Le Tanger-Fès à Meknès, les 3 Gares, L'Ecole
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CONRAD-BRUAT Xavier
HUGUETTE ROMERO
MOLL Serge
BOREILLO Gilberte Nelly
JmParera
Crémault Marie Joëlle
saffi abdelkader
Benabbou Abdeltif
Langlois André
JACQUELINE ROMERO
CORTES
René Hermitte
Henri GONZALEZ
Jean-claude Brotons
Richard Brandlin
Ghislaine Jousse-Veale
Admin
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Le Tanger-Fès à Meknès, les 3 Gares, L'Ecole
Les premiers pas des lignes de chemin de fer au Maroc
Les raisons - Les difficultés...
La 1ère gare de Fès
Les raisons - Les difficultés...
La 1ère gare de Fès
La France, à la suite de l’accord d’Algésiras de 1906 lui permettant une plus grande ingérence dans les affaires marocaines, va installer des postes militaires d’abord en Chaouia, puis progressivement vers l’intérieur du pays. La pénétration des troupes françaises nécessite, pour le ravitaillement des colonnes et des postes avancés, de disposer d’un système de transport fiable, efficace, peu coûteux et pouvant fonctionner en tous temps.
Les pistes, du fait des précipitations abondantes en certaines saisons, ne permettent pas le passage des convois lourds par animaux ou charrettes, en direction de Meknès et Fès à partir de la côte, ni d’accompagner la progression des troupes en provenance de l’Algérie et marchant vers Taza.
La France sera autorisée, à partir de 1907/1908, à établir, pour les besoins des armées, des lignes de chemins de fer d’intérêt exclusivement stratégique (le transport de civils ou de marchandises est théoriquement interdit) qui ne peuvent être que des voies à écartement de 0,60m analogues à celles employées par les établissements militaires de l’artillerie pour l’outillage des places fortes en France (chemin de fer Decauville du nom d’un constructeur français de matériel ferroviaire). C’est de cette situation qu’est né le réseau des voies ferrées militaires qui suit les axes de pénétration du corps expéditionnaire français.
La première ligne, entre les camps de Casablanca et Berrechid utilise la traction hippomobile et devant les difficultés d’approvisionnement en animaux de traction cette ligne sera exploitée principalement pour les marchandises avec des mulets marchant au pas et effectuant en douze heures le trajet d’une quarantaine de kilomètres environ.
Un essai avec deux wagons de voyageurs traînés par les mulets n’a pas été concluant : il y a quatre relais, et la durée du trajet est de trois heures et demie. Pour la petite anecdote ce train fut baptisé par les populations autochtones « Babor del Bghal » signifiant mot à mot « le bateau des mulets » faisant allusion au mode de traction utilisé.
Le 1er tronçon ouvert à l’exploitation fut celui de Petit Jean à Meknès en juin 1923, puis celui de Meknès-Fès en octobre 1923, la ligne entière Tanger-Fès fut livrée au public le 25 juillet 1927.
La gare dite du « Tanger-Fès » date donc des années 1922-1923, c’est cette gare que nous avons tous connu et qui existe encore au même emplacement que la gare initiale.
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Re: Le Tanger-Fès à Meknès, les 3 Gares, L'Ecole
L’Ecole d’Apprentissage du Tanger-Fès
Elle se situe dans l’espace des grands ateliers du Tanger-Fès. L’entrée principale des cheminots était rue Branly, face aux céréaliers Berdugo, 3ème entrée dite de la Petite Vitesse.
Cette appellation « petite vitesse » fait référence aux premiers magasins-dépots de l’ancienne voie de 60. C’est la seule réponse qui m’a été donnée.
Vers le début des années 50, l’entrée principale est transférée rue Cuvier, à hauteur de l’immense bâtiment des vestiaires.
Au même titre qu’une école technique du style lycée Moulay Ismaïl, le centre d’apprentissage comprend tous les corps de métiers relatifs aux chemins de fer et tous ses besoins.
Elle se situe dans l’espace des grands ateliers du Tanger-Fès. L’entrée principale des cheminots était rue Branly, face aux céréaliers Berdugo, 3ème entrée dite de la Petite Vitesse.
Cette appellation « petite vitesse » fait référence aux premiers magasins-dépots de l’ancienne voie de 60. C’est la seule réponse qui m’a été donnée.
Vers le début des années 50, l’entrée principale est transférée rue Cuvier, à hauteur de l’immense bâtiment des vestiaires.
Au même titre qu’une école technique du style lycée Moulay Ismaïl, le centre d’apprentissage comprend tous les corps de métiers relatifs aux chemins de fer et tous ses besoins.
Dernière édition par Admin le Mer 7 Sep - 22:25, édité 11 fois
Re: Le Tanger-Fès à Meknès, les 3 Gares, L'Ecole
Les débuts de la construction des Chemins de Fer au Maroc
La stricte interprétation de l’accord franco-allemand de 1911, qui interdisait à la France la construction au Maroc de toute voie ferrée commerciale avant la mise en adjudication et le commencement des travaux de l’ensemble de la ligne internationale de Tanger à Fès, traversant une zone d’insécurité qu’il appartenait à l’Espagne seule de pacifier, la guerre ensuite, retardèrent l’ouverture de ce réseau à voie normale, dont les grandes lignes avaient été cependant fixées en 1913. Pour assurer le transport des troupes et des marchandises destinées au corps d’occupation, la France fut donc conduite à établir activement, dès 1912, un chemin de fer provisoire à voie de 0,60 m, seul autorisé par les conventions diplomatiques. Ainsi débuta l’épopée des chemins de fer marocains...
