L'Armée Française durant le PROTECTORAT
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Jules Claudin dit Gervais-Courtellemont
1914 - Spahis Marocains - Le 1er régiment de spahis marocains (1er RSM) était une unité appartenant à l'Armée d'Afrique qui dépendait de l'armée française. Il s'illustre particulièrement au cours de la Première Guerre mondiale, au sein de l'Armée française d'Orient, en Macédoine, en Albanie et en Serbie. Il est le régiment de cavalerie le plus décoré de l’armée française. Son étendard est le seul des emblèmes des unités de cavalerie à être décoré de la fourragère aux couleurs de la Médaille militaire.
1915 - Les Tirailleurs Marocains - C'étaient des unités d’infanterie appartenant à l'armée d'Afrique qui dépendait de l’armée de terre française. Ces unités, majoritairement composées de recrues autochtones venues du Protectorat du Maroc (70-75 % selon les époques), ont été créées en 1915 et progressivement dissoutes à partir de l'indépendance du Maroc en 1956 et jusqu'en 1965.
1919 - Les Chasseurs Alpins - Le 13e bataillon de chasseurs alpins (13e BCA) est une unité militaire d'infanterie de l'Armée de terre française, spécialisée dans le combat en montagne. Il fait aujourd'hui partie de la 27e brigade d'infanterie de montagne et est stationné au Quartier Roc Noir à Barby en Savoie.
1914 - Spahis Marocains - Le 1er régiment de spahis marocains (1er RSM) était une unité appartenant à l'Armée d'Afrique qui dépendait de l'armée française. Il s'illustre particulièrement au cours de la Première Guerre mondiale, au sein de l'Armée française d'Orient, en Macédoine, en Albanie et en Serbie. Il est le régiment de cavalerie le plus décoré de l’armée française. Son étendard est le seul des emblèmes des unités de cavalerie à être décoré de la fourragère aux couleurs de la Médaille militaire.
1915 - Les Tirailleurs Marocains - C'étaient des unités d’infanterie appartenant à l'armée d'Afrique qui dépendait de l’armée de terre française. Ces unités, majoritairement composées de recrues autochtones venues du Protectorat du Maroc (70-75 % selon les époques), ont été créées en 1915 et progressivement dissoutes à partir de l'indépendance du Maroc en 1956 et jusqu'en 1965.
1919 - Les Chasseurs Alpins - Le 13e bataillon de chasseurs alpins (13e BCA) est une unité militaire d'infanterie de l'Armée de terre française, spécialisée dans le combat en montagne. Il fait aujourd'hui partie de la 27e brigade d'infanterie de montagne et est stationné au Quartier Roc Noir à Barby en Savoie.
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Les Bataillons de Chasseurs Alpins durant la Campagne du Maroc
En 1912, après des tractations de marchand de tapis avec l'Allemagne, la France impose un Protectorat au Maroc qui devient ainsi une nouvelle Colonie. L'Armée française a du mal à "pacifier" la population, et, à la demande du Général Lyautey, des troupes alpines sont envoyées au Maroc afin de combattre les rebelles localisés dans les montagnes de l'Atlas.
Rapide historique
Le 7ème bataillon de chasseurs a acquis au cours de l’épisode célèbre de Sidi-Brahim en 1845, son identité et sa réputation et se sera illustré sur de nombreux théâtres de conflit, notamment lors de la guerre de Crimée et la prise de Sébastopol, lors de la guerre du Mexique sous le Second Empire, ou encore lors de la campagne du Maroc au début du XXème siècle.
En 1913, le « 7 » prend part à la campagne du Maroc au cours de laquelle il a l'occasion de combattre sous les ordres du général Lyautey.
Le 24e bataillon de chasseurs — Bataillon de la Garde — est une unité militaire dissoute de l'infanterie alpine française (chasseurs alpins) 24e BCA, puis de l'infanterie mécanisée, 24e GCP qui participa notamment aux deux conflits mondiaux.
De 1912 à 1914, au Maroc, les 7ème et 14ème ont par leur tenue inspiré au maréchal LYAUTEY, la page sur l'esprit chasseur qu'il rédigera plus tard et justifièrent la septième inscription au Drapeau.
