Meknès, Au Roi de la Bière
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Médiathèques, Bibliothèques, Presse - Page 4 Empty De Mr. Ramirez et Mr. Rolot

Message  Ghislaine Jousse-Veale Jeu 10 Juil - 22:21

‘Joute quèque chose
Les coopérants de Meknès l’appelaient le Berbère d’Azrou. Et Berbère, il l’était en effet de la tête aux pieds, sans hésitation possible. Grand, puissant de carrure, il avait une face large et sombre, avec quelque chose de brutal dans le regard qui faisait de lui un négotiateur redoutable.

Le Berbère d’Azrou occupait un modeste emploi de concierge dans une école de la ville; mais en réalité, son vrai métier était la brocante. Il avait commencé dans les années 1970 avec les professeurs français, qui, en ce temps là, s’installaient et repartaient en grand nombre. Aussitôt qu’il apprenait un départ, il arrivait à Meknès avec sa camionnette et proposait de tout racheter. Tout? Oui, tout ce que la maison contenait et qu’on ne voulait pas emporter: le réfrigérateur, la gazinière, les petits meubles en bambou, les bibérons des enfants qui avaient grandi, des banquettes, de la vaisselle, des vêtements...La grande force du Berbère était de proposer un marché global: on se mettait d’accord sur un prix et, en une seule fois, on était soulagé du souci de la vente.

En arrivant dans une maison, il voulait tout voir, et affectait de tout vouloir acheter. En réalité, il savait très exactement ce dont il avait besoin, et qui était d’ailleurs promis d’avance à ses clients du bled. Mais il aurait fallu être bien malin pour deviner ce qui l’interessait vraiment, en dehors des grosses pièces « nobles » et faciles à placer qu’étaient toujours le frigo, la télé et le magnétoscope.

Quand il avait tout bien soupesé, le Berbère tirait un méchant calepin de sa djellaba et, avec un crayon noir, additionnait des chiffres. Il en résultait une somme qu’il vous montrait directement sur le papier, avec la même solennité que si le ciel en avait fait lui-même le calcul. Naturellement, c’était toujours un peu juste, mais, à vrai dire, pas trop. Là était sa plus grande habilité: connaitre avec une extraordinaire précision le prix des choses. On lui demandait de reconsidérer son offre, et il consentait une hausse infime après un long silence réprobateur. Mais, aussitôt, il regardait dans la pièce des choses qui n’étaient pas à vendre - et parmi lesquelles devait se trouver un objet qu’il convoitait. « ‘Joute quèque chose! » demandait-il alors de l’air de quelqu’un à qui l’ont vient de forcer la main. Et le marché n’était vraiment conclu que lorsqu’on avait ‘jouté une chose, puis une autre, puis encore une, jusqu’à ce qu’enfin les deux plateaux de la balance parussent équilibres au Berbère d’Azrou. Suivant les sommes en discussion, cela pouvait aller d’une sorbetière à un coquetier. Mais tant qu’il n’était pas vraiment satisfait il répétait son «‘Joute quèque chose!», sans autre argument, comme une scie. Cela finissait pas un jeu: on ajoutait des choses de plus en plus petites, de plus en plus dérisoires, de vieux calendriers, des cahiers de brouillon usagés, des journaux, une boite de bonbons vide... Qu’en ferait-il lorsqu’il serait remonté là-haut à Azrou? C’était son affaire, mais l’on pouvait être certain que rien ne serait perdu, pas même les feuilles de brouillons qui, devant les cinémas, serviraient de cornets aux marchands de pépites grillées.

Puis, tout allait très vite. Le Berbère d’Azrou remplissait sa camionnette, versait un gros acompte pour le reste (de peur que le vendeur ne se laisse tenter par une meilleure offre), et filait vers sa montagne. Le jour dit, il revenait sans faute prendre livraison du reste, et c’était fini.

Billets en poche, on regardait partir ses affaires vers d’autres propriétaires, et, content d’un accord à l’ancienne qu’on n’avait guère de chance de revivre de l’autre côté de la mer, on quittait le Maroc en ayant de soi et des Berbères la meilleure opinion du
monde.
A suivre
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Message  Ghislaine Jousse-Veale Ven 11 Juil - 2:39

LA VIGNE ET LE VIN (1ere partie)

La vigne est chez elle à Meknès. Au sud, au nord, à l’est, à l’ouest, le vignoble s’éend partout. C’est le plus grand et le plus renommé du Maroc. Vous êtes de Meknès? C’est le pays du vin, entend-on parfois. De fait, la viticulture meknassie est riche d’une très longue histoire, que l’on pourrait retracer en quatre petits tableaux.

Il y a d’abord la période antique, qui lui donne ses lettres de noblesse et dont aucun vigneron avisé d’aujourd’hui ne neglige de se réclamer. Chacun se sent, dans les celliers de la région, descendant de Romain par la grappe. La culture de la vigne et la production du vin remontent en effet, de source attestée, à l’occupation romaine, comme en temoignent joyeusement l’éphèbe verseur, le buste de silène ou la mosaïque de Bacchus retrouvés à Volubilis. Mais comment ne pas penser que la cité carthaginoise, qui précéda la municipe, ne faisait aussi son vin, tant la vigne vient bien sur les coteaux du Zerhoun exposés au midi et au couchant? De ces vins de jadis, nous ne pouvons savoir que ce qu’en suggère la litterature antique. Imaginables à souhait, objets de rêverie et d’érudition, ils sont, dans leurs amphores de songe, les livres saints de la bouteille.

La deuxième période n’est pas éteinte; c’est celle de l’islam. Le vin et la religion entrent alors dans une relation, assez complexe en vérité, de haine et de désir, relation que l’occident caricature souvent et que l’on ne peut vraiment comprendre sans revenir à la lettre du Coran. Mentionné à plusieurs reprises dans le Livre, le vin y est en effet présenté tour à tour comme une « abomination » et comme une récompense. La seconde sourate fait explicitement de sa consommation « un grand pêché », et la cinquième voit en lui « une oeuvre du démon ». Voila pour l’interdit; il porte, comme on le constate, sur la vie terrestre, il désigne le vin des flacons, celui, lit-on encore, qui comporte bien un avantage, mais dont le pêché qui s’y trouve est plus grand que son utilité. Toutefois, à cette condamnation, s’ajoutent deux autres références capitales qui expliquent que, dans l’imaginaire musulman, le vin abominable est, non comme le porc, un objet de répulsion, mais aussi un breuvage éminemment désirable. La sourate 47, portant le nom du Prophète, ne place-t-elle pas ainsi dans la description du Jardin promis au élus « des fleuves de vin, délices pour ceux qui en boivent » ? La sourate 83, quant à elle, se fait encore plus précise en assurant que l’illicite deviendra licite et en suggérant, sinon la forme de la bouteille, tout au moins celle de son col: « On leur donnera a boire, dit-elle des purs qui vivront dans les délices du paradis, un vin rare, cacheté par un cachet de musc ».

