L'Armée Française durant le PROTECTORAT
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JACQUELINE ROMERO
Admin
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
bonjour à tous
JEAN
pour imager ton récit sur les armées
Mes deux arrières grands pères étaient en Crimée (j'ai les décorations pour l'un)
aussi Solférino Magenta enfin toutes les campagnes etc.....mais ce n'était pas les premiers de ma famille
pour l'un les invalides 17..,les autres sous Napoléon,mon beau père européen,
mais tirailleur tunisien prisonnier en Belgique,la liste est longue des militaires dans la famille
ma grand mère 4 frères tué en 14/18, dont deux zouaves;il y a eu aussi un des frères de ma grand mère au Tonkin, un cousin à mon père pilote en 14/18 français,.mon grand père 14/18
dans l'infanterie 27ème, mon oncle même régiment participe au rembarquement de Dunkerque.
mon père pompier de Paris etc.....
mais il y avait aussi des allemands suite à l'annexion certains n'ayant pas opté pour la France;des américains les frères de mon arrière grand mère,ma famille est originaire des bord du Rhin (Rhinau) depuis des siècles.
et leurs enfants.la liste est trop longue (un mort en déportation, un gendarme fusillé 1944)
actuellement encore trois en activité ,mais tout cela pour te dire pourquoi j'ai fait ce métier.
j'ai un ami plus âgé que moi et décédé ,qui à 16 et demi est parti de l'Est pendant l'occupation
a traversé l'Espagne et s'est engagé au Maroc ,Tabor, il a fait toute la guerre campagne d'Italie
Cassino (blessé par des éclats enlevés par ses tabors )débarquement en Provence Alsace Allemagne il avait triché sur son age,il a fini adjudant,un jeune homme simple et certainement
très apprécié de ses hommes.Il était parti avec un autre jeune qui deviendra son beau frère
a la fin de la guerre il est rentré chez lui pour reprendre l’imprimerie de ses parents.
c'était pour la petite histoire.
amicalement
ber
JEAN
pour imager ton récit sur les armées
Mes deux arrières grands pères étaient en Crimée (j'ai les décorations pour l'un)
aussi Solférino Magenta enfin toutes les campagnes etc.....mais ce n'était pas les premiers de ma famille
pour l'un les invalides 17..,les autres sous Napoléon,mon beau père européen,
mais tirailleur tunisien prisonnier en Belgique,la liste est longue des militaires dans la famille
ma grand mère 4 frères tué en 14/18, dont deux zouaves;il y a eu aussi un des frères de ma grand mère au Tonkin, un cousin à mon père pilote en 14/18 français,.mon grand père 14/18
dans l'infanterie 27ème, mon oncle même régiment participe au rembarquement de Dunkerque.
mon père pompier de Paris etc.....
mais il y avait aussi des allemands suite à l'annexion certains n'ayant pas opté pour la France;des américains les frères de mon arrière grand mère,ma famille est originaire des bord du Rhin (Rhinau) depuis des siècles.
et leurs enfants.la liste est trop longue (un mort en déportation, un gendarme fusillé 1944)
actuellement encore trois en activité ,mais tout cela pour te dire pourquoi j'ai fait ce métier.
j'ai un ami plus âgé que moi et décédé ,qui à 16 et demi est parti de l'Est pendant l'occupation
a traversé l'Espagne et s'est engagé au Maroc ,Tabor, il a fait toute la guerre campagne d'Italie
Cassino (blessé par des éclats enlevés par ses tabors )débarquement en Provence Alsace Allemagne il avait triché sur son age,il a fini adjudant,un jeune homme simple et certainement
très apprécié de ses hommes.Il était parti avec un autre jeune qui deviendra son beau frère
a la fin de la guerre il est rentré chez lui pour reprendre l’imprimerie de ses parents.
c'était pour la petite histoire.
amicalement
ber
Bernard Crusset- Invité
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
bjour BER,
intéressant ton récit , merci -
as-tu fait ton arbre généalogique ? si non, tu pourrais le faire car tu remontes assez loin
intéressant ton récit , merci -
as-tu fait ton arbre généalogique ? si non, tu pourrais le faire car tu remontes assez loin
JACQUELINE ROMERO- Messages : 745
Date d'inscription : 31/10/2010
Age : 86
Localisation : Saintes Charente Maritime 17100
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
bonjour à tous
JACQUELINE ROMERO
je suis remonté vers 1500 ,mais ce n'est pas facile,mes origines alsaciennes, franc_comtoises compliquent parfois les choses,malgré les divers conflits ,les changements d'états ,les actes en latin ,en allemand, l'alsace avec les conflits à gardé beaucoup de ses archives et certains actes ne sont pas qu'aux archives départementales mais aussi dans les communes (ex Rhinau après plusieurs destructions depuis 1870) a ses archives)
amicalement
ber
JACQUELINE ROMERO
je suis remonté vers 1500 ,mais ce n'est pas facile,mes origines alsaciennes, franc_comtoises compliquent parfois les choses,malgré les divers conflits ,les changements d'états ,les actes en latin ,en allemand, l'alsace avec les conflits à gardé beaucoup de ses archives et certains actes ne sont pas qu'aux archives départementales mais aussi dans les communes (ex Rhinau après plusieurs destructions depuis 1870) a ses archives)
amicalement
ber
Bernard Crusset- Invité
Une famille de soldats.
