Les artistes du R.D.L.B. et autres artistes
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Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12846
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 83
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Humour, conte, histoires . : Echo
Echo
Il est en ma région un endroit surprenant
On y vient de très loin, on déclame devant,
Et quand on a parlé, un écho vous renvoie
Les mots que l'on a dit, une ou deux ou trois fois!
Fernandel s'y trouvant, il y a des années
Dit:«je suis très connu, chacun me reconnaît
En France, en Amérique et dans le monde entier».
Et l'écho répéta : «Mon dentier, mon dentier».
Puis Lolo Ferrari venant au même endroit
Perchée sur ses talons et le buste bien droit
Dit:«Si je suis sexy c'est grâce aux médecins».
Et l'écho répéta «Mes deux seins, mes deux seins».
Quand Brigitte Lahaie débarqua dans ce lieu
Elle cria «c'est moi et, n'en déplaise à Dieu,
J'aime jouir de tout, c'est vrai je le confesse»
Et l'écho répéta «con, fess', con, fess', con, fesse».
Les gens de ce pays en ont parfois assez
D'entendre des échos de phrases insensées
Mais comme ils font payer les visiteurs, comptant,
Cela durera bien jusqu'à la fin des temps!
Adn 19.04.2009
Il est en ma région un endroit surprenant
On y vient de très loin, on déclame devant,
Et quand on a parlé, un écho vous renvoie
Les mots que l'on a dit, une ou deux ou trois fois!
Fernandel s'y trouvant, il y a des années
Dit:«je suis très connu, chacun me reconnaît
En France, en Amérique et dans le monde entier».
Et l'écho répéta : «Mon dentier, mon dentier».
Puis Lolo Ferrari venant au même endroit
Perchée sur ses talons et le buste bien droit
Dit:«Si je suis sexy c'est grâce aux médecins».
Et l'écho répéta «Mes deux seins, mes deux seins».
Quand Brigitte Lahaie débarqua dans ce lieu
Elle cria «c'est moi et, n'en déplaise à Dieu,
J'aime jouir de tout, c'est vrai je le confesse»
Et l'écho répéta «con, fess', con, fess', con, fesse».
Les gens de ce pays en ont parfois assez
D'entendre des échos de phrases insensées
Mais comme ils font payer les visiteurs, comptant,
Cela durera bien jusqu'à la fin des temps!
Adn 19.04.2009
Re: Les artistes du R.D.L.B. et autres artistes
Alain je viens juste de voir cette photo et si j'ai bien compris c'est toi qui a tisse cette jolie veste et c'est ta femme qui la porte. Am I right??? En tous les cas tu fais mieux que moi...Bravo.
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12846
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 83
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
arts et artistes
Chère Ghislaine, tu as tout compris.
Je me suis fabriqué plusieurs métiers à tisser : un à pédales à 4 cadres de 1 m de largeur et plusieurs métiers de table plus petits à 2 ou 4 cadres pour enseigner les bases du tissage à une classe de sourdes-muettes marocaines et enfin un métier à 8 cadres qui m'a permis plus de fantaisie dans les dessins.
ADN
Je me suis fabriqué plusieurs métiers à tisser : un à pédales à 4 cadres de 1 m de largeur et plusieurs métiers de table plus petits à 2 ou 4 cadres pour enseigner les bases du tissage à une classe de sourdes-muettes marocaines et enfin un métier à 8 cadres qui m'a permis plus de fantaisie dans les dessins.
ADN
Re: Les artistes du R.D.L.B. et autres artistes
Alors la un second bravo Alain pour enseigner a des femmes handicapees les bases de tissage.
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12846
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 83
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Re: Les artistes du R.D.L.B. et autres artistes
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Chemin d'automne. Huile au couteau par Micam.
Chemin d'automne.
L'automne a enflammé brusquement le chemin
Que j'aime parcourir lentement avec toi,
Sans nous dire un seul mot, mais en tenant la main
De mon unique amour, mon refuge, mon toit.
Aurons-nous le bonheur de voir un écureuil
Gambader prestement parmi les ors des bois,
Ou apercevrons-nous aux lointains un chevreuil
Traverser le sentier, inquiet, aux abois ?
Peut-être qu'au hasard de cette lente errance
Nous pourrons découvrir dans l'eau, faisant des ronds
Un ragondin plongeant, ce serait une chance,
Ou admirerons-nous le vol lourd d'un héron ?
Ou, de l'herbe jonchée de feuilles roussissantes
Est-ce le froissement, dû à une vipère,
Qui te fera trembler et toute rougissante
Te jeter dans mes bras ? Doux moment que j'espère.
Adn 29.05.2015
Chemin d'automne. Huile au couteau par Micam.
Chemin d'automne.
L'automne a enflammé brusquement le chemin
Que j'aime parcourir lentement avec toi,
Sans nous dire un seul mot, mais en tenant la main
De mon unique amour, mon refuge, mon toit.
Aurons-nous le bonheur de voir un écureuil
Gambader prestement parmi les ors des bois,
Ou apercevrons-nous aux lointains un chevreuil
Traverser le sentier, inquiet, aux abois ?
Peut-être qu'au hasard de cette lente errance
Nous pourrons découvrir dans l'eau, faisant des ronds
Un ragondin plongeant, ce serait une chance,
Ou admirerons-nous le vol lourd d'un héron ?