La création de la compagnie du Tanger - Fès
Source : Le journal des Transports, 27 déc. 1919, G. Allix.
La compagnie franco-espagnole du chemin de fer de Tanger à Fès est une ancienne compagnie privée internationale entrée dans la formation de l'ONCF. Ses origines remontent à l'accord franco-allemand du 4 novembre 1911, qui exige que la priorité soit donnée à la construction de la ligne Tanger-Fès avant toute autre construction de ligne à caractère public au Maroc.
Diplomates français et espagnols concluent un premier protocole le 27 novembre 1912 : la future compagnie aura un caractère international, le capital étant répartit à hauteur de 60 % pour la France et 40 % pour l'Espagne. D'apres négociations fixent ensuite des quotas de nationalités pour le futur conseil d'administration et même pour le personnel, les règles comptables étant tout aussi complexes...
Sur les 315 kilomètres du parcours, 18 s'effectueront en zone internationale tangéroise, 93 en zone espagnole, et 204 en zone française.
La convention accordant la concession de la ligne sera enfin signée par le sultan le 18 mars 1914, après avoir été sanctionnée par des lois françaises et espagnoles. Elle est adjugée à un consortium formé par la Compagnie générale du Maroc et la Compañia general española de Africa. Il faudra cependant attendre le 26 juin 1916 pour que ces deux sociétés créent la Compagnie franco-espagnole du chemin de fer de Tanger à Fès.
Dans la section française du Tanger-Fès, les travaux ont été répartis en huits lots :
- d’Arbaoua (23 km);
- du Gharb (22 km), comportant un pont sur le Sebou;
- des Beni Ahsen (47 km), entre Souk el Arba et Petitjean;
- du Bab Tisra (20 km), entre Petitjean et Sidi Ahmed Mserradj, avec un long tunnel.
- d’Aïn Kerma (21 km), traversant une région accidentée;
- de Meknès (20 km), avec travaux d’art importants dans le voisinage de la ville qui occupe le sommet d’un plateau coupé par le R’dom;
- des Beni Mtir (25 km)
- et enfin du Saïs (25 km), aboutissant à Fès.
- Tanger Fès 1927
Arrêtés par la Première Guerre mondiale, les travaux reprennent timidement en 1919, puis à un rythme normal en 1921. Les régions traversées sont assez peu accidentées, et la construction ne pose pas de difficultés majeures.
Source : Journal L’Illustration du 13 Août 1927, n 4406.
Le 25 juillet marque une date importante dans l’évolution de l’outillage économique du Maroc, puisqu’à cette date le Tanger-Fès a été mis en exploitation sur la longueur totale de son parcours. La construction de cette ligne a causé bien des vicissitudes, car aux questions techniques se superposaient de nombreux problèmes diplomatiques et financiers.
L’accord franco-allemand du 4 novembre 1911, dans une note explicative, spécifiait la priorité pour la ligne Tanger-Fès sur toutes les autres lignes marocaines, et notre accord du 27 novembre 1912 avec l’Espagne définissait, dans un protocole spécial, les conditions de la concession et de l’établissement de cette ligne, qui devait, en effet, traverser les trois zones marocaines : française, espagnole et tangéroise.
Le régime prévu était celui d’une concession à une Compagnie franco-espagnole dont le capitale était réparti à raison de 60% pour la France, 40% pour l’Espagne et la direction générale confiée à un Français assisté d’un directeur adjoint espagnol, le personnel (construction et exploitation), obligatoirement français dans notre zone, espagnol dans la zone voisine et par moitié français et espagnol à Tanger.
Dans ces ces conditions générales, la concession fut octroyée par le Sultan, sous l’autorité et avec la garantie de la France et de l’Espagne, à deux groupes : l’un, français, la Compagnie Générale du Maroc; l’autre, espagnol, la Compagnie générale espagnole d’Afrique, à charge par ces sociétés de se substituer une société unique sous l’épithète "Compagnie franco-espagnole du chemin de fer de Tanger à Fès", concession sanctionnée par des lois française et espagnole, promulguées en juillet et août 1914.
La guerre devait retarder la réalisation du projet et, seulement le 16 juin 1916, la Compagnie put être définitivement constituée et, à partir de 1921 seulement, les travaux ont pu être menés à peu près normalement. La longueur totale de la ligne atteint 310 km : environ 14 km en zone tangéroise, 92 en zone espagnole, 204 en zone française.
On adopta la voie normale, c’est-à-dire celle des grands réseaux français, qui permettait de continuer, à travers le Maroc, la grande artère algéro-tunisienne qui, partant de Tunis, aboutissait déjà à Oujda.
Dans les zones tangéroise et espagnole et jusqu’à Souk el Arba du Gharb, sur les 140 premiers kilomètres, le tracé moyennement accidenté comportait quelques ouvrages d’art. A partir de Souk el Arba, dans la vaste plaine d’alluvions du Sebou, extrêmement plate, le tracé a pu être établi presque à fleur de sol et en ligne droite jusqu’à Petitjean, sur une longueur de près de 60 km, en traversant le fleuve à Mechra Bel Ksiri sur un pont métallique à six travées, d’une longueur totale de 180 mètres.