Les Alpins (7° et 14°, à vérifier) embarquent en septembre 1912 à Marseille, destination Casablanca. Zones d'activité : Settat, El-Borouj, Meknès, Mechelen, Fez.
Le 25/10/1913, les Alpins sont rappelés en France, contre l'avis du Général Lyautey.
En 1925, la révolte monte au Maroc. Le Maréchal Lyautey reçoit 5 bataillons de chasseurs alpins : le 15ème, 23ème, 24ème, 25 et 27ème… Le 7ème et le 13ème sont envoyés en Tunisie.
En 1912, après des tractations de marchand de tapis avec l'Allemagne, la France impose un Protectorat au Maroc qui devient ainsi une nouvelle Colonie. L'Armée française a du mal à "pacifier" la population, et, à la demande du Général Lyautey, des troupes alpines sont envoyées au Maroc afin de combattre les rebelles localisés dans les montagnes de l'Atlas.
Rapide historique
Le 7ème bataillon de chasseurs a acquis au cours de l’épisode célèbre de Sidi-Brahim en 1845, son identité et sa réputation et se sera illustré sur de nombreux théâtres de conflit, notamment lors de la guerre de Crimée et la prise de Sébastopol, lors de la guerre du Mexique sous le Second Empire, ou encore lors de la campagne du Maroc au début du XXème siècle.
En 1913, le « 7 » prend part à la campagne du Maroc au cours de laquelle il a l'occasion de combattre sous les ordres du général Lyautey.
Le 24e bataillon de chasseurs — Bataillon de la Garde — est une unité militaire dissoute de l'infanterie alpine française (chasseurs alpins) 24e BCA, puis de l'infanterie mécanisée, 24e GCP qui participa notamment aux deux conflits mondiaux.
De 1912 à 1914, au Maroc, les 7ème et 14ème ont par leur tenue inspiré au maréchal LYAUTEY, la page sur l'esprit chasseur qu'il rédigera plus tard et justifièrent la septième inscription au Drapeau.
Les Alpins (7° et 14°, à vérifier) embarquent en septembre 1912 à Marseille, destination Casablanca. Zones d'activité : Settat, El-Borouj, Meknès, Mechelen, Fez.
Le 25/10/1913, les Alpins sont rappelés en France, contre l'avis du Général Lyautey.
En 1925, la révolte monte au Maroc. Le Maréchal Lyautey reçoit 5 bataillons de chasseurs alpins : le 15ème, 23ème, 24ème, 25 et 27ème… Le 7ème et le 13ème sont envoyés en Tunisie.
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Jimmy
Ne jamais parler de colonie au Maroc ,protectorat faisant partie de l'Empire Français, comme la Tunisie et les deux pays composant le "siam" entre autre. Si je me trompe monsieur Leboutet ou Jarnaud un coup de règle sur le bout des doigts .
Bien à toi mon cher Jimmy
Zizi
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Zizi,
Un p'tit écart .... :
Jarnaud....??? je n'ai pas connu le père.....J'ai vu relativement Claude..... (le canadien) Il faisait partie d'un groupe de 5 ou 6 potes (dont Pénalver) de l'Ecole Technique située derrière les murailles de la Place El Hédim.
Par contre, j'ai connu 1 an, Mr Manachère.... Avant lui, il y a eu Mr Bris (ou Lebris ). J'étais en Maternelle.
Concernant le Maroc-Protectorat, j'y suis allé 5 ou 6 fois, dont une fois, seulement Gisèle (ma femme) et moi, seuls pendant 15 jours.
Voyages exceptionnels et inoubliables, certes... J'ai eu plusieurs fois la possibilité de discuter avec des marocains sur plusieurs sujets, et surtout la période Protectorat. Très émouvant à chaque fois.... Je possède même 2 beaux cadeaux de ces voyages offerts par 2 marocains...
Un p'tit écart .... :
Jarnaud....??? je n'ai pas connu le père.....J'ai vu relativement Claude..... (le canadien) Il faisait partie d'un groupe de 5 ou 6 potes (dont Pénalver) de l'Ecole Technique située derrière les murailles de la Place El Hédim.