Produire du vin, en voire, mais aussi se priver d’en boire ne seront donc jamais des choses très simples en pays musulman. Il est d’ailleurs à noter que la prohibition du vin n’entraîna pas celle de la vigne et que le raisin de table entre sans difficulté dans les maisons les plus pieuses. Le massif du Zerhoun, avec une bonne dizaine de cépages spécifiques, jouit en la matière de la meilleure réputation. Ajoutons cependant que, même sous cette forme, la grappe reste potentiellement dangereuse, ainsi que le suggère la tradition qui fit mourir le roi Idriss II étouffé par un grain de raisin.

En outre, la présence au Maroc d’importantes communautés juives permit d’y maintenir une petite production d’alcool et de vin, en principe rigoureusement limitée aux besoins du mellah. La encore, on sait fort peu de choses sur ce que devait être réellement le vin des juifs marocains. Les rares témoignages, comme souvent, divergent et semblent davantage décrire des sentiments ou des idées que des saveurs. Ainsi, les frères Tharaud insistent-ils sur la violence sans bouquet des « vins epais et noirs » qu’ils burent dans le ghetto de Fès. Mais était-ce le vin des familles, le vin des fêtes religieuses, dont ils eurent connaissance? N’était-ce pas plutôt le gros vin migraineux, fortement alcoolisé par l’ajout de liqueur de figue et brutalement pourvoyeur d’ivresse que les commerçants israélites vendaient aux musulmans dans leurs débits clandestins? Le témoignage de Pierre Loti tendrait à le faire penser, puisque’il eut l’heur de savourer, dans la belle maison juive des Benchimol de Meknès ou il reçut la plus chaleureuse des hospitalités, « deux ou trois qualités de vieux petits vins roses tout à fait bons » et récoltés sur les coteaux alentour.

Enfin, pour clore cette seconde époque de l’histoire du vin à « Mequinez » rappelons qu’au XVII iéme siècle les captifs chrétiens avaient reçu du sultan Moulay Rachid, frère et prédécesseur de Moulay Ismail, l’autorisation de boire du vin et d’installer des chaudières à eau-de-vie dans leurs camps. Le souverain, dont une chronique irrévérencieuse rapporte qu’il s’est fracassé le crâne contre une branche d’oranger en caracolant après d’excessives libations, escomptait ainsi améliorer l’ardeur au travail et le rendement de ses esclaves. A suivre.
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Message  Ghislaine Jousse-Veale Ven 11 Juil - 2:45

LA VIGNE ET LE VIN (suite)
Le troisième tableau commence avec l'arrivée des Français. La viticulture meknassie entre alors dans l'ère industrielle. En 1914, soit deux ans après l'instauration du Protectorat, les colons, ayant en tête le modèle oranais, cultivent déjà
soixante-dix hectares de vignes autour de Meknès. Ce n'était qu'un début. En 1946, en dépit de la progression du phylloxera, la surface plantée atteindra sept mille deux cents hectares, principalement situés dans la zone des Aït Souala et sur le sol des Beni M'Tir. Quelques noms émergent, tels celui de Pagnon, dont le vin de Toulal est resté dans les mémoires, ou celui de Canitrot, dont le domaine n'a toujours pas été débaptisé. Mais, à côté de ces viticulteurs d'importance, bien des vignerons plus modestes tentaient leur chance, dans l'espérance de renouveler la réussite algérienne. La Coopérative Vinicole de Meknès réunissait ainsi, après la guerre, cent trente et un coopérateurs exploitant une superficie de mille quatre cents hectares. Sa rivale directe était la Coopérative des Aït Souala qui, pour une surface égale, restait entre les mains d'un petit nombre de propriétaires. Les vins élevés à Meknès - chaque coopérative pouvait loger cent mille hectolitres environ - étaient à la fois destinés à la consommation intérieure et à l'exportation vers la France. Faut-il rappeler qu'en dépit de quelques réussites particulières, la première moitié du XXième siècle fut trop souvent, au Maroc, en Algérie et en Languedoc, le temps du « pinard». Les vins de Meknès, à haute teneur en sucre et en alcool, n' échappèrent que rarement à cette orientation générale. Bus sur place, ils pouvaient plaire par leur chaleur, mais décevaient le connaisseur par leur absence de longueur et la pauvreté de leur bouquet; exportés, ils servaient le plus souvent de « vins médecins », c'est-à-dire de vins de coupage destinés à revigorer les crus anémiques des régions sans soleil.
Après l' Indépendance et l'effondrement de la consommation intérieure, la production diminuera par paliers. La concurrence de l'Algérie, dont la production massive entrait en France de plein droit, mit la viticulture marocaine en péril. En 1972, la nationalisation des terres agricoles détenues par des étrangers donna le coup de grâce aux vignerons français, dont le départ, définitif, favorisa la constitution des domaines latifundiaires que l'on voit aujourd'hui.