Ou, de l'herbe jonchée de feuilles roussissantes
Est-ce le froissement, dû à une vipère,
Qui te fera trembler et toute rougissante
Te jeter dans mes bras ? Doux moment que j'espère.
Adn 29.05.2015
Re: Les artistes du R.D.L.B. et autres artistes
Salut Alain DN...,
Merci et bravo pour tout....
Je suis moi aussi un "touche à tout".... ancien jeune ébéniste, peintures (toiles, murs, meubles), bricoleur de bon niveau (électricité, ciments, plâtres, décoration) tricoteur et couturier, technicien chez IBM France, ancien gérant de société liée à l'informatique, enfin de tout.....
Mais oui, c'est loin....c'est loin tout ça...!!!
Merci et bravo pour tout....
Je suis moi aussi un "touche à tout".... ancien jeune ébéniste, peintures (toiles, murs, meubles), bricoleur de bon niveau (électricité, ciments, plâtres, décoration) tricoteur et couturier, technicien chez IBM France, ancien gérant de société liée à l'informatique, enfin de tout.....
Mais oui, c'est loin....c'est loin tout ça...!!!
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Humour, contes, histoires: La fausse innocence
La fausse innocence
Depuis que Bouboule fait partie de la famille, nous avons beaucoup de difficultés à conserver un jardin présentable. Chaque jour ou presque les massifs de belles de jour et les pelouses de kikouyou portent les cicatrices nouvelles de son activité d’inlassable fouisseur. Il doit y avoir une forte proportion de chien ratier dans l’ascendance de ce corniaud aux yeux jaunes, au poil raide, également jaunâtre à l’origine mais qui, depuis que cet animal couche sur le pavage de la terrasse, a pris une teinte tirant sur le rouge brique. Pour parfaire son portrait disons que sa truffe rose lui donne un petit air obscène et que l’intelligence ne semble pas être sa qualité principale, à telle enseigne qu’il faut vite s’éloigner dès qu’on a déposé devant lui sa gamelle, sous peine de recevoir un coup de crocs : Il n’a même pas la reconnaissance du ventre ! Pourtant la vue de ce bâtard poursuivi par les cris et les pierres d’un groupe de petits Arabes a ému le cœur de notre fils Yann. Il a couru dans la rue, a pris le petit chien dans ses bras et l’a ramené à la maison. Puis il nous a imposé l’adoption de celui qu’il appelait déjà son ami Bouboule.
En fait le plus dur pour Yann ne fut pas de nous arracher notre consentement mais bien plutôt d’obtenir l’accord tacite de Kouki, notre spécialiste familiale en matières de chiens. Ayant été adoptée elle-même il y a déjà quelques années, Kouki, ou ne devrais-je pas dire Kouki 2 – la première, sa propre sœur, nous ayant été volée au bout d’une semaine – était et est toujours la maîtresse incontestée des lieux. Je dois à la vérité d’ajouter que son règne a subi un indiscutable déclin lorsque Jean-Jacques nous a confié la garde de Pupuce. Jean-Jacques était colon dans le bled à quatre-vingt kilomètres de chez nous et Pupuce un énorme matou noir. La reprise des terres par le gouvernement marocain ayant entraîné le départ sans armes ni bagages de notre ami et de sa famille, son chat ne pouvant le suivre en France dans l’appartement qui serait son gîte pour plusieurs années, était devenu chez nous le maître de la maison. La truffe de Kouki en garderait longtemps la trace, et la méfiance de notre chienne à l’égard du chat noir serait profonde encore que de courte durée. De courte durée car Pupuce au bout de quelques semaines, s’était révélé un joyeux compagnon, se cachant derrières les buissons pour surprendre Kouki et Bouboule qui se lançaient alors dans une poursuite effrénée derrière lui… Et puis surtout parce que Pupuce a disparu : un beau jour on ne l’a plus revu. S’est-il mal acclimaté à la vie citadine, lui le blédard ou a-t-il fini ses jours sous les roues d’une voiture ?
Quoiqu’il en soit, Bouboule depuis son arrivée fait des trous dans le jardin et je dois le corriger en lui mettant le nez dans la terre fraîchement remuée, et reboucher les trous presque chaque jour. La pelouse parsemée de tâches brunâtres là où le kikouyou n’a pas encore repoussé, ressemble un peu à la peau d’un martien atteint de la rougeole. Chaque fois que je gronde Bouboule, Kouki grogne après lui et dès que je le lâche, lui administre elle-même une correction. Le pauvre bâtard, qui n’a pas le droit d’accès à la maison, car il s’oublie sur les tapis chaque fois qu’on l’y laisse entrer, se sent d’une caste inférieure à celle de notre chienne, puisque cantonné au jardin alors qu’elle trône au salon où elle a son coussin… Aussi n’ose-t-il pas se rebiffer devant l’autorité de sa congénère mais s’enfuit-il en piaillant retrouver son coin de terrasse rouge brique en essayant d’éviter les coups de crocs…
Si encore Bouboule creusait pour enterrer des os, je comprendrais ce travail de sape même si je ne l’approuvais pas. Mais non, il paraît creuser sans but et cette dépense d’énergie, pour un travail de terrassement inutile, semble tellement incompréhensible à notre jardinier qu’il a surnommé le chien « El Mok » (le fou ) et qu’il me conseille de m’en séparer au plus vite. Ce n’est certes pas l’envie de suivre ce conseil qui me manque, mais Yann n’est pas prêt à donner son adhésion à un tel projet, aussi nous résignons-nous à vivre en permanence dans ce qui ressemble plus à un parcours de golf miniature, avec trous et bunkers, qu’au gracieux jardin à l’anglaise qu’avait rêvé mon épouse.
