Cultes et Edifices Religieux au Maroc
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JACQUELINE ROMERO
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Le cimetière de Meknès
La fin des travaux de restauration du cimetière de Meknès.
Les 2 dernières vues de l'état de finition des travaux du cimetière de Meknès envoyées par Claude Sandeaux, ce jour. Elles donnent une idée de la réussite de l'entreprise à l'initiative de Guy Anthomé. Tout jeune, je me souviens qu'il y régnait une atmosphère de calme, de quiétude, appelant à la piété et au silence. L'impression qui en ressort aujourd'hui, c'est la sensation d'avoir retrouvé ces instants, comme si le temps n'avait eu aucune prise sur l'environnement.
Un merci chaleureux et une reconnaissance respectueuse à Guy, l'initiateur de ce mouvement de remise en état de ce lieux de rappel de mémoire, à l'égard de nos parents restés au pays pour l'éternité.
Un respect particulier aussi pour l'opiniâtreté dont il a fait preuve afin de réussir son entreprise.
..
RESPECTS..
Les 2 dernières vues de l'état de finition des travaux du cimetière de Meknès envoyées par Claude Sandeaux, ce jour. Elles donnent une idée de la réussite de l'entreprise à l'initiative de Guy Anthomé. Tout jeune, je me souviens qu'il y régnait une atmosphère de calme, de quiétude, appelant à la piété et au silence. L'impression qui en ressort aujourd'hui, c'est la sensation d'avoir retrouvé ces instants, comme si le temps n'avait eu aucune prise sur l'environnement.
Un merci chaleureux et une reconnaissance respectueuse à Guy, l'initiateur de ce mouvement de remise en état de ce lieux de rappel de mémoire, à l'égard de nos parents restés au pays pour l'éternité.
Un respect particulier aussi pour l'opiniâtreté dont il a fait preuve afin de réussir son entreprise.
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RESPECTS..
Dernière édition par Admin le Dim 2 Fév - 16:49, édité 1 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Grostefan Alain- Messages : 14007
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Re: Cultes et Edifices Religieux au Maroc
sur la dernière photo, la tombe de mon petit frère se trouve vers la droite, par rapport au petit bout de chemin que l'on aperçoit en bas, au 1er plan...
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Cultes et Edifices Religieux au Maroc
Merci Alain pour les photos, et je salue ceux et celles qui sont derrières cette initiative.
On remarque bien que dorenavant le cimetiere europeen de Meknes ne passera plus inapercu.
Il est bel et bien ecrit en francais puis plus petit en arabe qu'il s'agit du cimetiere europeen.
A te lire
On remarque bien que dorenavant le cimetiere europeen de Meknes ne passera plus inapercu.
Il est bel et bien ecrit en francais puis plus petit en arabe qu'il s'agit du cimetiere europeen.
A te lire
Invité- Invité
Re: Cultes et Edifices Religieux au Maroc
ABDEL
Merci pour ton passage ici. La coopération entre les autorités locales meknassies et un groupe d'anciens de Meknès a permis quelque chose de tout à fait particulier: le respect des cimetières européens en terre marocaine musulmane. Je ne peux pas dire que ce soit le cas dans d'autres pays musulmans d'Afrique du Nord malheureusement.
Amicalement
Alain
Merci pour ton passage ici. La coopération entre les autorités locales meknassies et un groupe d'anciens de Meknès a permis quelque chose de tout à fait particulier: le respect des cimetières européens en terre marocaine musulmane. Je ne peux pas dire que ce soit le cas dans d'autres pays musulmans d'Afrique du Nord malheureusement.
Amicalement
Alain
Grostefan Alain- Messages : 14007
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Re: Cultes et Edifices Religieux au Maroc
INFO
"A l'occasion du jour de la Toussaint nous allons fleurir les tombes des familles qui le désirent afin que, tout en honorant nos morts, nous célèbrions la renovation du cimetière europeen de Meknès. Nous aurons une centaine d'arrangements florales prévus, les éventuels suppléments seront déposés sur des tombes choisies au hazard (ou plutôt celles qui semblent abandonnées)….Nous voulons également témoigner par ce geste notre reconnaissance à tous les donateurs qui ont permis cette incroyable aventure, pratiquement une odyssée : il faudra donc envoyer les informations (nom et dates de décés pour trouver les tombes) à JC Marfil et Eveline Dunand nos deux précieux collaborateurs."