La dernière période inscrit le vignoble de Meknès, dont la superficie couvre aujourd'hui quatre mille hectares, dans un projet de type mondialiste. Le marché intérieur, en diminution constante, n'offre plus en effet de débouchés suffisants, ce qui implique de privilégier l'exportation. Mais celle-ci, à son tour, n'aura d'avenir que si l'image des vins du Maroc peut être modifiée. Une mutation profonde, accélérée depuis une bonne dizaine d'années, est en cours,qui, a bien des égards, appelle celle que le Languedoc a tentée et réussie dans les années 1980. Il s'agit, en mettant en œuvre les moyens de la viticulture scientifique, d'élever des vins de qualité. Les méthodes sont, en fait, les mêmes partout: sélection de cépages riches en bouquet et adaptés au terroir, réduction du rendement à l' hectare, soin apporté à la vendange, contrôle de tous les stades de la vinification par des œnologues exigeants. Un tel travail, qui ne produit de résultat qu'à long terme, doit en outre s'accompagner d'un intense effort de promotion. En la matière, les modèles auxquels la viticulture meknassie recourt restent manifestement français. Dans les caves des Celliers de Meknès par exemple, les bouteilles sont celles du Bordelais, les bois des barriques viennent des forêts de l' Allier et de Tronçais, les étiquettes, rédigées en langue française, s'inscrivent dans une ligne classique. En 1998, parchevant ce dispositif d'affiliation aux vins de France, une Appellation d'Origine Contrôlée, la première au Maroc, fut créée sous le nom de Coteaux de l'Atlas. Cette AOC rouge, issue d'un encépagement en Cabernet Sauvignon et en Merlot Syrah, complétait deux Appellations d' Origine Garantie, le Beni M'Tir et le Guerouane. On notera également qu'à de rares exceptions près, tels l'Alicante, le Tempranillo ou l' Ugni, les cépages de la viticulture de Meknès restent français: dans la plaine du Saïss, Grenache, Carignan, Cinsault, Clairette, Chardonnay, Cabernet Sauvignon, Merlot et Syrah font ainsi la même ronde que dans les Côtes du Rhone ou dans le Languedoc-Roussillon.

Quel sera l'avenir de ce vignoble? Pour la conquête du marché international, la bataille de la réputation sera décisive. Si elle est gagnée, le vin de Meknès, au-delà de ses saveurs et de ses arômes réels, enrichira son bouquet de ces molécules impondérables, mais essentielles, qui donnent au buveur de « bon vin » une haute idée de son propre goût. On ne boit pas, on se boit, aurait dit Pellaprat, grand cuisinier du premier vingtième siècle; parole profonde, car le vin, qui s'élabore dans le chais, ne parvient vraiment à maturité que dans l'imaginaire. En revanche, si cette bataille était perdue et que continuait de roder, autour des bouteilles embellies et choyées, le fantôme du vin sans qualité, il ne lui restait plus, pour trouver sa place dans les grandes surfaces du monde, qu'à miser sur le prix attrayant, et en tout cas concurrentiel par rapport aux crus français, que permet la faible rémunération du travail. Le vignoble est donc à la croisée des chemins: d'un côté, la production à bas prix d'un bon vin illusoire; de l'autre, la qualité réelle et ses plus-values multiples, y compris en matière d'emplois qualifiés et de salaires décents. Cela fait au moins deux raisons pour lui souhaiter bonne chance.
La cave des Canitrot a l'epoque

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Message  Ghislaine Jousse-Veale Ven 11 Juil - 2:49

La maîtresse


Elle ne parlait pas plus de son métier que les gens qui aiment ne parlent de l'amour, G*** était l'une de ces enseignantes nées qui vous mènent une classe avec la sureté d'une mère retournant son bébé pour le langer. Son autorité était aimante et naturelle, et, d'instinct, savait trouver le mot juste pour expliquer, pour faire sourire ou pour mettre en garde. Bref, ses «petits» l'écoutaient.

Comment faisait-elle? Elle ne se l'était jamais demandé, se contentant d'appliquer quelques solides principes d'hygiène morale: préparer sa leçon, être à l'heure, ne pas marquer de préférence entre les élèves, décerner la bonne note avec mesure, administrer la mauvaise comme une nécessité. Et puis écouter, écouter sérieusement, poser sur les enfants ce regard qui regarde et qui les dédommage de la pesante servitude d'être en classe. Elle enseignait, on le voit, de tradition, comme un moine fait de la liqueur, comme un jardinier taille ses rosiers. Indifférente aux pédagogies qui passaient sans fleurir, sourde aux réformes qui enfiévraient les carrières, aveugle aux circulaires qui, un beau matin, interdisaient ce qui, la veille, était obligatoire, G*** se contentait d'avoir l'oreille juste. Sa classe était son instrument, et elle en jouait avec bonheur.

Ses élèves marocains l'adoraient, mais sans démonstration particulière, juste avec des cadeaux de silence, des déclarations de regards, une grande attention. Mina, Mustapha, Fatima, Ali, Ishem, Brahim, Khadija et les autres ne quittaient pas des yeux la petite silhouette vive et ronde qui savait si bien conjuguer les verbes difficiles et dont le bras potelé, tendu pour écrire, ne parvenait guère qu' à la moitié du tableau noir.

Un certain conformisme voudrait qu'une telle enseignante fût vieille fille. Or G*** était jeune, épouse heureuse, mère comblée de deux enfants bien à elle. Le bonheur de sa classe n'était donc pas le rattrapage d'une vie ratée? Que non, et bien au contraire! Mais il est vrai qu'il y a aussi des gens croyants de bonne foi que l'amour des bêtes est la consolation de ceux qui n'ont pas d'enfants...

Un jour, G*** tomba malade. Il fallut l'opérer. Sa classe vint la voir à la clinique. Ce fut un défilé de tendresse: grands yeux noirs humides, petites mains sortant l'orange de sous la djellaba, et, peut-être plus émouvant que tout, un dessin, bien malhabile, qui la représentait terrassée derrière les barreaux de son lit d'hôpital, avec cette légende qui disait tout: « Maîtresse, je suis inquiet pour vous. » C'était signé Mohamed.

Quand on pense aux coopérants, à leurs petits travers, à leur grande soif de vacances, à leur progressisme douillet, il ne faudrait pas oublier les «maîtresses». Dix ans, quinze ans, vingt ans après, leurs élèves, souvent repris par les duretés de la vie, s'en souviennent et savent exactement ce qu'ils leur doivent.

