Meknès, la ville Nouvelle 6

ALAIN

En 1934, j'avais 4 ans et déjà pas mal de dents. Mais ça, tu le sais. Ce que tu ne sais probablement pas c'est, d'une part, que mon patron, l'inspecteur divisionnaire Bonamy avait pour épouse une fille Pradère. Ils m'invitaient  parfois à dîner. Que d'autre part madame m'avait demandé de m'occuper ou plutôt de faire activer la liquidation des biens "Pradère"  auprès du notaire chargé de l'opération, ce dernier traînant un peu trop  les pieds. A mon tour, j'ai dû capituler devant la lenteur et les procédés dilatoires de l'étude.

LUCIEN
"Les lenteurs et procédés dilatoires" que tu cites se sont réitérés en ce qui concerne  la vente du beau et grand cabanon de M. André CORBIC sis à Moulay Bousselham. La vente ne s'est jamais réalisée malgré les interventions de certaines personnes (je m'en suis expliqué quelque part je ne sais plus où). Puis M. CORBIC est décédé. Je suis resté depuis lors sur un sentiment de rejet de certains hommes d'affaires et/ou avocats que je n'hésite pas à qualifier de véreux. Il y a un second cas avec la vente du bar "La Caravelle". Le propriétaire de ce bar n'a jamais pu entrer en possession du produit de la vente de son établissement, le montant ayant été mis entre les mains du même homme d'affaires...

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Peut-être déjà placée

ALAIN


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Je ne comprends pas: L'USDM et l'ASTF sont deux équipes de Meknes. Mes questions donc: De quel endroit se déplacent les poulains de Munos de même, qui est Munos? S'agit-il d'un lever de rideaux  du match USDM/ASTF?
On veut savoir! On veut savoir...! Pour être plus intelligents que l'instant d'avant! 

LUCIEN
Tu devrais le savoir car en 1934 tu étais déjà né, pas nous...
Munoz c'était l'entraîneur de l'USDM. Se déplacer c'est aller jouer sur le terrain de l'autre même si la distance est courte.

Hé bien voilà! Il suffisait de demander. Les lacunes, ça se comble. En partie bien évidemment. Parce que quoi qu'on fasse, on ne pourra jamais tout savoir; quand bien même  on aurait  plus cultivé et plus jeune que soi comme ami pour pouvoir s'instruire.

LUCIEN
Tu connais probablement le proverbe populaire espagnol "la vieille ne veut pas mourir". Non pas qu'elle ait peur de la mort mais parce que à chaque jour de la vie nous apprend quelque chose.

L'immeuble qui remplace l'EMPIRE

Un grand merci à Jarry (mon ami, dit "Bouli"...).    Il revient de Meknès d'où il a pris ces photos  en septembre 2019. C'est l'immeuble construit à la place de notre cinéma, l' EMPIRE...
2 photos prises de l'avenue, les 3 autres, certainement prises de la rue de la Voûte, dont on ne remarque plus, justement, sa voûte légendaire.  
 
   Adieu aux souvenirs.... Plus d'écrans pour la "Môme Vert de Gris", "Jean Servais", à "la Belle de Cadix", à "Eddie Constantine" et j'en passe...."Le Train a sifflé 3 fois" depuis longtemps.... "Le rideau est tombé"... A chacun sa dernière séance....

Ainsi va la vie.... c'est le progrès !!!!!

J'étais aux balcons avec trois ami(e)s quand la terre s'est mise à trembler, juste après l'entre-acte. Il ne nous a pas fallu longtemps pour atteindre la sortie bien que nous ne fûmes pas en tête du sauve-qui-peut . Personne n'a voulu revenir voir le film dont je ne me souviens même pas le titre.

Alain,

Tu parles de quoi, ci dessus...??? Quel tremblement de terre et quand...??? Je n'ai pas souvenance de ce "séisme" à Meknès...!!! Merci pour l'info à venir...

JIMMY

Quelques secousses, sans doute les suites du tremblement d'Agadir, se sont propagées jusqu'à Meknes. La radio conseillait de s'éloigner des bâtiments. Nous avons donc roulé plus d'une heure en voiture en attendant la levée de l'alerte. Par précaution, nous avons couché avec les enfants entre-nous, dans notre lit.

ANDRÉ
C'était entre 63 et 67. Tu étais peut-être déjà parti du Maroc. Il y en a eu un autre plus séreux un soir à Meknès en 69. Là toute la ville était sur la place administrative. Celui d'Agadir  s'est produit  avant, en février 60. Je ne sais pas s'il avait été ressenti à Meknès vu que j'étais sur la base de Salé. Nous avons déchargé beaucoup de matériel de secours venant de France et qui allait être acheminé vers Agadir.

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ALAIN - JE PASSAIS 4 FOIS PAR JOUR DEVANT LA CTM ............

HUGUETTE
Bravo pour cette photo. Je crois que c'est la première qui montre ainsi la sortie de la CTM sur la l'avenue de la Rep car l'entrée se faisait par la rue de la Voûte si mes souvenirs sont bons. C'est là qu'à 5h du matin en 1954 je suis parti avec une valise vers mon premier poste dans le sud (Tiouzaguine) pour y arriver vers les 18h. La route n'était pas celle qui existe maintenant. C'était surtout de la piste  et ça cahotait drôlement. J'avais la sensation d'être plongé dans l'inconnu. Il faut s'accrocher moralement quand on est tout jeune, surtout avec les difficultés de logement qui m'attendaient à l'arrivée...

Grostefan Alain a écrit:HUGUETTE
Bravo pour cette photo. Je crois que c'est la première qui montre ainsi la sortie de la CTM sur la l'avenue de la Rep car l'entrée se faisait par la rue de la Voûte si mes souvenirs sont bons...

Et non, mon bon Alain....
Cette photo fait déjà partie de notre patrimoine dans un des journaux (archives) en amont....
Par contre, tu as raison.... les cars descendaient la rue de Lafayette, puis prenaient rue de la voûte pour rentrer dans le hall de la CTM... Des fois, c'était folklo.... Je me souviens encore de l'odeur d'essence, des pneus chauffés et du brouhaha général à chaque arrivée de cars...

Salut Huguette...

Je l'ai aussi prise maintes fois  entre Meknes et Rabat cette  fameuse CTM quand j'effectuais mon service militaire.
A la ferme nous avion aussi notre CTM ou plutôt notre Citième comme disait les ouvriers parlant d'une bonne femme qui ne tenait pas en place. Infatigable marcheuse, elle partait le matin, allait chez l'un et l'autre des membre de sa famille et revenait à la tombée de la nuit. D'où son surnom.