A partir de Petitjean, la voie s’engage, par la gorge de Bab Tisra, dans la vallée pittoresque de l’oued R’dom, s’élève de plus de 500 mètres pour monter à Meknès, après avoir franchi trois tunnels et plusieurs viaducs importants, puis, 15 km plus loin, le grand viaduc sur l’oued Ouislane, et redescend d’environ 200 mètres pour aboutir à Fès par la plaine de Saïs.
La ligne dessert, à partir de Tanger : Arzila et El Ksar, en zone espagnole; les centres de colonisation de Souk el Arba du Gharb, Mechra Bel Ksiri; Petitjean, Meknès et Fès, en zone française.
La stricte interprétation de l’accord franco-allemand de 1911, qui interdisait à la France la construction au Maroc de toute voie ferrée commerciale avant la mise en adjudication et le commencement des travaux de l’ensemble de la ligne internationale de Tanger à Fès, traversant une zone d’insécurité qu’il appartenait à l’Espagne seule de pacifier, la guerre ensuite, retardèrent l’ouverture de ce réseau à voie normale, dont les grandes lignes avaient été cependant fixées en 1913. Pour assurer le transport des troupes et des marchandises destinées au corps d’occupation, la France fut donc conduite à établir activement, dès 1912, un chemin de fer provisoire à voie de 0,60 m, seul autorisé par les conventions diplomatiques. Ainsi débuta l’épopée des chemins de fer marocains...
La création de la compagnie du Tanger - Fès
Source : Le journal des Transports, 27 déc. 1919, G. Allix.
La compagnie franco-espagnole du chemin de fer de Tanger à Fès est une ancienne compagnie privée internationale entrée dans la formation de l'ONCF. Ses origines remontent à l'accord franco-allemand du 4 novembre 1911, qui exige que la priorité soit donnée à la construction de la ligne Tanger-Fès avant toute autre construction de ligne à caractère public au Maroc.
Diplomates français et espagnols concluent un premier protocole le 27 novembre 1912 : la future compagnie aura un caractère international, le capital étant répartit à hauteur de 60 % pour la France et 40 % pour l'Espagne. D'apres négociations fixent ensuite des quotas de nationalités pour le futur conseil d'administration et même pour le personnel, les règles comptables étant tout aussi complexes...
Sur les 315 kilomètres du parcours, 18 s'effectueront en zone internationale tangéroise, 93 en zone espagnole, et 204 en zone française.
La convention accordant la concession de la ligne sera enfin signée par le sultan le 18 mars 1914, après avoir été sanctionnée par des lois françaises et espagnoles. Elle est adjugée à un consortium formé par la Compagnie générale du Maroc et la Compañia general española de Africa. Il faudra cependant attendre le 26 juin 1916 pour que ces deux sociétés créent la Compagnie franco-espagnole du chemin de fer de Tanger à Fès.
Dans la section française du Tanger-Fès, les travaux ont été répartis en huits lots :
- d’Arbaoua (23 km);
- du Gharb (22 km), comportant un pont sur le Sebou;
- des Beni Ahsen (47 km), entre Souk el Arba et Petitjean;
- du Bab Tisra (20 km), entre Petitjean et Sidi Ahmed Mserradj, avec un long tunnel.
- d’Aïn Kerma (21 km), traversant une région accidentée;
- de Meknès (20 km), avec travaux d’art importants dans le voisinage de la ville qui occupe le sommet d’un plateau coupé par le R’dom;
- des Beni Mtir (25 km)
- et enfin du Saïs (25 km), aboutissant à Fès.
- Tanger Fès 1927
Arrêtés par la Première Guerre mondiale, les travaux reprennent timidement en 1919, puis à un rythme normal en 1921. Les régions traversées sont assez peu accidentées, et la construction ne pose pas de difficultés majeures.
Source : Journal L’Illustration du 13 Août 1927, n 4406.
Le 25 juillet marque une date importante dans l’évolution de l’outillage économique du Maroc, puisqu’à cette date le Tanger-Fès a été mis en exploitation sur la longueur totale de son parcours. La construction de cette ligne a causé bien des vicissitudes, car aux questions techniques se superposaient de nombreux problèmes diplomatiques et financiers.
L’accord franco-allemand du 4 novembre 1911, dans une note explicative, spécifiait la priorité pour la ligne Tanger-Fès sur toutes les autres lignes marocaines, et notre accord du 27 novembre 1912 avec l’Espagne définissait, dans un protocole spécial, les conditions de la concession et de l’établissement de cette ligne, qui devait, en effet, traverser les trois zones marocaines : française, espagnole et tangéroise.
Le régime prévu était celui d’une concession à une Compagnie franco-espagnole dont le capitale était réparti à raison de 60% pour la France, 40% pour l’Espagne et la direction générale confiée à un Français assisté d’un directeur adjoint espagnol, le personnel (construction et exploitation), obligatoirement français dans notre zone, espagnol dans la zone voisine et par moitié français et espagnol à Tanger.
