Mémoires du "bled" durant le Protectorat

Salut à TOUS,
Je ne le crois pas...Y'a ALAIN qui se fâche...    
Alors, on pique tes photos...??? Tu sais bien que je les ai toutes, les tiennes...Je t'ai même en bébé et debout sur un âne... Si tu insistes...!!!
"Méffie"...comme on dit chez nous dans le midi...    

Ca va les gars...??? Je viens vous mettre un peu tous d'accord avec les tracteurs...Que se soit Mc Cormick-Derring, Fordson, H.I., Wallis, John Deere.... si kif kif, la mime sauze... Ils se ressemblent tous.
J'ai lu quelque part que le Wallis 12/20 lancé en 1929 était comparrable au John Deere GP, au Mc Cormick-Deering 10/20 et au Fordson, qui eux étaient des années 20...
Tit'casse la tite pour wallou...ma chi mezziane adda...    

Merci ALAIN...
L'intérêt que je porte à ce genre de photos, véritable exemples presqu'en direct de la vie au quotidien dans les fermes de notre enfance, fait que je ne raterai pas l'occasion que tu m'offres.
T'es un pote toi aussi...
Merci LUCIEN pour ta confiance...

A travers ses quelques photos presque intimes de la vie au quotidien dans une ferme des Aït Yazem, quelque part sur la route d’Agouraï,  Lucien nous fait partager des instants chaleureux et nostalgiques dans un cadre de vie de campagne que nous autres citadins ignoraient un peu.
La vie du blédard n’était pas toujours facile et pourtant personne ne s’est plaint des contraintes et astreintes obligatoires pour assumer la vie de fermier dans les campagnes marocaines.

                        Cette photo est intitulée : Mahmoud au tracteur
Ce jour-là, c'était jour de fêtes...Pâques...peut être...Il me semble y reconnaître quelqu'un que j'estime bien...???
                     Chenillard flânant dans les près...

                L'Obélix qui retient le dolmen répond au nom de Carpentier. L'histoire ne rconte pas ce qui advenu du "caillou"...
              L'école d'Aïn Taoujdate...
               Corps de ferme à Aïn T.....
C'était le temps des moissons...Je revois ce genre de tracteurs labourant les champs tout autour de chez moi avant que ceux ci ne soient attribués soit à la Socotrom (transport de camions), soit abandonnés, comme celui qui jouxtait notre petite école...

[quote="Grostefan Alain"][center]Des Fermes dans la région de Meknès[/size][/b]
Photos extraites de la "Foire de Meknès" de 1830.
Revue mise aimablement à ma disposition par "MAJO".
Alain
Quelques remarques et souvenirs qui me reviennent à l'esprit voyant les photos de fermes que tu nous présentes:
Bien que je ne reconnaisse pas entièrement la ferme Isnard, je revois cependant sa clôture d'enceinte et à l'entrée, la maison que nous avons  habitée durant deux ou trois ans. Il s'agit de la ferme de "L'Espérance" car les Isnard en possédaient trois: Les "Oliviers", "L'Espérance" et les "Frênes". A L'espérance,  Les "Patrons" logeaient dans un ancien baraquement militaire comme il s'en trouvait souvent. C'est dans cette ferme que j'ai, très malencontreusement, je le précise,  broyé un doigt à Fabien, le troisième de la fratrie.
En ce qui concerne les Morillon; j'ai été au lycée avec les deux frères dont l'un, le plus jeune, devenu docteur me soignait du temps que j'étais au Tanger Fes. Il était devenu le médecin attitré des Chemins de fer à Meknes après la mort du Dr Gugliédmi (pardon pour l'orthographe)
Selve maintenant. La ferme était la première de toute une suite d'exploitations implantées sur la même route,  la deuxième étant précisément celle des Isnard puis  suivait celle des Guiol. On y fabriquait du vin kasher.
Enfin pour avoir habité trois ans à Aïn Taoujdat, De 37 à 40, que de noms sonnent encore dans ma tête parmi ceux que tu cites.
Merci donc mon cher Alain de m'avoir fait faire un si grand saut en arrière.
Lucien