SON DERNIER EXAMEN


Elle s’appelait Fouzia A*** et achevait sa licence de Littérature française à la Faculté de Lettre de Meknès. Elle avait passé là quatre belles années, joyeuses, studieuses et libres, en compagnie de Madame Bovary, de Manon Lescaut, de Madame de Rénal, de Gervaise, du Père Goriot et de Bardamu. Le vie des livres et sa vie à elle ne coïncidaient pas vraiment, mais peu lui importait. Fouzia aimait la langue française et ses créatures. La lecture, les cours, la « vie de pantalon » à la Fac étaient pour elle et ses amies la petite lucarne ouverte sur l’infini dont parle Baudelaire. Fouzia, avec son visage large et puissant, son regard d’une énergie presque effrontée, son grand rire charnu, ressemblait un peu à l’actrice Simone Signoret. Oui, c’était une Signoret berbère, un gros brin de fille forte, pleine d’ardeur et de courage. En classe, il fallait parfois « la tenir ». Mais, quand elle était contente, quand l’audace de Mathilde de La Mole se haussait au diapason de la sienne, quand Manon dénouait, toute fière, la chevelure de Des Grieux pour humilier le vieux G***M*** qui croyait que son argent le ferait préférer à un jeune amant, alors Fouzia était aux anges. Assise derrière sa table d’étudiante, elle saluait chaque phrase d’un grand mouvement de tête, avec la conviction pénétrée d’un cheval qui encense. En outre ce grand coeur n’était pas bète ; et apprenait tout ce qu’il voulait, pour peu que, dans la science, il y eût aussi à sentir.

La licence, au Maroc, se prépare en quatre ans, et s’achève par la rédaction d’un mémoire de recherche. Fouzia y mit toute son ardeur. On la pensait sensible, ardente, mais un peu boulotte d’âme; or, on découvrit en elle la fibre, rare, d’un véritable chercheur. Sa soutenance, en effet, ne fut point seulement sympathique, elle fut une révélation: l’occasion de déployer en grand une merveilleuse roue d’intelligence, toute ocellée de finesse et de réserve, constellée d’hypothèses aussi hardiment plantées dans le vide que les étoiles dans le ciel. Fouzia, ce matin-là, rayonnait.
« Qu’allez-vous faire maintenant? », demanda un examinateur. Alors Fouzia A*** changea de visage. Ce qu’elle allait faire? Elle se mit à manquer d’air, les narines pincées, la bouche entrouverte. Et puis, d’un seul coup, ce furent de grosses larmes d’enfant, de très grosses larmes de grosse fille submergée par un gros chagrin. Une inondation de tristesse. Les pleurs, dans un examen, arrachent brutalement les vêtements du rituel; tout devient vrai. Gare à la grimace des fausses compassions! Il faut se taire et écouter sous peine de grande laideur.

L’histoire de Fouzia etait banale, mais très inattendue. Sa famille ne voulait plus entendre parler d’études. Le doctorat, envisagé en secret comme une ultime et définitive métamorphose, se dérobait à tout jamais. Elle n’irait pas rejoindre ses héros, et la part d’elle-même à laquelle elle tenait le plus deviendrait un fruit sec. Les siens la réclamaient, pour un mariage sans doute, pour une famille, pour « la vie », comme l’on dit partout, sans avoir rien compris à leur fille. « C’est votre père?», hasarda-t-on. Alors, la tête puissante se releva d’un brusque mouvement d’encolure. En un instant, les larmes etincelèrent:« Non, c’est ma mère!» Et il y avait tant de haine dans ces quelques mots, qu’on devinait derrière tout un roman de souffrance, de méchanceté, une épouvantable jalousie de mère à fille. Fouzia essuya ses larmes, remercia le jury en souriant crânement, et referma la porte sur la vie que, depuis quatre ans, elle avait passionnément rêvée en silence.

FIN
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Message  andreo jean josé Ven 11 Juil - 17:23

Xavier,Ghislaine!!


Merci.très bonne initiative.et le extrait de ce sublime roman qu'on lit pas on l'avale..et puis surtout ce sont des faits que nous avons vécu..c'est une bonne piqûre de rappel...
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Message  sandeaux Claude DCD Sam 12 Juil - 2:44

Excellente initiative de la part de Xavier et bravo a Ghis, je reviendrai sur ce qui a ete dit au sujet des cinemas. Que la force soit avec vous.
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Message  Grostefan Alain Mer 16 Juil - 11:47

La cartographie de l’Atlas marocain

Fait essentiel du Maroc, la montagne constitue une part de son originalité: il n’est pas d’endroit en Afrique du Nord où elle soit aussi imposante, à la fois par son altitude et par son étendue, puisqu’elle occupe près de la moitié de l’espace du pays. Nettement séparée de la plaine et très individualisée dans l’espace, elle présente une disposition simple. Au nord, le Rif se distingue par sa direction longitudinale, qui isole l’intérieur du pays de sa façade méditerranéenne, et par son relief fortement modelé par l’érosion. La chaîne de l’Atlas présente à l’inverse un relief beaucoup plus compact et des altitudes plus hautes; il forme une diagonale dont l’orientation sud-ouest/nord-est coupe le pays en deux, l’isolant de son voisin algérien. Au cœur de cet ensemble, le Haut Atlas, forteresse difficilement franchissable qui s’étend sur près de 800 km, marque le domaine de la haute montagne, avec ses massifs aux altitudes élevées. Parmi eux, celui du Toubkal, situé entre les vallées de l’oued N’fis et de l’Ourika, constitue à 4 165 m le point culminant du Maroc et du Maghreb.
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La mise en carte de ces espaces au temps du Protectorat s’est heurtée à un certain nombre d’obstacles. Parmi les dernières régions à être cartographiées, des taches blanches y subsistèrent jusqu’à la fin des années 1930. À la difficulté d’accès et au défi cartographique inhérents à ce type de zones se sont en effet ajoutés des facteurs politiques et humains. La montagne marocaine est profondément marquée par la présence berbère, différente en cela d’une plaine et d’un pouvoir arabophones. Bled es Siba, elle a longtemps résisté à l’autorité que voulait lui imposer le Makhzen, avant de se rebeller contre la présence française en opposant jusqu’en 1934 une forte résistance dans les zones les plus méridionales. 
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Cartographe reconnu parmi les figures majeures et les plus singulières de la géographie marocaine de l’époque, Théophile-Jean Delaye a su porter sur la montagne un regard particulier : officier topographe installé au Maroc depuis le milieu des années 1920, il fut un homme de terrain et un technicien, à quoi il faut ajouter une passion personnelle pour l’alpinisme, qu’il fut l’un des premiers à pratiquer dans le pays, et à un sens esthétique développé en parallèle dans une carrière d’illustrateur et de peintre orientaliste.

