirs. Il n'avait connu sa fille que tres tard dans la vie malheureusement (je corresponds avec elle de temps en temps). Lors de ses derniers jours je correspondais avec lui par telephone et c'etait un plaisir de l'entendre raconter et se souvenir de tant de choses de sa vie au Maroc depuis sa venue (etant gosse) au Maroc avec sa mere.

Merci Lucien d'avoir relancé ton propos sur ces souvenirs que beaucoup d'entre nous ont essayé, quoiqu'on en dise, de nous en faire bénéficier selon leurs moyens ou leurs capacités à faire resurgir leurs souvenirs...

C'est vrai que pour ce qui est des "taiseux" de notre Forum,  quelquefois, juste un "merci" suffirait à écarter tous sentiments malveillants...

Pour répondre à Ghis.... La vie privée de Richard n'a rien à voir dans sa réussite et son abnégation au service des autres, pour nous distribuer ses connaissances, son savoir, ses souvenirs, et ce, dans tous les forums qu'il a marqué de son empreinte indélébile, bien aidé en cela par sa volonté de faire bien et juste.
Il a eu aussi la conscience et l'intelligence de réunir tous les éléments techniques, informatiques, journaux, bottins et autres supports, pour nous délecter de son savoir au service de la mémoire meknassie et de l'âme des meknassi(e)s.  C'était son cheval de bataille. C'était un moyen dans sa conquête des cœurs de ses compatriotes. C'était son amitié qu'il étalait dans chaque récit, sans faillir une seule fois au but qu'il s'était défini....Son "Meknès" était le nôtre, notre Meknès était le sien...Il savait partager et écouter...

[quote="Grostefan Alain"]LUCIEN
Serais-tu un  doux rêveur? J'ai promené mes espadrilles sur plusieurs sites. L'ex-LDO, l'ADAMM, l'AKKPL (Port-Lyautey), l'ADAFES et le nôtre (RDB). C'est partout le même comportement des adhérents.

ALAIN

Tu pensais à les désodoriser au moins tes espadrilles avant de pénétrer dans ces sites. Parce qu'autrement rien d'étonnant s'ils étaient désertés quand on voyait venir.

Salut tout le monde

Pour raviver la mémoire de notre ami Richard, ce petit extrait qui j'espère  rappellera le bon temps à certains. Le temps où nous "faisions l'avenue".


   Quel  ravissement j’éprouvais les fois où, noyé dans la foule  des  garçons et des filles de mon âge, je « faisais l’avenue » comme on disait alors. Un rituel que les jeunes citadins n’auraient pour rien au monde voulu manquer.  Oh ! Rien de bien extraordinaire. Ce n’était à vrai dire qu’une manière simple de combler l’oisiveté des samedis après-midi, parfois aussi ceux des dimanches. Sans autre but que de marcher en masse compacte sur le même trottoir,  jamais, ô grand jamais sur celui d’en face, tout en échangeant quelques dernières fadaises pas toujours  de très bon goût, une partie de la  vague humaine quelque peu agitée  montait la rue principale quand  l’autre fraction tout aussi dense et remuante la redescendait. Je réalisais alors non sans stupeur combien était immense l’étendue des retards que j’avais accumulés en raison du peu de contact  qu’il m’était donné d’avoir avec la jeunesse. Mon attitude quelque peu compassée ne pouvant bien évidemment passer  inaperçue, les anciennes copines et anciens copains du lycée  n’étaient pas moins ravis de m’accueillir. S’amusant encore des quelques sottises que j’avais pu commettre durant ma période lycéenne, ils continuaient de trouver cela comique quand je n’en souriais plus qu’à peine. Avec  quel enchantement je respirais  alors les doux et enivrants parfums exhalés par mes camarades de classe, celles que je trouvais  délicieusement métamorphosées en vraies demoiselles. C’était tout de même autre chose que les fortes senteurs de clous de girofles qui flottaient dans l’air à l’approche d’un chantier de femmes indigènes. Des odeurs dont j’avais fini par m’accommoder si ce n’est par m’accoutumer, y trouvant même une  certaine saveur. L‘un de nos plus illustres voyageurs  n’évoquait-il pas « ces charmes dont aucune femme n’est tout à fait dépourvue dans une île déserte ?» 

