L'Armée Française durant le PROTECTORAT
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Grostefan Alain- Messages : 14146
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Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
L'Emir ABDELKADER et la franc-maçonnerie
Abd al-Qâdir, d'origine algérienne est devenu franc-maçon à Alexandrie, en 1864, à la loge "Les Pyramides" du Grand Orient de France.
Il représentait aux yeux des maçons français le type même du musulman éclairé par son intervention en Syrie, en faveur des chrétiens de lors des événements de 1860, qui lui avait gagné l'admiration de l'Europe et en avait fait une incarnation de la tolérance"'. "il apparaît, lui, le descendant du Prophète, non point comme le représentant fanatique d'une secte, mais comme le disciple de cette morale indépendante de toute idée surnaturelle qui place le respect de la personne humaine au-dessus des divisions et des passions religieuses".
Abd al-Qâdir, d'origine algérienne est devenu franc-maçon à Alexandrie, en 1864, à la loge "Les Pyramides" du Grand Orient de France.
Il représentait aux yeux des maçons français le type même du musulman éclairé par son intervention en Syrie, en faveur des chrétiens de lors des événements de 1860, qui lui avait gagné l'admiration de l'Europe et en avait fait une incarnation de la tolérance"'. "il apparaît, lui, le descendant du Prophète, non point comme le représentant fanatique d'une secte, mais comme le disciple de cette morale indépendante de toute idée surnaturelle qui place le respect de la personne humaine au-dessus des divisions et des passions religieuses".
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
La prise de la smala d'AbdelKader par un Officier de l'Armée du Maréchal BUGEAUD ( as-tu vu la casquette la casquette .... Very Happy )
Une Colonne de l'Armée française tomba par hazard, mais vraîment par hazard sur le campement où se trouvait la famille d'AbdelKader dans un coin désertique obligeant celui-ci à se rendre quelques jours après.
Cette rédition a également fait l'objet de tableaux peints par les peintres officiels de l'Armée française.
Cette période de la conquéte de l'Algérie est décrite dans un feuilleton ( tendancieux à mon avis ) les chevaux du Soleil. J'ai aimé les couleurs, les panoramas, mais pas l'histoire quelque peu tronquée à notre détriment ( comme d'hab...)
Amicalement
Une Colonne de l'Armée française tomba par hazard, mais vraîment par hazard sur le campement où se trouvait la famille d'AbdelKader dans un coin désertique obligeant celui-ci à se rendre quelques jours après.
Cette rédition a également fait l'objet de tableaux peints par les peintres officiels de l'Armée française.
Cette période de la conquéte de l'Algérie est décrite dans un feuilleton ( tendancieux à mon avis ) les chevaux du Soleil. J'ai aimé les couleurs, les panoramas, mais pas l'histoire quelque peu tronquée à notre détriment ( comme d'hab...)
Amicalement
René Hermitte- Messages : 1403
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 77
Localisation : Toulon La Valette
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Le Corps des Zouaves subira de 1830 à 1852 de nombreux remaniements inhérents à toute nouvelle création, mais aussi afin de l'adapter au mieux aux impératifs opérationnels nés de l'évolution de la politique d'occupation de l'ALGERIE.
C'est ainsi qu'en octobre 1830 le Corps est organisés sommairement en 2 Bataillons. En 1831 chaque Bataillon comprend un Etat-Major et 8 compagnies. En 1833 les 2 Bataillons sont réunis en un seul à 10 compagnies dont la première et la dernière sont françaises et les autres indigènes, avec 12 Français dans chacune d'elles.
Le 25 décembre 1835 le Corps est reconstitué à 2 Bataillons de 6 compagnies chacun dont 2 françaises et 4 indigènes. Un troisième Bataillon est mis sur pied de mars 1837 à décembre 1938; il est dissous puis remis sur pied en août 1839.
Nouveau changement en 1841: les 3 Bataillons séparés sont dissous et servent immédiatement à former un nouveau régiment à 3 bataillons. Chaque bataillon ayant 9 compagnies dont 7 françaises, 1 indigène, 1 de dépôt avec Etat-Major et musique.
Progressivement le Corps des Zouaves ne va plus compter que des Français, les indigènes arabes et kabyles passant dans le nouveau Corps des Tirailleurs Indigènes (Algériens).
C'est de cette période riche en remaniements sur le plan de l'organisation que le Commandant DUVIVIER, pour créer un esprit de corps, s'efforce de normaliser et d'améliorer les uniformes qui peu à peu se rapprochent de la tenue bien connue et popularisée par l'image: saroual, petite veste orientale, turban puis chéchia.