Bonjour à tou(te)s,
Salut Ber.,
Belle famille de militaires... Il y a de tout et de toutes les époques. Chapeau!
Il y a de quoi faire au plan de la généalogie en général et des recherches en particulier sur tel ou tel personnage. Pour peu que soient arrivés jusqu'à toi lettres, correspondances, carnets, journaux, objets divers... quel régal!
Je te contacte par MP.
Bon dimanche.
Jean RIOTTE
Salut Ber.,
Belle famille de militaires... Il y a de tout et de toutes les époques. Chapeau!
Il y a de quoi faire au plan de la généalogie en général et des recherches en particulier sur tel ou tel personnage. Pour peu que soient arrivés jusqu'à toi lettres, correspondances, carnets, journaux, objets divers... quel régal!
Je te contacte par MP.
Bon dimanche.
Jean RIOTTE
Jean Riotte- Invité
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Dernière édition par Admin le Sam 20 Avr - 15:06, édité 2 fois
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
bonjour à tous
Jean RIOTTE
suite à ta question
je dispose d'un livre (un carnet) de mon arrière grand père Maillard père de ma grand mère paternelle
ou sont manuscrits tout un tas de choses des copie de lettres adressée a son général, à l'empereur,
lettre pour une veuve demandant l'attribution d'un bureau de tabac , etc un centaine de page.
amicalement
ber
Jean RIOTTE
suite à ta question
je dispose d'un livre (un carnet) de mon arrière grand père Maillard père de ma grand mère paternelle
ou sont manuscrits tout un tas de choses des copie de lettres adressée a son général, à l'empereur,
lettre pour une veuve demandant l'attribution d'un bureau de tabac , etc un centaine de page.
amicalement
ber
Bernard Crusset- Invité
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
jean
régiment de mon arrière grand père
14e régiment d'infanterie de ligne
Le 14e Régiment d'Infanterie de Ligne est un régiment français créé à la fin de l'Ancien Régime à partir de bataillons du régiment de Bourbonnais.
Régiment de Forez:: Création à partir des 1er et 3ème Bataillons du Régiment de Bourbonnais sous le nom de Régiment du Forez. Places fortes et Château-fort
1791 : renommé 14ème Régiment d'Infanterie de Ligne. Ordres et médailles
1793: 14e demi-brigade de bataille, formée par: Médailles
2e bataillon du 7e Regiment d'infanterie de ligne Ordres honorifiques
1er bataillon de volontaires du Gard Ordres militaires
2e bataillon de volontaires du Gard Ordres religieux
1796: création de la 14e demi-brigade d'Infanterie de ligne, à Méta
partir de la 29e demi-brigade de bataile. Le projet Histoire-Militaire
1803: renommée 14e Regiment d'Infanterie de Ligne. Articles existants
1815: il est licencié lors de la Seconde Restauration
1816: création de la ?e légion -?-Infanterie de ligne
1820: renommée le 14e régiment d'infanterie de ligne.
1854: il prend son nom définitif, 14e régiment d'infanterie
1951: création du 14e régiment d'infanterie parachutistes coloniaux
1956: renommé 14e régiment de chasseurs parachutistes.
1961: dissolution.
1977: création du 14e régiment de train et de commandement parachutiste
1999: dissolution.
/
1815 a 1848
répression pendant les Trois Glorieuses.
Second Empire (campagnes de mon arrière grand-père jean –baptiste crusset)
1855: campagne de Crimée au sein du 1ercorps d'armée du général de division de Salles.
1859: campagne d'Italie au sein du 3e corps d'armée du maréchal Canrobert.
1870: guerre franco-allemande au sein du 6e corps d'armée du maréchal Somme: Hangard-en-Santerre (avril)
régiment de mon arrière grand père
14e régiment d'infanterie de ligne
Le 14e Régiment d'Infanterie de Ligne est un régiment français créé à la fin de l'Ancien Régime à partir de bataillons du régiment de Bourbonnais.
Régiment de Forez:: Création à partir des 1er et 3ème Bataillons du Régiment de Bourbonnais sous le nom de Régiment du Forez. Places fortes et Château-fort
1791 : renommé 14ème Régiment d'Infanterie de Ligne. Ordres et médailles
1793: 14e demi-brigade de bataille, formée par: Médailles
2e bataillon du 7e Regiment d'infanterie de ligne Ordres honorifiques
1er bataillon de volontaires du Gard Ordres militaires
2e bataillon de volontaires du Gard Ordres religieux
1796: création de la 14e demi-brigade d'Infanterie de ligne, à Méta
partir de la 29e demi-brigade de bataile. Le projet Histoire-Militaire
1803: renommée 14e Regiment d'Infanterie de Ligne. Articles existants
1815: il est licencié lors de la Seconde Restauration
1816: création de la ?e légion -?-Infanterie de ligne
1820: renommée le 14e régiment d'infanterie de ligne.