Par contre, j'ai connu 1 an, Mr Manachère.... Avant lui, il y a eu Mr Bris (ou Lebris ). J'étais en Maternelle.
Concernant le Maroc-Protectorat, j'y suis allé 5 ou 6 fois, dont une fois, seulement Gisèle (ma femme) et moi, seuls pendant 15 jours.
Voyages exceptionnels et inoubliables, certes... J'ai eu plusieurs fois la possibilité de discuter avec des marocains sur plusieurs sujets, et surtout la période Protectorat. Très émouvant à chaque fois.... Je possède même 2 beaux cadeaux de ces voyages offerts par 2 marocains...
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
HUGUETTE ROMERO- Messages : 3960
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Un réveil sur le thème de la Légion...C'est le régiment qui passe en premier dans tous les coeurs...
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
REGIMENT D'INFANTERIE COLONIALE DU MAROC
Il est peu fréquent de rencontrer de longues explications ou des commentaires suffisamment explicites s'agissant des casernes, des cantonnements ou des installations diverses des régiments de notre Armée de Terre. Tout au plus apparaissent quelques bribes de descriptions au détour d'un récit, en général davantage tourné vers les combats épiques et autres glorieuses opérations.
Pourtant, c'est bien dans ces lieux de vie — qu'ils soient monuments historiques, de facture moderne ou encore de fortune — que s'instruisent, s'entraînent, se détendent, s'alimentent ou se reposent les soldats avant de monter en ligne, avant de rejoindre la zone de desserrement ou encore entre deux coups de main ou deux opérations lointaines.
Pour le RICM, régiment plutôt nomade jusqu'à son installation définitive en terre bretonne, ces lieux de vie furent multiples et bien différents les uns des autres. Remarquable machine de guerre, déplacée et installée là où la République lui commandait d'agir pour la sauvegarde de l'Empire et de ses intérêts, son parcours est peu banal et ses nombreux changements d'implantation méritent d'être rappelés ici :
1925-1932 : Maroc, campagne dans le Rif puis dans le centre et le sud;
1940-1944 : Maroc à Mazagan, Rabat et Casablanca
Il est peu fréquent de rencontrer de longues explications ou des commentaires suffisamment explicites s'agissant des casernes, des cantonnements ou des installations diverses des régiments de notre Armée de Terre. Tout au plus apparaissent quelques bribes de descriptions au détour d'un récit, en général davantage tourné vers les combats épiques et autres glorieuses opérations.
Pourtant, c'est bien dans ces lieux de vie — qu'ils soient monuments historiques, de facture moderne ou encore de fortune — que s'instruisent, s'entraînent, se détendent, s'alimentent ou se reposent les soldats avant de monter en ligne, avant de rejoindre la zone de desserrement ou encore entre deux coups de main ou deux opérations lointaines.
Pour le RICM, régiment plutôt nomade jusqu'à son installation définitive en terre bretonne, ces lieux de vie furent multiples et bien différents les uns des autres. Remarquable machine de guerre, déplacée et installée là où la République lui commandait d'agir pour la sauvegarde de l'Empire et de ses intérêts, son parcours est peu banal et ses nombreux changements d'implantation méritent d'être rappelés ici :
1925-1932 : Maroc, campagne dans le Rif puis dans le centre et le sud;
1940-1944 : Maroc à Mazagan, Rabat et Casablanca
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Le défilé c'était la reconnaissance ,eux qui avaient été privé d'uniforme pendant longtemps. Août 1944: le Tabor marocain défile dans Marseille libérée. A sa tête, le colonel de Latour.
Un groupe de goums fut affecté sous les ordres de Paton pendant la campagne d'Italie il en chantât les louanges
Les goumiers au repos sous le froid Le rire du goumier face au danger Les naïls des goums
Un groupe de goums fut affecté sous les ordres de Paton pendant la campagne d'Italie il en chantât les louanges
Les goumiers au repos sous le froid Le rire du goumier face au danger Les naïls des goums
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Le 4ème Régiment Etranger d'Infanterie
Le 4e Régiment Etranger d’Infanterie (4e REI) est un régiment d’infanterie de la Légion étrangère. Il est créé en Afrique du Nord, au Maroc, en novembre 1920.