Dans ces ces conditions générales, la concession fut octroyée par le Sultan, sous l’autorité et avec la garantie de la France et de l’Espagne, à deux groupes : l’un, français, la Compagnie Générale du Maroc; l’autre, espagnol, la Compagnie générale espagnole d’Afrique, à charge par ces sociétés de se substituer une société unique sous l’épithète "Compagnie franco-espagnole du chemin de fer de Tanger à Fès", concession sanctionnée par des lois française et espagnole, promulguées en juillet et août 1914.
La guerre devait retarder la réalisation du projet et, seulement le 16 juin 1916, la Compagnie put être définitivement constituée et, à partir de 1921 seulement, les travaux ont pu être menés à peu près normalement. La longueur totale de la ligne atteint 310 km : environ 14 km en zone tangéroise, 92 en zone espagnole, 204 en zone française.
On adopta la voie normale, c’est-à-dire celle des grands réseaux français, qui permettait de continuer, à travers le Maroc, la grande artère algéro-tunisienne qui, partant de Tunis, aboutissait déjà à Oujda.
Dans les zones tangéroise et espagnole et jusqu’à Souk el Arba du Gharb, sur les 140 premiers kilomètres, le tracé moyennement accidenté comportait quelques ouvrages d’art. A partir de Souk el Arba, dans la vaste plaine d’alluvions du Sebou, extrêmement plate, le tracé a pu être établi presque à fleur de sol et en ligne droite jusqu’à Petitjean, sur une longueur de près de 60 km, en traversant le fleuve à Mechra Bel Ksiri sur un pont métallique à six travées, d’une longueur totale de 180 mètres.
A partir de Petitjean, la voie s’engage, par la gorge de Bab Tisra, dans la vallée pittoresque de l’oued R’dom, s’élève de plus de 500 mètres pour monter à Meknès, après avoir franchi trois tunnels et plusieurs viaducs importants, puis, 15 km plus loin, le grand viaduc sur l’oued Ouislane, et redescend d’environ 200 mètres pour aboutir à Fès par la plaine de Saïs.
La ligne dessert, à partir de Tanger : Arzila et El Ksar, en zone espagnole; les centres de colonisation de Souk el Arba du Gharb, Mechra Bel Ksiri; Petitjean, Meknès et Fès, en zone française.
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Re: Le Tanger-Fès à Meknès, les 3 Gares, L'Ecole
TANGER-FES
A El Ksar, elle reçoit un premier affluent, la ligne du chemin de fer de Larache à El Ksar, exploitée par l’autorité espagnole; à Souk el Arba, puis à Mechra Bel Ksiri, qui dessert la région d’Ouezzan et de Fès el Bali. Enfin à Petitjean, elle se raccorde avec le réseau des chemins de fer du Maroc.
L’exploitation du Tanger-Fès a été réalisée par étapes successives; un premier tronçon, de 55 km, a été livré à s24 l’exploitation entre Petitjean et Meknès le 1er juin 1923. Le 1er octobre suivant, le tronçon Meknès-Fès était ouvert à son tour; puis en 1925, les nouveaux tronçons entre Petitjean et Mechra Bel Ksiri et de Mechra Bel Ksiri à Souk el Arba achevaient la mise en exploitation de la partie française de l’ensemble.
Les indigènes ont adopté assez rapidement le chemin de fer, qui a mis à leur disposition, dès le début, comme "4e classe", des voitures répondant à leurs besoins à un tarif très réduit. Pour les touristes, avec la nouvelle voie, la plus directe entre la France et le Maroc, bientôt on ira, en un peu plus de quarante-huit heures seulement, de Paris à Rabat et Casablanca, via Tanger. Depuis plus d’un an, une voiture-restaurant de la Compagnie des Wagons-Lits circule entre Casablanca et Fès. Cet été, un service de trains de nuit, avec sleeping, a été inauguré avec correspondance sur Oran et Alger par service automobile, entre Fès et Oujda, puis par voir ferrée à partir de cette dernière ville.
La construction et l’équipement de la ligne ont absorbé environ 30.000 tonnes de rails et de petit matériel de voie, 500.000 traverses, la plupart métalliques, près d’un million de mètres cubes de ballast. Le parc de matériel roulant, outre des machines des types les plus récents, des types les plus récents, des tracteurs Renault, comprend 45 voitures à voyageurs mixtes ou de 3e classe, à couloirs; trois voitures ont été aménagées en restaurant où les voyageurs peuvent, sans quitter leur place, se faire servir repas et rafraîchissements.
Les services au Maroc sont centralisés à Meknès; des ateliers annexes sont établis à El Ksar. La ligne comporte actuellement 31 gares, stations ou arrêts. D’ores et déjà, les tonnages et vitesses réalisés par les trains sont de l’ordre de grandeur des éléments voyageurs et marchandises correspondants en Algérie et en Tunisie. Ainsi se continue au Maroc notre œuvre civilisatrice, dont, sous l’impulsion de son directeur général M. Porché, le Tanger-Fès constitue un épisode particulièrement utile et d’autant plus précieux qu’il est le fruit d’une collaboration intime des capitaux et des efforts de la France et de l’Espagne.
L’ouverture de la voie ferrée Meknès-Tanger
Sources : Annales de Géographie 1927.