1854: il prend son nom définitif, 14e régiment d'infanterie
1951: création du 14e régiment d'infanterie parachutistes coloniaux
1956: renommé 14e régiment de chasseurs parachutistes.
1961: dissolution.
1977: création du 14e régiment de train et de commandement parachutiste
1999: dissolution.
/
1815 a 1848
répression pendant les Trois Glorieuses.
Second Empire (campagnes de mon arrière grand-père jean –baptiste crusset)
1855: campagne de Crimée au sein du 1ercorps d'armée du général de division de Salles.
1859: campagne d'Italie au sein du 3e corps d'armée du maréchal Canrobert.
1870: guerre franco-allemande au sein du 6e corps d'armée du maréchal Somme: Hangard-en-Santerre (avril)
Bernard Crusset- Invité
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
un autre mais j'arrête là
Musée national du Château de Versailles
Les Officiers de cavalerie
du 1er Empire 1800 - 1815
Nom : CRUSSET
Situation à la date du : août 1800
capitaine - cavalerie
Fonction : officier du 1e escadron - 1e compagnie
Armée : d'Italie
1e régiment de cavalerie
Musée national du Château de Versailles
Les Officiers de cavalerie
du 1er Empire 1800 - 1815
Nom : CRUSSET
Situation à la date du : août 1800
capitaine - cavalerie
Fonction : officier du 1e escadron - 1e compagnie
Armée : d'Italie
1e régiment de cavalerie
Bernard Crusset- Invité
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Merci BERNARD de nous faire partager ces confidences personnelles qui font partie intégrante de "l'histoire des armées de France". Mon père était du 64ème RAA. Il racontait par courrier à ma mère, quelques anecdotes et faits divers son son quotidien à Ksar es Souk, à Rich, à Colomb Béchar, en Indochine... Je vais relire son courrier (secret) et si d'aventure je trouve un récit interessant.....
JEAN a ouvert les premières pages de l'histoire des Armées d'Afrique. A mon avis , cela ne va pas s'arrêter là....
Jean, si tu as besoin de photos, d'images ou autres, pense aux copains... en attendant de te voir héberger une photo sur le site.... As tu remarqué comme le "DD" se débrouille bien...???
JEAN a ouvert les premières pages de l'histoire des Armées d'Afrique. A mon avis , cela ne va pas s'arrêter là....
Jean, si tu as besoin de photos, d'images ou autres, pense aux copains... en attendant de te voir héberger une photo sur le site.... As tu remarqué comme le "DD" se débrouille bien...???
Dernière édition par Admin le Mer 10 Nov - 14:16, édité 1 fois
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
1830 – 1962 – l’encyclopédie de l’AFN
Le lien : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
L'œuvre accomplie au Maghreb de 1830 à 1962 fut considérable.
Ses ambitions ne se sont en effet jamais bornées aux seules opérations militaires, et elle était aussi là pour faire aimer la FRANCE.
Les régiments de L'Armée d'Afrique ont été dissous entre 1960 et 1964. Néanmoins, des unités de Chasseurs, de Spahis et d'Artillerie ont repris les traditions de l'Armée d'Afrique.
Recrutement
En théorie, le recrutement de l'ensemble des troupes de l’Armée d' Afrique repose sur l'engagement volontaire.
Motivations
L'amour de la France, la solde, le prestige du combattant en uniforme, l'appartenance à un clan, sont les motifs essentiels de l'engagement des troupes de l'Armée d'Afrique.
__
Avec l'Armée française, ils trouvent une organisation propre à mettre en valeur leurs qualités guerrières.
La route de cette Armée d'Afrique est jalonnée de milliers de morts et d'innombrables souffrances, mais aussi de combien de gloires et d'espérances. Grâce au sacrifice de ses hommes et de ses cadres, souvent ignorés, parfois oubliés, et plus généralement à toute cette Armée d'Afrique, la France put retrouver son rang de grande puissance, le 8 mai, à Berlin, où le général de Lattre de Tassigny a représenté notre Pays à la signature de la capitulation de l’Allemagne nazie.
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L'œuvre accomplie au Maghreb de 1830 à 1962 fut considérable.
Ses ambitions ne se sont en effet jamais bornées aux seules opérations militaires, et elle était aussi là pour faire aimer la FRANCE.
Les régiments de L'Armée d'Afrique ont été dissous entre 1960 et 1964. Néanmoins, des unités de Chasseurs, de Spahis et d'Artillerie ont repris les traditions de l'Armée d'Afrique.
Recrutement
En théorie, le recrutement de l'ensemble des troupes de l’Armée d' Afrique repose sur l'engagement volontaire.
Motivations
L'amour de la France, la solde, le prestige du combattant en uniforme, l'appartenance à un clan, sont les motifs essentiels de l'engagement des troupes de l'Armée d'Afrique.
__
Avec l'Armée française, ils trouvent une organisation propre à mettre en valeur leurs qualités guerrières.