Hier, nous déjeunions chez des amis et il nous a fallu laisser les chiens dans le jardin. Avant de partir nous nous sommes penchés sur Bouboule pour lui recommander une dernière fois, avec menaces à l’appui, de respecter les fleurs et le gazon. Le plus simple aurait été évidemment de l’enfermer dans la maison, mais sa fâcheuse propension à lever la patte sur tout objet vertical, y compris les pieds de fauteuils et de tables – il a même une fois arrosé la jambe de mon pantalon ! – nous a empêché d’utiliser cette parade. Nous sommes donc partis, peu rassurés sur ce que nous trouverions à notre retour. L’ambiance de la réception, la chaleur de l’amitié et celle, artificielle, procurée par le vin de Boulaouane, nous ont vite fait oublier nos inquiétudes. Nous avons dégusté un délicieux repas, à l’ombre d’une tonnelle de bougainvillées en fleurs, entourés d’amis que nous avons toujours autant de plaisir à revoir. L’après-midi s’est écoulée comme un rêve et nous n’avons pas vu le temps passer. Ce n’est que lorsque des invités font leurs adieux que nous réalisons qu’il est largement l’heure de remercier nos charmants hôtes et de prendre congé. Sur le chemin du retour, tout heureux de cette bonne journée, nous échangeons nos impressions et nous félicitons d’avoir pu nous rendre à cette agréable réception.
Le soleil est déjà bas lorsque nous arrivons devant notre villa. La rue est calme et nous entendons parfaitement en descendant de voiture, la joyeuse bousculade que font nos chiens, derrière le portail du jardin, pour nous accueillir. Une fois la porte ouverte, le spectacle que nous découvrons nous arrache un «oh ! » de surprise et de colère. Au beau milieu de la pelouse, le massif d’anémone, objet des soins attentifs de ma moitié et du jardinier, est entièrement dévasté. A sa place, un énorme trou semblable à un terrier de renard s’enfonce profondément en biais dans le sol. Des restes de plants de fleurs et de kikouyou jonchent la pelouse, mélangés à la terre rougeâtre qui trace une longue traînée colorée sur le gazon épargné.
« Viens ici, sale bête » crions-nous à l’adresse de Bouboule. Celui-ci qui, agitant son arrière train de façon grotesque, venait chercher les caresses de son maître, se voit tout à coup bousculé et poursuivi par Kouki dont les grognements et les claquements de mâchoires ne présagent rien de bon. Bien décidés à fouetter l’incorrigible fouisseur, nous nous précipitons à la poursuite de nos chiens que nous arrivons à immobiliser dans l’entrée de la maison. Je m’apprête à lever la main sur Bouboule quand l’aspect de son museau et de ses pattes absolument propres me pose soudain un problème : Comment cet animal a-t-il pu creuser et garder les pattes si nettes ? La réponse me vient de là où je ne l’attendais pas, sous la forme d’un cri de surprise de ma femme. Elle me montre Kouki dont la truffe porte un épais enduit de terre rouge et dont les griffes des pattes antérieures disparaissent dans une gangue de glaise.
Qui a dit que les animaux ne sont pas menteurs ? Forte de sa position hiérarchique supérieure dans le clan familial, Kouki voulait faire retomber sur Bouboule la faute qu’elle seule avait commise, et elle nous avait joué avec aplomb la comédie de l’innocence indignée…….
ADN
Depuis que Bouboule fait partie de la famille, nous avons beaucoup de difficultés à conserver un jardin présentable. Chaque jour ou presque les massifs de belles de jour et les pelouses de kikouyou portent les cicatrices nouvelles de son activité d’inlassable fouisseur. Il doit y avoir une forte proportion de chien ratier dans l’ascendance de ce corniaud aux yeux jaunes, au poil raide, également jaunâtre à l’origine mais qui, depuis que cet animal couche sur le pavage de la terrasse, a pris une teinte tirant sur le rouge brique. Pour parfaire son portrait disons que sa truffe rose lui donne un petit air obscène et que l’intelligence ne semble pas être sa qualité principale, à telle enseigne qu’il faut vite s’éloigner dès qu’on a déposé devant lui sa gamelle, sous peine de recevoir un coup de crocs : Il n’a même pas la reconnaissance du ventre ! Pourtant la vue de ce bâtard poursuivi par les cris et les pierres d’un groupe de petits Arabes a ému le cœur de notre fils Yann. Il a couru dans la rue, a pris le petit chien dans ses bras et l’a ramené à la maison. Puis il nous a imposé l’adoption de celui qu’il appelait déjà son ami Bouboule.