Grostefan Alain- Messages : 14007
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LES RELIGIEUSES AU mAROC
Un siècle de présence des soeurs chrétiennes au Maroc
En 1912, huit mois après la proclamation du protectorat, huit sœurs se sont installées au Maroc, pays qu'elles ne quitteront plus. En 100 ans de présence en terre marocaine, leur œuvre, sociale et médicale, est empreinte d'intégration, de dévouement et d'abnégation. A tel point qu'aujourd'hui encore bien des Marocains gardent un souvenir impérissable et une reconnaissance sans faille envers ces religieuses affectueusement surnommées "err'hibate".
En octobre dernier, on célébrait le centenaire de la présence des sœurs religieuses au Maroc. A cette occasion, différentes manifestations furent organisées à Casablanca et s'étaleront jusqu'en 2012 sur l'ensemble du territoire national.
“Nous n'avons jamais hésité à aider l’autre quand il avait besoin de nous !” s'exclame Soeur Thérèsa, résumant le parcours des Sœurs au Maroc. “Nous n’avons jamais eu l'impression de servir des étrangers, on fait partie de ce pays et on ne s’est jamais considérées étrangères”, ajoute fièrement Sœur Monique.
Au service de son prochain
De son côté, Vincent Landel, archevêque de l'église catholique au Maroc, se souvient, quand il était petit, des Sœurs avec leurs long “hijab”, qui faisaient le tour des maisons pour collecter des aides au profit des enfants défavorisés.
Vincent Landel, né et élevé au Maroc, avait attiré l’attention d’un groupe de religieuses, lors d’une homélie prononcée pour célébrer le centenaire de leur présence au Maroc, sur ce que le monde vit aujourd’hui, notamment le “printemps arabe” se référant aux valeurs de liberté, de justice et de dignité.
Quant à Aicha Echchenna, l’icône du tissu associatif au Maroc, elle reconnaît dans une interview accordée à l'hebdomadaire d'expression arabe Al Hayat, qu’elle doit beaucoup aux sœurs dans son parcours professionnel: “elles m’ont formée et encadrée quand j’ai débarqué à 17ans à Casablanca. En cela je leur serai toujours reconnaissante. Elles ne jugent personne, et se contentent de comprendre et d'agir”.
La retraite? Connais pas
Faisant preuve de discipline et de rigueur dans leur travail, tous les médecins qui ont servi aux cotés des sœurs témoignent de leurs qualités rares. Aïcha Echchenna se souvient aussi que les Sœurs montraient beaucoup d’intérêt à prendre soin des sections les plus sensibles à l’ex-hôpital Colombali, (Ibn Rush actuellement), où se trouvaient des patients atteints de maladies contagieuses. Sans oublier le service de pédiatrie.
“Le Sacrifice est notre slogan. Notre seul but est de rendre service aux patients et aux enfants défavorisés, peu importe les obstacles qui ne limitent point notre courage, et notre rigueur car, derrière tout cela, il y a de l’amour.”
Sœur Simone
Avoisinant les quatre-vingts ans, Sœur Simone, Sœur Thérèse et Sœur Monique ne veulent toujours pas prendre leur retraite. Elles gardent la même énergie, la même discipline et entendent bien poursuivre leurs mission et donner l’exemple à la nouvelle génération de religieuses. “On ne pense pas à accéder à un poste supérieur, ou à un poste de responsabilité. Pour nous, il s’agit bien d’aider les autres, sentir de la joie en compagnie d’un patient. Et rendre un service sans contrepartie”, explique Sœur Thérèse.
Le dispensaire itinérant
“J’étais prête à aller dans n’importe quel pays du monde, sauf en Afrique du Nord”, reconnaît Sœur Cécile en parlant de son parcours dans une des lettre qu’elle a rédigée en 1969. Mais le destin en a voulu autrement et la voilà qui débarque au Maroc, pays où elle a vécu une expérience humaine qui a complètement changé sa vie.
Après Salé, Casablanca, Taroudant et Fès, Sœur Cécile s’installe enfin à Midelt, en 1961, où elle travaille comme infirmière dans un dispensaire local. L’action sanitaire de Cécile était bien accueillie. Dans cet établissement, les sœurs s'occupaient les orphelines et soignaient les malades.
Sœur Cécile rendait même visite aux patients à domicile, et pour atteindre les ksour lointains, elle n’hésitait pas à prendre le moyen de locomotion le plus commode: l'âne.
Sœur Cécile... ou la ‘timraboutines’ amoureuse de l’Atlas
Plus tard, et en 1969, se rendant compte de la souffrance et du manque affligeant des soins chez les nomades, sœur Cécile a alors imaginé et inventé le dispensaire itinérant: elle suivait les nomades lors de leurs déplacements, prenait soin d’eux et a même passé des nuits à leurs côtés.