(à suivre)
JeR.
C'est ainsi qu'en octobre 1830 le Corps est organisés sommairement en 2 Bataillons. En 1831 chaque Bataillon comprend un Etat-Major et 8 compagnies. En 1833 les 2 Bataillons sont réunis en un seul à 10 compagnies dont la première et la dernière sont françaises et les autres indigènes, avec 12 Français dans chacune d'elles.
Le 25 décembre 1835 le Corps est reconstitué à 2 Bataillons de 6 compagnies chacun dont 2 françaises et 4 indigènes. Un troisième Bataillon est mis sur pied de mars 1837 à décembre 1938; il est dissous puis remis sur pied en août 1839.
Nouveau changement en 1841: les 3 Bataillons séparés sont dissous et servent immédiatement à former un nouveau régiment à 3 bataillons. Chaque bataillon ayant 9 compagnies dont 7 françaises, 1 indigène, 1 de dépôt avec Etat-Major et musique.
Progressivement le Corps des Zouaves ne va plus compter que des Français, les indigènes arabes et kabyles passant dans le nouveau Corps des Tirailleurs Indigènes (Algériens).
C'est de cette période riche en remaniements sur le plan de l'organisation que le Commandant DUVIVIER, pour créer un esprit de corps, s'efforce de normaliser et d'améliorer les uniformes qui peu à peu se rapprochent de la tenue bien connue et popularisée par l'image: saroual, petite veste orientale, turban puis chéchia.
(à suivre)
JeR.
Riotte Georges- Messages : 5
Date d'inscription : 04/11/2010
Age : 84
Localisation : Anglet
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Origines du terme « zouave »
Le terme zouave vient du berbère zwava qui est le nom d'une tribu kabyle. Ceux-ci fournissaient des soldats aux Turcs sous la régence d'Alger et, après la prise d'Alger (1830), ils entrent au service de la France.Premiers recrutements
Le 15 août 1830, le recrutement des 500 premiers zouaves est fait par le général en chef de l'expédition d'Alger, le comte de Bourmont, sur les conseils et un Mémoire du colonel Alfred d'Aubignosc.
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Louis Auguste Victor de Ghaisne de Bourmont
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Les trois bataillons du Régiment formé en septembre 1841 ne seront jamais réunis en opérations en ALGERIE. Ils opèreront séparément, de façon autonome dans chacune des 3 provinces algériennes: l'Algérois, l'Oranais et le Constantinois.
Ils y gagnent rapidement une solide réputation de mordant au combat et de grande résistance physique. Ce qui leur vaut le surnom de "Chacals". D'où leur chant de marche: Pan! Pan! l'Arbi! Les Chacals sont par ici!
Le 13 février 1852 les trois bataillons deviennent des Régiments et conservent comme garnisons les provinces dans lesquelles ils opèrent:
- ALGER: 1er Régiment de Zouaves;
- ORAN: 2ème Régiment de Zouaves;
- CONSTANTINE: 3ème Régiment de Zouaves.
En 1855, sous le 2nd Empire, est créé le Régiment de Zouaves de la Garde Impériale qui deviendra le 4ème Régiment de Zouaves à la chute de l'Empire et aura pour garnison TUNIS (1881), suite à l'intervention française en TUNISIE.
De 1852 à 1854 les Zouaves combattent en ALGERIE, puis sont engagés dans la Guerre de CRIMEE (1852-1856) où ils se distinguent à la bataille de l'ALMA, puis dans la campagne d'ITALIE (1859), lors de l'expédition du MEXIQUE (1862-1867) et bientôt à la Guerre franco-prussienne de 1870-1871.
Entre 1871 et 1914, les Zouaves participent encore à de nombreuses opérations en ALGERIE, TUNISIE, en Extrême-Orient (ANNAM), en CHINE lors de la Révolte des BOXERS (1900-1901) et au MAROC (à partir de 1912).
Le Corps des Zouaves comprenait de nombreux engagés volontaires et rengagés, ce qui explique en grande partie l'esprit de corps et la solidité de ces unités. De création récente, ne possédant pas de traditions séculaires, les Zouaves voulurent très vite se donner une réputation de bravoure, avoir une conduite exemplaire au feu afin de rivaliser d'héroïsme avec les troupes de création plus ancienne ou plus récente (chasseurs à pied, légionnaires, tirailleurs...).