En fait le plus dur pour Yann ne fut pas de nous arracher notre consentement mais bien plutôt d’obtenir l’accord tacite de Kouki, notre spécialiste familiale en matières de chiens. Ayant été adoptée elle-même il y a déjà quelques années, Kouki, ou ne devrais-je pas dire Kouki 2 – la première, sa propre sœur, nous ayant été volée au bout d’une semaine – était et est toujours la maîtresse incontestée des lieux. Je dois à la vérité d’ajouter que son règne a subi un indiscutable déclin lorsque Jean-Jacques nous a confié la garde de Pupuce. Jean-Jacques était colon dans le bled à quatre-vingt kilomètres de chez nous et Pupuce un énorme matou noir. La reprise des terres par le gouvernement marocain ayant entraîné le départ sans armes ni bagages de notre ami et de sa famille, son chat ne pouvant le suivre en France dans l’appartement qui serait son gîte pour plusieurs années, était devenu chez nous le maître de la maison. La truffe de Kouki en garderait longtemps la trace, et la méfiance de notre chienne à l’égard du chat noir serait profonde encore que de courte durée. De courte durée car Pupuce au bout de quelques semaines, s’était révélé un joyeux compagnon, se cachant derrières les buissons pour surprendre Kouki et Bouboule qui se lançaient alors dans une poursuite effrénée derrière lui… Et puis surtout parce que Pupuce a disparu : un beau jour on ne l’a plus revu. S’est-il mal acclimaté à la vie citadine, lui le blédard ou a-t-il fini ses jours sous les roues d’une voiture ?
Quoiqu’il en soit, Bouboule depuis son arrivée fait des trous dans le jardin et je dois le corriger en lui mettant le nez dans la terre fraîchement remuée, et reboucher les trous presque chaque jour. La pelouse parsemée de tâches brunâtres là où le kikouyou n’a pas encore repoussé, ressemble un peu à la peau d’un martien atteint de la rougeole. Chaque fois que je gronde Bouboule, Kouki grogne après lui et dès que je le lâche, lui administre elle-même une correction. Le pauvre bâtard, qui n’a pas le droit d’accès à la maison, car il s’oublie sur les tapis chaque fois qu’on l’y laisse entrer, se sent d’une caste inférieure à celle de notre chienne, puisque cantonné au jardin alors qu’elle trône au salon où elle a son coussin… Aussi n’ose-t-il pas se rebiffer devant l’autorité de sa congénère mais s’enfuit-il en piaillant retrouver son coin de terrasse rouge brique en essayant d’éviter les coups de crocs…
Si encore Bouboule creusait pour enterrer des os, je comprendrais ce travail de sape même si je ne l’approuvais pas. Mais non, il paraît creuser sans but et cette dépense d’énergie, pour un travail de terrassement inutile, semble tellement incompréhensible à notre jardinier qu’il a surnommé le chien « El Mok » (le fou ) et qu’il me conseille de m’en séparer au plus vite. Ce n’est certes pas l’envie de suivre ce conseil qui me manque, mais Yann n’est pas prêt à donner son adhésion à un tel projet, aussi nous résignons-nous à vivre en permanence dans ce qui ressemble plus à un parcours de golf miniature, avec trous et bunkers, qu’au gracieux jardin à l’anglaise qu’avait rêvé mon épouse.
Hier, nous déjeunions chez des amis et il nous a fallu laisser les chiens dans le jardin. Avant de partir nous nous sommes penchés sur Bouboule pour lui recommander une dernière fois, avec menaces à l’appui, de respecter les fleurs et le gazon. Le plus simple aurait été évidemment de l’enfermer dans la maison, mais sa fâcheuse propension à lever la patte sur tout objet vertical, y compris les pieds de fauteuils et de tables – il a même une fois arrosé la jambe de mon pantalon ! – nous a empêché d’utiliser cette parade. Nous sommes donc partis, peu rassurés sur ce que nous trouverions à notre retour. L’ambiance de la réception, la chaleur de l’amitié et celle, artificielle, procurée par le vin de Boulaouane, nous ont vite fait oublier nos inquiétudes. Nous avons dégusté un délicieux repas, à l’ombre d’une tonnelle de bougainvillées en fleurs, entourés d’amis que nous avons toujours autant de plaisir à revoir. L’après-midi s’est écoulée comme un rêve et nous n’avons pas vu le temps passer. Ce n’est que lorsque des invités font leurs adieux que nous réalisons qu’il est largement l’heure de remercier nos charmants hôtes et de prendre congé. Sur le chemin du retour, tout heureux de cette bonne journée, nous échangeons nos impressions et nous félicitons d’avoir pu nous rendre à cette agréable réception.
Le soleil est déjà bas lorsque nous arrivons devant notre villa. La rue est calme et nous entendons parfaitement en descendant de voiture, la joyeuse bousculade que font nos chiens, derrière le portail du jardin, pour nous accueillir. Une fois la porte ouverte, le spectacle que nous découvrons nous arrache un «oh ! » de surprise et de colère. Au beau milieu de la pelouse, le massif d’anémone, objet des soins attentifs de ma moitié et du jardinier, est entièrement dévasté. A sa place, un énorme trou semblable à un terrier de renard s’enfonce profondément en biais dans le sol. Des restes de plants de fleurs et de kikouyou jonchent la pelouse, mélangés à la terre rougeâtre qui trace une longue traînée colorée sur le gazon épargné.
« Viens ici, sale bête » crions-nous à l’adresse de Bouboule. Celui-ci qui, agitant son arrière train de façon grotesque, venait chercher les caresses de son maître, se voit tout à coup bousculé et poursuivi par Kouki dont les grognements et les claquements de mâchoires ne présagent rien de bon. Bien décidés à fouetter l’incorrigible fouisseur, nous nous précipitons à la poursuite de nos chiens que nous arrivons à immobiliser dans l’entrée de la maison. Je m’apprête à lever la main sur Bouboule quand l’aspect de son museau et de ses pattes absolument propres me pose soudain un problème : Comment cet animal a-t-il pu creuser et garder les pattes si nettes ? La réponse me vient de là où je ne l’attendais pas, sous la forme d’un cri de surprise de ma femme. Elle me montre Kouki dont la truffe porte un épais enduit de terre rouge et dont les griffes des pattes antérieures disparaissent dans une gangue de glaise.