La route de cette Armée d'Afrique est jalonnée de milliers de morts et d'innombrables souffrances, mais aussi de combien de gloires et d'espérances. Grâce au sacrifice de ses hommes et de ses cadres, souvent ignorés, parfois oubliés, et plus généralement à toute cette Armée d'Afrique, la France put retrouver son rang de grande puissance, le 8 mai, à Berlin, où le général de Lattre de Tassigny a représenté notre Pays à la signature de la capitulation de l’Allemagne nazie.
Dernière édition par Admin le Sam 20 Avr - 15:32, édité 3 fois
SPAHIS
Mon oncle Maurice Caubisens, Adjudant a cette epoque aux Spahis marocains (1935) dans le Sud du Maroc.
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12842
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 84
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Un rappel historique de l'Armée d'Afrique que nous ont proposé JEAN et ALAIN, entre autres...
On a appris qu'à l'origine, l'armée d'Afrique était le corps expéditionnaire qui, commandé par le général de Bourmont, débarqua le 14 juin 1830 à Sidi Ferruch et qui prît Alger. On continua à désigner ainsi les unités qui, venues de métropole ou formées en Algérie, participèrent à la conquête ou à la pacification du pays.
Très rapidement en effet furent créées et se développèrent sur le sol d'Afrique des unités composées d'indigènes, d'étrangers, d'engagés français, encadrée par des sous officiers et officiers métropolitains en majorité, mais qui, très souvent séduits par les mission, le pays , les habitants ou l'ambiance, firent en Algérie des séjours prolongés.
Une nouvelle armée d'Afrique était née, à base d'unités formées en Algérie. Très vite celles-ci prirent des habitudes et portèrent des uniformes qui les différencièrent du reste de l'armée française dont elles faisaient cependant partie intégrante.
Destinées à l'origine à opérer en Algérie, ces troupes furent appelées à combattre à l'extérieur dès que la France dût engager ses forces sur d'autres théâtres d'opérations : Crimée, campagne d'Italie, de Chine, du Mexique et de France métropolitaine en 1870-1871. La Troisième République ne faillit pas à cette habitude en engageant ces forces sur tous les théâtres coloniaux (Tonkin, Madagascar, Maroc...), puis bien sur, en France dès 1914.
A partir de 1873, lors de la réorganisation de l'armée, l'Algérie forme un corps d'armée constitué (le 19e CA) composé des troupes de l'ex armée d'Afrique.
Cette armée forgea la doctrine qui constitua l'art politique de la colonisation française dans tout le Maghreb où l'officier était investi d'une triple mission, militaire, politique et administrative.
Après la conquête de la Berbérie, la dénomination d'Armée d'Afrique s'est étendue aux troupes de Tunisie, du Maroc et du Sahara et désignait des unités à l'allure particulière, à la fois :
Européennes :
Zouaves, Légionnaires, Chasseurs d'Afrique, Artilleurs, Tringlots (soldat du train transportant les vivres et les munitions), Sapeurs (Soldats du génie, soldats porteurs d’outils, soldats qui marchent en tête des régiments), Bataillonnaires d'Afrique (fantassin des bataillons d'Afrique);
Indigènes :
Tirailleurs, Spahis, Goumiers, Méharistes, Sahariens ;
Des Services :
Santé, Intendance, Génie, Matériel, Transmissions, Justice, etc…;
Puis aux unités de l'Air et de la Marine, et en France après 1914/1918 aux Unités Indigènes qui séjournèrent aux frontières du Nord-est, des Alpes et en tant que Forces d'Occupation après 1919 et 1945.
Une carte représentant une carte du Maghreb montrant la Berbérie, datant de 1843.
On a appris qu'à l'origine, l'armée d'Afrique était le corps expéditionnaire qui, commandé par le général de Bourmont, débarqua le 14 juin 1830 à Sidi Ferruch et qui prît Alger. On continua à désigner ainsi les unités qui, venues de métropole ou formées en Algérie, participèrent à la conquête ou à la pacification du pays.
Très rapidement en effet furent créées et se développèrent sur le sol d'Afrique des unités composées d'indigènes, d'étrangers, d'engagés français, encadrée par des sous officiers et officiers métropolitains en majorité, mais qui, très souvent séduits par les mission, le pays , les habitants ou l'ambiance, firent en Algérie des séjours prolongés.
Une nouvelle armée d'Afrique était née, à base d'unités formées en Algérie. Très vite celles-ci prirent des habitudes et portèrent des uniformes qui les différencièrent du reste de l'armée française dont elles faisaient cependant partie intégrante.
Destinées à l'origine à opérer en Algérie, ces troupes furent appelées à combattre à l'extérieur dès que la France dût engager ses forces sur d'autres théâtres d'opérations : Crimée, campagne d'Italie, de Chine, du Mexique et de France métropolitaine en 1870-1871. La Troisième République ne faillit pas à cette habitude en engageant ces forces sur tous les théâtres coloniaux (Tonkin, Madagascar, Maroc...), puis bien sur, en France dès 1914.
A partir de 1873, lors de la réorganisation de l'armée, l'Algérie forme un corps d'armée constitué (le 19e CA) composé des troupes de l'ex armée d'Afrique.