C'étaient loin d'être des enfants de choeur et ils ont toujours eu une réputation de joyeux lurons.
Si ce Corps n'existe plus aujourd'hui, il nous a laissé en héritage une expression populaire:" Faire le zouave" c'est à dire faire le pitre pour se faire remarquer!!!
(à suivre)
JeR.
Ils y gagnent rapidement une solide réputation de mordant au combat et de grande résistance physique. Ce qui leur vaut le surnom de "Chacals". D'où leur chant de marche: Pan! Pan! l'Arbi! Les Chacals sont par ici!
Le 13 février 1852 les trois bataillons deviennent des Régiments et conservent comme garnisons les provinces dans lesquelles ils opèrent:
- ALGER: 1er Régiment de Zouaves;
- ORAN: 2ème Régiment de Zouaves;
- CONSTANTINE: 3ème Régiment de Zouaves.
En 1855, sous le 2nd Empire, est créé le Régiment de Zouaves de la Garde Impériale qui deviendra le 4ème Régiment de Zouaves à la chute de l'Empire et aura pour garnison TUNIS (1881), suite à l'intervention française en TUNISIE.
De 1852 à 1854 les Zouaves combattent en ALGERIE, puis sont engagés dans la Guerre de CRIMEE (1852-1856) où ils se distinguent à la bataille de l'ALMA, puis dans la campagne d'ITALIE (1859), lors de l'expédition du MEXIQUE (1862-1867) et bientôt à la Guerre franco-prussienne de 1870-1871.
Entre 1871 et 1914, les Zouaves participent encore à de nombreuses opérations en ALGERIE, TUNISIE, en Extrême-Orient (ANNAM), en CHINE lors de la Révolte des BOXERS (1900-1901) et au MAROC (à partir de 1912).
Le Corps des Zouaves comprenait de nombreux engagés volontaires et rengagés, ce qui explique en grande partie l'esprit de corps et la solidité de ces unités. De création récente, ne possédant pas de traditions séculaires, les Zouaves voulurent très vite se donner une réputation de bravoure, avoir une conduite exemplaire au feu afin de rivaliser d'héroïsme avec les troupes de création plus ancienne ou plus récente (chasseurs à pied, légionnaires, tirailleurs...).
C'étaient loin d'être des enfants de choeur et ils ont toujours eu une réputation de joyeux lurons.
Si ce Corps n'existe plus aujourd'hui, il nous a laissé en héritage une expression populaire:" Faire le zouave" c'est à dire faire le pitre pour se faire remarquer!!!
(à suivre)
JeR.
Jean Riotte- Invité
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Les ZOUAVES
1er Régiment de Zouaves (Alger)
Le 1er Régiment de Zouaves est un régiment de l'armée française constitué sous le Second Empire qui se distingua lors de la guerre de Crimée et la campagne d'Italie (1859). Il était cantonné à Alger.
Son écusson
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Son drapeau
Le 2ème Régiment de Zouaves (Oran)
Le 2e régiment de zouaves est un régiment d'infanterie de l'armée de terre française. Créé en 1852 et affecté à la province d'Oran il participe à la campagne de Crimée.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Son drapeau
Le 2ème Régiment de Zouaves (Oran)
Son écusson
Devise:Magenta
Son drapeau
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Le 3ème Régiment de Zouaves (Constantine)
Le 3ème régiment de zouaves est un régiment d'infanterie de l'armée de terre française. Créé en 1852 et affecté à la province de Constantine.Entre autres : guerre de Crimée. Siège de SébastopolDevise:Magenta
Son drapeau
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Le 3ème Régiment de Zouaves (Constantine)
Grostefan Alain- Messages : 14146
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Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Alain
Je ne savais pas que l'expression "j'y suis,j'y reste "venait de la devise du 3 ème régiment de Zouaves.
amitiés
christiane
Je ne savais pas que l'expression "j'y suis,j'y reste "venait de la devise du 3 ème régiment de Zouaves.
amitiés
christiane
J'y suis, j'y reste.
Bonjour à tou(te)s,
Salut Christiane,
"J'y suis, j'y reste" serait la réponse que le général de MAC MAHON aurait faite au général en chef de l'Armée Anglaise qui lui demandait s'il pouvait tenir la position de MALAKOFF qu'il venait d'investir après un dur combat.
La scène se serait passée lors de la Guerre de CRIMEE, très exactement le 8 septembre1855.
Je pense que le 3ème Régiment de Zouaves a pris cette réponse pour devise parce que MAC MAHON avait servi au 3ème RZ. Je crois même qu'il a commadé ce régiment.