En 1974 , Sœur Cécile avait à son actif 659 familles nomades visitées, soit un total de 3833 personnes. Elle aimait les Berbères qui le lui rendaient bien et l'avaient surnommée timraboutines (amrabet= adepte d’une zaouia). Soeur Cécile s'était alors liée d'amitié avec l'une de ces femmes.
“Nous étions très heureuses en nous consacrant à soigner les gens, nous étions même plus heureuses à montrer aux autres comment on vivait nous deux chacune sa religion dans une atmosphère empreinte de tolérance et de dialogue chrétien-musulman.”
Sœur Cécile dans l’une de ses lettres.
Quand Sœur Cécile meurt le 11 octobre 1983, elle parlait le berbère couramment, et avait même rédigé un dictionnaire des termes berbères avec leurs équivalents en français.
Aujourd’hui encore, on se rappelle son histoire, qui reste gravée dans la mémoire des nomades. Sœur Simone, a transformé son histoire en un chef-d’œuvre: Bucoliques, bèrbères...Itto, fille de l’Atlas publié en 2010 aux éditions Le Fennec.
Religieuses et humaines avant tout
A Casablanca, Hajja M’barka une ancienne habitante de Derb Elbaladia, dit à leur propos: “il ne leur manquait plus que de prononcer la chahada”. Elle se rappelle quand Soeur Cécile leur rendait régulièrement visite pour soigner ses enfants dans leur centre.
“Les sœurs recevaient des patients même le jour de la fête du trône”, confie Hajja. Une des femmes qui accompagnaient Hajja M’barka, a même révélé que c’était grâce aux sœurs qu’elle avait pu voir la mer pour la première fois de sa vie.
“Elle organisait des excursions pour les enfants, ainsi que des ateliers d’apprentissage de couture et de tissage. Franchement, j’ai été surprise par les accusations de prosélytisme à leur encontre.”
Une habitante de Deb Lihoudi de Casablanca
Tous enfants d'Abraham
Pour Aicha Echchenna, qui a vécu 40 ans avec elles, les sœurs n’ont jamais fait preuve de prosélytisme:“Personnellement j'étais encore plus curieuse que les soeurs quant à la religion et je voulais en discuter avec elles. Mais à chaque fois elles évitaient le sujet et répondaient que nous sommes tous enfants d’Abraham, et que nous prions le même dieu !”.
Aujourd’hui encore, les sœurs dont le nombre rétrécit de façon irréversible, continuent à aider les femmes et les enfants démunis: alphabétisation, soins médicaux, apprentissage de couture et de tissage...
Omar Lebchirit
En 1912, huit mois après la proclamation du protectorat, huit sœurs se sont installées au Maroc, pays qu'elles ne quitteront plus. En 100 ans de présence en terre marocaine, leur œuvre, sociale et médicale, est empreinte d'intégration, de dévouement et d'abnégation. A tel point qu'aujourd'hui encore bien des Marocains gardent un souvenir impérissable et une reconnaissance sans faille envers ces religieuses affectueusement surnommées "err'hibate".
En octobre dernier, on célébrait le centenaire de la présence des sœurs religieuses au Maroc. A cette occasion, différentes manifestations furent organisées à Casablanca et s'étaleront jusqu'en 2012 sur l'ensemble du territoire national.
“Nous n'avons jamais hésité à aider l’autre quand il avait besoin de nous !” s'exclame Soeur Thérèsa, résumant le parcours des Sœurs au Maroc. “Nous n’avons jamais eu l'impression de servir des étrangers, on fait partie de ce pays et on ne s’est jamais considérées étrangères”, ajoute fièrement Sœur Monique.
Au service de son prochain
De son côté, Vincent Landel, archevêque de l'église catholique au Maroc, se souvient, quand il était petit, des Sœurs avec leurs long “hijab”, qui faisaient le tour des maisons pour collecter des aides au profit des enfants défavorisés.
Vincent Landel, né et élevé au Maroc, avait attiré l’attention d’un groupe de religieuses, lors d’une homélie prononcée pour célébrer le centenaire de leur présence au Maroc, sur ce que le monde vit aujourd’hui, notamment le “printemps arabe” se référant aux valeurs de liberté, de justice et de dignité.
