Meknès, la Ville Ancienne et les 2 Mellahs - 3

La Prison Qara est un vaste souterrain de Meknès. Il servait de prison. Il a été construit par Moulay Ismaïl au xviiie siècle. Plusieurs milliers de prisonniers y ont été enfermés, dont notamment des esclaves chrétiens1.

Source - Yabiladi
la prison de Qara, à Meknès. Bâtie sous le règne du sultan Moulay Ismaïl, le lieu regorge d'histoires, d'anecdotes, et parfois de mythes...
Que de légendes entourent l’histoire de la prison de Qara ! Situé en plein cœur de Meknès, le lieu est une véritable machine à remonter le temps. Il a été construit lors du règne du sultan Moulay Ismaïl (1672-1727), premier de la dynastie alaouite à prendre le pouvoir au Maroc.
La prison pouvait renfermer jusqu’à 40 000 détenus
De la célèbre place Lehdime à la place Lalla Aouda, la prison Qara se trouve à la droite du mausolée Moulay Ismaïl, sur un champ clos. Difficile de s'y retrouver dans ses appellations : tantôt on l'appela « prison des chrétiens », tantôt « Sirdab » (« celliers », en français). Le nom « Qara » était celui d’un prisonnier portugais qui, dit-on, avait négocié sa liberté avec le sultan s’il parvenait à construire une prison qui pouvait renfermer jusqu’à 40 000 personnes.
PHOTOS PLUS TARD !!!!

Entrée de la mosquée Mohamed VI

Il s'agit de la mosquée Mohammed VI construite il n'y a pas très longtemps selon l'architecture maroco-andalouse ou maroco-mauresque ou marocaine tout court.
Elle ne se trouve pas en Médina mais se situe au quartier Belle-Vue pas loin de l'hôtel Transatlantique.

Les prisons de Meknès

Située á l'intérieur de la Kasbah Ismaïlienne, à proximité du pavillon des ambassadeurs. Ce monument date du début du XVIIIème siècle. C'est un vaste souterrain connu actuellement par le nom de «Prison Qara ».


De plan Barlong, elle est formée par trois salles composées d'une série d'arcades reposant sur des piliers d'une dimension moyenne de 1,40m sur 3,46m et soutenant des voûtes en berceau surbaissées.

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Le plan Barlong
Accrochez vous… : C’est technique… Définition prise sur le NET…
Terme donné au plan des travées et des voûtes dans l'architecture médiévale et moderne.
Par opposition au plan carré habituel dans les voûtes d'arête romanes et dans les voûtes sexpartites sur croisée d'ogives qui ont été surtout employées au XIIème siècle, le plan barlong correspond à un rectangle allongé, le long côté étant perpendiculaire à l'axe de l'édifice.
La généralisation de la voûte gothique de plan barlong à la fin du XIIème siècle marque le perfectionnement technique et formel de cette architecture : la répartition des charges sur les supports devient plus égale, la division de l'espace intérieur plus homogène.

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La Prison Kara est bâtie par le sultan Moulay Ismail, le  fondateur de la ville de Meknès.  On raconte que l’origine de son nom « Kara » est tirée de celui de son architecte, qui était un des prisonniers portugais qui a acheté sa liberté en bâtissant  ce bâtiment pour Moulay Ismaïl.



Le moins que l'on puisse dire c'est que l'ndroit n'engendre guère la gaïté. Ce serait plutôt du pousse au crime...

Par contre, je suis un peu surpris de la constatation que j'ai faite. Il s'agit du bâtiment des Ambassadeurs et de l'entrée de la prison (située à côté ) qui se ressemblent mais dont les photos les dénomment différemment.
Si quelqu'un a une réponse, QUAMEFIL par exemple, je prends...


[b]Le Pavillon des Ambassadeurs
Il s'agit d'une salle recouverte d'un toit pyramidal á tuiles vertes.
Les murs sont recouverts de zelliges á base losangique jusqu'à 1m50 du sol.
Au dessus on trouve une bande épigraphique en stuc sculpté.
Au fond de la salle une plaque en marbre gris, installée depuis le 22 Mars 1997, commémorant la ville de Meknes comme Patrimoine Universel de L'Humanité consacrée par les Instances de L’UNESCO le 16 Décembre 1996.

Moulay Ismaïl recevait les ambassadeurs étrangers qui lui rendaient visite, d'où son nom « Koubt Essoufara » ou Pavillon des Ambassadeurs.

