Re: Meknès, la ville Nouvelle 2

**Admin** Lun 10 Juin - 21:36

Pour l'abattoir...Le nouveau se trouvait route de Fès, je crois après les Docks Silos...
Il me semble que celui qu'a présenté XAVIER plus haut, est l'ancien qui se situait en Médina... (??????)

Ghislaine Jousse-Veale Mar 11 Juin - 4:52

Salut Andre et oui apparament le nouvel abattoir etait route de Fes (Richard etait sur skype et je lui avais pose la question) et la photo de Xavier c'etait surement en medina.

Lucien Calatayud Mar 11 Juin - 10:00

GHISLAINE ET JIMMY

Ces bâtiments paraissent abandonnés. Les nouveaux abattoirs étaient desservis par les chemins de fer. Ils devaient se situer à peu de distance de la gare côté FES.

Grostefan Alain Mar 11 Juin - 13:15

Les Abattoirs doivent se trouver entre la gare et le Relax donc sur la droite (ex-avenue Lyautey) en se dirigeant vers Plaisance.

Jean-claude Brotons Mer 12 Juin - 18:37

Alain ,les abattoirs étaient bien route de Fes entre la gare et le Relax sur la droite ,j'y allais assez souvent avec mon vélo et sa remorque acheter quelques reste de viande pour nos chiens ainsi que ceux de la voisine ,les os étaient gratuits .
Un peu plus loin ,de l'autre coté de la route il y avait une grosse batisse avec des murs d'enceinte de sept a huit mètre de haut ,le soir on voyait des petits camions " Thames " entrait et sortir de cette maison ,on s'est toujours posé la question " quel trafic ou activité dans cette batisse " .........

**Admin** Mer 12 Juin - 19:26

JEAN CLAUDE...
A part le fait que le mot anglais "Thames" signifie "Tamise" en français, je ne peux en dire plus...

Ghislaine Jousse-Veale Jeu 13 Juin - 1:10

LES CAMIONS THAMES ETAIENT FABRIQUES PAR FORD..... Very Happy

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Jean-claude Brotons Jeu 13 Juin - 18:50

GHISLAINE ,je crois que c'était BEDFORD ,c'est du moins ce qui était marqué sur ces camions ,surement la meme marque ,notre ami RICHARD s'il est dans les parages nous en diras plus ,ce qui est certain c'est que je n'ai pas vu cette PIN UP route de Fès .......il y aurais eu a coup sur des accidents .......

Ghislaine Jousse-Veale Jeu 13 Juin - 21:21

JEAN CLAUDE - VOILA TA BEDFORD....MINUS LA PIN UP Very Happy

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**Admin** Jeu 13 Juin - 22:33

JEAN CLAUDE....
Rappelle toi qu'à la SOCOTROM, il n'y avait que des Bedford rouges...En 2009, il y étaient encore... Ils pourrissaient sagement... dans l'indifférence totale, et surtout dans le silence complet.... C'est ce qui m'a le plus surpris.... Le quartier était complètement en léthargie...

Lucien Calatayud Ven 14 Juin - 10:07

GHISLAINE

Tu dis: "minus la pin up:. Elle présente pourtant un pont arrière assez solide, digne en tout cas de la marque de pick-up qu'elle semble représenter!

Jean-claude Brotons Ven 14 Juin - 19:05

ANDRE ,des Meknassis de passage dernièrement dans notre ville sont revenus dépités de leur séjour dans notre ville ,ils n'ont plus rien reconnu ,anciens routiers leur passage du grand tour Marocain et retour par la route cotière les a laissé sur leur faim ,circulation infernale avec des Kamikazes au volant ,ils sont restés un peu plus longtemps a Moulay Bousselham qui a certe changé mais pas trop ,enfin le temps passe et tout change .
Les petits camions THAMES qui sortaient et entraient de cette grosse batisse route de Fès étaient vert olive .

Grostefan Alain Ven 14 Juin - 19:40

Jean-claude Brotons a écrit:

Un peu plus loin ,de l'autre coté de la route il y avait une grosse batisse avec des murs d'enceinte de sept a huit mètre de haut ,le soir on voyait des petits camions " Thames " entrait et sortir de cette maison ,on s'est toujours posé la question " quel trafic ou activité dans cette batisse " .........