Le dimanche 24 juillet 1927, un train, parti de Meknès à 9 heures, arrivait à Tanger à 21 heures, consacrant officiellement l’ouverture de la nouvelle voie ferrée reliant Fès à Tanger. L’idée de ce chemin de fer était venue d’Allemagne avant la Première Guerre mondiale, alors que l’Empire germanique y voyait un moyen de contrôle et de gêne contre le futur réseau du Maroc français; et, de fait, la convention du 4 novembre 1911 consacrait la priorité de l’adjudication du Tanger-Fès sur tout chemin de fer en zone française.
La guerre de 14-18 ayant libéré la France de cette hypothèque, à la suite d’un accord passé avec l’Espagne, la Compagnie franco-espagnole du Tanger-Fès fut constituée le 22 juin 1916, et les travaux incombant au Maroc français furent immédiatement mis en train.
A El Ksar, elle reçoit un premier affluent, la ligne du chemin de fer de Larache à El Ksar, exploitée par l’autorité espagnole; à Souk el Arba, puis à Mechra Bel Ksiri, qui dessert la région d’Ouezzan et de Fès el Bali. Enfin à Petitjean, elle se raccorde avec le réseau des chemins de fer du Maroc.
L’exploitation du Tanger-Fès a été réalisée par étapes successives; un premier tronçon, de 55 km, a été livré à s24 l’exploitation entre Petitjean et Meknès le 1er juin 1923. Le 1er octobre suivant, le tronçon Meknès-Fès était ouvert à son tour; puis en 1925, les nouveaux tronçons entre Petitjean et Mechra Bel Ksiri et de Mechra Bel Ksiri à Souk el Arba achevaient la mise en exploitation de la partie française de l’ensemble.
Les indigènes ont adopté assez rapidement le chemin de fer, qui a mis à leur disposition, dès le début, comme "4e classe", des voitures répondant à leurs besoins à un tarif très réduit. Pour les touristes, avec la nouvelle voie, la plus directe entre la France et le Maroc, bientôt on ira, en un peu plus de quarante-huit heures seulement, de Paris à Rabat et Casablanca, via Tanger. Depuis plus d’un an, une voiture-restaurant de la Compagnie des Wagons-Lits circule entre Casablanca et Fès. Cet été, un service de trains de nuit, avec sleeping, a été inauguré avec correspondance sur Oran et Alger par service automobile, entre Fès et Oujda, puis par voir ferrée à partir de cette dernière ville.
La construction et l’équipement de la ligne ont absorbé environ 30.000 tonnes de rails et de petit matériel de voie, 500.000 traverses, la plupart métalliques, près d’un million de mètres cubes de ballast. Le parc de matériel roulant, outre des machines des types les plus récents, des types les plus récents, des tracteurs Renault, comprend 45 voitures à voyageurs mixtes ou de 3e classe, à couloirs; trois voitures ont été aménagées en restaurant où les voyageurs peuvent, sans quitter leur place, se faire servir repas et rafraîchissements.
Les services au Maroc sont centralisés à Meknès; des ateliers annexes sont établis à El Ksar. La ligne comporte actuellement 31 gares, stations ou arrêts. D’ores et déjà, les tonnages et vitesses réalisés par les trains sont de l’ordre de grandeur des éléments voyageurs et marchandises correspondants en Algérie et en Tunisie. Ainsi se continue au Maroc notre œuvre civilisatrice, dont, sous l’impulsion de son directeur général M. Porché, le Tanger-Fès constitue un épisode particulièrement utile et d’autant plus précieux qu’il est le fruit d’une collaboration intime des capitaux et des efforts de la France et de l’Espagne.
L’ouverture de la voie ferrée Meknès-Tanger
Sources : Annales de Géographie 1927.
Le dimanche 24 juillet 1927, un train, parti de Meknès à 9 heures, arrivait à Tanger à 21 heures, consacrant officiellement l’ouverture de la nouvelle voie ferrée reliant Fès à Tanger. L’idée de ce chemin de fer était venue d’Allemagne avant la Première Guerre mondiale, alors que l’Empire germanique y voyait un moyen de contrôle et de gêne contre le futur réseau du Maroc français; et, de fait, la convention du 4 novembre 1911 consacrait la priorité de l’adjudication du Tanger-Fès sur tout chemin de fer en zone française.
La guerre de 14-18 ayant libéré la France de cette hypothèque, à la suite d’un accord passé avec l’Espagne, la Compagnie franco-espagnole du Tanger-Fès fut constituée le 22 juin 1916, et les travaux incombant au Maroc français furent immédiatement mis en train.
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Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12842
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 84
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Re: Le Tanger-Fès à Meknès, les 3 Gares, L'Ecole
Le 1er juin 1923 on ouvrit la section Meknès - Petitjean.
La section Petitjean - frontière espagnole fut progressivement livrée à la circulation de 1925 à 1927.
L’entreprise en territoire espagnol fut longtemps retardée par la révolte d’Abd-el-Krim dans le Rif; mais en 1926 la voie était successivement raccordée :
- le 1er mai, à la ligne française et,
- le 20 octobre, à la ligne tangéroise.
L’ensemble avait une longueur de 310 km, dont 204 en zone française, 91 en zone espagnole, 15 en zone tangéroise.
Dès 1926, la Compagnie faisait 14 926 000 francs de recettes, dont 9 millions en petite vitesse, et transportait 777 000 voyageurs, parmi lesquels près de 65% en 4ème classe.
