Actualités Sportives en général 1

Après deux ans de préparation et 5 traversées ralliant les continents à la nage, Hassan Baraka a réussi son pari, et termine son tour du monde. Ce féru de sport qui, au départ ne comptait traverser que le détroit de Gibraltar, a brandit le drapeau national avec fierté en réalisant cet exploit.
- L’Economiste : Comment vous est venue l’idée de faire un tour du monde à la nage?
- Hassan Baraka: Au départ, je me suis lancé dans cette aventure en voulant rallier l’Europe à l’Afrique, mais aussi le Maroc, mon pays, à l’Espagne où j’ai grandi et étudier. Je n’avais pas pour objectif de faire toute cette expédition. Une fois cette première étape achevée en 2013, nous avions mon équipe et moi, et en l’occurrence Mounia Bendriss ma manager, beaucoup discuter de réaliser 4 autres traversées ralliant les continents à la nage, et que cela pourrait être un beau projet. C’est comme cela que tout à commencer.
- Que recherchez-vous à travers cette aventure?
- Cette aventure est basée sur 3 axes fondamentaux. Le premier est de réaliser une performance sportive pour le Maroc, étant le premier marocain, le premier arabe et le plus jeune nageur mondial à rallier les cinq continents à la nage. Le deuxième axe est de lancer un message de protection de l’environnement. Le dernier axe est celui de la fraternité entre les peuples, dans ce monde plein de conflits. Nous avons connu des petits obstacles par moment, nous avons dû dépasser les tensions entre les pays, par exemple entre la Papouasie Nouvelle Guinée et l’Indonésie, j’ai dû nager à 1km de la côte par mesure de sécurité.- Comment se prépare-t-on pour ce genre de défi?
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Propos recueillis par Aïda BOUAZZA

La CAF a décidé mardi de retirer l'organisation de la compétition au Royaume chérifien qui souhaitait un report pour cause d'épidémie d'Ebola. L'annulation de la compétition étant exclue, plusieurs pays ont fait savoir qu'ils étaient candidats.
La décision était attendue. Réunie en comité exécutif, la Confédération africaine de football (CAF) devait rendre ce mardi son verdict définitif suite à la demande de report du Maroc, pays organisateur de la prochaine Coupe d’Afrique des nations. Le Royaume chérifien souhaitait que la compétition soit repoussée en juin 2015, voire en janvier 2016. Une décision «dictée par des raisons de santé en raison de la grave menace du virus Ebola et le risque de sa propagation», argumentaient les autorités marocaines. Une éventualité fermement exclue par la CAF. S’appuyant sur les recommandations de l'OMS (Organisation mondiale de la Santé), l'instance dirigeante du football africain estimait en effet que rien ne s’opposait à l’organisation de l’événement puisque le pays hôte n’est pas touché par s’opposait à l’organisation de l’événement puisque le pays hôte n’est pas touché par l’épidémie.
La veille de ce comité exécutif, les organisateurs marocains espéraient encore être entendus. «On croit en la possibilité d'un dialogue, en la nécessité d'un dialogue (...). Les solutions ne sont jamais unilatérales», plaidait ainsi un haut responsable du ministère marocain des Sports. En vain. La CAF n’a pas changé d’avis et a décidé de «disqualifier» le Maroc en lui retirant l’organisation de la CAN. Une décision qui pourrait valoir au Royaume des sanctions financières et l’interdiction à son équipe nationale de participer à toute compétition africaine pendant une longue période. Les Lions de l'Atlas sont d'ores et déjà disqualifiés de cette 30e édition de la CAN.

Handball - Le Qatar en finale contre la France

Le Qatar, pays hôte de ce Mondial 2015 de handball, s'est qualifié pour la finale de la compétition en battant en demi-finale la Pologne 31 à 29.
Le Qatar a accompli un exploit retentissant en devenant le premier pays non-européen à se qualifier pour la finale d'un Mondial messieurs de handball, chez lui à Doha, au détriment de la Pologne (31-29) vendredi.
Si la présence du Qatar en finale du Mondial 2015 est une incongruité au regard de son passé international dans la discipline, elle récompense le génie de l'entraîneur espagnol Valero Rivera, qui a réussi à mettre en musique une équipe composée d'une mosaïque de nationalités (Bosnie, Cuba, Egypte, Espagne, France, Iran, Monténégro, Syrie, Tunisie, Qatar). Une longue clameur des 15.000 spectateurs, dont une très large majorité de Qataris portant la dishdasha, la tunique blanche traditionnelle, a accueilli au son des tambourins le dernier but de l'ailier Mahmoud Hassab Alla. Dans les tribunes, le cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, l'émir du Qatar, applaudissait à tout rompre comme ses compatriotes, fier de son équipe.
Le petit émirat du Golfe devient ainsi le premier pays non-européen à décrocher une médaille mondiale, après avoir réussi là où la Tunisie (4e en 2005) et l'Egypte (4e en 2001) avaient échoué. Il affrontera donc la France, championne olympique et d'Europe en titre, dimanche en finale.


PS. Il n'y a que quatre vrais qataris dans l'équipe. Les autres sont des "légionnaires" ayant opté pour la nationalité qatarie contre des espèces sonnantes et trébuchantes. L'argent n'a pas d'odeur paraît-il...Moi je trouve qu'il pue puisque que certains en perdent leur âme pour en avoir.

JOSE - SERGE
Chez nous on vend à peu près tout notre patrimoine. Avec la bénédiction du politiquement correct. ça durera jusqu'à quand?
Le Qatar a même offert des places pour remplir le stade. J'espère comme vous deux que les arbitres seront neutres et objectifs lors de la finale.
Croisons les doigts!