Cette armée forgea la doctrine qui constitua l'art politique de la colonisation française dans tout le Maghreb où l'officier était investi d'une triple mission, militaire, politique et administrative.
Après la conquête de la Berbérie, la dénomination d'Armée d'Afrique s'est étendue aux troupes de Tunisie, du Maroc et du Sahara et désignait des unités à l'allure particulière, à la fois :
Européennes :
Zouaves, Légionnaires, Chasseurs d'Afrique, Artilleurs, Tringlots (soldat du train transportant les vivres et les munitions), Sapeurs (Soldats du génie, soldats porteurs d’outils, soldats qui marchent en tête des régiments), Bataillonnaires d'Afrique (fantassin des bataillons d'Afrique);
Indigènes :
Tirailleurs, Spahis, Goumiers, Méharistes, Sahariens ;
Des Services :
Santé, Intendance, Génie, Matériel, Transmissions, Justice, etc…;
Puis aux unités de l'Air et de la Marine, et en France après 1914/1918 aux Unités Indigènes qui séjournèrent aux frontières du Nord-est, des Alpes et en tant que Forces d'Occupation après 1919 et 1945.
Une carte représentant une carte du Maghreb montrant la Berbérie, datant de 1843.
Dernière édition par Admin le Lun 20 Avr - 15:08, édité 7 fois
11 novembre
En France ce ne sont pas des coquelicots mais des bleuets.Mais je ne sais pas si dans les écoles on rappelle aux élèves pour quelle raison ils ont congé ce jour-là.Je doute fort qu'ils le sachent.
L'Armée d'Afrique.
Prélevé d’un paragraphe d’Henry d'Humières,
Promotion de Saint-Cyr 1940-42 - "Maréchal Pétain"
-Des combattants français en partie oubliés. pnha n°60, septembre 1995.
Au cours de l'année 1994, année du cinquantenaire des débarquements, les médias, y compris des revues militaires, n'ont, à ma connaissance, pas assez mis en exergue le débarquement, le 15 août 1944, de l'armée B en Provence et sa chevauchée victorieuse pour la libération du territoire.
Cette armée comportait certes des "évadés de France", mais surtout des Maghrébins, des Africains noirs, des "Pieds Noirs" et des F.F.L. qui, après cette libération, poursuivirent victorieusement les Allemands du Rhin au Danube.
Heureusement, grâce au Général de Lattre de Tassigny, ont été au sein de la Première Armée française "amalgamés" à ces troupes des volontaires F.F.I. qui avaient mené, sur l'ensemble de l'hexagone, des actions utiles et méritoires de Résistance.
Mais il faut souligner qu'après le 25 août 1944, le Général De Gaulle n'a pas mobilisé les autres jeunes métropolitains. Or, en 1942, vivaient en Afrique du Nord 1 100 000 Français sur lesquels 176 000 ont été mobilisés dans l'Armée (soit 16,5% de la population) aux côtés de 233 000 Français-Musulmans d'Algérie, Marocains et Tunisiens, en majeure partie engagés volontaires.
Il s'agissait là de l'armée d'Afrique reconstituée en 1941 par le Général Weygand. S'y ajoutèrent 20 000 "évadés de France" et les15 000 F.F.L. des Généraux Leclerc et Brosset. Voici comment a été constituée cette glorieuse "Armée de Lattre", ainsi que la 2ème ° D.B., libératrice de Paris et Strasbourg.
(à suivre…sur :http://www.alger-roi.net/Alger/armee_afrique/pages_liees/combattants_oublies_pn60.htm)
Promotion de Saint-Cyr 1940-42 - "Maréchal Pétain"
-Des combattants français en partie oubliés. pnha n°60, septembre 1995.
Au cours de l'année 1994, année du cinquantenaire des débarquements, les médias, y compris des revues militaires, n'ont, à ma connaissance, pas assez mis en exergue le débarquement, le 15 août 1944, de l'armée B en Provence et sa chevauchée victorieuse pour la libération du territoire.
Cette armée comportait certes des "évadés de France", mais surtout des Maghrébins, des Africains noirs, des "Pieds Noirs" et des F.F.L. qui, après cette libération, poursuivirent victorieusement les Allemands du Rhin au Danube.
Heureusement, grâce au Général de Lattre de Tassigny, ont été au sein de la Première Armée française "amalgamés" à ces troupes des volontaires F.F.I. qui avaient mené, sur l'ensemble de l'hexagone, des actions utiles et méritoires de Résistance.
Mais il faut souligner qu'après le 25 août 1944, le Général De Gaulle n'a pas mobilisé les autres jeunes métropolitains. Or, en 1942, vivaient en Afrique du Nord 1 100 000 Français sur lesquels 176 000 ont été mobilisés dans l'Armée (soit 16,5% de la population) aux côtés de 233 000 Français-Musulmans d'Algérie, Marocains et Tunisiens, en majeure partie engagés volontaires.