Salut Lucien,

Il s'agit du docteur Guglielmi très certainement. J'en ai entendu parler,mon père était aussi au Tanger-Fès comme tu le sais. A l'âge de 2 ans,j'étais gravement malade et ce médecin avait dit à mes parents que la médecine (de l'époque 1940) ne pouvait rien pour moi. Ma mère me racontait que les proches voisins,tous les matins,lui demandaient si j'avais "passé" la nuit. Et c'est la mère d'une de ces voisines qui a donné la recette de la potion magique et je fus sauvé. Je ne te dis pas la gueule que devait faire le toubib!!
Maintenant ,quand mon médecin "traitant" me met en garde,je lui rétorque :"ça fait 71 ans que je devrais être mort".



Mes sincères amitiés, mon ami Lucien

Serge

André,

Le" père" Alexandre Javey,c'est le premier Meknassi que j'ai retrouvé quand je suis arrivé en France, à Creil dans l'Oise en 1965. Quand il est mort fin des années 90,j'étais Vice-Président de 15 associations patriotiques de la ville, j'ai organisé une cérémonie pour son enterrement,durant la quelle un vibrant hommage lui a été rendu.(drap tricolore sur son cercueil et les 15 drapeaux des associations.)Un de ces petits fils,officier de l'armée de l'air,c'est chargé de retracer sa période militaire pendant la seconde guerre mondial au ceint du 7 ème Régiment de Tirailleurs Marocains de Meknès.

Serge

J’aurais aimé cette vie. Mon père nous racontait qu'il n’avai jamais osé se lancer dans une telle entreprise après sa période militaire, alors qu’il était poutant prédestiné pour cette carrière, plutôt que celle de soldat-itinérant au R.A.A. En contre partie, il se contentait de se rassurer lui-même en vantant ses voyages hors d’Europe et d'Afrique  et surtout hors de sa Normandie natale.
    Mon père...Pierre... mon "plouc crochu" comme il aimait se nommer...
   

Aller les amis...Un petit retour en arrière.
Comme on peut le constater malgré la mauvaise qualité de la photo, il suffisait de  bien peu de chose pour se distraire dans nos bleds vers les années 45/50. Une modeste réunion de famille  en plein air, avec ce qu’il fallait dans les plats et les assiettes ! Quelques  histoires ou quelques chansons en fin de repas , les petits verres n'étant pas tout à fait  étrangers  à la chose, et voilà… Le soir venu,  tout le monde s’en retournait chez soi, heureux et prêt à remettre ça  chez un autre.

On saute du coq à l'âne
Un petit aperçu du modernisme …de l’époque de mes 17 ans bien sûr. Ce n’est personne d’autre que moi qui, perché sur le siège d’une moissonneuse lieuse me trouve soumis la journée entière à un rude tapecul. Cela se passait aux Aït Yazem. Les fesses n'étaient pas à la fête, le dos non plus, croyez en ma parole.

Un jour, j'ai piqué toutes les photos qui suivent à mon pote ALAIN (AMBI pour les intimes)
Comme il ne se décide pas de les placer chez nous, je le fais moi et je l'invite à en faire autant pour la suite...Si toutefois, il lui en reste...

Cela va pousser LUCIEN à nous faire découvrir ses archives qui se trouvent dans ses boîtes à chaussures...Allez LULU...!!!
La machine ci dessous ne date pas d'hier..

ANDRE
Beau travail que tu fais là.. Il semble que l'on soit dans la région de Sebaâ-Aïoun avec ces dernières photos. Je reconnais les seaux à vendange. Nous avions les mêmes à Aïn-Taoujdate.
Amicalement

ANDRE
j'ai confondu les couffins pour la cueillette des olives avec les seaux à vendange...

Oh! Qu'il est mignon ce petit. Pour ce qui est de faire travailler les enfants si jeunes,il y a prescription en ce qui le concerne. Mais "ontention" de ne pas recommencer.
Je me suis régalé Lucien et Alain en regardant ces photos et surtout en lisant vos commentaires. La vie a été dure pour vous,mais avec le recul, je suis sûr, vous ne la regrettez pas. Et dire
que certains vous jalousent!!!!! Je n'en dirai pas plus, pas de polémique.

Mes amitiés à tout les membres et amis.

Serge