Rally de 1911 : Parcours de 9000 kms entre les grandes villes du Maroc. Propagande pour la De Dion Bouton, célèbre voiture française de l'époque. En haut, à Meknès, en bas , à Rabat

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LES AERATIONS
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L'ENTREE

La prison "Qara" n'a pas de portes comme d'autres prisons et si vous l'entrez, vous ne rêvez pas probablement de voir à nouveau la lumière, vous serez dans l'inconnu :O
C'est une prison mystérieuse, la seule prison qui n'a pas de porte, des centaines ont l'entré et personne n'a pas pu en sortir, une prison souterraine dans la ville marocaine de Meknès construite par le sultan marocain Moulay Ismail pour emprisonner les criminels et ses ennemis.
On dit aussi que la forme géométrique du "Qara" est sous la forme de couloirs et labyrinthes sont très complexes, dans chaque salle, il y a plusieurs passages, chaque couloir mène à une autre pièce, de sorte que si vous avez poussé encore un peu c'est presque impossible de trouver un moyen de sortir à nouveau.
Moulay Ismail a fait une seule sortie de la prison quelque part, celui qui la trouvera est libre, mais malheureusement personne n'a été trouvé.

Medersa Bou Inania de Meknès
La construction de la Medersa Bou Inania commença avec le début du règne de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en 1331 (dynastie [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]), mais elle ne fut terminée que 20 ans après, en 1351, sous le règne de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dont elle porte le nom.
La medersa Bou Inania fait partie du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] depuis 1923.
La médersa, de madrassa qui signifie école, Bou Inania est une université islamique. Le sultan Mérinide Abou Inane la fit construire en 1350. 
Les étages supérieurs comportent les chambres des étudiants. 
La médersa Bou Inania est la seule de la ville comportant un minaret. Elle était aussi bien une école qu'une mosquée du vendredi. 
Visitez la médersa, vous en sortirez ravis !


Le net 

Le mausolée de Moulay Ismaïl est situé à Meknès au Maroc.
Cette mosquée, construite en 1703 par Ahmed Eddahbi, est devenue le mausolée où repose le sultan Moulay Ismaïl (1645-1727) aux côtés d'une de ses épouses et deux de ses fils. C'est un des rares monuments religieux du Maroc ouvert aux non-musulmans.Chambre ornée de quatre horloges comtoises, cadeaux de Louis XIV au Sultan, par l'intermédiaire de Colbert. Louis XIV voulait ainsi se faire pardonner son refus de donner la main de l'une de ses filles à Moulay Ismaïl.
Le mausolée a été restauré en 1960 sous le règne de Mohammed V.


photo déjà vue .......

Huguette,
Tu es un puits de science!!!
Mon père nous racontait, chaque fois que la famille allait visiter l'Aguedal et admirait les vastes écuries, que le sultan Moulay Ismaïl avait coutume de sectionner d'un coup de sabre l'esclave qui l'aidait à mettre la babouche à l'étrier.

Gérard
Moulay Ismaïl, quand il apparaissait vêtu de jaune ce n'était pas bon signe. Il trouvait un malin plaisir en montant sur son cheval, dans le même élan, sortait son épée  et tranchait la tête du garde qui tenait son cheval.

Serge,
Je peux donc dire, comme Sacha Guitry: "Mon père avait raison".
Puis que nous sommes dans les écuries de l'Agdal avec mon père, il prétendait aussi que quelques "maçons" malheureux avaient fini emmurés vivants dans des éléments de piliers ou de murs.
Avait-il tort ou raison?

Moulay Ismaïl (en arabe : مولاي إسماعيل), ou éventuellement Moulay Ismaïl ben Chérif, né vers 1645 à Sijilmassa et mort le 22 mars 1727 à Meknès, est le sultan du Maroc qui a régné de 1672 à 1727. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Souvent comparé à son contemporain Louis XIV pour son charisme et son autorité, Moulay Ismaïl est surnommé le « roi sanguinaire » par les Européens, en raison de sa cruauté et de sa justice sommaire.
Roi bâtisseur, il entreprend la construction du grand palais de Meknès, de jardins, de portes monumentales, de plus de quarante kilomètres de murailles et de nombreuses mosquées.
Il meurt des suites d'une maladie.
À sa mort, ses soutiens sont cependant devenus si puissants qu'ils contrôlent le pays et font et défont les sultans.
Moulay Ismaïl détient à ce jour le record de longévité en tant que monarque absolu au Maroc, avec un règne de 55 ans, sans régence préalable puisqu'il ne prend le pouvoir qu'à l'âge de 26 ans.

Gérard MUZART a écrit:Serge,
Je peux donc dire, comme Sacha Guitry: "Mon père avait raison".
Puis que nous sommes dans les écuries de l'Agdal avec mon père, il prétendait aussi que quelques "maçons" malheureux avaient fini emmurés vivants dans des éléments de piliers ou de murs.
Avait-il tort ou raison?

GERARD

Ton père avait à la fois tort et raison puisqu'on prétend que les esclaves qui n'en pouvaient plus ou qui mouraient de fatigue, étaient jetés sur place  et ensevelis dans la construction même. C'est ce qui expliquerait la présence encore de nos jours de feux follets (flammeroles) la nuit. C'est du moins ce qu'on nous a raconté un dimanche après-midi  à nous les potaches de Poeymirau lors d'une promenade.

PETITE HISTOIRE !!! .....