Source Le Net
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Message  Grostefan Alain Mer 16 Juil - 16:16

XAVIER-Le-CREATEUR-DE-RUBRIQUES
Bravo XAVIER pour cette initiative. Je me lance, mais pas en longueur.
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Message  CONRAD-BRUAT Xavier Mer 16 Juil - 16:25

cheers & [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Merci à vous.

Après cette entrée en matière tonitruante et avant de passer à autre chose, encore un ptit tour dans la ville impériale où je prie Dieu, YHWH, Allah, Boudha et autres copains Theos pour que les auteurs du PPS ci-après ne nous réclament pas des droits d'auteur...
 Very Happy 

Le PPS qui suit a été élaboré par Gabriela et Simoi, qui sont nos amis Gabrielle Ruiz-Santos et François Mani. Je n'oublie pas de les remercier. Dommage que je n'ai pas trouvé sur le web un exemplaire avec le son (chanson de ?).
(cliquer sur les petites flèches en bas à droite pour mettre en grand écran)

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Dernière édition par CONRAD-BRUAT Xavier le Mer 16 Juil - 19:57, édité 1 fois
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Message  Grostefan Alain Mer 16 Juil - 16:39

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Théophile Jean Delaye est cartographe (1896 - 1970). C'est lui qui a cartographié le Haut Atlas. Par ailleurs c'est un orientaliste de grand talent. Je posterai certaines de ses oeuvres dans la rubrique adéquate.


Voici ce que conte à son sujet Aurélia Dusserre.:
"Militaire devenu géographe, fin connaisseur de la montagne marocaine. Il a aussi considéré le Maroc sous un angle artistique.
Originaire de la Drôme, Delaye interrompt ses études au début de la Première Guerre mondiale et passe quatre ans au front comme combattant volontaire pour terminer avec le grade de lieutenant. Il est alors détaché au Service Géographique des Alpes-Maritimes. En 1922, envoyé en Tunisie, il participe aux travaux de la Carte au 50.000°. Fin 1924, il intègre le Service Géographique du Maroc, effectuant de nombreuses missions topographiques afin d’achever l’œuvre cartographique voulue par les autorités. Désormais capitaine, il parcourt le Sud du pays, souvent accompagné du lieutenant Spillman* et de Robert Montagne*. Dans les années 1930, ce sont le Rif, le Saghro et l’Atlas qu’il étudie. Devenu en 1932 chef de la Section de Topographie du Service Géographique du Maroc, il s’active à la généralisation de la reconnaissance aérienne en terrain marocain. Ses compétences dans ce domaine seront utilisées au début de la Seconde Guerre mondiale sur le front tunisien et sur les côtes italiennes. En 1940, il demande sa mise en congé mais reprend du service après le débarquement allié de 1942. En 1944, il contribue à la préparation des opérations alliées en Méditerranée, puis prend part à la campagne de France. Après le conflit, ayant occupé diverses fonctions administratives au Ministère de la Guerre, il termine sa carrière en 1953, au grade de lieutenant-colonel. Il revient alors vivre au Maroc jusqu’en 1960.

Théophile-Jean Delaye est l’un des principaux acteurs de la géographie marocaine de l’entre-deux guerres. Il a été l’un des membres les plus actifs de la Société de Géographie du Maroc : membre du Comité en 1931, il en devient l’un des vice-présidents en 1939. Il collabore régulièrement à la Revue de Géographie marocaine, avant d’en devenir le rédacteur en chef en 1942. Ses articles sont généralement consacrés à l’évolution de la cartographie marocaine dont il raconte volontiers l’histoire, associée à celle de la pénétration française. En technicien, il publie aussi sur la photogrammétrie. Un autre de ses sujets de prédilection est la montagne, qu’il a beaucoup parcourue par profession mais aussi par plaisir : il a contribué au lancement de l’alpinisme au Maroc. Synthèse de ses dons, voici « La représentation des massifs rocheux dans les cartes à grande échelle de la haute montagne » (Revue de Géographie Marocaine, 1937) pour traiter de la restitution et du figuré des reliefs ; voici la Carte du massif du Toubkal (1937), première étape du relevé à grande échelle de la haute montagne exécutée en collaboration avec Dresch*. Le choix avait été fait de ne pas se contenter d’une représentation purement géométrique, mais d’opter pour quelque chose de plus expressif par l’emploi d’un rendu déduit de la constitution géologique et de l’aspect particulier de chaque massif. Ce procédé a été ensuite beaucoup copié à l’étranger. À la fois justes et esthétiques, ces calques témoignent d’un vrai regard.

Car si Delaye a parcouru le Maroc en technicien, il l’a aussi vu en artiste, menant une véritable carrière de dessinateur et de peintre. C’est à lui que l’on doit la plupart des images illustrant la Revue de Géographie Marocaine. Il a procuré l’iconographie de nombreux ouvrages parus sur le Maroc dans les années trente à cinquante. Jean Célérier*, Jean Dresch*, Henri Terrasse* ont fait appel à ses talents de dessinateur, soucieux du détail jusque dans les arabesques de stuc (« Dessins et croquis des villes impériales du Maroc », Revue de Géographie Marocaine, 1942). Paysages, kasbahs, types humains : Delaye a tout voulu croquer sur le vif. Sa frénésie a produit en grand nombre des dessins nerveux, réalisés à la plume et à l’encre de Chine. Sa peinture aussi montre la réalité variée du Maroc".
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Message  Ghislaine Jousse-Veale Jeu 17 Juil - 17:11

Médiathèques, Bibliothèques, Presse - Page 4 Nesmar10
Nés au Maroc et célèbres en France