Quant à Aicha Echchenna, l’icône du tissu associatif au Maroc, elle reconnaît dans une interview accordée à l'hebdomadaire d'expression arabe Al Hayat, qu’elle doit beaucoup aux sœurs dans son parcours professionnel: “elles m’ont formée et encadrée quand j’ai débarqué à 17ans à Casablanca. En cela je leur serai toujours reconnaissante. Elles ne jugent personne, et se contentent de comprendre et d'agir”.
La retraite? Connais pas
Faisant preuve de discipline et de rigueur dans leur travail, tous les médecins qui ont servi aux cotés des sœurs témoignent de leurs qualités rares. Aïcha Echchenna se souvient aussi que les Sœurs montraient beaucoup d’intérêt à prendre soin des sections les plus sensibles à l’ex-hôpital Colombali, (Ibn Rush actuellement), où se trouvaient des patients atteints de maladies contagieuses. Sans oublier le service de pédiatrie.
“Le Sacrifice est notre slogan. Notre seul but est de rendre service aux patients et aux enfants défavorisés, peu importe les obstacles qui ne limitent point notre courage, et notre rigueur car, derrière tout cela, il y a de l’amour.”
Sœur Simone
Avoisinant les quatre-vingts ans, Sœur Simone, Sœur Thérèse et Sœur Monique ne veulent toujours pas prendre leur retraite. Elles gardent la même énergie, la même discipline et entendent bien poursuivre leurs mission et donner l’exemple à la nouvelle génération de religieuses. “On ne pense pas à accéder à un poste supérieur, ou à un poste de responsabilité. Pour nous, il s’agit bien d’aider les autres, sentir de la joie en compagnie d’un patient. Et rendre un service sans contrepartie”, explique Sœur Thérèse.
Le dispensaire itinérant
“J’étais prête à aller dans n’importe quel pays du monde, sauf en Afrique du Nord”, reconnaît Sœur Cécile en parlant de son parcours dans une des lettre qu’elle a rédigée en 1969. Mais le destin en a voulu autrement et la voilà qui débarque au Maroc, pays où elle a vécu une expérience humaine qui a complètement changé sa vie.
Après Salé, Casablanca, Taroudant et Fès, Sœur Cécile s’installe enfin à Midelt, en 1961, où elle travaille comme infirmière dans un dispensaire local. L’action sanitaire de Cécile était bien accueillie. Dans cet établissement, les sœurs s'occupaient les orphelines et soignaient les malades.
Sœur Cécile rendait même visite aux patients à domicile, et pour atteindre les ksour lointains, elle n’hésitait pas à prendre le moyen de locomotion le plus commode: l'âne.
Sœur Cécile... ou la ‘timraboutines’ amoureuse de l’Atlas
Plus tard, et en 1969, se rendant compte de la souffrance et du manque affligeant des soins chez les nomades, sœur Cécile a alors imaginé et inventé le dispensaire itinérant: elle suivait les nomades lors de leurs déplacements, prenait soin d’eux et a même passé des nuits à leurs côtés.
En 1974 , Sœur Cécile avait à son actif 659 familles nomades visitées, soit un total de 3833 personnes. Elle aimait les Berbères qui le lui rendaient bien et l'avaient surnommée timraboutines (amrabet= adepte d’une zaouia). Soeur Cécile s'était alors liée d'amitié avec l'une de ces femmes.
“Nous étions très heureuses en nous consacrant à soigner les gens, nous étions même plus heureuses à montrer aux autres comment on vivait nous deux chacune sa religion dans une atmosphère empreinte de tolérance et de dialogue chrétien-musulman.”
Sœur Cécile dans l’une de ses lettres.
Quand Sœur Cécile meurt le 11 octobre 1983, elle parlait le berbère couramment, et avait même rédigé un dictionnaire des termes berbères avec leurs équivalents en français.
Aujourd’hui encore, on se rappelle son histoire, qui reste gravée dans la mémoire des nomades. Sœur Simone, a transformé son histoire en un chef-d’œuvre: Bucoliques, bèrbères...Itto, fille de l’Atlas publié en 2010 aux éditions Le Fennec.
Religieuses et humaines avant tout
A Casablanca, Hajja M’barka une ancienne habitante de Derb Elbaladia, dit à leur propos: “il ne leur manquait plus que de prononcer la chahada”. Elle se rappelle quand Soeur Cécile leur rendait régulièrement visite pour soigner ses enfants dans leur centre.
“Les sœurs recevaient des patients même le jour de la fête du trône”, confie Hajja. Une des femmes qui accompagnaient Hajja M’barka, a même révélé que c’était grâce aux sœurs qu’elle avait pu voir la mer pour la première fois de sa vie.