L’ouverture de cette ligne éveilla quelques inquiétudes à Casablanca. La Chambre de Commerce, déjà préoccupée du fait que les voyageurs pour la France, abandonnaient son port pour aller s’embarquer à Oran en suivant la voie automobile de Fès à Oudjda, redoutèrent qu’une grande partie du commerce maritime ne se détourna sur Tanger.
Quant aux Espagnols, tout en maintenant leur point de vue du "Tanger para Espana", il sembla qu’ils souhaitaient créer une dérivation du trafic vers Ceuta. Mais pour cela il fallait qu’ils poussent leur ligne Ceuta-Tetouan jusqu’à la rencontre du Tanger-Fès et la portent à un écartement normal.
Leur voie Larache - El Ksar, qui en ce dernier point se branche sur le Tanger - Fès, devraient aussi, pour rendre des services, être portée à une écartement normal.
Le tronçon Sidi Kacem - Meknès - Fès fut inauguré le 5 avril 1923. La mise en service de la ligne vers le Nord, de Sidi Kacem à Tanger-Ville commença le 25 Juillet 1927. La branche de 34 km de Ksar el Kebir au port de Larache fut en service de 1923 à 1958.
A partir de 1928, débuta l’agrandissement des installations portuaires de Tanger. Le chemin de fer fut allongé pour les desservir en juin 1934.
Dernière édition par Admin le Mer 7 Sep - 22:30, édité 3 fois
Re: Le Tanger-Fès à Meknès, les 3 Gares, L'Ecole
La petite vitesse
L'entrée principale des cheminots habitant les villas du T.F., au Quartier Industriel. Cette photo date de 2009, et je vous assure qu'elle était beaucoup animée que cela. Il existait 3 entrées rue Branly, dont la 2ème presqu'en face des Andréo.
C'est ici aussi que je venais tous les midi, acheter le Petit Marocain ou la Vigie pour mon père... J'ai vu défiler tous les cheminots du quartier et j'en connaissais pas mal...Je revois le père et un des fils Rossi, Jost qui habitait vers Pierre Semard, les Philizola, Gonzalès, Aguilar....
Tout de suite à gauche en entrant habitait Mme Renard, l'infirmière du T.F., dans une maison attenante au mur d'enceinte de la Petite vitesse, puis les entrepots de la petite vitesse. A droite toute, les ateliers et écoles. En face, on traversait toutes les voies à nos risques et périls pour rejoindre, après avoir passé un portillon en fer, l'avenue de la gare et la route de Fès.
C'était une belle route que celle ci. J'y suis souvent par la pensée... Souvenirs, souvenirs...
L'entrée principale des cheminots habitant les villas du T.F., au Quartier Industriel. Cette photo date de 2009, et je vous assure qu'elle était beaucoup animée que cela. Il existait 3 entrées rue Branly, dont la 2ème presqu'en face des Andréo.
C'est ici aussi que je venais tous les midi, acheter le Petit Marocain ou la Vigie pour mon père... J'ai vu défiler tous les cheminots du quartier et j'en connaissais pas mal...Je revois le père et un des fils Rossi, Jost qui habitait vers Pierre Semard, les Philizola, Gonzalès, Aguilar....
Tout de suite à gauche en entrant habitait Mme Renard, l'infirmière du T.F., dans une maison attenante au mur d'enceinte de la Petite vitesse, puis les entrepots de la petite vitesse. A droite toute, les ateliers et écoles. En face, on traversait toutes les voies à nos risques et périls pour rejoindre, après avoir passé un portillon en fer, l'avenue de la gare et la route de Fès.
C'était une belle route que celle ci. J'y suis souvent par la pensée... Souvenirs, souvenirs...
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Re: Le Tanger-Fès à Meknès, les 3 Gares, L'Ecole
Merci André ,que de souvenirs dans ce quartier ,ta dernière photo me fait chaud au coeur ,on revoie nos rues ,des visages qui pour beaucoup ont disparues au quatre coin du monde ,souvenirs .....souvenirs .
Amicalement
Amicalement
Jean-claude Brotons- Messages : 749
Date d'inscription : 18/03/2011
Localisation : LYON
Re: Le Tanger-Fès à Meknès, les 3 Gares, L'Ecole
Merci Jean Claude,.
A tout hasard, je suppose que tu n'as de photos (non personnelles) à nous proposer... Un bureau, un atelier, une photo de groupe...???
Je ne me souviens plus si tes frères étaient du T.F.
Tiens, voici une photo de groupe. Peut être es-tu trop jeune par rapport à cette période, je ne sais pas.
On y voit J.C. Quinard, mon copain de classe et Serge Ortiz, qui en principe devrait venir parmi nous bientôt....C'est, du reste grâce à lui que cette photo est là... Elle nous vient du Q.I. du site de Riquet
A tout hasard, je suppose que tu n'as de photos (non personnelles) à nous proposer... Un bureau, un atelier, une photo de groupe...???
Je ne me souviens plus si tes frères étaient du T.F.
Tiens, voici une photo de groupe. Peut être es-tu trop jeune par rapport à cette période, je ne sais pas.