Il est un autre Maréchal de France qui a commandé ce glorieux régiment: le Maréchal Alphonse JUIN, fils de gendarme et constantinois pur jus.
Amitiés.
Jean.
Salut Christiane,
"J'y suis, j'y reste" serait la réponse que le général de MAC MAHON aurait faite au général en chef de l'Armée Anglaise qui lui demandait s'il pouvait tenir la position de MALAKOFF qu'il venait d'investir après un dur combat.
La scène se serait passée lors de la Guerre de CRIMEE, très exactement le 8 septembre1855.
Je pense que le 3ème Régiment de Zouaves a pris cette réponse pour devise parce que MAC MAHON avait servi au 3ème RZ. Je crois même qu'il a commadé ce régiment.
Il est un autre Maréchal de France qui a commandé ce glorieux régiment: le Maréchal Alphonse JUIN, fils de gendarme et constantinois pur jus.
Amitiés.
Jean.
Jean Riotte- Invité
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Le 1er Régiment de Zouaves à la guerre de CRIMEE
Charge d'une brigade (tableau de VERNET) Prise de la tour de Malakoff par les Français- Un officier anglais salue le drapeau français
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(Tableau de VERNET)
Charge d'une brigade (tableau de VERNET) Prise de la tour de Malakoff par les Français- Un officier anglais salue le drapeau français
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(Tableau de VERNET)
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Le 2ème Régiment de Zouaves à la bataille de MAGENTA
MAGENTA Ancienne Castra Maxienta, Magenta est, en 1859, un gros village de Lombardie, opulent, enrichi par la campagne luxuriante qui l’entoure et par le trafic qui s’y concentre.
La bataille par Adolphe YVON
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Le 3ème Régiment de Zouaves à la bataille de PALESTRO
La bataille de Palestro est un épisode de la seconde guerre d'indépendance italienne. Elle se déroule le 31 mai 1859 à Palestro et oppose 14 000 Autrichiens à 21 000 Piémontais.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Plan de la bataille de PALESTRO
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Les Autrichiens attaquent d'abord la ligne de front à Palestro et ils sont repoussés rapidement vers Robbio, Cascina San Pietro subit de dures attaques des troupes provenant de Rosasco.Plan de la bataille de PALESTRO
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Voyant ses hommes en difficulté, Victor-Emmanuel II, en sa qualité de chef des zouaves français, charge les Autrichiens avec force, les repoussant jusqu'au pont de Brida, où beaucoup tombent dans l'eau du fleuve.
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
ALAIN, JEAN, RENE, et tous
C'est un régal de parcourir ces pages... J'ai pas mal de dossiers préparés sur ces sujets, et pour cause...!!!
Dès que possible, je viens par ici...
C'est un régal de parcourir ces pages... J'ai pas mal de dossiers préparés sur ces sujets, et pour cause...!!!
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Paul Tissier DCD- Messages : 340
Date d'inscription : 18/10/2010
Localisation : La seyne sur Mer
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
LE CHANT DES GOUMS MAROCAINS
I
Zidou l'goudem, Zidou l'goudem
Ecoutez le chant des Tabors.
Marchez toujours, marchez quand même
Jusqu'à la fin, jusqu'à la mort
Tout en hurlant " Zidou l'goudem ! "
C'est la dure loi du Tabor.
II
Vêtus de nos robes de laine,
Nous avons laissé nos troupeaux,
Notre montagne ou notre plaine
Pour ne connaître qu'un drapeau,
C'est le fanion d'un capitaine.
Notre destin est le plus beau.
I
Zidou l'goudem, Zidou l'goudem
Ecoutez le chant des Tabors.
Marchez toujours, marchez quand même
Jusqu'à la fin, jusqu'à la mort
Tout en hurlant " Zidou l'goudem ! "
C'est la dure loi du Tabor.
II
Vêtus de nos robes de laine,
Nous avons laissé nos troupeaux,
Notre montagne ou notre plaine
Pour ne connaître qu'un drapeau,
C'est le fanion d'un capitaine.
Notre destin est le plus beau.
Dernière édition par Admin le Mar 27 Avr - 19:02, édité 4 fois
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
L'uniforme des Zouaves s'est largement inspiré des tenues portées par les tribus kabyles des Zouaouas qui ont fourni les premiers contingents de soldats du tout nouveau "Corps des Zouaves" créé en octobre 1830.