“Elle organisait des excursions pour les enfants, ainsi que des ateliers d’apprentissage de couture et de tissage. Franchement, j’ai été surprise par les accusations de prosélytisme à leur encontre.”
Une habitante de Deb Lihoudi de Casablanca
Tous enfants d'Abraham
Pour Aicha Echchenna, qui a vécu 40 ans avec elles, les sœurs n’ont jamais fait preuve de prosélytisme:“Personnellement j'étais encore plus curieuse que les soeurs quant à la religion et je voulais en discuter avec elles. Mais à chaque fois elles évitaient le sujet et répondaient que nous sommes tous enfants d’Abraham, et que nous prions le même dieu !”.
Aujourd’hui encore, les sœurs dont le nombre rétrécit de façon irréversible, continuent à aider les femmes et les enfants démunis: alphabétisation, soins médicaux, apprentissage de couture et de tissage...
Omar Lebchirit
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Amitiés Christiane
Re: Cultes et Edifices Religieux au Maroc
merci CHRISTIANE
de rappeler ce centenaire de la présence des soeurs chrétiennes au Maroc, des femmes dévouées, et c'est vrai que certaines marocaines
ont gardé un excellent souvenir. J'avais une voisine, orpheline, qui a été élevée chez ces religieuses et mariée aussi (et de temps en temps une religieuse venait la voir (elle la considérait comme sa mère du reste) et lui demandait si tout allait bien, si elle était heureuse . Pour l'anecdote son mari, directeur d'une grande société marocaine dont je tairais le nom , l'avait choisie dans la cour mais caché derrière la vitre d'une fenêtre ! !)
de rappeler ce centenaire de la présence des soeurs chrétiennes au Maroc, des femmes dévouées, et c'est vrai que certaines marocaines
ont gardé un excellent souvenir. J'avais une voisine, orpheline, qui a été élevée chez ces religieuses et mariée aussi (et de temps en temps une religieuse venait la voir (elle la considérait comme sa mère du reste) et lui demandait si tout allait bien, si elle était heureuse . Pour l'anecdote son mari, directeur d'une grande société marocaine dont je tairais le nom , l'avait choisie dans la cour mais caché derrière la vitre d'une fenêtre ! !)
JACQUELINE ROMERO- Messages : 745
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Re: Cultes et Edifices Religieux au Maroc
Bonjour et merci Christiane pour cet excellent article au sujet de ces soeurs qui etaient si devouees. Notre "Rabah" avait envoye ses 2 petites-filles chez les soeurs pour l'ecole primaire. Magnifique cette soeur Cecile.
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12846
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Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Re: Cultes et Edifices Religieux au Maroc
Bonsoir CHRISTIANE,
J'ai bien aimé cet exposé sur les religieuses au Maroc. L'avoir exposé ici, c'est dans le sujet...
Te souviens-tu que l'on en avait déjà parlé ailleurs...??? Certes, c'est un sujet qui réveille les consciences mais pas récurent pour autant. Au contraire. Ces religieuses font partie intégrante de notre histoire coloniale. Elles étaient présentes en tous lieux, et surtout, là où l'on avait besoin d'elle...
Merci d'y avoir pensé...
J'ai bien aimé cet exposé sur les religieuses au Maroc. L'avoir exposé ici, c'est dans le sujet...
Te souviens-tu que l'on en avait déjà parlé ailleurs...??? Certes, c'est un sujet qui réveille les consciences mais pas récurent pour autant. Au contraire. Ces religieuses font partie intégrante de notre histoire coloniale. Elles étaient présentes en tous lieux, et surtout, là où l'on avait besoin d'elle...
Merci d'y avoir pensé...
Dernière édition par Admin le Dim 2 Fév - 16:50, édité 1 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
cimetières de Meknès...
L'ancien cimetière...
On en a déjà parlé souvent et on a cherché en vain...J'ai toujours pensé qu'il y en avait eu un bien avant l'extension de Meknès sur le plateau d'Hamria...
Jean Claude, entre autres, doit se souvenir de ces discussions...J'ai retrouvé 2 anciennes photos, inédites jusqu'à lors, du cimetières européens datant de 1911 et 12. Impossible de le situer exactement, mais j'ai l'impression qu'il devait se tenir aux alentours des terrains de l'Aguedal, non loin de l'école de Dar Beïda dans l'enceinte du Marghzen.
Mai 1911 - Le Gél D'ALBIEZ, cdt la région de Meknès venu saluer les tombes de l'ancien cimetière.