Qui a dit que les animaux ne sont pas menteurs ? Forte de sa position hiérarchique supérieure dans le clan familial, Kouki voulait faire retomber sur Bouboule la faute qu’elle seule avait commise, et elle nous avait joué avec aplomb la comédie de l’innocence indignée…….
ADN
Re: Les artistes du R.D.L.B. et autres artistes
ALAIN DN
De la peinture, de la poésie et aussi de la prose tout aussi remplie d'esprit. Et les dons musicaux du couple, c'est quand qu'on pourra les connaître et les apprécier?
De la peinture, de la poésie et aussi de la prose tout aussi remplie d'esprit. Et les dons musicaux du couple, c'est quand qu'on pourra les connaître et les apprécier?
Lucien Calatayud- Messages : 5418
Date d'inscription : 22/10/2010
Age : 94
Localisation : Bouniagues (Dordogne)
Re: Les artistes du R.D.L.B. et autres artistes
Henri Matisse dessinant avec une perche de bambou et du charbon
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12846
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 83
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
literature
ÉLOGE DE L’AUTRE
Celui qui marche d’un pas lent
Dans la rue de l’exil
C’est toi
C’est moi
Regarde-le bien,
Ce n’est qu’un homme
Qu’importe le temps,
la ressemblance,
le sourire au bout des larmes
L’étranger a toujours
Un ciel froissé au fond des yeux
Aucun arbre arraché
Ne donne l’ombre qu’il faut
Ni le fruit qu’on attend
La solitude n’est pas un métier
Ni un déjeuner sur l’herbe
Une coquetterie de bohémiens
Demander l’asile est une offense
Une blessure avalée
Avec l’espoir qu’un jour
On s’étonnera d’être heureux
Ici ou là-bas.
Tahar Ben Jelloun
Celui qui marche d’un pas lent
Dans la rue de l’exil
C’est toi
C’est moi
Regarde-le bien,
Ce n’est qu’un homme
Qu’importe le temps,
la ressemblance,
le sourire au bout des larmes
L’étranger a toujours
Un ciel froissé au fond des yeux
Aucun arbre arraché
Ne donne l’ombre qu’il faut
Ni le fruit qu’on attend
La solitude n’est pas un métier
Ni un déjeuner sur l’herbe
Une coquetterie de bohémiens
Demander l’asile est une offense
Une blessure avalée
Avec l’espoir qu’un jour
On s’étonnera d’être heureux
Ici ou là-bas.
Tahar Ben Jelloun
BOREILLO Gilberte Nelly- Messages : 201
Date d'inscription : 14/10/2016
Localisation : roanne (Loire)
Art et Littérature : L'étranger
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Solitude. Huile au couteau par Micam.
L'étranger
Il croyait en quelqu'un qui lui tendrait la main,
Et en la solidarité du genre humain.
Il cherchait les restos du cœur pour s'y asseoir,
Et comme il avait faim, y manger et y boire.
Il était mal fringué, si démuni, si pâle
Arrêté par la police municipale
Attrapé par la peau du cou comme un lapin,
Des coups lui ont donné mais pas le moindre pain.
Il ne comprenait pas, il était étranger,
Mais pour les gens d'ici n'était pas un danger.
Il n'y comprenait rien ! Pourquoi l'arrêtait-on ?
Et puisqu'on l'arrêtait, que lui reprochait-on ?
Il semblait un clochard ou de bien peu s'en faut,
Et était étranger c'étaient ses seuls défauts.
Ils l'ont gardé deux jours sans lui donner à boire
Puis l'ont jeté dehors « on ne veut plus te voir ».
Adn 07.11.2015
Solitude. Huile au couteau par Micam.
L'étranger
Il croyait en quelqu'un qui lui tendrait la main,
Et en la solidarité du genre humain.
Il cherchait les restos du cœur pour s'y asseoir,
Et comme il avait faim, y manger et y boire.
Il était mal fringué, si démuni, si pâle
Arrêté par la police municipale
Attrapé par la peau du cou comme un lapin,
Des coups lui ont donné mais pas le moindre pain.
Il ne comprenait pas, il était étranger,
Mais pour les gens d'ici n'était pas un danger.
Il n'y comprenait rien ! Pourquoi l'arrêtait-on ?
Et puisqu'on l'arrêtait, que lui reprochait-on ?
Il semblait un clochard ou de bien peu s'en faut,
Et était étranger c'étaient ses seuls défauts.
Ils l'ont gardé deux jours sans lui donner à boire
Puis l'ont jeté dehors « on ne veut plus te voir ».
Adn 07.11.2015
Humour, contes, histoires Fable : Le chat huant.
Le chat-huant
Le chat-huant faisait un vrai raffut
Chaque fois qu'il rencontrait l'âme sœur
Et ses problèmes de corps et de cœur
Étaient prétexte à un certain chahut.
L'âge venant il arriva parfois
Qu'il se fit moins bruyant que d'habitude
Puis il advint qu'il préféra l'étude
A sa prouesse ancienne, à ses exploits.
Un beau jour cependant il rencontra
Au coin d'un bois une belle chouette.
