Mémoires du "bled" durant le Protectorat

LUCIEN
C'est un bout de ficelle qu'il a à la main. Tu n'as pas remarqué sa chaussure de luxe? Habituellement ce genre d'ânier porte des babouches.

ALAIN

Souvent aussi l'épouse suit, accrochée à la queue se laissant "remorquer". Un mini convoi exceptionnel. 

Se loger (khaïma) tout en ayant de l'ombre
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ALAIN
D'où l'invention du parasol!  
On remarque que les ghaïmas ne sont jamais montées sous un arbre. Plusieurs raison à cela: la chute des feuilles, les fientes d'oiseaux, la crainte de la foudre, les longs  ruissellement après une pluie, sans doute aussi par superstition. Dans les environs de tribus berbères, il n'est pas rare de voir un arbuste avec une multitude de bouts de tissus noués à ses branches inférieures. Une survivance des croyances fétichistes  avant la conversion des berbères  à la religion musulmane.

LUCIEN
Tu as tout juste en vieux briscard du bled.

ALAIN
C'est malheureusement ce qui subsiste encore entre les trous de ma pauvre cervelle! Autant en faire profiter celles et ceux qui ne font toujours pas de différence entre un berbère (originaire de la Berbérie) et un arabe (originaire de l'Arabie).  

LUCIEN
C'est vrai que pas mal de gens parlent d'Arabes en englobant tous les musulmans. Par exemple les Iraniens bien que musulmans ne sont pas des Arabes mais des Perses. Itou pour les Kabyles d'Algérie ou nos Berbères marocains (ces derniers se divisant en Chleuh, Rifains, Soussis)

Pensée et clin d'oeil à GHIS via son grand-père (Pub foire de Meknès sur Le Petit Marocain)
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Transfert de post de L.A.

Le travail (à la ferme) c'est la santé, ceci ne doit pas empêcher les heures de détente nécessaires au moral...
Quelques photos prises à Aïn Taoujdate qui appartiennent, je crois, à l'ancien AMBI... C'était du temps où l'on m'appelait JIMMY... wouaff...

Aïn Taoujdate
         La gare
         J'y suis allé une fois avec les enfants du vétérinaire, Mr Lascombe d'Aïn Taoujdate...


Dans l'ordre inversé : Sortie d'église - L'école - la piscine - la gare

Transfert d'un post du 12 juin 2011

Au vu des machines de dépierrage, on devine les difficultés liées à l'immense travail de mise en état de la terre avant de la rendre productive...
AVANT...

AVANT...

APRES...


Il me semble que ces photos appartiennent aussi à l'ancien "AMBI"

Transfert de post du 26 juin 2011

Des photos en couleurs cette fois-çi des années 50 passées...??? Elles appartiennent certainement à LUCIEN pour la plupart... ???
Le traitement du blé... la moisson.
             
Le traitement de la vigne...
           
Le traitement des fruitiers...
             

Transfert de post du 1er juillet 2011

Saaaalut...
Une photo qui s'apparente un peu à une ferme de la région... Nous sommes quelque part dans la campagne d'Aïn Sloughi. Il y a là des Camara, Rucher, Andryvon, Guirado et des Langlois...Je n'y suis pas...??? Normal, je prends la photo...!!!

JIMMY

Je confirme, les premières photos  sont de notre prolifique ALAIN et les dernières de "MOA" dont la tête vide sonne le creux.

JIMMY

Je ne vois pas ma camarade de classe Jacqueline Andryvon! Où elle s'est cachée?

LUCIEN....

Un grand salut. Je viens de parcourir entièrement cette rubrique..... elle est étonnante de souvenirs, d'intérêt sous tous les angles, de passion, de sincérité sur notre passé, de plaisirs à la lire et à se retrouver, de nostalgie, de......  et de.... enfin de tout, ce qui la rend intéressante et passionnante...
J'ai passé un moment féérique.
Bien. Dans la série "qui est qui", voici des précisions sur les individus présents sur cette photo :
A la suite :  Pierre Camara, le 1er à droite de la photo, le mari de Fifine Mimram, laquelle se trouve au fond de la photo, presque invisible. Derrière lui, une dame avec un enfant dont je ne me souviens plus du nom... Derrière elle, Mme Andryvon avec le foulard sur la tête et debout, ma maman (les 2 femmes étaient très amies), puis mon frère, mon père. Assise sur une chaise, Mme Rucher.
Assise, devant, (avec la couronne sur la tête), la petite soeur Rucher, accroupie, Pierrette, ma soeur. Debout en blanc, une cousine Rucher.  Derrière Pierrette, Yvette Rucher dont j'étais..... bref..!! Chemise blanche, Mr Guirado et devant lui, sa dame, il me semble. Trop sombre à l'arrière, l'endroit où se trouve Jacqueline...
Voilà, mon Lulu.... mais oui, c'est loin, c'est loin tout ça...
Mr Andryvon était absent ce jour là.

Un p'tit coup de "revenez-y" ça ne fait pas de mal. C'est pour le plaisir des yeux et disons-le, avec un petit sentiment de nostalgie même si nos parents et nous-même en avons bavé parfois.

Le haquet

C'était  un véhicule de transport très simple, 2 brancards, 2 roues, 1 essieu, 1 cheval... Il servait à transporter des tonneaux. On en voyait en Ville ancienne, mais Sa place était en campagne. Ils sont plutôt rares de nos jours.
        Une rare photo qui évoque quelques souvenirs. La photo date de 1923.

ANDRE
Tu aurais pu citer ma maison d'enfance puisque l'eau potable nous y était apportée par un haquet tiré par un mulet sur lequel une de mes cousines jouait les ZOROS. Sur une autre photo les brancards de servaient de ce haquet servaient de support pour un trophée de chasse.

Voilà le haquet . Là il y a de l'eau dedans puiste le mulet est parti. De retour de chasse à quelque 5 Km de cette maison d'enfance, nous n'avons trouvé rien de mieux que ces brancards pour exhiber notre trophés. Nous étions 4 chasseurs : Mon frèe, mon beau-frère, un de ses amis et moi. L'excellent chien est là lui aussi.
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ALAIN
Le Robert nous précise que le haquet sert à transporter de l'eau, pas des perdreaux!
Dans les vignobles en retard dans le progrès, le haquet ravitaillait en eau pour la préparation des bouillies bordelaises (Mélange de sulfate de cuivre, de chaux, de permanganate qui bouffait la tuyauterie des sulfateuses, et de souffre). C'était un incessant va-et-vient.  Un moindre souffle de vent et on  prenait plein la tronche de cette préparation. Et il fallait remettre ça au moins huit fois aux mêmes périodes de l'année. 
Mais comme disaient les vignerons de l'époque quand on s'émerveillait devant l'abondance des récoltes:
" Ca eut payé... Mais ça paye plus. Juste de quoi placer quelques centaines de briques sur le compte. Mais là aussi, ça eut payé....Mais ça paye plus; Les taux ne son plus que de 19 ou 20 %.Comment voulez-vous qu'on s'en sorte?"

LUCIEN
Mazette, tu n'y vas pas de main morte avec les vignerons. Sacré Fernand Reynaud!

Laboureur                             Noria

Les moissons au Maroc


   J'ai souvenance de ces machines à l'oeuvre dans les champs derrière l'école, et surtout, vers la petite source, dans les champs de blé bien après la ferme des Lloret...