On y voit J.C. Quinard, mon copain de classe et Serge Ortiz, qui en principe devrait venir parmi nous bientôt....C'est, du reste grâce à lui que cette photo est là... Elle nous vient du Q.I. du site de Riquet
Dernière édition par Admin le Mer 7 Sep - 22:31, édité 1 fois
Re: Le Tanger-Fès à Meknès, les 3 Gares, L'Ecole
Bonjour André ,je n'ai pas de photo du Tanger Fes ,seulement fréquenté ceux qui avait a peu prés le meme age ,d'autres plus ages que mes parents connaissait ,les fiestas a Ain Toto ,l'Oued Beth ,Ifrane etc......
Mes freres n'ont pas étaient a cette école ,ta dernière photo était un raccourci pour nous pour allez voir notre père qui travaillait a la cave coopérative .
Amicalement
Mes freres n'ont pas étaient a cette école ,ta dernière photo était un raccourci pour nous pour allez voir notre père qui travaillait a la cave coopérative .
Amicalement
Jean-claude Brotons- Messages : 749
Date d'inscription : 18/03/2011
Localisation : LYON
Re: Le Tanger-Fès à Meknès, les 3 Gares, L'Ecole
JEAN CLAUDE
Tu parles de la cave coopérative, rue Branly...? Mais alors, selon toi, à quel endroit cette photo a été prise...???
Tu parles de la cave coopérative, rue Branly...? Mais alors, selon toi, à quel endroit cette photo a été prise...???
Dernière édition par Admin le Mer 7 Sep - 22:31, édité 1 fois
Re: Le Tanger-Fès à Meknès, les 3 Gares, L'Ecole
Je parle de la cave coopérative vinicole de Meknes ,tout au bout de l'avenue de la gare ,pas celle rue Branly qui était cent fois plus petite .
La petite vitesse était en face de cette coopérative a peu prés ,comme tu dis il fallait traverser les rails a nos risques et périls et en l'absence de cheminot .
La petite vitesse était en face de cette coopérative a peu prés ,comme tu dis il fallait traverser les rails a nos risques et périls et en l'absence de cheminot .
Jean-claude Brotons- Messages : 749
Date d'inscription : 18/03/2011
Localisation : LYON
L'Ecole d'Apprentissage du Tanger-Fès.
Bonjour à tou(te)s,
Bienvenue à Serge ORTIZ et merci pour ces photos de l'Ecole d'Apprentissage du TF.
Je ne savais pas que cette Ecole existait et était aussi importante.
Que sont devenus tous ces apprentis ? Ont-ils intégré la SNCF ou ont-ils fait carrière au Maroc?
Amitiés.
Jean
Bienvenue à Serge ORTIZ et merci pour ces photos de l'Ecole d'Apprentissage du TF.
Je ne savais pas que cette Ecole existait et était aussi importante.
Que sont devenus tous ces apprentis ? Ont-ils intégré la SNCF ou ont-ils fait carrière au Maroc?
Amitiés.
Jean
Jean Riotte- Invité
Ecole d'apprentissage TF
Bonjour Jean,
Beaucoup de ces apprentis ont trouvé un reclassement en France,mais pas toujours dans de très bonnes conditions, dixit dernièrement Daniel Cortès avec qui j'ai eu une longue conversation téléphonique dernièrement. Salut Daniel,si tu me lis ,n'oublie pas ce que je t'ai dit,tu m'appelles quand tu veux.
Serge
Beaucoup de ces apprentis ont trouvé un reclassement en France,mais pas toujours dans de très bonnes conditions, dixit dernièrement Daniel Cortès avec qui j'ai eu une longue conversation téléphonique dernièrement. Salut Daniel,si tu me lis ,n'oublie pas ce que je t'ai dit,tu m'appelles quand tu veux.
Serge
MOLL Serge- Messages : 3767
Date d'inscription : 10/03/2011
Age : 85
Localisation : Bedoin Vaucluse
Re: Le Tanger-Fès à Meknès, les 3 Gares, L'Ecole
Salut les rois de la bière,
Jimmy tu as bien fait de mettre ces photos sur ce forum...
Il n'y a aucun sujet tabou autour de Meknés, et encore moins notre QI..
Une précision..Sur la première photo du barbecue improvisé, le quatrième, debout au 1er rang, c'est "Jean Marchal", le frère de Claude et le mien aussi bien sûr!
J'ai pu récupérer ces photos (avec mon frère que j'ai reconnu) en 2008 à Nimes, et c'est Huguette Cerdan qui l'avait...
Amitiés,
Riquet.
Jimmy tu as bien fait de mettre ces photos sur ce forum...
Il n'y a aucun sujet tabou autour de Meknés, et encore moins notre QI..
Une précision..Sur la première photo du barbecue improvisé, le quatrième, debout au 1er rang, c'est "Jean Marchal", le frère de Claude et le mien aussi bien sûr!
J'ai pu récupérer ces photos (avec mon frère que j'ai reconnu) en 2008 à Nimes, et c'est Huguette Cerdan qui l'avait...
Amitiés,
Riquet.
le Tanger Fez
André et Henri salut
C'est fou ce que Lucien Geneste ressemble à son père .... Lucien cependant est très grand et maintenant barbu de chez barbu...
René Hermitte- Messages : 1403
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 77
Localisation : Toulon La Valette
Tanger-Fès
André,
Pour moi les cinq photos ci-dessus représentent toutes la gare de Fès. Cette dernière a été démolie est reconstruite en 2009 (architecture arabe). Je crois avoir des photos de cette nouvelle gare en phase finale de construction. Je recherche et te les envoie.