Fou amoureux à en devenir bête
Il la dragua et ne fut pas déçu.
Alors recommença la sarabande
Et chaque nuit durant tout un printemps
Se comportant comme dans l'ancien temps
Il enflamma la forêt et la lande.
Mais un matin au milieu de pelotes
De déjections on trouva le hibou;
Bien incapable de tenir debout,
Criant: « J'ai fait pipi dans ma Hulotte »
Moralité:
Il vaut mieux décrocher quand il est temps
Avant d'être un vieux beau incontinent !
Adn
Le chat-huant faisait un vrai raffut
Chaque fois qu'il rencontrait l'âme sœur
Et ses problèmes de corps et de cœur
Étaient prétexte à un certain chahut.
L'âge venant il arriva parfois
Qu'il se fit moins bruyant que d'habitude
Puis il advint qu'il préféra l'étude
A sa prouesse ancienne, à ses exploits.
Un beau jour cependant il rencontra
Au coin d'un bois une belle chouette.
Fou amoureux à en devenir bête
Il la dragua et ne fut pas déçu.
Alors recommença la sarabande
Et chaque nuit durant tout un printemps
Se comportant comme dans l'ancien temps
Il enflamma la forêt et la lande.
Mais un matin au milieu de pelotes
De déjections on trouva le hibou;
Bien incapable de tenir debout,
Criant: « J'ai fait pipi dans ma Hulotte »
Moralité:
Il vaut mieux décrocher quand il est temps
Avant d'être un vieux beau incontinent !
Adn
La galerie Arts et Littérature
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Ruelle caillouteuse.
Aquarelle miniature (10 x7 cm)
par ADN
Ruelle caillouteuse
Le soleil, de plein fouet, éclaire une façade,
La ruelle est dans l'ombre, encombrée de rochers.
Un automobiliste en serait bien maussade :
L'on ne peut y passer qu'à cheval ou à pieds.
Les habitants, ici, ont bien souvent senti,
De la montagne proche et des sautes du vent,
Les menaçants assauts mais ne sont pas partis.
Ils n'ont pas d'autre endroit où aller, bien souvent !
La montagne a tremblé et encor tremblera.
Mais ceux de ce pays n'ont pu se décider
A quitter cette terre. Il leur en coûtera
De mort violente, un jour peut-être, décéder.
Mais la montagne est belle, ils aiment leur région,
Celle de leurs aïeux qui en terre reposent.
Ils ont vécu ici et ne sont pas légion
A vouloir s'en aller. Même y penser ils n'osent.
Alors, si bravement ils affrontent la vie
Admirons-les plutôt que de les critiquer
Eux, ne regardent pas avec des yeux d'envie
Le touriste qui passe. Ils semblent s'en moquer !
Ils croient assurément aux antiques valeurs,
Décriées aujourd'hui, mais qui les ont forgés.
Dans le fond de leur cœur, ne craignant les voleurs,
Elles sont à l'abri, à jamais protégées.
Adn. 28.05.2008
Ruelle caillouteuse.
Aquarelle miniature (10 x7 cm)
par ADN
Ruelle caillouteuse
Le soleil, de plein fouet, éclaire une façade,
La ruelle est dans l'ombre, encombrée de rochers.
Un automobiliste en serait bien maussade :
L'on ne peut y passer qu'à cheval ou à pieds.
Les habitants, ici, ont bien souvent senti,
De la montagne proche et des sautes du vent,
Les menaçants assauts mais ne sont pas partis.
Ils n'ont pas d'autre endroit où aller, bien souvent !
La montagne a tremblé et encor tremblera.
Mais ceux de ce pays n'ont pu se décider
A quitter cette terre. Il leur en coûtera
De mort violente, un jour peut-être, décéder.
Mais la montagne est belle, ils aiment leur région,
Celle de leurs aïeux qui en terre reposent.
Ils ont vécu ici et ne sont pas légion
A vouloir s'en aller. Même y penser ils n'osent.
Alors, si bravement ils affrontent la vie
Admirons-les plutôt que de les critiquer
Eux, ne regardent pas avec des yeux d'envie
Le touriste qui passe. Ils semblent s'en moquer !
Ils croient assurément aux antiques valeurs,
Décriées aujourd'hui, mais qui les ont forgés.
Dans le fond de leur cœur, ne craignant les voleurs,
Elles sont à l'abri, à jamais protégées.
Adn. 28.05.2008
Re: Les artistes du R.D.L.B. et autres artistes
J'apprécie tout... : Mycam et ADN .... je suis un fan.....!!!! Merci bien...
Dernière édition par Admin le Lun 12 Avr - 16:54, édité 1 fois
_________________
Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Les artistes du R.D.L.B. et autres artistes
Claude avec qui j'etais au telephone il y a quelques minutes m'a demande de mettre ce tableau dans le site et voila - Super Claude
Oran, 5 Juillet 1962
"Le Génocide"
Acrylique 102cms x 152 cms
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12846
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 83
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Re: Les artistes du R.D.L.B. et autres artistes
L'adolescence est le sol sur lequel nous marchons toute notre vie.