- Surnommé Régiment du Maroc, ses unités participent à la pacification du pays et à la guerre du Rif.
- Dissous en 1940, son drapeau a vu le Sénégal et la Tunisie pendant la Seconde Guerre mondiale, alors confié à la 4e Demi-brigade de Légion.
- Recréé en 1946, l’histoire du 4e REI est marquée par la participation à la campagne de Madagascar en 1947-51, aux opérations au Maroc en 1954-55 ou à la guerre d’Algérie en 1957-62.
Le 4e REI est dissous au Sahara en 1964. Son numéro, l’histoire et les traditions sont adoptées par le régiment d’instruction de Légion de Castelnaudary en juin 1980.
1910 - 22ème Cie de la Légion dans le sud marocain
1948 - La musique du 4ème REI défile à Meknès........, mais où...???
1920 - A Dar Lahoussine. (sud marocain)
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Le 4e Régiment Etranger d’Infanterie (4e REI) est un régiment d’infanterie de la Légion étrangère. Il est créé en Afrique du Nord, au Maroc, en novembre 1920.
- Surnommé Régiment du Maroc, ses unités participent à la pacification du pays et à la guerre du Rif.
- Dissous en 1940, son drapeau a vu le Sénégal et la Tunisie pendant la Seconde Guerre mondiale, alors confié à la 4e Demi-brigade de Légion.
- Recréé en 1946, l’histoire du 4e REI est marquée par la participation à la campagne de Madagascar en 1947-51, aux opérations au Maroc en 1954-55 ou à la guerre d’Algérie en 1957-62.
Le 4e REI est dissous au Sahara en 1964. Son numéro, l’histoire et les traditions sont adoptées par le régiment d’instruction de Légion de Castelnaudary en juin 1980.
1910 - 22ème Cie de la Légion dans le sud marocain
1948 - La musique du 4ème REI défile à Meknès........, mais où...???
1920 - A Dar Lahoussine. (sud marocain)
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Le 4ème Régiment Etranger d'Infanterie
Création du Régiment Etranger
1920 - Un camp sous la tempête de sable à Marrakech
Il est formé initialement avec quatre bataillons bien aguerris, ayant servi au Maroc depuis plusieurs années. L’une des compagnies montées lui est aussi rattachée. Le régiment, bientôt surnommé le « Régiment du Maroc », est composé de 78 officiers, 197 sous-officiers et 3 384 légionnaires, soit 3 659 hommes. Son état-major s’implante à Meknès, une ville située au nord du pays, entre les massifs du Rif et du Moyen Atlas. Le commandement du régiment est confié au Lieutenant-colonel Lucien Maurel, un ancien capitaine de la Légion de 1904-1909.
1933 - Batterie de marche djebel Sagho. Le djebel Saghro est une montagne du Sud marocain qui culmine à 2 712 m, à l'est de Ouarzazate,non loin des vallées du Draâ et du Dadès.
1935 - Le 4ème REI fête Camerone à Marrakech.
Le 4ème REI au drapeau
1917 - Meknès
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Création du Régiment Etranger
1920 - Un camp sous la tempête de sable à Marrakech
Il est formé initialement avec quatre bataillons bien aguerris, ayant servi au Maroc depuis plusieurs années. L’une des compagnies montées lui est aussi rattachée. Le régiment, bientôt surnommé le « Régiment du Maroc », est composé de 78 officiers, 197 sous-officiers et 3 384 légionnaires, soit 3 659 hommes. Son état-major s’implante à Meknès, une ville située au nord du pays, entre les massifs du Rif et du Moyen Atlas. Le commandement du régiment est confié au Lieutenant-colonel Lucien Maurel, un ancien capitaine de la Légion de 1904-1909.
1933 - Batterie de marche djebel Sagho. Le djebel Saghro est une montagne du Sud marocain qui culmine à 2 712 m, à l'est de Ouarzazate,non loin des vallées du Draâ et du Dadès.