Les murs du fond seraient certainement les murailles de l'école militaire de Dar Beïda...!!!
On en a déjà parlé souvent et on a cherché en vain...J'ai toujours pensé qu'il y en avait eu un bien avant l'extension de Meknès sur le plateau d'Hamria...
Jean Claude, entre autres, doit se souvenir de ces discussions...J'ai retrouvé 2 anciennes photos, inédites jusqu'à lors, du cimetières européens datant de 1911 et 12. Impossible de le situer exactement, mais j'ai l'impression qu'il devait se tenir aux alentours des terrains de l'Aguedal, non loin de l'école de Dar Beïda dans l'enceinte du Marghzen.
.....1914__....1912
Mai 1911 - Le Gél D'ALBIEZ, cdt la région de Meknès venu saluer les tombes de l'ancien cimetière.
Les murs du fond seraient certainement les murailles de l'école militaire de Dar Beïda...!!!
Dernière édition par Admin le Dim 4 Nov - 17:03, édité 1 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: Cultes et Edifices Religieux au Maroc
Une plaque a été apposée à l'entrée du cimetière
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Une plaque indicatrice a été placée également pour indiquer le chemin menant au cimetière
Un recensement des tombes va être opéré incessamment. Le registre actuel, très ancien, n'est plus très lisible. Il est question d'utiliser un logiciel. Pourquoi pas...?
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Une plaque indicatrice a été placée également pour indiquer le chemin menant au cimetière
Un recensement des tombes va être opéré incessamment. Le registre actuel, très ancien, n'est plus très lisible. Il est question d'utiliser un logiciel. Pourquoi pas...?
Grostefan Alain- Messages : 14007
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: Cultes et Edifices Religieux au Maroc
Info envoyée par CLAUDE. Ce message émane de GUY qui a demandé de le faire suivre
Message envoye par Guy Anthome,
Suite a mon intervention aupres du Senateur-Maire de Nimes et de la deleguee aux jumelages, Mme Marie-France Juanico, nous avons pu obtenir une aide de la mairie de Nimes, pour la rehabilitation de notre cimetiere. Je tenais a ce que vous soyez mis au courant. Amities Claude
"Chers Amis et Amies
Je confirme que l'autorisation est accordée par le Maire de Meknès pour la réparation du mur qui nous concerne. La demande sera faite ce week-end , dés Lundi elle sera livrée à qui de droit pour signature, Madame Dunand supervisera l'exècution et la livraison du document- Driss sera avisé aussitôt que l'obtention du dit permis sera délivrée. Monsieur le Maire m'a certifié que dés mon retour de Paris les autorisations dont le droit d'agir seront en place. J'ai également rencontré Madame Juanico ainsi que la délégation de la municipalité de Nimes lors de ma sortie du bureau du Maire, madame Juanico a demandé à ce que madame Dunand prenne contact avec elle au sujet de la subvention sollicitée par notre ami Claude Sandeaux. Voici donc les nouvelles avant mon départ pour Paris.
Bon week end à tous
Guy"
...Voici le mur dont il est question...
Message envoye par Guy Anthome,
Suite a mon intervention aupres du Senateur-Maire de Nimes et de la deleguee aux jumelages, Mme Marie-France Juanico, nous avons pu obtenir une aide de la mairie de Nimes, pour la rehabilitation de notre cimetiere. Je tenais a ce que vous soyez mis au courant. Amities Claude
"Chers Amis et Amies
Je confirme que l'autorisation est accordée par le Maire de Meknès pour la réparation du mur qui nous concerne. La demande sera faite ce week-end , dés Lundi elle sera livrée à qui de droit pour signature, Madame Dunand supervisera l'exècution et la livraison du document- Driss sera avisé aussitôt que l'obtention du dit permis sera délivrée. Monsieur le Maire m'a certifié que dés mon retour de Paris les autorisations dont le droit d'agir seront en place. J'ai également rencontré Madame Juanico ainsi que la délégation de la municipalité de Nimes lors de ma sortie du bureau du Maire, madame Juanico a demandé à ce que madame Dunand prenne contact avec elle au sujet de la subvention sollicitée par notre ami Claude Sandeaux. Voici donc les nouvelles avant mon départ pour Paris.
Bon week end à tous
Guy"
...Voici le mur dont il est question...
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Grostefan Alain- Messages : 14007
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Re: Cultes et Edifices Religieux au Maroc
Envoi de Claude SANDEAUX ce soir... Voici l'entrée restaurée à ce jour, du cimetière de Meknès..Belle réussite... Merci aux auteurs et à l'initiateur du mouvement...