L'essentiel de cette tenue comportait un saroual (large pantalon bouffant serré au-dessous du genou), une petite veste flottante, un turban entourant et recouvrant en partie une chéchia rouge, des jambières et des chaussures.
C'est le commandant DUVIVIER, commandant le 2ème Bataillon de Zouaves, qui, le premier s'efforça de normaliser et d'améliorer l'uniforme des Zouaves qui, peu à peu, par petites touches, se rapprochera de la tenue bien connue. Pour distinguer les deux premiers bataillons créés, le 1er Bataillon portait un turban rouge, le 2ème Bataillon un turban vert.
En 1842, à la suite de la réorganisation du Corps des Zouaves, le turban vert est porté par les trois régiments de Zouaves. Il sera porté jusqu'en 1867 date à laquelle il disparaît. Les jambières sont en peau de mouton et les guêtres blanches seront portées jusqu'en 1874 puis remplacées par de hautes guêtres blanches en été et bleues en hiver.
Enfin un texte de 1853 fixera l'uniforme des Zouaves... jusqu'en 1914.
(à suivre)
JeR.
L'essentiel de cette tenue comportait un saroual (large pantalon bouffant serré au-dessous du genou), une petite veste flottante, un turban entourant et recouvrant en partie une chéchia rouge, des jambières et des chaussures.
C'est le commandant DUVIVIER, commandant le 2ème Bataillon de Zouaves, qui, le premier s'efforça de normaliser et d'améliorer l'uniforme des Zouaves qui, peu à peu, par petites touches, se rapprochera de la tenue bien connue. Pour distinguer les deux premiers bataillons créés, le 1er Bataillon portait un turban rouge, le 2ème Bataillon un turban vert.
En 1842, à la suite de la réorganisation du Corps des Zouaves, le turban vert est porté par les trois régiments de Zouaves. Il sera porté jusqu'en 1867 date à laquelle il disparaît. Les jambières sont en peau de mouton et les guêtres blanches seront portées jusqu'en 1874 puis remplacées par de hautes guêtres blanches en été et bleues en hiver.
Enfin un texte de 1853 fixera l'uniforme des Zouaves... jusqu'en 1914.
(à suivre)
JeR.
Jean Riotte- Invité
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Les zouaves - Historique
Salut JEAN,
Le fait que tu aies parlé des ZOUAOUAS, mot que je connaissais pas m'a donné envie d'en savoir plus. Et voici ce que j'en ai retiré...:
« Zouave » est un mot d’origine berbère, les Zwava, Vers 1830, c’était une tribu kabyle en Algérie. Cette tribu qui donna son nom au corps des zouaves de l’armée française, créé lors de la conquête de l’Algérie.
C’est à partir de ce corps d’armée que furent créés plus tard les autres corps tels que les tirailleurs, les spahis et les chasseurs d’Afrique. En 1852, des bataillons mixtes de zouaves furent transformés en régiments avec des effectifs uniquement français.
Voilà simplifiée, l’origine de la création de cette armée d’Afrique. Sa célébrité première et qui restera dans la mémoire populaire, fut son uniforme très reconnaissable et oriental.
Ensuite , ces régiments se firent connaître pour leur valeur et leurs nombreux exploits militaires : d’abord, durant la conquête de l’Algérie de 1831 à 1849 puisqu’ils participent en 1843 à la prise de la smala d’Abd-El-Kader, la campagne d’Italie en en 1859, au Mexique en 1862-1867, la campagne de France en 1870-1871, la conquête du Tonkin puis en Chine, participant ainsi à la contre-révolte des Boxers, nationalistes chinois, aux côtés de l’expédition internationale.
Salut JEAN,
Le fait que tu aies parlé des ZOUAOUAS, mot que je connaissais pas m'a donné envie d'en savoir plus. Et voici ce que j'en ai retiré...:
« Zouave » est un mot d’origine berbère, les Zwava, Vers 1830, c’était une tribu kabyle en Algérie. Cette tribu qui donna son nom au corps des zouaves de l’armée française, créé lors de la conquête de l’Algérie.
C’est à partir de ce corps d’armée que furent créés plus tard les autres corps tels que les tirailleurs, les spahis et les chasseurs d’Afrique. En 1852, des bataillons mixtes de zouaves furent transformés en régiments avec des effectifs uniquement français.
Voilà simplifiée, l’origine de la création de cette armée d’Afrique. Sa célébrité première et qui restera dans la mémoire populaire, fut son uniforme très reconnaissable et oriental.