Le sultan Moulay Ismail, qui a régné sur le Maroc de 1672 à 1727, aurait, selon une étude de l’université de Vienne, engendré  plus de 1 100 enfants durant son règne.

PRECISION ......
J'AI OUBLIE .......IL AVAIT PLUS DE 500 CONCUBINES .......

Bonjour tout le monde,
Si vous voulez tout savoir ou presque tout sur Moulay Ismaïl voici les coordonnées d'un livre écrit par le journaliste et écrivain anglais Giles Milton :
CAPTIFS EN BARBARIE , l'histoire extraordinaire des esclaves européens en terre d'islam. édition NOIR SUR BLANC.

Lucien,
Vos "pions" avaient de drôles d'idées pour un "promenade de santé".
Mais tes propos sur les feux follets éclairent bien le sujet!
Bizarrement, on dit: Moulay Ismaïl a construit l'Aguedal, ou Louis XIV a construit Versailles...
Ben mon vieux, ils devaient avoir les mains drôlement caleuses. Et il ne devait pas leur rester beaucoup de temps pour traiter les affaires du royaume.

Gérard,
C'est comme Vauban, tout ce qu'il a pu construire. ....
Mais d'après le livre que j'ai cité plus haut, Moulay Ismaïl travaillait parfois sur le chantier de son palais. Voici un extrait:
La première action du sultan au réveil était de se rendre à la prière. Une fois ses dévotions terminées, il effectuait une inspection quotidienne du chantier. celui-ci s'étendait sur une superficie telle qu'il était impossible de le parcourir à pied, et M.I. se déplaçait à cheval ou dans un char tiré par ses femmes et ses eunuques. Il s'acquittait des affaires de la cour tout en faisant le tour de son domaine. Il donnait des audiences à des ambassadeurs, conversait parfois assis sur un coin de mur, marchait souvent et travaillait parfois.

Second extrait sur ses tenues vestimentaires :
Peu d'étrangers comprenaient  que la couleur des vêtements était une indication de son humeur. Le vert est sa couleur chérie; le blanc est de bon augure pour ceux qui l'approchent. Quand il est vêtu de jaune, tout le monde tremble et évite sa présence; car c'est la couleur qu'il prend dans les jours de ses sanglantes exécutions.
A 70 ans, il semble que l'âge n'a rien diminué de son courage, ni de sa force, ni même de son agilité. Il était toujours prêt à faire montre de sa dextérité à l'épée. L'un de ses divertissements ordinaires est dans le même temps de monter à cheval, de tirer son sabre et de couper la tête de l'esclave qui lui tient l'étrier.

Serge,

Ce n'est pas trop rassurant ce que tu nous apprends là... C'est vrai aussi que l'on connaissait la férocité du Sultan de cette époque, plus ou moins...Faisait pas bon vivre à Meknès et surtout à l'intérieur des murailles....

On a déjà parlé de ce livre célèbre "Captifs En Barbarie - L'histoire extraordinaire des esclaves européens en terre d'Islam" et le récit de Thomas Pellow qui s'est retrouvé esclave à Meknès, très jeune..... Wouaouh.... ça calme...!!!

Trois photos datant des années 1910/1920. Avant de les classer définitivement dans mes dossiers, je les place ici.... Je crois qu'elles sont inédites chez nous, tout au moins 2 dont je suis sûr :


Elles sont extraites d'un film... La 1ère, on ne serait pas très loin du Mellah... La 2ème, place El Hédim, à gauche, l'entrée du palais Dar Jamaï dont on aperçoit le toit pointu à droite qui sera un peu plus tard le second hôpital en Médina, avant avant d'être rénové en musée quelques décennies plus tard... La 3ème, selon le libellé, ce serait la porte qui mène au marché à bestiaux en sortant des murailles du Maghzen. Si c'est ça, non loin de cette sortie, on se dirige à droite en sortant, vers l'ex hôpital Louis, le 1er hôpital à Meknès. Si non, c'est peut être l'entrée dans le Mellah...(l'immense palmier tout au fond...)
Ce sont des conclusions qui n'engagent que moi, mais je pense ne pas être très loin de la vérité....

Le Borj Belqari

                 Grand bastion historique datant de l’époque de Moulay Ismail , fin XVIIème début XVIIIème siècle, situé au Sud de Bab Mansour, sur le côté Nord-Ouest de la Kasbah ismaïlienne. Cette Tour fait l’angle de l’enceinte entourant la ville impériale devant la porte de la Kasbah de Beni Mhamed.
Il faisait partie du système défensif de la Kabbah de Meknès. Sa superficie s’étend sur 3000 m2 et se compose de 10 salles latérales et une salle centrale, avec une très belle terrasse dominant une vue remarquable de la médina et d’une partie de la ville impériale.
         ... L'entrée du musée du borj Belqari
La tour, d’époque ismaïlienne, fait partie de la grande muraille de la ville. Elle abrite le musée de la poterie pré-rifaine et offre une jolie vue sur la médina, tout particulièrement sur le quartier juif (EL Mellah) et la place El Hdim.