Le soir venu, dans l’atmosphère confinée, horriblement enfumée et empoussiérée d’un sous-sol, alors que les couples enlacés se dépensaient  sur des rythmes endiablés  ou  qu’ils ne se dandinaient plus qu’avec langueur sur les sons moelleux d’un slow,  juché sur un tabouret de comptoir, je me contentais de contempler  le bonheur des autres ;  ces autres de la ville dont j’enviais tant la condition.

    Et les semaines se succédaient ainsi, dans une même insipidité campagnarde  et une même languissante attente du samedi après-midi suivant pour pouvoir de nouveau déambuler   sur cette merveilleuse avenue principale et endurer avec bonheur les mêmes rudes bousculades.

LUCIEN
J'en connais pas mal qui, par ces allées et venues sur le toujours même trottoir, ont connu l'âme soeur.

Grostefan Alain a écrit:LUCIEN
J'en connais pas mal qui, par ces allées et venues sur le toujours même trottoir, ont connu l'âme soeur.

 ALAIN

L'autre trottoir était réputé être celui des cocus. C'était idiot parce que, seuls les jeunes célibataires "faisaient l'avenue".

ALAIN
Même si on ne se connait qu'à travers le RDLB, tu peux m'ajouter dans la liste de ceux qui ont connu l'âme soeur. Un récit à ce sujet figure dans le livre de notre regretté ami Claude, "Un gramophone et des disques".

Lucien,

Je connais le sujet... Je connais le texte... Il se trouve dans ma bibliothèque....

J'ai toujours du plaisir à te relire...

Eh bien voilà! Si l'extrait que j'ai placé n'a intéressé personne, au moins aura-t-il eu le mérite de secouer un tant soi peu la rubrique de son assoupissement!

Salut Lulu...,

Tu ne boudes pas, j'espère... ??? Je t'avais éloigné du contexte avec mes extraits du Bottin des années 50... J'ai rectifié le tir.

Transfert Richard

- 1937 : Tél : 21-45 MALAVAL A. (REGOM-PNEUS)
Rue de Verdun MEKNES.
Les MALAVAL avaient aussi la Librairie de l'avenue Lyautey , mais en quelle année…??

- Tél :213-96 LIBRAIRIE-PAPETERIE Mme LAVALLEE.
63,avenue Lyautey MEKNES
Cette dernière serait-elle l'épouse de Mr.André LAVALLEE,qui était un des associés du Café-Bar"LA CHOPE" de Féz en cette même période de 1955 ?????

- Magasin de pièces détachées :  Mr.Leseigneur qui se trouvait au N°71.

    Tarzancasa    

Richard
Oui mon père était militaire. Nous habitions au 11 rue St Louis, près de l'école de la Boucle, au premier étage d'un petit immeuble.
Jean-Pierre TURPIN était, si ma mémoire est exacte, le fils d'un libraire.
Jules ESTEVE était le cousin de Paul ESTEVE si je ne me trompe pas.
Je compte bien faire ta connaissance à Nîmes lors des retrouvailles ainsi nous pourrons bavarder plus longuement. A bientôt donc.

1955 au lycée Poeymirau.Photo du haut:Liliane Charpentier,moi,Nicole Donson(dont j'ai toujours des nouvelles)et Annick Le Berre(DCD).
2ème:Nicole Donson,Liliane Charpentier et moi

HOLA !!!!! JIMMY,
FAUT PAS CHARRIER,"L'ENCYCLOPEDIE DE MEKNES",LA TU Y VAS TRES FORT !!!!!!!
MAIS POUR LE CAMIONNEUR GRUGET QUI ETAIT AVEC LE FRERE JAVEY DU PEINTRE DU BD GOURAUD :
TU VOIS,J'AI BIEN CONNU TOUS LES TRANSPORTEURS DE MEKNES,JE PEUX TE DIRE QUE GRUGET ETAIT MARIE A LA SOEUR DE RUCHER LE CAMMIONNEUR AUSSI DE LA SOCOTROM.
ET ENCORE MIEUX QUE CELA :
NOUS AVONS LA FILLE A GRUGET QUI HABITE A L'HOSPITALET PRES DE CAHORS DANS LE LOT.
CELLE-CI EST INCRITE DANS DAFINA SOUS LE PSEUDO"birguite"

Si je t'ai dit Anglet, c'est une colossale erreur, car c'est Hendaye et il est effectivement DCD. J'ai eu un des ses cousins la semaine dernière au phone qui me l'a confirmé ...
Ce Rucher Charles qui correspond à la photo que je t'ai adressée habitait la rue Jaizquibal à Hendaye

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Je possède ça et là, dans mes dossiers, des reprises et coupures de textes venus d'autres forums que j'avais relevé avec Richard.... Je les placerai ici, en l'état, sans modif...