JEAN-CLAUDE
Derrière ce mur d'enceinte s'abritait un magnat de l'huile d'olive: Moulay MESSAOUD. Les moulins étaient à Sidi Saïd et derrière ces murs dont tu parles c'étaient les entrepots. C'est pourquoi les camions entraient et sortaient.
Cette entreprise qui a connu une grande prospérité est en perdition actuellement du fait d'une concurrence féroce. La dette n'a fait qu'augmenter quand les banques avançaient des fonds mais comme en retour rien ne revenait alors elle ont fermé le robinet. Résultat : la faillite. Les ouvriers ne sont plus payés et campent devant l'usine.

**Admin** Ven 14 Juin - 21:50

Merci ALAIN pour l'info, mais c'est la 1ère fois que j'entends parler de l'huile Moulay Messaoud, ou bien je n'ai jamais porté une attention particulière...Dans tes souvenirs, tu n'as pas plus de précisions...??? STP...

JEAN CLAUDE....
Tout a changé car tout évolue... Cela fait plus de 56 ans pour ce qui me concerne...Le changement physique n'est pas l'essentiel, mais celui qui se trame insidieusement n'est pas rassurant...

Grostefan Alain Sam 15 Juin - 11:35

ANDRE

Son nom complet est Moulay Messaoud Agouzzal. C'est un soussi (berbère).
Il était marchand ambulant, connu à Meknès avec une charrette d'où son pseudo "moul l'carrossa" (l'homme à la charrette).
J'ai lu quelque part qu'il serait, avec quelques complices, responsable des huiles frelatées (huile Le Cerf). Ayant payé le prix fort ils n'auraient pas accompli leur peine malgré les nombreux morts et handicapés.
Ci-dessous, un court extrait relevé sur le net.

Moulay Messoud Agouzzal : Président du groupe Agouzzal

Moul l’carrossa

Tous les Meknassis connaissent l’histoire de Moulay Messoud, ce vendeur ambulant d’huile d’olive devenu une des plus grosses fortunes de la région. Dans les années 1970, cet homme de petite taille et analphabète venu du Souss s’est imposé grâce à une marque d’huile, Bab Mansour. Puis dans les années 1980, le groupe a connu une extension fulgurante dans des secteurs très divers comme les tanneries, la chimie, la production de caoutchouc, la promotion immobilière, l’agro-alimentaire… Toutefois, à la fin des années 1990, le petit empire a commencé à connaître des difficultés financières qu’il n’arrivera jamais à surmonter. Les banques ont même dû saisir plusieurs biens fonciers des Agouzzal, dont le terrain sur lequel se trouve le siège de Chimicolor. Malgré tout, Moulay Messoud Agouzzal laissera à ses héritiers un pactole confortable, qui leur permet de vivre loin de la misère dont il a lui-même souffert.

Jean-claude Brotons Sam 15 Juin - 11:48

Merci ALAIN pour ces info inédites ,je crois bien que dans les années 60 ce n'est pas de l'huile qui sortait de cette batisse ........
Le sieur en question méritait la corde au sujet des huiles frelatées et il n'était pas le seul .

ANDRE ,le temps passe avec ces joies et ces peines ,courage .

Lucien Calatayud Sam 15 Juin - 14:52

Jean-claude Brotons a écrit:
Merci ALAIN pour ces info inédites ,
Le sieur en question méritait la corde au sujet des huiles frelatées et il n'était pas le seul .

Entre -nous, l'huile frelatée a arrangé plus d'une famille; celles qui avaient la charge de vieux parents plus ou moins handicapés, du moins dans l'impossibilité d'exercer un emploi. Sachant que les victimes des huiles frelatées percevaient un indemnité, on leur en faisait tout simplement consommer.

Grostefan Alain Sam 15 Juin - 17:32

LUCIEN
Pour les victimes d'abord 5ODh/mois puis 75Dh/mois. Ensuite, ma narf.