Il s'agissait là de l'armée d'Afrique reconstituée en 1941 par le Général Weygand. S'y ajoutèrent 20 000 "évadés de France" et les15 000 F.F.L. des Généraux Leclerc et Brosset. Voici comment a été constituée cette glorieuse "Armée de Lattre", ainsi que la 2ème ° D.B., libératrice de Paris et Strasbourg.
(à suivre…sur :http://www.alger-roi.net/Alger/armee_afrique/pages_liees/combattants_oublies_pn60.htm)
Dernière édition par Admin le Sam 7 Mar - 11:54, édité 5 fois
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Après le débarquement de SIDI-FERRUCH (14 juin 1830) et la prise d'ALGER (5 juillet 1830), dès le mois d'août 1830, le général de BOURMONT, commandant l'Armée d'Afrique (tel était le nom officiel du corps expéditionnaire) sent la nécessité de marquer la présence française à l'est et à l'ouest d'ALGER. C'est ainsi que de petits détachements français s'installent à BÔNE et ORAN.
Le général CLAUZEL succède au général de BOURMONT le 2 septembre 1830 avec une double mission: alléger les effectifs du Corps Expéditionnaire et proposer une politique que le Gouvernement ne se sent pas en mesure de définir lui-même. Les effectifs passeront progressivement de 37000 au moment du débarquement à 10000 !
Pour compenser cette déflation drastique, CLAUZEL poursuit et intensifie les contacts déjà noués par son prédécesseur avec des tribus indigènes et en particulier avec les tribus ZOUAOUAS (montagnes du DJURDJURA, près de CONSTANTINE) qui traditionnellement fournissaient des soldats au Dey d'ALGER.
Le 1er octobre 1830, soit moins de quatre mois après le débarquement, le général CLAUZEL prend un arrêté organisant le "Corps des Zouaves". Celui-ci devait comprendre des bataillons à 6 compagnies et des escadrons de "Zouaves à Cheval" appelés par la suite "Chasseurs indigènes". L'encadrement français pour une compagnie se compose de deux officiers, trois sous-officiers et deux caporaux.
Le 1er Bataillon est commandé par le chef de bataillon MAUMET et le 2ème par le chef de bataillon DUVIVIER.
Aussitôt des officiers de grande valeur se portent volontaires pour ce nouveau corps, attirés par la nouveauté, l'intérêt de l'expérience et le désir de mieux connaître les indigènes.
Les Zouaves sont officiellement reconnus et entrent dans l'ordre de bataille de l'Armée Française par l'Ordonnance du 21 mars 1831.
(à suivre)
JeR.
Le général CLAUZEL succède au général de BOURMONT le 2 septembre 1830 avec une double mission: alléger les effectifs du Corps Expéditionnaire et proposer une politique que le Gouvernement ne se sent pas en mesure de définir lui-même. Les effectifs passeront progressivement de 37000 au moment du débarquement à 10000 !
Pour compenser cette déflation drastique, CLAUZEL poursuit et intensifie les contacts déjà noués par son prédécesseur avec des tribus indigènes et en particulier avec les tribus ZOUAOUAS (montagnes du DJURDJURA, près de CONSTANTINE) qui traditionnellement fournissaient des soldats au Dey d'ALGER.
Le 1er octobre 1830, soit moins de quatre mois après le débarquement, le général CLAUZEL prend un arrêté organisant le "Corps des Zouaves". Celui-ci devait comprendre des bataillons à 6 compagnies et des escadrons de "Zouaves à Cheval" appelés par la suite "Chasseurs indigènes". L'encadrement français pour une compagnie se compose de deux officiers, trois sous-officiers et deux caporaux.
Le 1er Bataillon est commandé par le chef de bataillon MAUMET et le 2ème par le chef de bataillon DUVIVIER.
Aussitôt des officiers de grande valeur se portent volontaires pour ce nouveau corps, attirés par la nouveauté, l'intérêt de l'expérience et le désir de mieux connaître les indigènes.
Les Zouaves sont officiellement reconnus et entrent dans l'ordre de bataille de l'Armée Française par l'Ordonnance du 21 mars 1831.
(à suivre)
JeR.
Jean Riotte- Invité
Grostefan Alain- Messages : 14146
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Les débuts des Zouaves sont marqués par deux très fortes personnalités, véritables figures de l'Armée d'Afrique: DUVIVIER et JUCHAULT de la MORICIERE.
Franciade, Fleurus DUVIVIER naît le 7 juillet 1794 à ROUEN.
Polytechnicien, major de la promotion 1813, il participe à la défense de PARIS contre les Alliés cernant la capitale.
Officier du Génie, il sert successivement en CORSE, aux îles d'HYERES et à SAINT-PIERRE (Martinique).
Il fait partie de l'expédition d'ALGER, à l'Etat-Major du Génie, comme capitaine.Dès le débarquement, il est séduit par le pays et s'efforce d'entrer en contact avec les habitants. Pour mieux les connaître il apprend l'arabe.
Quand sont demandés des volontaires pour servir dans les Zouaves, nouvellement créés, il est un des premiers à présenter sa demande.