Chanteurs, comédiens, écrivains, personnalités politiques, créateurs de mode, sportifs, découvrez ou redécouvrez la liste, évidemment non exhaustive, de ces personnalités nées à Casablanca et devenues célèbres en France ou à l'international.
Gad Elmaleh est né le 19 avril 1971. Il quitte son pays natal, le Maroc, à 17 ans, pour Montréal puis Paris, où il suit une formation artistique au Cours Florent pendant deux ans et demi. En tant qu'acteur, vous avez pu le voir notamment dans la vérite si je mens!2(Thomas Gilou, 2001), Chouchou (Merzak Allouache, 2003), les seigneurs (Olivier Dahan, 2012), la Rafle ( Roselyne Bosch, 2010) ou plus récemment l'écume des jours (Michel Gondry, 2013).
En tant qu'humoriste, il a présenté plusieurs spectacles : l'autre, c'est moi, et Papa est en haut et en 2013, il est venu au Maroc pour présenter bla zwa9 (ce qui signifie sans fioriture).
Mais l'actualité du moment concerne sa vie privée ! Compagnon de Charlotte Casiraghi depuis 2 ans, le couple attend un enfant et la rumeur d'un mariage prochain est lancée.
Jean Reno, de son vrai nom Juan Moreno y Herrera-Jiménez, est un acteur de cinéma français, né le 30 juillet 1948 à Casablanca. Ses parents espagnols, originaires d'Andalousie, ont fui le régime de Franco. La famille s'installe ensuite en France métropolitaine en 1960. Sa filmographie est très importante : l'immortel (Richard Berry, 2010) la rafle (Roselyne Bosch, 2010), les rivières pourpres ( Mathieu Kassovitz, 2000) , Léon (Luc Besson, 1994) les visiteurs ( Jean-Marie Poiré, 1993), le grand bleu ( Luc Besson, 1988)...
Vous le verrez bientôt en salles avec la sortie le 22 octobre prochain de la comédie Benoît Brisefer : Les taxis rouges. Une autre date à retenir, le 16 avril 2014 où il sera à l'affiche de Avis de mistral.
Alain Souchon, de son vrai nom Alain Kienast, est un auteur-compositeur-interprète et acteur français, né le 27 mai 1944 à Casablanca où son père est professeur d'anglais. Grande figure de la variété française, son premier succès arrive avec la chanson "'amour 1830" et sa carrière prendra son envol suite à sa collaboration avec Laurent Voulzy entamée en 1974 avec "J'ai dix ans". Alain Souchon a reçu 9 trophées aux Victoires de la musique, comme Matthieu Chedid mais moins qu'Alain Bashung.
Daniel Pennacchioni, dit Daniel Pennac, né le 1er décembre 1944, est un écrivain français. Il a écrit son premier livre en 1973. En 1985, il écrit le premier roman de la saga de la famille Malaussène : Au bonheur des ogres, puis La Fée carabine, La Petite Marchande de proses - prix Inter 1990 -, Monsieur Malaussène et Aux fruits de la passion. Il a reçu le prix Renaudot en 2007 pour son essai Chagrin d'école.
Bernard Montiel. Français né le 19 avril 1957 à Casablanca, il est animateur (notamment de "Vidéo Gag" et "Surprise sur prise") et comédien.
C'est l'un des acteurs du nouveau film du réalisateur Mohammed Lakhdar Hamina, qui a pour titre provisoire Le crépuscule des ombres et actuellement en cours de montage. L'acteur joue le rôle d'un instituteur dans les années 30, qui embarque ses élèves à Alger, nouvelle colonie francaise.
On peut aussi suivre Bernard Montiel dans la nouvelle série TV Section de recherches, où il campe le procureur.
Alber Elbaz né le 12 juin 1961, est un créateur de mode israélo-américain. Il a travaillé chez Guy Laroche, Yves St Laurent puis dans la maison Lanvin où il obtient une reconnaissance sans faille de tout le milieu de la mode. Selon lui, "Le rôle de la mode n’est pas juste d’habiller, elle doit aussi donner un sentiment de bonheur."
Michèle Barzach, née le 11 juillet 1943 à Casablanca (Maroc), est médecin gynécologue, psychanalyste et femme politique. Elle fut ministre de la Santé et de la Famille dans le second gouvernement Chirac, de 1986 à 1988. Depuis 2012, elle préside UNICEF-France.

Valérie Bénaïm, née le 30 août 1969, elle est journaliste, chroniqueuse et animatrice française.
Elle est la sœur de l'ingénieur du son Laurent Benaïm.
Depuis le 26 août 2013, elle est chroniqueuse dans l'émission de radio présentée par Cyril Hanouna Les pieds dans le plat qui est diffusée sur Europe 1.
Jean-Charles de Castelbajac, né le 28 novembre 1949 à Casablanca, est un créateur de mode français descendant d'une ancienne famille noble de Bigorre.
En hommage à sa ville natale, il a créé au nouveau Sofitel Tour Blanche une oeuvre permanente baptisée "Fatal Oriental Synchronicity" : "Une phrase en tubes de néon blanc projetée sur l'un des murs du bar et qui célèbre une des répliques mythiques du film de Michael Curtiz, 'Casablanca' (1942)."
Guy Forget est un joueur et un capitaine de tennis français, professionnel de 1982 à 1997, né le 4 janvier 1965. Il réalise sa meilleure saison en 1991 où il atteint le 4e rang mondial. Il vit en Suisse.
Sofia Essaïdi : Franco-marocaine née le 6 août 1984, elle accède à la notoriété après sa participation à la saison 3 de la "Star Academy" française, où elle arrive jusqu'en demi-finale. Elle est alors devenue auteur-compositeur-interprète et comédienne. Elle danse et joue aussi de plusieurs instruments de musique.
En 2007, elle interprète le rôle principal dans le spectacle musical Cléopâtre, la dernière reine d'Égypte.
Le 23 janvier 2010, elle est élue artiste féminine francophone de l'année aux NRJ Music Awards à Cannes.
Le 12 février 2010, elle est élue Meilleure actrice aux Jeunes talents de l'année 2009 pour sa prestation dans Aïcha, téléfilm de Yamina Benguigui.
Jacques Essebag, connu sous le pseudonyme d'Arthur, est né le 10 mars 1966. Ses parents, juifs séfarades, quittent le Maroc en en 1967, durant la guerre des Six Jours et s'installent en région parisienne. Il a commencé sa carrière comme animateur radio dès 1986. Parallélement, il commence une carrière d'animateur de télévision à partie de 1992 avec de grosses audiences pour "les enfants de la télé" ou "la fureur du samedi soir"... Il a produit d'autres émissions télévisuelles, telles que "Le Bigdil". En juin 2001, il devient le vice-président d'Endemol France et cette société va donner un tournant au monde audiovisuel en présentant les premières émissions de téléréalité ("Loft story", "Star Académy"...). Arthur a donc également la casquette de producteur et homme d'affaires.
Richard Virenque, né le 19 novembre 1969 est un ancien coureur cycliste français, actif de 1991 à 2004, spécialiste du Tour de France où il est le coureur ayant remporté le plus de fois le maillot à pois du meilleur grimpeur, qu'il a endossé à 7 reprises (1994 à 1997, 1999, 2003 et 2004). Il a également remporté 7 étapes du Tour de France, qu'il a terminé deux fois sur le podium, en 1996 et 1997.
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Message  CONRAD-BRUAT Xavier Jeu 17 Juil - 18:25

Alain
Bravo, c'est bien parti, j'espère qu'il y aura de la suite.