Grâce à cet annuaire des abonnés au téléphone de 1937,lire :
MEKNES, TEL : 20 - 11 -
SOCIETE ANNONYME MAROCAINE D'APPROVIONNEMENT
IMMEUBLE SAMA AVENUE DE LA REPUBLIQUE

TEL : 30 - 85 HALDEZOS PANAYOTIS, EPICERIE MONDIALE
RUE ROUAMZINE (S.A.M.A.) VILLE ANCIENNE

Salut tout le monde

Je viens de recevoir un appel de cette rubrique  mais oualou texte ou image!! Bizarre bizarre! dirait Jouvet.

En remontant l'avenue de la République du coté des dragueurs ( à gauche),

Numero 5 -  Pharmacie Legeleux - Palais du Mobilier de Casablanca - Rolhny, Society Anonyme de Vêtements
Numero 7 - Les chaussures Bata - Salon Louis XV de Mr. Bourrel - Coiffures Dames, Parfumerie - "A la Voiture Moderne" de Mr. Michon-Mourard, et finalement au coin notre RDLB.
Ensuite on traverse la rue de la poste.....
Pour les Démégements"BAILLY" en 1955, c'était au 67 bd Gouraud - téléphone n°219-56 - le Directeur Mr.C. THIEBAUT.

Pour Mr.LEBON qui gérait la pompe SMPP sur l'avenue de la République, c'était plus ancien que 1948…

En tous les cas, cher ami Alain Grostéfan, ce Mr. LEBON me faisait l'impression d'un homme d'une élégance qui méritait de représenter cette belle marque allemande de grande renommée mondiale.

Je ne sais pas si à Midelt, en 1955, il y avait des taxis avec des strapontins de la marque Mercédès…
Nous autres,nous travaillions avec des voitures américaines de type: CHEVROLET, DODGE, PLYMOUTH, PACKARD, PONTIAC, FORD.

Pour ce qui est des petits taxis sortis en 1953, il y avait les PEUGEOT"202" comme celle de Mr Grégoire SANDEAUX, qui est devenue petit taxi n°71 avec son numéro de matricule  9088-MA 10, des RENAULT "JUVAQUATRE" avec la conduite à gauche......... !!!!

Il y avait une"SKODA", ensuite des "MORIS MINOR", des FIAT"1100" anciens modèles avec les portes arrières qui s'ouvrent par l'avant (type de la Simca huit), les nouveaux modèles des FIAT"1100", des STANDARD, une D.K.W.(petit taxi n°33) et une AUSTIN A.30. C'était celle de notre collègue Séraphin BELTRAN (petit taxi n°84) ,il a eu un accident au quartier de la Touraine, il a gardé pendant un certain temps le plâtre autour du cou et la AUSTIN était devenue un tas de ferraille........!!!!

Lucien Calatayud a écrit:Salut tout le monde
Je viens de recevoir un appel de cette rubrique  mais oualou texte ou image!! Bizarre bizarre! dirait Jouvet.

Salut Lulu,
C'était une erreur de ma part..... erreur involontaire, bien sûr.... wouaff, wouaff...!!!

2013

- Voici la liste des numéros "pairs" de l'avenue de la République que vient de nous offrir Richard et nous le remercions beaucoup.