Promu chef de bataillon (commandant) il commande le 2ème Bataillon de Zouaves (1830). Lieutenant-colonel en 1833 il sera de tous les premiers combats de la conquête de l'ALGERIE. Il y restera 11 ans et y prendra tous ses grades. Dans toutes les fonctions et les commandements qui lui seront confiés il se montrera à la hauteur de la situation.
Austère, honnête, sa très forte personnalité l'oppose souvent à ses chefs hiérarchiques. Ne partageant pas les conceptions du général BUGEAUD, il demande à rentrer en FRANCE en 1841.
Général de division, il commande la Place de PARIS lors de l'insurrection de juin 1848 au cours de laquelle il a le malheur de tomber sous les balles françaises.
Il est inhumé à l'Hôtel National des Invalides, dans le Tombeau des Gouverneurs situé dans la crypte de l'église de SAINT-LOUIS-des-INVALIDES (5ème arcade).
Un village créé en 1857 dans le CONSTANTINOIS a porté son nom.
(à suivre)
JeR.
Franciade, Fleurus DUVIVIER naît le 7 juillet 1794 à ROUEN.
Polytechnicien, major de la promotion 1813, il participe à la défense de PARIS contre les Alliés cernant la capitale.
Officier du Génie, il sert successivement en CORSE, aux îles d'HYERES et à SAINT-PIERRE (Martinique).
Il fait partie de l'expédition d'ALGER, à l'Etat-Major du Génie, comme capitaine.Dès le débarquement, il est séduit par le pays et s'efforce d'entrer en contact avec les habitants. Pour mieux les connaître il apprend l'arabe.
Quand sont demandés des volontaires pour servir dans les Zouaves, nouvellement créés, il est un des premiers à présenter sa demande.
Promu chef de bataillon (commandant) il commande le 2ème Bataillon de Zouaves (1830). Lieutenant-colonel en 1833 il sera de tous les premiers combats de la conquête de l'ALGERIE. Il y restera 11 ans et y prendra tous ses grades. Dans toutes les fonctions et les commandements qui lui seront confiés il se montrera à la hauteur de la situation.
Austère, honnête, sa très forte personnalité l'oppose souvent à ses chefs hiérarchiques. Ne partageant pas les conceptions du général BUGEAUD, il demande à rentrer en FRANCE en 1841.
Général de division, il commande la Place de PARIS lors de l'insurrection de juin 1848 au cours de laquelle il a le malheur de tomber sous les balles françaises.
Il est inhumé à l'Hôtel National des Invalides, dans le Tombeau des Gouverneurs situé dans la crypte de l'église de SAINT-LOUIS-des-INVALIDES (5ème arcade).
Un village créé en 1857 dans le CONSTANTINOIS a porté son nom.
(à suivre)
JeR.
Jean Riotte- Invité
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Pour illustrer le très bon texte de JEAN
2 - Cénotaphe du général de Lamoricière dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes
3 - Franciade Fleurus DUVIVIER
Pendant la Guerre sainte proclamée par Abd-el-Kader, il repoussa constamment, avec une poignée de braves, les attaques incessantes des Arabes.
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1 - Christophe Louis léon JUCHAULT de la MORICIERE2 - Cénotaphe du général de Lamoricière dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes
3 - Franciade Fleurus DUVIVIER
Pendant la Guerre sainte proclamée par Abd-el-Kader, il repoussa constamment, avec une poignée de braves, les attaques incessantes des Arabes.
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Christophe, Louis, Léon JUCHAULT de la MORICIERE (ou LAMORICIERE) naît à SAINT-PHILIBERT-de-GRAND-LIEU (Loire-Atlantique) le 5 février 1806.
Polytechnicien, il sert au 3ème Régiment du Génie comme lieutenant (1829). Il participe à l'expédition d'ALGER dans une unité de son Arme. Promu capitaine en 1830 il rejoint son Ancien, DUVIVIER,au 2ème Bataillon de Zouaves. Lui aussi est poussé par sa soif d'action et le désir de connaître et comprendre le monde arabe. Commandant de compagnie, de bataillon, de régiment, il sera toujours à la tête des Zouaves avec lesquels il prend part à toutes les affaires importantes. Il deviendra une figure légendaire de l'Armée d'Afrique. Son nom est mêlé à toutes les phases de la conquête et il combat dans toutes les provinces d'ALGERIE.
Chef du premier Bureau Arabe (précurseur du Service des Affaires Indigènes du MAROC) il est le premier en matière de politique indigène à estimer que la force est le dernier recours et ne doit être utilisée qu'après l'échec des tentatives de réconciliation.
La soumission d'ABDELKADER est le couronnement de ses efforts dans la province d'ORAN.
Après 17 années de présence sur le sol algérien, il rentre en FRANCE en 1847 et entame une carrière politique (député de MAMERS, dans la SARTHE), pour défendre ses idées sur la colonisation de l'ALGERIE.
Il est ministre de la guerre en 1848.
Dans l'opposition après le coup d'état du 2 décembre 1852, il doit partir en exil pour sept ans, en Belgique.
Ses convictions religieuses l'incitent à se mettre au service du Pape en 1860 pour tenter de défendre les Etats de l'Eglise. C'est un échec.