Ghis
Super, les célébrités. Confectionne-nous le même avec les célébrités nées à Meknès.
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Message  andreo jean josé Jeu 17 Juil - 23:03

Ghislaine!


J'ai bien aimé les célébrités originaires de casablanca, mais pour moi il en manque une :"Nicole Ferroni" née le 19 mars 1982 fille de professeurs et professeure agréée de SVT, elle a tout abandonné pour la comédie.elle est devenue humoriste et passe souvent chez "Ruquier" dans On Ne Demande qu'à en Rire (ONDAR)...J'invite ceux qui aime l'humour à la découvrir(pour ceux et celles qui ne la connaissent pas encore) sur google, taper nicole ferroni, ouvrir et découvrir ses principaux sketchs....
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Message  Ghislaine Jousse-Veale Ven 18 Juil - 1:17

Médiathèques, Bibliothèques, Presse - Page 4 Instit10

L’Institut français d’Agadir est un établissement du réseau culturel français à l’étranger dépendant directement du Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France au Maroc. Sa mission première est à la fois de diffuser la culture (entendue au sens large) et la langue françaises, mais aussi de servir la culture du pays partenaire. Cette diffusion est orientée autour de 3 axes principaux:1/ L’action culturelle - lieu de rencontres, d’échanges et de manifestations culturelles, propose tout au long d’une année une programmation riche et variée : plus d’une centaine de spectacles, expositions et rencontres, qu’il s’agisse de théâtre, de danse, de musique, d’art contemporain, de débat d’idées, de conférence, de cinéma, etc., appréciés et attendus par le public gadiri aussi bien marocain que français, et nombreux - plus de 60 000 personnes y assistent.2/ Les cours de langue - De nombreux cours de français sont proposés à un public très varié qui reçoit, selon son niveau linguistique et ses objectifs personnels, des cours de français langue étrangère ou des cours de français sur objectifs spécifiques.  
La Bibliotheque avec plus de 100 revues et journaux francais et marocains
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Message  Grostefan Alain Ven 18 Juil - 10:17

JOSE
RUQUIER va remplacer Philippe BOUVARD sur RTL. Je suis attristé par le départ du "chibani". Je ne sais pas si son remplaçant le vaudra.
GHIS
Et aussi De Villepin, Elisabeth Guigou.
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Message  Ghislaine Jousse-Veale Sam 19 Juil - 3:22

Dominique de Villepin né à Rabat le 14 novembre 1953 est un homme politique.
Elisabeth Guigou née à Marrakech le 6 Aout 1946 est une femme politique du parti socialiste.
Nicole Ferroni née le 19 mars 1982 à Casablanca est une comédienne et humoriste française. Née d'un père italien, professeur de chimie, et de mère alsacienne, professeur d'allemand. Elle aussi a été professeur agrégée de sciences de la vie et de la terre en France .


Dernière édition par Ghislaine Jousse-Veale le Sam 19 Juil - 3:39, édité 1 fois
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Message  Ghislaine Jousse-Veale Sam 19 Juil - 3:30

Bonjour a vous tous - J'ai tapé tout cela à la main (infos du net bien sur) et s'il y a des fautes et manque d'accents sorry mais j'ai un clavier anglo et je dois mettre les accents séparament....

Elles/ils sont tous nes a Meknes
Roger Alleman, né à Meknès le 11 décembre 1959 - Footballeur - Défenseur. Club Montpellier

Pierre Alonzo, né le 23 mars 1940 à Meknés  - footballeur français reconverti en entraineur entre 1975 et 2001

Philippe Berlin est né le 25 mars 1956 à Meknes et etait un footballeur français ayant évolué pendant la majeure partie de sa carrière au Stade Rennais.,

Raymond Camus est un ancien footballeur français né le 21 Octobre 1950 à Meknes dans differents clubs en France. Reconverti comme entraineur, il a suivi à deux reprises son ancien coequipier des Girondins de Bordeaux dont il fut l'adjoint au Toulouse FC et depuis Juillet 2010, au Mali.

Jean Amyot d'Inville, né le 13 avril 1942 à Meknes est conseiller en communication et directeur de collection. Il a cree et dirige le centre de communication de l'Ouest a Nantes.

Marie-Paule Deville-Chabrolle, née à Meknes le 15 juillet 1952 est sculpteur et artiste-peintre.

Brigitte Deydier, née le 12 novembre 1958 à Meknes est une ancienne Judokate française, championne du monde en 1982, 1984 et 1986.  Elle occupe actuellement le poste de directrice Ryder Cup à la Fédération française de golf.

Vincent Estève est un ancien footballeur français né le 21 juillet 1945 à Meknès (Maroc). Formé à l'AS Cannes, cet arrière droit a joué au FC Nantes. Il a été international le 24 avril 1968 (Yougoslavie-France, 5-1) pour un match de qualification de Coupe d'Europe. Il est finaliste de la Coupe de France en 1970.

Michel Jobert était un homme politique français de sensibilité gaulliste de gauche, né le 11 septembre 1921 à Meknès, et mort le 25 Mai 2002 à Paris - Formation: Ecole nationale d administration, Institut d'études politiques de Paris.

Guy de Kerimel né le 7 aout 1953 à Meknès au Maroc, est un évèque catholique français, évèque de Grenoble depuis 2006.