Ensuite , ces régiments se firent connaître pour leur valeur et leurs nombreux exploits militaires : d’abord, durant la conquête de l’Algérie de 1831 à 1849 puisqu’ils participent en 1843 à la prise de la smala d’Abd-El-Kader, la campagne d’Italie en en 1859, au Mexique en 1862-1867, la campagne de France en 1870-1871, la conquête du Tonkin puis en Chine, participant ainsi à la contre-révolte des Boxers, nationalistes chinois, aux côtés de l’expédition internationale.
Dernière édition par Admin le Jeu 18 Jan - 20:46, édité 1 fois
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Infographie n° 1.
Caporal-fourrier du Corps des Zouaves du 2nd Empire reconnaissable à ses galons de laine sur le bas des manches et à mi-bras, à son turban vert, ses jambières en peau de mouton et guêtres blanches basses.
La couleur jaune des fausses poches de sa veste indique son appartenance au 3ème Régiment de Zouaves de CONSTANTINE.
En outre ce caporal-fourrier est titulaire de la Médaille commémorative de la Campagne d'Italie (1859).
La baïonnette est de type yatagan.
(à suivre)
JeR
Caporal-fourrier du Corps des Zouaves du 2nd Empire reconnaissable à ses galons de laine sur le bas des manches et à mi-bras, à son turban vert, ses jambières en peau de mouton et guêtres blanches basses.
La couleur jaune des fausses poches de sa veste indique son appartenance au 3ème Régiment de Zouaves de CONSTANTINE.
En outre ce caporal-fourrier est titulaire de la Médaille commémorative de la Campagne d'Italie (1859).
La baïonnette est de type yatagan.
(à suivre)
JeR
Jean Riotte- Invité
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
L'uniforme des Zouaves comprend:
- Le pantalon d'ordonnance ou "saroual" qui est de forme dite arabe et de couleur garance. Il porte des tresses sur le côté. L'entre-jambes du pantalon dispose d'un trou appelé "trou de LAMORICIERE", permettant l'écoulement des eaux lors du franchissement des oueds. Outre ce pantalon le Zouave porte un pantalon de service en toile écrue mais sans tresse sur les côtés;
- La veste, appelée "boléro", de forme arabe, ne porte ni boutons ni poches extérieures; elle est en drap bleu foncé. Elle ne se ferme pas et de ce fait les deux bords verticaux restent distants l'un de l'autre sur toute leur longueur. Elle se porte flottante et descend jusqu'au bas des reins. Elle est entièrement bordée d'une ganse carrée rouge. Le bas des manches se termine par un parement. Sur le devant, deux fausses poches appelées "tombeaux" (ou "tombôs") de couleur garance pour le 1er Régiment de Zouaves (Alger), blanche pour le 2ème Régiment (Oran), jonquille pour le 3ème Régiment (Constantine) et bleu foncé pour le 4ème Régiment (Tunis). Les tombeaux sont cerclés par une tresse rouge qui remonte pour se terminer en forme de trèfle.
(à suivre)
JeR
- Le pantalon d'ordonnance ou "saroual" qui est de forme dite arabe et de couleur garance. Il porte des tresses sur le côté. L'entre-jambes du pantalon dispose d'un trou appelé "trou de LAMORICIERE", permettant l'écoulement des eaux lors du franchissement des oueds. Outre ce pantalon le Zouave porte un pantalon de service en toile écrue mais sans tresse sur les côtés;
- La veste, appelée "boléro", de forme arabe, ne porte ni boutons ni poches extérieures; elle est en drap bleu foncé. Elle ne se ferme pas et de ce fait les deux bords verticaux restent distants l'un de l'autre sur toute leur longueur. Elle se porte flottante et descend jusqu'au bas des reins. Elle est entièrement bordée d'une ganse carrée rouge. Le bas des manches se termine par un parement. Sur le devant, deux fausses poches appelées "tombeaux" (ou "tombôs") de couleur garance pour le 1er Régiment de Zouaves (Alger), blanche pour le 2ème Régiment (Oran), jonquille pour le 3ème Régiment (Constantine) et bleu foncé pour le 4ème Régiment (Tunis). Les tombeaux sont cerclés par une tresse rouge qui remonte pour se terminer en forme de trèfle.