Comment ne pas se rappeler de Miramar, plage située au bord de l'Atlantique, proche de Rabat, s'ouvrant sur un cirque de sable blanc et sur un long défilé de falaises, de rochers, de tourbillons d'eau et d'air vif et tonique qui décuplait notre vitalité. Trois mois passés sur cette corniche rocheuse où ce n'était que baignade, ramassage de coquillage. On nageait, on plongeait, on pêchait au harpon, au lamparo. On s'affrontait au foot, au volley et à la pétanque. En début de l'après-midi, c'était la sieste à la fraiche, les volets clos, toute une plage endormie sans autre bruit que celui de la mer et le soir, retrouvailles sur la plage où nous passions le plus clair de notre temps à écouter sur un transistor en bakélite, les derniers tubes de l'été. Nous étions des adolescents émoustillés, s'émerveillant au contact de nos flirts, intrigués par l'aspect physique de nos désirs, faisant preuve au cours de nos débats amoureux d'une certaine retenue, nous obligeant de vivre en permanente frustration " mirar y no tocar". J'aimais retrouver, une gamine pince-sans-rire au charme indéniable, c'était ma belle italienne, celle de pain, amour et fantaisie, le Gina de mon adolescence. Ces années étaient aussi jeunes que nous, nous étions gais, fous et vibrants d'espérance. Les amourettes d'été commencent pour un tas de raisons, mais quand la fin approche, elles ont une chose en commun, elles sont des étoiles filantes, des éclats de lumière dans les cieux. Il m'arrive de me rappeler de cette plage " Miramar" devenue par le vent de l'histoire El Haroura
Aujourd'hui, il m'arrive de laisser mon esprit vagabonder vers cette plage au doux nom de Miramar, cette plage si chère à mon adolescence qui n'existe plus. Claude
Comment ne pas se rappeler de Miramar, plage située au bord de l'Atlantique, proche de Rabat, s'ouvrant sur un cirque de sable blanc et sur un long défilé de falaises, de rochers, de tourbillons d'eau et d'air vif et tonique qui décuplait notre vitalité. Trois mois passés sur cette corniche rocheuse où ce n'était que baignade, ramassage de coquillage. On nageait, on plongeait, on pêchait au harpon, au lamparo. On s'affrontait au foot, au volley et à la pétanque. En début de l'après-midi, c'était la sieste à la fraiche, les volets clos, toute une plage endormie sans autre bruit que celui de la mer et le soir, retrouvailles sur la plage où nous passions le plus clair de notre temps à écouter sur un transistor en bakélite, les derniers tubes de l'été. Nous étions des adolescents émoustillés, s'émerveillant au contact de nos flirts, intrigués par l'aspect physique de nos désirs, faisant preuve au cours de nos débats amoureux d'une certaine retenue, nous obligeant de vivre en permanente frustration " mirar y no tocar". J'aimais retrouver, une gamine pince-sans-rire au charme indéniable, c'était ma belle italienne, celle de pain, amour et fantaisie, le Gina de mon adolescence. Ces années étaient aussi jeunes que nous, nous étions gais, fous et vibrants d'espérance. Les amourettes d'été commencent pour un tas de raisons, mais quand la fin approche, elles ont une chose en commun, elles sont des étoiles filantes, des éclats de lumière dans les cieux. Il m'arrive de me rappeler de cette plage " Miramar" devenue par le vent de l'histoire El Haroura
Aujourd'hui, il m'arrive de laisser mon esprit vagabonder vers cette plage au doux nom de Miramar, cette plage si chère à mon adolescence qui n'existe plus. Claude
sandeaux Claude DCD- Messages : 329
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La plage d'El Harhoura Vagues à El Harhoura Aquarelle miniature par ADN
La plage d'El Harhoura Vagues à El Harhoura Aquarelle miniature par ADN
Claude,
nous avons Micam et moi déjeuné récemment au restaurant Miramar sur la plage d'El Harhoura. Rassure toi la plage n'a pas changé (au moins depuis les années 70 où nous y venions très souvent avec nos deux aînés). Bien sûr de somptueuses villas s'y sont construites en particulier sur toute la partie nord mais les falaises rocheuses et la petite anse où arrivent les barques sont toujours les mêmes. Nous y reviendrons toujours avec plaisir. Et je t'en souhaite autant.
ADN
Humour, contes, histoires Le Génie fatigué
Le génie fatigué
J'ai par hasard hier frotté la lampe à huile
Que j'avais découverte au grenier sous les tuiles.
Un génie en sortit et me dit tout de go
« J'en ai vraiment assez de faire ce boulot! »
Et si toi tu croyais que tu ferais trois vœux
Tu te fourres le doigt dans l'un de tes yeux bleus.
Un seul vœu suffira ! Or choisis le bien vite
Je n'y reviendrai pas, pressons, je t'y invite ! »
-
« J'ai une grande envie de visiter les îles
Tahiti, Moorea, il te sera facile
De me construire un pont, disons......depuis Rabat,
Pour qu'en auto je puisse un jour aller là bas
Car de prendre bateau ou avion j'ai grand peur
Et rien qu'à y penser j'en ai des haut-le-cœur. »
-
« Mais ne vois tu donc pas que ce que tu réclames
Serait pour la planète un bien atroce drame ?
Que de sacs de bétons et que d'eau gaspillés
Que de sites détruits, de gens éparpillés !
Pour satisfaire alors ton énorme caprice
Tu veux que je pollue la terre créatrice !
Choisis un autre voeu, allons ne tardes pas
Je te l'ai déjà dit, je n'y reviendrai pas. »
-
« J'aimerais dans ce cas pouvoir comprendre enfin
Pourquoi pleure une femme alors que tout va bien ?