1935 - Le 4ème REI fête Camerone à Marrakech.
Le 4ème REI au drapeau
1917 - Meknès
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Les goums mixtes marocains 1907-1956
Sources : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Les premiers goums furent organisés à l'époque où la France intervint au Maroc pour y rétablir l'autorité du sultan. Pour étendre la zone d'action des troupes françaises dans toutes les tribus, auxiliaires indigènes étaient nécessaires afin d'établir le contact avec les populations, afin de mettre sous leurs yeux l'exemple des relations cordiales nouées en Algérie entre les Français et les Arabes et les Berbères. On fit donc venir d'Algérie des goumiers. C'étaient des musulmans levés dans les tribus des Hauts-Plateaux et du Sud, dont la présence prouvait que les Français n'étaient pas des conquérants ennemis de l'Islam, utilisant des mercenaires, mais qu'ils avaient l'appui et la confiance de contingents de même race, de même religion que les populations des plaines littorales marocaines.
Ces goumiers étaient commandés par des officiers des Affaires indigènes. C'étaient, écrivait naguère le général Simon, qui les connaissait bien, des cavaliers alertes, dévoués à leurs chefs, ayant des qualités guerrières suffisantes pour l'escarmouche, mais inaptes à la bataille rangée. Par ailleurs, on ne pouvait pas les tenir longtemps éloignés de leur pays, de leurs familles. Ils ne firent au Maroc que des séjours de courte durée. On les relevait tous les quatre mois.
à suivre :Sources : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Sources : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Les premiers goums furent organisés à l'époque où la France intervint au Maroc pour y rétablir l'autorité du sultan. Pour étendre la zone d'action des troupes françaises dans toutes les tribus, auxiliaires indigènes étaient nécessaires afin d'établir le contact avec les populations, afin de mettre sous leurs yeux l'exemple des relations cordiales nouées en Algérie entre les Français et les Arabes et les Berbères. On fit donc venir d'Algérie des goumiers. C'étaient des musulmans levés dans les tribus des Hauts-Plateaux et du Sud, dont la présence prouvait que les Français n'étaient pas des conquérants ennemis de l'Islam, utilisant des mercenaires, mais qu'ils avaient l'appui et la confiance de contingents de même race, de même religion que les populations des plaines littorales marocaines.
Ces goumiers étaient commandés par des officiers des Affaires indigènes. C'étaient, écrivait naguère le général Simon, qui les connaissait bien, des cavaliers alertes, dévoués à leurs chefs, ayant des qualités guerrières suffisantes pour l'escarmouche, mais inaptes à la bataille rangée. Par ailleurs, on ne pouvait pas les tenir longtemps éloignés de leur pays, de leurs familles. Ils ne firent au Maroc que des séjours de courte durée. On les relevait tous les quatre mois.
à suivre :Sources : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Les goums mixtes marocains 1907-1956
Sources : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Les goumiers étaient des volontaires liés par un acte d'engagement, recevant une solde, un armement, mais s'habillant, s'équipant, se remontant à leurs frais. Chacun faisait la popote à sa guise, bénéficiant de denrées cédées par l'intendance. Les goumiers vivaient en famille, dans un douar annexé au poste où logeaient les célibataires. Leur mission consistait à assurer la sécurité du pays, à patrouiller, à éclairer les troupes régulières dans leurs déplacements, à former un élément attractif permettant le contact avec les populations, dissipant les préventions et les malentendus.
Sources : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Les goumiers étaient des volontaires liés par un acte d'engagement, recevant une solde, un armement, mais s'habillant, s'équipant, se remontant à leurs frais. Chacun faisait la popote à sa guise, bénéficiant de denrées cédées par l'intendance. Les goumiers vivaient en famille, dans un douar annexé au poste où logeaient les célibataires. Leur mission consistait à assurer la sécurité du pays, à patrouiller, à éclairer les troupes régulières dans leurs déplacements, à former un élément attractif permettant le contact avec les populations, dissipant les préventions et les malentendus.