"Les victimes touchaient une indemnisation mensuelle de 75 DH !

Meknès, la ville Nouvelle 2 - Page 34 Rub_16225

Un demi-siècle ! 50 ans, qu’il aura fallu, pour que justice soit correctement rendue aux victimes des huiles frelatées. En 1959, des commerçants à Meknès avaient mélangé, dans un atelier artisanal, de l’huile de table avec de l’huile provenant de vidange de moteur pour la mettre sur le marché à usage de consommation à des prix imbattables. Résultat : une catastrophe sanitaire puisque 20 000 personnes à Meknès et dans d’autres villes aussi furent atteintes de paralysie.

A l’époque, le Roi Mohammed V ordonna la création d’un fonds pour l’indemnisation des victimes et de leurs ayants droit. En 1961, chaque victime avait droit à 50 DH par mois et il a fallu attendre 1992 pour que l’Etat accepte d’augmenter cette rente à…75 DH par mois !

Ridicule, alors que le fonds, lui, continuait d’être alimenté régulièrement grâce à une ponction faite sur les redevances payées sur les cartes grises, entre autres. A combien se montent les sommes accumulées dans ce fonds ? Aucune indication. Mais ce qui est sûr, c’est que le montant doit être conséquent et le Souverain vient de donner ses instructions pour que l’argent soit effectivement distribué aux personnes au profit desquelles il a été collecté. Selon des sources gouvernementales, l’indemnisation sera relevée de manière substantielle. Rien à voir avec les 75 DH ! L’annonce sera faite incessamment et l’opération menée sous la supervision du Souverain en personne. Malheureusement, sur les 20 000 personnes victimes, il n’en reste plus beaucoup : moins d’un millier dont 200 d’ayants droit. Même partiellement, l’injustice devait être réparée… ne serait-ce que pour le principe.

CONRAD-BRUAT Xavier Mar 18 Juin - 0:37

Une perle

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Ghislaine Jousse-Veale Mar 18 Juin - 1:55

Lucien Calatayud a écrit:
Jean-claude Brotons a écrit:
Merci ALAIN pour ces info inédites ,
Le sieur en question méritait la corde au sujet des huiles frelatées et il n'était pas le seul .

Entre -nous, l'huile frelatée a arrangé plus d'une famille; celles qui avaient la charge de vieux parents plus ou moins handicapés, du moins dans l'impossibilité d'exercer un emploi. Sachant que les victimes des huiles frelatées percevaient un indemnité, on leur en faisait tout simplement consommer.

Lucien - C'est vrai cette derniere phrase? Mais c'est horrible cela. Je me rappelle dans les annees 60 le ridicule montant que ces gens recevaient. Tant mieux que le roi Mohamed VI va augmenter ces sommes mais un peu tard pour beaucoup malheureusement - Xavier - En effet une perle cette vieille photo.....

Lucien Calatayud Mar 18 Juin - 10:16

XAVIER
C'est vrai que c'est une perle puisqu'elle date de l'année de ma naissance. Hélas, tout comme moi elle non plus n'a jamais été complètement finie.

Grostefan Alain Mar 18 Juin - 10:58

XAVIER
Mieux qu'une perle, une véritable pépite cette découverte. Tout y est. Les éclésiastiques, les autorités locales marocaines et françaises, les enfants de choeur, les dames avec leur chapeau d'époque, les invités privilégiés.

LUCIEN
Je te savais modeste mais pas à ce point.

**Admin** Mar 18 Juin - 18:04

Elle est exceptionnelle cette photo, XAVIER...(Je l'avais en petit format et de mauvaise qualité, je l'avais placée dans "les Cultes....et Cimetières", en janvier 2013)
Je me demande si ce petit bout de bâtisse recouvert d'arbres à gauche, ne serait pas par hasard, l'ancienne petite église qui était érigée presque au même endroit qui datait au moins des années 20...!!! à suivre peut être...???
Un public touchant...: présents sur la photo, le Clergé, le Civil, le Militaire et ....les autorités marocaines...Ce qui en rajoute à son côté exceptionnel...
Voici la maquette de le cathédrale qui était prévue en mai 1930...

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