Explique sur le champ car je bats la campagne
La vraie psychologie de ma chère compagne ! »
-
« Ton pont, tu le voudrais à double ou triple voies ? »
Répondit le génie...........et je restai sans voix !
Adn 17.05.2008
(d'après une blague qui circule sur le net.)
J'ai par hasard hier frotté la lampe à huile
Que j'avais découverte au grenier sous les tuiles.
Un génie en sortit et me dit tout de go
« J'en ai vraiment assez de faire ce boulot! »
Et si toi tu croyais que tu ferais trois vœux
Tu te fourres le doigt dans l'un de tes yeux bleus.
Un seul vœu suffira ! Or choisis le bien vite
Je n'y reviendrai pas, pressons, je t'y invite ! »
-
« J'ai une grande envie de visiter les îles
Tahiti, Moorea, il te sera facile
De me construire un pont, disons......depuis Rabat,
Pour qu'en auto je puisse un jour aller là bas
Car de prendre bateau ou avion j'ai grand peur
Et rien qu'à y penser j'en ai des haut-le-cœur. »
-
« Mais ne vois tu donc pas que ce que tu réclames
Serait pour la planète un bien atroce drame ?
Que de sacs de bétons et que d'eau gaspillés
Que de sites détruits, de gens éparpillés !
Pour satisfaire alors ton énorme caprice
Tu veux que je pollue la terre créatrice !
Choisis un autre voeu, allons ne tardes pas
Je te l'ai déjà dit, je n'y reviendrai pas. »
-
« J'aimerais dans ce cas pouvoir comprendre enfin
Pourquoi pleure une femme alors que tout va bien ?
Explique sur le champ car je bats la campagne
La vraie psychologie de ma chère compagne ! »
-
« Ton pont, tu le voudrais à double ou triple voies ? »
Répondit le génie...........et je restai sans voix !
Adn 17.05.2008
(d'après une blague qui circule sur le net.)
Re: Les artistes du R.D.L.B. et autres artistes
ADN
Oui nous connaissons bien cette blague mais tu as su la transcrire en vers de manière savoureuse.
Bravo encore.
Oui nous connaissons bien cette blague mais tu as su la transcrire en vers de manière savoureuse.
Bravo encore.
Grostefan Alain- Messages : 14010
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: Les artistes du R.D.L.B. et autres artistes
Mon cher Claude,
Je te connais de mieux en mieux et t'apprécie de plus en plus... Certains passages de ta "Vie semée d'étoiles" m'ont émus, et je me suis retrouvé moi même à certains égards tant ta jeunesse a eu des points communs avec la mienne, malgré certaines différences de classe (le mot classe...., c'est pour rester "écolier"). Je t'en parlerai un autre fois...
Parlons "adolescence..."
« L’adolescence » pourrait tout aussi bien s’intituler « l’adulte naissant »…. C’est en cela que cette période est inoubliable….
C’est le temps où le joug parental se desserre peu à peu, où les yeux s’écarquillent devant sur des images floues qui apparaissent petit à petit sous leurs formes réelles, l’abstrait fait place au concret, la gamine qui nous séduisait sur les bancs d’école devient femme, avec des attraits nouveaux et des appâts qui provoquent chez le garçon des désirs inconnus jusqu'à lors et des élans troublants vers ce qui est communément appelé le sexe opposé.
C’est l’appel vers un ailleurs… la prise de conscience de son propre destin qui se dessine et qui intrigue… C’est cette époque merveilleuse de la découverte de ce que sera la vie d’adulte de tout un chacun, avec ses vérités, ses surprises, ses plaisirs et…..ses maux. La vraie loi de la vie du futur homme, ou de la femme, l’assurance de nos atouts ou de nos défauts qui nous permettront de l’affronter dans les conditions les plus honorables.
Bravo pour cette "piéta", façon Sandeaux Claude...
Je te connais de mieux en mieux et t'apprécie de plus en plus... Certains passages de ta "Vie semée d'étoiles" m'ont émus, et je me suis retrouvé moi même à certains égards tant ta jeunesse a eu des points communs avec la mienne, malgré certaines différences de classe (le mot classe...., c'est pour rester "écolier"). Je t'en parlerai un autre fois...
Parlons "adolescence..."
« L’adolescence » pourrait tout aussi bien s’intituler « l’adulte naissant »…. C’est en cela que cette période est inoubliable….
C’est le temps où le joug parental se desserre peu à peu, où les yeux s’écarquillent devant sur des images floues qui apparaissent petit à petit sous leurs formes réelles, l’abstrait fait place au concret, la gamine qui nous séduisait sur les bancs d’école devient femme, avec des attraits nouveaux et des appâts qui provoquent chez le garçon des désirs inconnus jusqu'à lors et des élans troublants vers ce qui est communément appelé le sexe opposé.
C’est l’appel vers un ailleurs… la prise de conscience de son propre destin qui se dessine et qui intrigue… C’est cette époque merveilleuse de la découverte de ce que sera la vie d’adulte de tout un chacun, avec ses vérités, ses surprises, ses plaisirs et…..ses maux. La vraie loi de la vie du futur homme, ou de la femme, l’assurance de nos atouts ou de nos défauts qui nous permettront de l’affronter dans les conditions les plus honorables.
-=-=-=-=-=-=-
Le tableau... : Je connais ton Christ, je connais Santa Cruz, pour y être passé, malheureusement en courant...Bravo pour cette "piéta", façon Sandeaux Claude...
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
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