Emmanuel Laugier, écrivain et poête français né en 1969 à Meknès. Il vit, travaille, depuis quelques années à Nimes.  Poete, essayiste et critique litteraire au journal Le Matricule des anges depuis plus de 15 ans, il a publié une dizaine de livres et publie régulièrement en revues.

Jean L Helgouach était un archéologue et préhistorien français né le 22 avril 1933 à Meknès, mort le 29 février 2000 à Nimes.

Bernard Lugan né le 10 mai 1946 à Meknès est un historien français spécialiste de l' Afrique. De 1972 à 1983 il enseigne à l' Université nationale du Rwanda, pays dans lequel il mène également des fouilles archéologiques. De 1984 à 2009 il est maitre de conférences à l'Universite de Lyon III, où il assure différents cours autour de l' Histoire de l' Afrique et de la francophonie.

Joel Mergui né le 25 février 1958 à Meknès est un médecin spécialisé en dermatologie. Il est président du Consistoire central israélite de France, élu en 2008 et réelu en 2012. Il est également président actuel du Consistoire israelite de Paris. Il est Chevalier de la Légion d Honneur.

François Milazzo, né le 9 février 1934 à Meknès et mort le 12 Janvier 1967 à Marseille, est un footballeur français. Il évolue au poste de milieu de terrain offensif du milieu des années 1950 au milieu des années 60.  Forme à l'US de Meknes il rejoint ensuite l OGC Nice avec qui il remporte le championnat de France amateurs en 1965 et 1966. Il meurt l'annee suivante des suites d'une porphyrie.

Jean-Paul MOurot est un homme politique français né le 26 septembre 1941 à Meknès et mort le 23 Juillet 2013 à Rabat. En 1974 il fait partie des députés UDR qui soutiennent le libéral Valéry Giscard d'Estaing contre le gaulliste Jacques Chaban-Delma.

Philippe Perrin, né à Meknès le 6 janvier 1963 est pilote d'essai chez Airbus. Il a été le 9ième spationaute français de l'Agence spatiale européènne ESA à partir dans l'espace dans le cadre de la mission STS-111 en mars 2002.  Durant cette mission, il sort à trois reprises en scaphandre dans l'espace pour assembler la station spatiale internationale.

Bernard Reynès né le 18 octobre 1953 à Meknès est un homme politique français.  Membre de l'UMP Bernard Reynès est élu député le 17 Juin 2007 pour la XIII ième législature, dans la 15ième circonscription des Bouches-du-Rhone en battant au second tour le député sortant Léon Vachetavec.  Il conserve son mandat de député lors des elections du 17 juin 2012.
Le 11 Novembre 2013, lors de commémoration de l'Armistice de 1918, il est attaqué et blessé de plusieurs coups de couteau par un individu qui s'était glissé dans la foule.

Michel Vivoux né en 1952 à Meknès est un auteur-compositeur-interprète et fantaisiste français assez connu dans le grand Sud-Ouest de la France, en particulier dans les zones rurales.
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Message  CONRAD-BRUAT Xavier Sam 19 Juil - 19:39

Beau travail, Ghis.

Nous allons tâcher d'ajouter quelques autres noms.
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Message  Ghislaine Jousse-Veale Sam 19 Juil - 19:54

Merci Xavier et Boys and Girls c'est a votre tour a ajouter. Perso je n'en reviens pas du nombre de Meknassis qui sont devenus celebres aussi bien bien comme politiciens, ecrivains, medecins ou sportifs etc..
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Message  CONRAD-BRUAT Xavier Sam 19 Juil - 20:11

Un très grand professeur de Droit...

Guy ISAAC (1940-2000)

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Né à Meknès. Brillant élève à l'Ecole de Bretagne et au Lycée Poeymirau. Etudes de Droit à Toulouse. Chargé de cours à Alger, Professeur de Droit à Toulouse, Recteur de l'Académie de Besançon, Recteur de l'Académie de Clermont-Ferrand, Président de l'Université des Sciences Sociales de Toulouse où il enseignait le droit communautaire européen. Auteur de nombreux ouvrages et, notamment, le "Droit Communautaire Général", qui fait encore autorité. Un amphithéâtre porte son nom à la Faculté de Droit de Toulouse.
Il était frère de Nicole, décédée, et époux de Yvette Isaac "Nini".


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Message  Ghislaine Jousse-Veale Sam 19 Juil - 20:52

Vigon (né à Rabat le 13 juillet 1945), de son vrai nom Abdelghafour Mouhsine, est un chanteur marocain spécialisé dans le rhythm and blues, apparu dans le milieu des années 1960. Activité principale: Interprète - Genre musical: Soul, R&B, Rock - Années actives: De 1965 à aujourd`hui - Labels:  Les Rockers, Barclay, Atlantic, Egg, Fiesta

Marc Perrin de Brichambaut, né le 29 octobre 1948 à Rabat (Maroc) est un haut fonctionnaire et un diplomate français.Il a été Secrétaire général de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) de juin 2005 à juin 2011. Il est membre du Conseil d'État.
Marc Perrin de Brichambaut étudie à l’École nationale d'administration à Paris, puis devient fonctionnaire en 1974 : il démarre sa carrière au Conseil d’État, d’abord comme maître des requêtes puis comme Conseiller d’État.
En 1978 il est envoyé en poste à New York en qualité d’Assistant spécial du sous-secrétaire général des Nation Unis pour les Affaires économiques et sociales internationales.
Il retourne à Paris en 1981, où il devient conseiller du ministre des Affaires étrangères Claude Cheysson.

Fabienne Égal est une ancienne speakerine et animatrice de télévision française, née le 21 juillet 1954 à Rabat,Maroc. Depuis quelques années elle s'est reconvertie dans le coaching en communication et le "media-training". Elle enseigne actuellement la communication orale à l'université Paris-Dauphine et forme à la prise de parole en public auCFPJ.
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Message  Grostefan Alain Lun 21 Juil - 17:04

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Message  Ghislaine Jousse-Veale Mar 22 Juil - 4:15

Alain - Je suis allee sur le net et je vois que cette ecrivain a ecrit pas mal de livres sur le Maroc. Quand je descendrai a Vancouver j'irai a la bibliotheque principale ou nous avons une grande partie d'un etage pour des livres de l'Afrique nord et sud. En tous les cas j'ai bien aime ce paragraphe "A mon mari"
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