Le Lycée Technique Moulay Ismaïl

JIMMY


La grande chance qu'a eu ce gars c'est de n'avoir pas été astreint à labourer des jours entiers le cul sur un tel siège. Avec des tracteurs bien plus modernes à chenilles ou à  pneus  à la mi-journée j'avais déjà le cul en compote et les reins en marmelade. Et je lui aurais volontiers cédé ma place en lui disant :" bonne chance!"

Oh, oh, les z'amis...
Personnellement; je n'évoquais que le souvenir de ce tracteur au milieu des ateliers de M.I.
Pour nous, grimper sur cet engin n'était qu'un jeu, surtout si l'on ne se faisait harponner par un prof et là, c'était 1 h. de colle. Le jeu d'avant est devenu la nostalgie d'aujourd'hui...
Quelque fois, c'est triste un tracteur, sur l'air de la chanson...: "que c'est triste Venise"...

Que c'est triste un tracteur
Au temps des souvenirs,
Que c'est triste un tracteur
Quand il ne sème plus...

Il cherche encore ce temps
Ou fier de lui et du blédard
Qui le menait dare-dare
Creuser les sillons des champs..

Peut être voudrait il pleurer
Lorsque l'ennui l' emporte
Il voudrait bien pleurer
Mais il ne le peut plus....

(objets inanimés, avez vous donc une âme qui s'attache à notre âme et la force d'aimer...)

C'était mon 1/4 d'heure nostalgique...

François

Le fils de Monsieur Touati prof à Moulay est actuellement un psychiatre de renom à PARIS où il a écrit plusieurs ouvrages sur la psychiatrie moderne . 
Ancien élève de Paul Valéry et excellent guitariste de surcroît,  j'ai revu Bernard en Espagne à plusieurs reprises. 
Plus de nouvelles depuis. 
Une soeur en Israél.

 
 
 
   
À SUIVRE

Archives (suite)
Les copains :
Ghislaine tu nous parles de Joulia voici une photo de nous deux vers 1954 ou 55 :
Question «concours». Qui est le type bien connu à cette époque, derrière entre nous deux ?



 
J’ai eu la bonne surprise de constater que Abdelkader Saffi est mon copain de classe dont je n’avais plus aucun souvenir du prénom, c’était mon copain Saffi; salut Abdelkader! J’ai la même photo que toi, elle figure sur mon site web que je ne référencie pas car il est en mauvaise santé de configuration, je le transpose ici et te demande de compléter et corriger les noms.  
 




Ici c'est la classe de première du BEI 1956 (pas 57); je reconnais tout le monde mais des noms m'échappent.[/justify]
Pourquoi des lettres ? Parce que de A à Z elles entrent dans le même carré que 1 à 9 !


A - Gilbert Klethi enfin retrouvé mais à moitié; B - Prénom Nom je croyais que c'était Henri Courbet, mais il me dit que ce n'est pas lui ; C - José Morales; D - Prénom …Ah ah Abdelkader Saffi ; E - Michel Bonnet perdu le contact depuis qq années ; F - Prénom Gravot dit Gavroche ; G - Prénom Nom oubliés H - François Jacquet qui ne m’écrit pas ; I – Prénom Wirth; J – Jean Martre ensemble depuis la 6 ^e  décédé; K – Coucou c’est moi ! L – Daniel BERNARD ? M – Trois ans d’atelier ensemble et ? Tes cours d’hébreux ne m’ont pas servi ! N – Toi aussi j’ai oublié ton nom ; O – Prénom Bisson ? P- Gauthier ? Q – Philippe Binet; R – Maurice Walgenvitz aussi copain du quartier des enseignants; S – Nom  prénom  Bouboule pour les intimes; T – Pierre Guieyesse sans lunettes ?  U – Robert Martin dit le paysan; V – Monsieur Staud prof d’électricité ; W – Frank Leberre; X – Niedemer ? du quartier industriel ? Y – Mekki ?  Z – Absent ! C’est le photographe ! Pourquoi BERNARD et Daniel, parce que Daniel c'est le prénom.[/justify]
   