Serge
Pour moi les cinq photos ci-dessus représentent toutes la gare de Fès. Cette dernière a été démolie est reconstruite en 2009 (architecture arabe). Je crois avoir des photos de cette nouvelle gare en phase finale de construction. Je recherche et te les envoie.
Serge
MOLL Serge- Messages : 3767
Date d'inscription : 10/03/2011
Age : 85
Localisation : Bedoin Vaucluse
Re: Le Tanger-Fès à Meknès, les 3 Gares, L'Ecole
Andre - Aucun probleme bien sur pour reprendre des passages de cet article. Je n'en reviens pas de la gare de de Fez, toute belle au milieu d'un champ de moutons... et rien autour. Architecte etait Mr. Canu, n'y avait t'il pas a notre epoque un Canu junior?? Ce nom me dit quelque chose.
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12842
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 84
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Gare de Fès
Merci André,tu as raison,ces 2 gares sont presque identiques. la différence celle de Fès est située près de la montagne Zalagh. Merci pour avoir mis la nouvelle gare,elle est magnifique.
Serge
Serge
MOLL Serge- Messages : 3767
Date d'inscription : 10/03/2011
Age : 85
Localisation : Bedoin Vaucluse
La Compagnie des Chemins de Fer du TANGER-FES
1923-1928 - Réseau du chemin de fer à voie de 60 et normale
Re: Le Tanger-Fès à Meknès, les 3 Gares, L'Ecole
La Compagnie des Chemins de Fer Marocains
Le Choix sur Meknès
Bâtie au sommet d’un plateau d’où le regard embrasse un panorama merveilleux, elle jouit d’un climat exceptionnellement salubre.
La contrée avoisinante est en plein essor au point de vue agricole, et l’industrie indigène locale y est prospère. Enfin, comme centre touristique, Meknès présente un intérêt capital, cela à cause des curiosités pittoresques qu’elle abrite que des excursions pour lesquels cette ville est le point de départ obligé ; Ainsi, sans parler de Fès, la grande capitale chérifienne, Moulay Idriss, la ville sainte de l’Islam, et Azrou, célèbre pour sa magnifique forêt de cèdres.
Les recettes d’exploitation pour l’ensemble du réseau ont été les suivants en 1928 :
Section française : 18 500 000 francs
Section espagnole : 3 200 000 francs
Section tangéroise : 350 000francs
Pour 1929, les chiffres définitifs ne sont pas encore connus, mais l’on peut prévoir dès maintenant d’une augmentation globale de 10% sur les résultats de l’exercice précédent.
Des améliorations progressives ont été réalisées pour assurer des communications rapides, avec le maximum de commodité et de confort. Dans chaque sens fonctionnement quotidiennement des services de sleepings et de wagons restaurants, gérés par la Cie Générales des Wagons-lits et de grands express européens.
Des relations directes, de jour comme de nuit, ont été établies entre Tanger-Meknès et Fès d’une part, et Casablanca d’autre part.
L’électrification de la ligne entre Petitjean et à l’étude. La Cie poursuit également l’agrandissement des gares et l’achèvement d’un important programme, constructions de logements pour son personnel dans les centres principaux (Meknès, Tanger, Petitjean, etc…)
Le Choix sur Meknès
Bâtie au sommet d’un plateau d’où le regard embrasse un panorama merveilleux, elle jouit d’un climat exceptionnellement salubre.
La contrée avoisinante est en plein essor au point de vue agricole, et l’industrie indigène locale y est prospère. Enfin, comme centre touristique, Meknès présente un intérêt capital, cela à cause des curiosités pittoresques qu’elle abrite que des excursions pour lesquels cette ville est le point de départ obligé ; Ainsi, sans parler de Fès, la grande capitale chérifienne, Moulay Idriss, la ville sainte de l’Islam, et Azrou, célèbre pour sa magnifique forêt de cèdres.
Les recettes d’exploitation pour l’ensemble du réseau ont été les suivants en 1928 :
Section française : 18 500 000 francs
Section espagnole : 3 200 000 francs
Section tangéroise : 350 000francs
Pour 1929, les chiffres définitifs ne sont pas encore connus, mais l’on peut prévoir dès maintenant d’une augmentation globale de 10% sur les résultats de l’exercice précédent.
Des améliorations progressives ont été réalisées pour assurer des communications rapides, avec le maximum de commodité et de confort. Dans chaque sens fonctionnement quotidiennement des services de sleepings et de wagons restaurants, gérés par la Cie Générales des Wagons-lits et de grands express européens.
Des relations directes, de jour comme de nuit, ont été établies entre Tanger-Meknès et Fès d’une part, et Casablanca d’autre part.
L’électrification de la ligne entre Petitjean et à l’étude. La Cie poursuit également l’agrandissement des gares et l’achèvement d’un important programme, constructions de logements pour son personnel dans les centres principaux (Meknès, Tanger, Petitjean, etc…)
Dernière édition par Admin le Mer 7 Sep - 22:32, édité 2 fois
CORTES- Messages : 30
Date d'inscription : 11/09/2011
Age : 88
Localisation : SEINE ET MARNE
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