LAMORICIERE rentre alors en FRANCE et finit ses jours dans son château de PROUZET, près d'AMIENS (11 septembre 1865).
En remerciement de ses services, le Pape PIE IX fait élever un cénotaphe dans la Cathédrale de SAINT-PIERRE et SAINT-PAUL de NANTES inauguré en 1879, tandis que la ville de CONSTANTINE lui érige un monument inauguré en 1909. Ce monument se trouve aujourd'hui à SAINT-PHILIBERT-de-GRAND-LIEU, berceau de la famille JUCHAULT de LAMORICIERE.
Un village d'ALGERIE portait son nom.
( à suivre)
JeR.
Polytechnicien, il sert au 3ème Régiment du Génie comme lieutenant (1829). Il participe à l'expédition d'ALGER dans une unité de son Arme. Promu capitaine en 1830 il rejoint son Ancien, DUVIVIER,au 2ème Bataillon de Zouaves. Lui aussi est poussé par sa soif d'action et le désir de connaître et comprendre le monde arabe. Commandant de compagnie, de bataillon, de régiment, il sera toujours à la tête des Zouaves avec lesquels il prend part à toutes les affaires importantes. Il deviendra une figure légendaire de l'Armée d'Afrique. Son nom est mêlé à toutes les phases de la conquête et il combat dans toutes les provinces d'ALGERIE.
Chef du premier Bureau Arabe (précurseur du Service des Affaires Indigènes du MAROC) il est le premier en matière de politique indigène à estimer que la force est le dernier recours et ne doit être utilisée qu'après l'échec des tentatives de réconciliation.
La soumission d'ABDELKADER est le couronnement de ses efforts dans la province d'ORAN.
Après 17 années de présence sur le sol algérien, il rentre en FRANCE en 1847 et entame une carrière politique (député de MAMERS, dans la SARTHE), pour défendre ses idées sur la colonisation de l'ALGERIE.
Il est ministre de la guerre en 1848.
Dans l'opposition après le coup d'état du 2 décembre 1852, il doit partir en exil pour sept ans, en Belgique.
Ses convictions religieuses l'incitent à se mettre au service du Pape en 1860 pour tenter de défendre les Etats de l'Eglise. C'est un échec.
LAMORICIERE rentre alors en FRANCE et finit ses jours dans son château de PROUZET, près d'AMIENS (11 septembre 1865).
En remerciement de ses services, le Pape PIE IX fait élever un cénotaphe dans la Cathédrale de SAINT-PIERRE et SAINT-PAUL de NANTES inauguré en 1879, tandis que la ville de CONSTANTINE lui érige un monument inauguré en 1909. Ce monument se trouve aujourd'hui à SAINT-PHILIBERT-de-GRAND-LIEU, berceau de la famille JUCHAULT de LAMORICIERE.
Un village d'ALGERIE portait son nom.
( à suivre)
JeR.
Jean Riotte- Invité
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
L'Emir ABDELKADER Soumission d'ABDELKADER
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
ABDELKADER
Noter que: ABDELKADER a reçu de Napoléon III la grand-croix de la Légion d'honneur pour avoir protégé en 1860 les chrétiens de Syrie, victimes d'émeutes meurtrières.
Noter que: ABDELKADER a reçu de Napoléon III la grand-croix de la Légion d'honneur pour avoir protégé en 1860 les chrétiens de Syrie, victimes d'émeutes meurtrières.
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Abdelkader
Alain salut
Pour faire suite à l'histoire d'ABDELKADER.
L'intéressé devint un grand ami de la France et des Français allant jusqu'à être admis dans une loge de la Franc-Maconnerie. Non reconnu par les autorités algériennes avant et après l'indépendance de ce fait, a été ensuite réhabilité sous l'ére Bouteflika. Une grande mosquée à son nom a été bâtie depuis à MASCARA.
Une rue de Toulon porte également son nom au pied de la colline du Fort Lamalgue où l'intéressé a séjourné plusieurs années en résidence surveillée en compagnie de sa smala composée de 80 personnes.
J'avais à l'époque une belle vue depuis chez moi sur ce fort Lamalgue devenu un centre informatique pour la Marine Nationale et la Sécurité sociale militaire.
amitiés
Pour faire suite à l'histoire d'ABDELKADER.
L'intéressé devint un grand ami de la France et des Français allant jusqu'à être admis dans une loge de la Franc-Maconnerie. Non reconnu par les autorités algériennes avant et après l'indépendance de ce fait, a été ensuite réhabilité sous l'ére Bouteflika. Une grande mosquée à son nom a été bâtie depuis à MASCARA.
Une rue de Toulon porte également son nom au pied de la colline du Fort Lamalgue où l'intéressé a séjourné plusieurs années en résidence surveillée en compagnie de sa smala composée de 80 personnes.
J'avais à l'époque une belle vue depuis chez moi sur ce fort Lamalgue devenu un centre informatique pour la Marine Nationale et la Sécurité sociale militaire.
amitiés
René Hermitte- Messages : 1403
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 77
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