N°2 -  Office cherifien interprofessionnel de céréales (inspéction régionale)
N°4 -  PEYRON FRERES ( RENAULT)
N°6 -  SALON FEMINIA Mr.PERIS MANUEL
N°6 -  RADIO-DEPANNAGE JEAN HEBERT
N°6 -  MASSAGES CULTURE PHYSIQUE DESBONNET PARIS Mr.A.GRIMALDI
N°6 - FLORA FLEURS Mr.G.SEGUIN
N°6 -  COLAS Mme JEANNE
N°6 -  ALLAIRE RENE DOMICILE CHIRURGIEN-DENTISTE
N°6 -  AMBRODY BERNARD
N°8 -  DOCTEUR DE LONGUEVAL MEDECINE GENERALE
N°10 -  BANQUE D'ETAT DU MAROC
N° 14 -  HÔTEL SPENDID
N° 16 -  CYRNOS BAR
N° 16 -  DOCTEUR JEAN POULAIN
N° 18 -  BOUANHA YVONNE AVOCAT STAGIAIRE
N° 20 -  LAFOREST ANDRE PROTHESE-DENTAIRE
N°20 -  SALON DE COIFFURE INSTITUT DANIEL
N°20 -  DOCTEUR GUGLIELMI
N°20- - GRANDE PHARMACIE DE PARIS Mlle THERESE HUSSON DE LA FACULTE DE PARIS
N°20 -  CHIRURGIEN-DENTISTE Mlle ANDREE GEOFFROY
N°22 -  BRASSERIE-RESTAURANT-BAR " LE REX" Mr.RECH.  Ce restaurant deviendra après 1952, le Monoprix.
N°24  -  RECETTE PARTICULIERE DU TRESOR
DU N° 26 AU 32 EST UN TERRAIN APPARTENANT AUX HABOUS OU IL Y AVAIT LA CAVE DE VIN DE Mr.JOBERT - deviendra vers 1970 l'emplacement de l'immeubles des Habbous.
N°34 - COMPAGNIE DES TRAMWAYS ET AUTOBUS DE MEKNES
N°36 -  DOMICILE DE Mr.LE DIRECTEUR DES AUTOBUS Mr.CLEAU
N°38 -  REGIE DES TABACS DU MAROC.
N°40 -  PARKING DES AUTOMOBILES DE VOLUBILIS, emplacement de la future place des taxis.

et ensuite l'avenue Lyautey avec le rond point Volubilis...

2013 – Réponses à plusieurs questions… :

En remontant l'avenue de la République du coté des dragueurs ( gauche en montant…)

N° 5 - Pharmacie Legeleux - Palais du Mobilier de Casablanca - Rolhny, Society Anonyme de Vêtements
N° 7 - Les chaussures Bata - Salon Louis XV de Mr. Bourrel - Coiffures Dames, Parfumerie –
"A la Voiture Moderne" de Mr. Michon-Mourard, et finalement au coin notre RDLB.
Ensuite on traverse la rue de la poste.....

Pour les Déménagements "BAILLY" en 1955, c'était au 67 bd Gouraud - téléphone n°219-56 - le Directeur Mr.C. THIEBAUT.

Pour Mr.LEBON qui gérait la pompe SMPP sur l'avenue de la République, c'était plus ancien que 1948…

En tous les cas, cher ami Alain Grostéfan, ce Mr. LEBON me faisait l'impression d'un homme d'une élégance qui méritait de représenter cette belle marque allemande de grande renommée mondiale.

Je ne sais pas si à Midelt, en 1955, il y avait des taxis avec des strapontins de la marque Mercédès…
Nous autres, nous travaillions avec des voitures américaines de type CHEVROLET, DODGE, PLYMOUTH, PACKARD, PONTIAC, FORD.

Pour ce qui est des petits taxis sortis en 1953, il y avait les PEUGEOT"202" comme celle de Mr. Grégoire SANDEAUX, qui est devenue petit taxi n°71 avec son numéro de matricule 9088-MA 10, des RENAULT "JUVAQUATRE" avec la conduite à gauche......... !!!!

Il y avait une"SKODA", ensuite des "MORIS MINOR", des FIAT"1100" anciens modèles avec les portes arrières qui s'ouvrent par l'avant (type de la Simca huit), les nouveaux modèles des FIAT"1100", des STANDARD, une D.K.W.(petit taxi n°33) et une AUSTIN A.30. C'était celle de notre collègue Séraphin BELTRAN (petit taxi n°84) ,il a eu un accident au quartier de la Touraine, il a gardé pendant un certain temps le plâtre autour du cou et la AUSTIN était devenue un tas de ferraille........!!!!

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