(à suivre)
JeR
Jean Riotte- Invité
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
L'uniforme des Zouaves (suite) comprend encore:
- la chéchia qui est un bonnet de laine feutrée rouge. Le gland et sa tresse sont de couleur bleu foncé. Elle sera adoptée en 1903, à la disparition du turban blanc que portaient les Zouaves du 4ème Régiment (Tunis) héritier du Régiment de Zouaves de la Garde Impériale;
- les guêtres-jambières qui sont du type général des troupes à pied de l'Armée française, tandis que les jambières sont spécifiques aux Zouaves jusqu'en 1860. A cette date elles sont généralisées à toute l'infanterie française;
- le gilet, appelée "sédria" qui est de forme arabe avec galon garance autour du cou et sur le milieu de la poitrine. Il se ferme sur l'épaule et le côté gauche à l'aide de cinq pattes de drap et cinq boutons. Il se porte sous la veste;
- la ceinture de laine bleue qui s'enroule autour des reins. Elle mesure 4,20 m de long et 40 cm de large. Il fallait être deux pour l'ajuster;
- le ceinturon qui est de cuir noir est dérivé d'une simple courroie de havresac utilisée comme courroie de ceinture. D'une largeur de 60mm il se ferme au moyen d'une boucle en laiton munie de deux ardillons;
- les brodequins qui sont du modèle général des troupes à pied de l'Armée française.
(à suivre)
JeR
- la chéchia qui est un bonnet de laine feutrée rouge. Le gland et sa tresse sont de couleur bleu foncé. Elle sera adoptée en 1903, à la disparition du turban blanc que portaient les Zouaves du 4ème Régiment (Tunis) héritier du Régiment de Zouaves de la Garde Impériale;
- les guêtres-jambières qui sont du type général des troupes à pied de l'Armée française, tandis que les jambières sont spécifiques aux Zouaves jusqu'en 1860. A cette date elles sont généralisées à toute l'infanterie française;
- le gilet, appelée "sédria" qui est de forme arabe avec galon garance autour du cou et sur le milieu de la poitrine. Il se ferme sur l'épaule et le côté gauche à l'aide de cinq pattes de drap et cinq boutons. Il se porte sous la veste;
- la ceinture de laine bleue qui s'enroule autour des reins. Elle mesure 4,20 m de long et 40 cm de large. Il fallait être deux pour l'ajuster;
- le ceinturon qui est de cuir noir est dérivé d'une simple courroie de havresac utilisée comme courroie de ceinture. D'une largeur de 60mm il se ferme au moyen d'une boucle en laiton munie de deux ardillons;
- les brodequins qui sont du modèle général des troupes à pied de l'Armée française.
(à suivre)
JeR
Jean Riotte- Invité
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Jean excuse une petite incursion dans ton domaine
D'où vient l'expression :faire le zouave
Les zouaves sont braves au combat, notamment pendant la guerre de Crimée (1854-1856) à la bataille de l’Alma (septembre 1854).
« Faire le zouave » devient une expression militaire qui signifie « crâner » ou « montrer sa bravoure avec orgueil ». Puis, elle se transforme pour dire « faire le clown ». Cette nouvelle signification vient probablement du fait qu’en 1857, à l’occasion d’une fête organisée pour une visite de Napoléon III au camp de Chalons, les zouaves, ivres, se mirent à danser nus devant leurs officiers.
D'où vient l'expression :faire le zouave
Les zouaves sont braves au combat, notamment pendant la guerre de Crimée (1854-1856) à la bataille de l’Alma (septembre 1854).
« Faire le zouave » devient une expression militaire qui signifie « crâner » ou « montrer sa bravoure avec orgueil ». Puis, elle se transforme pour dire « faire le clown ». Cette nouvelle signification vient probablement du fait qu’en 1857, à l’occasion d’une fête organisée pour une visite de Napoléon III au camp de Chalons, les zouaves, ivres, se mirent à danser nus devant leurs officiers.
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Re-,
Salut Christiane,
Tu n'as pas à t'excuser.
La rubrique "L'Armée d'Afrique" ne m'appartient pas.
Chacun peut y apporter sa pierre à la condition de ne pas aller plus vite que la musique. Je m'explique: pour éviter un mêli-mêlo de Corps qui ne ferait qu'aggraver les erreurs et les confusions sur cette Armée très spécifique, j'avance pas à pas en essayant d'épuiser un sujet avant d'en attaquer un autre par ordre chronologique de création. Actuellement j'ai programmé de m'arrêter momentanément à 1914. Pour la suite (1914/1962) nous verrons plus tard.
Tu vois que ta soit-disant "intrusion" n'en est pas une puisqu'elle a trait aux Zouaves. Elle est en plein dans le mille.