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Grostefan Alain- Messages : 14007
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Re: Cultes et Edifices Religieux au Maroc
Alain
Il semblerait que la croix ait été laissée en place !
Il semblerait que la croix ait été laissée en place !
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Amitiés Christiane
Tombe d'enfant
Ma petite soeur, née en 1954, décédée à un mois et demi, est enterrée au cimetière de Meknès...
Au cours d'un voyage organisé en 2002, le guide m'avait fait la surprise de mettre un jeune marocain à disposition comme chauffeur, quand nous sommes passés à Meknès et j'avais pu alors, entre autre, me rendre au cimetière pour essayer de retrouver sa tombe, comme me l'avait demandé mon papa encore vivant à ce moment là.
Nous avions quitté le Maroc en 1963 et je ne pensais vraiment pas la retrouver 39 ans après... et bien si !
Je me la rappelais dans un carré où il n'y avait que des tombes d'enfants, au delà du mur d'enceinte et je l'ai retrouvée toute seule au milieu de nul part, plus aucune autre tombe aux alentours, mais elle était alors parfaitement conservée, l'inscription parfaitement lisible et les petits cailloux blancs qui la garnissaient toujours là ! On avait l'impression qu'elle avait toujours été entretenue.
C'était une petite tombe en ciment et il n'y manquait que la croix...
J'avoue qu'alors, je n'avais pas prété attention à l'état d'entretien du cimetière par lui-même.
C'était au mois d'Octobre il me semble et l'été étant passé par là, il n'y avait pas d'herbes folles autour de la tombe de ma soeur, c'était plutôt dénudé et comme je l'ai dit alors, entretenu par les chèvres...
Nous retournons au Maroc avec mon frère en mai (50 ans après notre départ) et nous irons voir si cette tombe est toujours là, mais il n'y a aucune raison pour qu'elle n'y soit plus.
Au cours d'un voyage organisé en 2002, le guide m'avait fait la surprise de mettre un jeune marocain à disposition comme chauffeur, quand nous sommes passés à Meknès et j'avais pu alors, entre autre, me rendre au cimetière pour essayer de retrouver sa tombe, comme me l'avait demandé mon papa encore vivant à ce moment là.
Nous avions quitté le Maroc en 1963 et je ne pensais vraiment pas la retrouver 39 ans après... et bien si !
Je me la rappelais dans un carré où il n'y avait que des tombes d'enfants, au delà du mur d'enceinte et je l'ai retrouvée toute seule au milieu de nul part, plus aucune autre tombe aux alentours, mais elle était alors parfaitement conservée, l'inscription parfaitement lisible et les petits cailloux blancs qui la garnissaient toujours là ! On avait l'impression qu'elle avait toujours été entretenue.
C'était une petite tombe en ciment et il n'y manquait que la croix...
J'avoue qu'alors, je n'avais pas prété attention à l'état d'entretien du cimetière par lui-même.
C'était au mois d'Octobre il me semble et l'été étant passé par là, il n'y avait pas d'herbes folles autour de la tombe de ma soeur, c'était plutôt dénudé et comme je l'ai dit alors, entretenu par les chèvres...
Nous retournons au Maroc avec mon frère en mai (50 ans après notre départ) et nous irons voir si cette tombe est toujours là, mais il n'y a aucune raison pour qu'elle n'y soit plus.
MARTIN - MOLLARET Agnès- Messages : 668
Date d'inscription : 16/01/2013
Age : 78
Localisation : La Motte Servolex Savoie
Re: Cultes et Edifices Religieux au Maroc
Bonjour -
Agnes- Peut-etre avais-tu fait la connaissance en 2002 du conservateur Mr. Lhassan Baba (il n'y est plus maintenant) et lui m'avait trouve les 2 tombes que je cherchais quand j'etais de passage a Meknes en Octobte 2008 et me les avait nettoye et j'avais trouve le cimetiere propre et comme tu dis l'ete etant passe, les mauvaises herbes avaient disparu
Christiane- Et en effet la petite croix est restee pour cette eglise (merci Alain pour les photos) et je me demande quand ces photos ont ete prises....
Agnes- Peut-etre avais-tu fait la connaissance en 2002 du conservateur Mr. Lhassan Baba (il n'y est plus maintenant) et lui m'avait trouve les 2 tombes que je cherchais quand j'etais de passage a Meknes en Octobte 2008 et me les avait nettoye et j'avais trouve le cimetiere propre et comme tu dis l'ete etant passe, les mauvaises herbes avaient disparu
Christiane- Et en effet la petite croix est restee pour cette eglise (merci Alain pour les photos) et je me demande quand ces photos ont ete prises....