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Petite dérogation en l'honneur des képis blancs
Mercredi 30 septembre 2015
Cérémonie de remise des képis blancs
Le lieutenant-colonel Nicolas Dufour avait choisi Béziers pour la cérémonie de remise des képis blancs aux légionnaires de la compagnie d'engagés volontaires du 4ème Régiment étranger.
A cette occasion, Robert Ménard, maire de Béziers, a prononcé une belle allocution à la gloire de la Légion étrangère.
Mercredi 30 septembre 2015
Cérémonie de remise des képis blancs
Le lieutenant-colonel Nicolas Dufour avait choisi Béziers pour la cérémonie de remise des képis blancs aux légionnaires de la compagnie d'engagés volontaires du 4ème Régiment étranger.
A cette occasion, Robert Ménard, maire de Béziers, a prononcé une belle allocution à la gloire de la Légion étrangère.
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Le Gal Antoine Huré
1932 - le sultan du Maroc recevant le général Joseph Huré
Le général Antoine Jules Joseph Huré (11 février 1873 - décembre 1949) est un officier de l'armée française et ingénieur réputé pour son service au Maroc. Il décide de favoriser la surprise tactique en s'appuyant sur le mouvement et la vitesse. Les qualités des troupes motorisées et de l'aviation sont utilisées au maximum et l'état-major suit l'évolution des combats par liaisons radios. La concentration de troupes la plus importante depuis la guerre du Rif est mise à disposition pour finaliser la « pacification », soit 35 000 hommes, 500 véhicules dont une centaine de blindés, 10 500 montures et 8 escadrilles ou une centaine d'avions, principalement des Potez 25.
Sources Wikipédia : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
1932 - le sultan du Maroc recevant le général Joseph Huré
Le général Antoine Jules Joseph Huré (11 février 1873 - décembre 1949) est un officier de l'armée française et ingénieur réputé pour son service au Maroc. Il décide de favoriser la surprise tactique en s'appuyant sur le mouvement et la vitesse. Les qualités des troupes motorisées et de l'aviation sont utilisées au maximum et l'état-major suit l'évolution des combats par liaisons radios. La concentration de troupes la plus importante depuis la guerre du Rif est mise à disposition pour finaliser la « pacification », soit 35 000 hommes, 500 véhicules dont une centaine de blindés, 10 500 montures et 8 escadrilles ou une centaine d'avions, principalement des Potez 25.
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Grostefan Alain- Messages : 14146
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
ALAIN
En effet, ça a tous les aspects d'un éperon de navire. Ce qu'on ne sais pas par contre, c'est combien de temps ils ont tenu. Parce privé d'eau par un siège en pareil endroit, on ne doit pas pouvoir tenir longtemps.
En effet, ça a tous les aspects d'un éperon de navire. Ce qu'on ne sais pas par contre, c'est combien de temps ils ont tenu. Parce privé d'eau par un siège en pareil endroit, on ne doit pas pouvoir tenir longtemps.
Lucien Calatayud- Messages : 5485
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Age : 94
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Salut Vous deux,
Ne vous emballez pas trop.... Il me semble, pour en avoir déjà discuté il y a très longtemps, que Taghit se trouve en Algérie....
Je suis allé tout de suite dans google pour une recherche plus approfondie et je viens de trouver cette réponse :
La bataille de Taghit fut le siège mené par les nomades Aït Yafelman d'un poste militaire français du sud-oranais en 1903. Ces nomades s'affrontaient régulièrement avec les troupes françaises.
Nous sommes en 1903. Je ne suis pas allé plus loin. A revoir personnellement une autre fois.
Ne vous emballez pas trop.... Il me semble, pour en avoir déjà discuté il y a très longtemps, que Taghit se trouve en Algérie....
Je suis allé tout de suite dans google pour une recherche plus approfondie et je viens de trouver cette réponse :
La bataille de Taghit fut le siège mené par les nomades Aït Yafelman d'un poste militaire français du sud-oranais en 1903. Ces nomades s'affrontaient régulièrement avec les troupes françaises.
Nous sommes en 1903. Je ne suis pas allé plus loin. A revoir personnellement une autre fois.
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
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