A ce propos si parmi les habitué(e)s du Roi de la Bière il en est qui ont des parents qui ont servi dans les Zouaves (toute époque) n'hésitez pas à poster ce que vous possédez (photos, objets, documents...) comme l'ont déjà fait notre belle Canadienne et le Rénovateur de l'aurteaugraffe française. Les plus timides peuvent me contacter par message personnel.
Amitiés.
Jean
Salut Christiane,
Tu n'as pas à t'excuser.
La rubrique "L'Armée d'Afrique" ne m'appartient pas.
Chacun peut y apporter sa pierre à la condition de ne pas aller plus vite que la musique. Je m'explique: pour éviter un mêli-mêlo de Corps qui ne ferait qu'aggraver les erreurs et les confusions sur cette Armée très spécifique, j'avance pas à pas en essayant d'épuiser un sujet avant d'en attaquer un autre par ordre chronologique de création. Actuellement j'ai programmé de m'arrêter momentanément à 1914. Pour la suite (1914/1962) nous verrons plus tard.
Tu vois que ta soit-disant "intrusion" n'en est pas une puisqu'elle a trait aux Zouaves. Elle est en plein dans le mille.
A ce propos si parmi les habitué(e)s du Roi de la Bière il en est qui ont des parents qui ont servi dans les Zouaves (toute époque) n'hésitez pas à poster ce que vous possédez (photos, objets, documents...) comme l'ont déjà fait notre belle Canadienne et le Rénovateur de l'aurteaugraffe française. Les plus timides peuvent me contacter par message personnel.
Amitiés.
Jean
Jean Riotte- Invité
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Re-,
C'est encore moi Christiane,
Je m'aperçois que je n'ai pas complètement répondu à ta question à propos de l'expression "faire le Zouave".
Comme je le disais plus haut ce Corps nous a légué cette expression signifiant de nos jours faire le pitre, se faire remarquer.
Ce que je ne savais pas et ne connaissais donc pas, c'est l'origine de l'expression qui viendrait du Camp de Chalons (1857) suite à un "raout" un peu trop arrosé. Ce n'est pas pour m'étonner car les Zouaves étaient connus pour leurs frasques et les tours pendables qu'ils jouaient aux civils et à leurs compagnons d'armes des autres régiments (Légion, Tirailleurs, Chasseurs à pied ou d'Afrique...) lorsqu'ils étaient au repos. Ils étaient le cauchemar des commandants d'armes responsales de la bonne tenue des troupes dans leur garnison.
C'étaient de joyeux lurons, de gais compagnons toujours prêts aux débordements... pas du tout du goût de ceux qui en étaient victimes! D'où ripostes de celles-ci et enclanchement du cercle infernal agression-riposte.
On les appela aussi les "chacals" car malins, fouineurs, débrouillards, audacieux, se faufilant partout... et parfois chapardeurs!
Mais chacun sait que l'on ne fait pas une armée avec des enfants de choeur et des pucelles!
Il appartient aux officiers de veiller à ce que la ligne rouge ne soit pas dépassée.
Amitiés.
Jean
C'est encore moi Christiane,
Je m'aperçois que je n'ai pas complètement répondu à ta question à propos de l'expression "faire le Zouave".
Comme je le disais plus haut ce Corps nous a légué cette expression signifiant de nos jours faire le pitre, se faire remarquer.
Ce que je ne savais pas et ne connaissais donc pas, c'est l'origine de l'expression qui viendrait du Camp de Chalons (1857) suite à un "raout" un peu trop arrosé. Ce n'est pas pour m'étonner car les Zouaves étaient connus pour leurs frasques et les tours pendables qu'ils jouaient aux civils et à leurs compagnons d'armes des autres régiments (Légion, Tirailleurs, Chasseurs à pied ou d'Afrique...) lorsqu'ils étaient au repos. Ils étaient le cauchemar des commandants d'armes responsales de la bonne tenue des troupes dans leur garnison.
C'étaient de joyeux lurons, de gais compagnons toujours prêts aux débordements... pas du tout du goût de ceux qui en étaient victimes! D'où ripostes de celles-ci et enclanchement du cercle infernal agression-riposte.
On les appela aussi les "chacals" car malins, fouineurs, débrouillards, audacieux, se faufilant partout... et parfois chapardeurs!
Mais chacun sait que l'on ne fait pas une armée avec des enfants de choeur et des pucelles!
Il appartient aux officiers de veiller à ce que la ligne rouge ne soit pas dépassée.
Amitiés.
Jean
Jean Riotte- Invité
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