Suite
La menuiserie
Je voulais m'offrir comme spécialiste de la menuiserie de 53 à 56 mais en finissant la lecture du forum sur le lycée je constate que j'ai des lacunes, je négligeais complètement la section professionnelle, donc je me contente de donner mon point de vue.
Je ne voyais vraiment pas où placer les copains du quartier industriel Dominique Rossi et Daniel Cortes, là je sais ! Et Abdelkader tu n'étais peut-être pas en menuiserie mais dans la même classe que Dominique et Daniel et après ton CAP tu es venu en 3 e Industrielle, comme Michel Bonnet de Fès, et Henri Courbet, des gars courageux qui ne se contentent pas d'un premier acquis et reprennent le mors aux dents.
Ce que je sais quand j'ai commencé en 52 avec M. Etchebarne, voisin dans le cartier des enseignants où je le voyais avec admiration travailler son chef d'œuvre «tout main», il y avais deux gars (X et Y) en menuiserie mais ils n'ont pas réussi le probatoire et ont abandonné. M. Giraud est arrivé ensuite mais n'a pas remplacé M. Etchebarne, c'est un autre prof (sans nom) qui s'occupait des plus jeunes. Il y a eu aussi un marocain très sympathique engagé pour faire des travaux d'utilité scolaires mais a probablement obtenu un poste d'enseignant, je ne sais plus son nom.
J'ai eu Giraud jusqu'en 56 vers le début avril quand il m'a menacé d'employer la manière forte en se retroussant les manches, alors j'ai pris mon maillet et ... il est allé voir M. Bénita. Il ne savait pas que j'avais été renvoyé deux fois définitivement, j'avais une épée de Damoclès au dessus de la tête, si bien que de Bénita qui ne savait pas non plus, au directeur ... et de trois !
André as-tu fait aussi la menuiserie, d'après tes outils ? J'étais persuadé qu'il n'y avait pas de relève !
En 52 peut-être même 51, la menuiserie était au fond des ateliers et l'ajustage au milieu, par la suite ces ateliers ont échangé leurs places pour que le bruit des machines à bois puisse déranger plus de monde. Quand il y avait de la visite de Rabat M. Giraud m'envoyait raboter une grande planche en utilisant le débrayage pour donner la chance au moteur de reprendre son souffle, car la passe était épaisse volontairement. Maintenant ma femme dit que je suis sourd d'une oreille mais elle ne sais pas laquelle et moi non plus, mais je me doute pourquoi.
A côté de nous il y avait la chaudronnerie de M. Jan, et la forge dont le prof était très sympa; avant la forge était dans un bâtiment à part vis à vis la menuiserie. De l'autre côté c'était les machines outils incluant les tours à M. Walgenvitz.
Je n'ai pas dit que les trois dernières années j'avais deux compagnons : Pierre Guieyesse et un trou de mémoire. Au BEI ils n'avaient pas vu l'erreur du dessin que j'ai signalée et dont la correction a été autorisée par Rabat, Ils ont donc commencé à percer des mortaises au mauvais endroit d'où la panique du Giraud et l'autre prof qui ont débité d'autres pièces de bois et ont pratiquement passés eux même le B.E.I. pendant que je passais le mien avec brio; j'étais le premier les deux autres aussi mais je dis méchamment que les autres ont un b.e.i. Plus tard je vais numériser le dessin et le poster.

À suivre

Mémoire suite
Au bout de l'atelier il y avait deux cabanes dont plusieurs parlent; à l'origine c'était peut-être des locaux pour la construction mais jusqu'en 56 c'étaient les vestiaires de gym. Les clés étaient accessibles par une claire voie au dessus de la porte et heureusement pour Pierre meunier. Voici l'histoire que j'ai déjà raconté mais je ne sais plus où.
Il y avait un groupe de pensionnaires qui pour être drôles faisaient des coup pendables, je les nommes : François Jacquet, Lemeunier dit couscous, Roland Dubois, un autre dont j'ai totalement plus souvenance, et un qui était toujours associé avec Jacquet, je ne le nommerai pas, mais nous étions cinq. Quelques pensionnaires avaient manifesté le désir de faire partie du groupe mais c'était un cercle fermé limité en nombre, sauf qu'en 55/56 je n'étais plus pensionnaire, conditions imposé par le directeur pour mon retour, en résidence surveillée, et Pierre Meunier a été promu.
Exemple de méfait, nous montions au deuxième où il y avait une porte vitrée à deux battants donnant sur le toit du préau, verrouillée avec une grosse clé comme celle du Paradis, que nous n'avions pas bien évidement. Fanfan avait trouvé le truc, en tirant les deux poignés en même temps d'un coup sec la porte s'ouvrait, fallait oser ! Nous la refermions derrière nous et ce n'était plus possible de l'ouvrir, alors nous prenions un bout d'équerre à dessin ou même une équerre entière, pas à nous bien sûr, et on y mettait le feu après l'avoir plantée dans le goudron. Bien entendu nous ne dansions pas à la lueur de cette chandelle, nous suivions le toit des ateliers pour descendre sur les vestiaires de gym. Personne n'a su par où se faisait la sortie, ni qui faisait ça, ni comment monter, rien, le mystère total ! Eh puis ce soir là, meunier manquant un peu de confiance, paniquant un peu, a sauté sur le fibrociment et a traversé le toit à deux doigts d'être à califourchon sur la cloison des deux locaux, ouille que ça fait mal ! C'est peut-être à cause de cette histoire que les cabanes ont été démolies.

Fin temporaire

Merci pour le message, mais je crois que dans l'ouest le décalage horaire n'est pas de - 3h mais +3h car tu me réponds presque avant que le l'envoie !
Claude stupéfait