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12846
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 83
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Re: Cultes et Edifices Religieux au Maroc
Bonjour Ghislaine,
Non, je n'ai rencontré personne à ce moment là.
J'avais parlé de cette tombe avec la jeune femme du guide qui nous accompagnait (une jeune française qui faisait le voyage avec nous) et c'est elle qui avait contacté le cimetière, mais je n'avais donné aucun nom et donc, même si nous étions attendus par le gardien qui nous a ouvert grand la porte, personne ne savait quelle tombe je recherchais.
J'ai même mis un certain temps à la retrouver, n'ayant pas vraiment écouté les indications de mon papa quant à son emplacement, persuadée de ne pas la retrouver.
Pratiquement toutes les autres tombes d'enfants avaient disparu ou étaient en mauvais état, juste celle de ma soeur, comme je l'ai dit, toute seule au milieu d'un grand champ vide, face au Zehroun, et je me souviens d'avoir ressenti une grande impression de plénitude devant ce paysage.
J'étais venue sans rien, mais il y avait là des fleurs blanches qui poussaient à l'état sauvage et j'en ai fait un bouquet pour le mettre sur la tombe.
Il y avait autour une sorte de "berceau" en fer forgé, qui venait probablement d'une autre tombe car je suis certaine que mes parents n'avaient rien mis de tel et qui l'a très certainement protégée.
Nous avons fait des photos et nous les avons montrées à mes parents en revenant de voyage...
C'était très émouvant !
Non, je n'ai rencontré personne à ce moment là.
J'avais parlé de cette tombe avec la jeune femme du guide qui nous accompagnait (une jeune française qui faisait le voyage avec nous) et c'est elle qui avait contacté le cimetière, mais je n'avais donné aucun nom et donc, même si nous étions attendus par le gardien qui nous a ouvert grand la porte, personne ne savait quelle tombe je recherchais.
J'ai même mis un certain temps à la retrouver, n'ayant pas vraiment écouté les indications de mon papa quant à son emplacement, persuadée de ne pas la retrouver.
Pratiquement toutes les autres tombes d'enfants avaient disparu ou étaient en mauvais état, juste celle de ma soeur, comme je l'ai dit, toute seule au milieu d'un grand champ vide, face au Zehroun, et je me souviens d'avoir ressenti une grande impression de plénitude devant ce paysage.
J'étais venue sans rien, mais il y avait là des fleurs blanches qui poussaient à l'état sauvage et j'en ai fait un bouquet pour le mettre sur la tombe.
Il y avait autour une sorte de "berceau" en fer forgé, qui venait probablement d'une autre tombe car je suis certaine que mes parents n'avaient rien mis de tel et qui l'a très certainement protégée.
Nous avons fait des photos et nous les avons montrées à mes parents en revenant de voyage...
C'était très émouvant !
MARTIN - MOLLARET Agnès- Messages : 668
Date d'inscription : 16/01/2013
Age : 78
Localisation : La Motte Servolex Savoie
la Chapelle des Oliviers à Meknès
La Chapelle des Oliviers à Meknès
...1914 . Se trouvait à l'emplacement de Notre dame des Oliviers. ...L'autel......L'inauguration de la Ste Cloche le 31 Janvier 1914 de la Chapelle des Oliviers.
Je pense que l'appellation "militaire " est dû au fait qu'elle se trouvait dans la zone du camp Poublan, lequel était en pleine évolution à cette période, et dont les limites devaient être la future place Poëymirau, une 20taine d'années plus tard.
...1930...: Inauguration de la crypte de la future basilique ND des Oliviers, à l'emplacement de la Chapelle Paroissiale...
...1914 . Se trouvait à l'emplacement de Notre dame des Oliviers. ...L'autel......L'inauguration de la Ste Cloche le 31 Janvier 1914 de la Chapelle des Oliviers.
Je pense que l'appellation "militaire " est dû au fait qu'elle se trouvait dans la zone du camp Poublan, lequel était en pleine évolution à cette période, et dont les limites devaient être la future place Poëymirau, une 20taine d'années plus tard.
...1930...: Inauguration de la crypte de la future basilique ND des Oliviers, à l'emplacement de la Chapelle Paroissiale...
Dernière édition par Admin le Lun 4 Avr - 16:19, édité 2 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
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