Les Sports et Sportifs Meknassis 1

L'histoire du sport à Meknès  remonte à la présence militaire française dans cette ville avec l'équitation. Ce n'est qu'à partir du début des années 1920 que l'activité sportive civile se développe au travers de clubs sportifs adhérents aux ligues sportives établies au Maroc.
1 - La première structure sportive de Meknès a été un hippodrome, construit près de Dar Beida au début des années 1910.

2 - Le club Meknès Sports fait partie des associations fondatrices de la Ligue d'Athlétisme du Maroc en 1922.

3 - Un second club, corporatif, existe à Meknès : les Cheminots Sports qui deviendra par la suite l‘Association Sportive du Tanger-Fès (ASTF).

4 - Dans les années 1930, sont aménagés dans la vallée de l'oued Boufekrane, entre la ville historique et la ville nouvelle, les piscines et les terrains de tennis.

5 - Un aéro-club existe à Meknès entre 1929 et 1975, installé sur l'ancienne base aérienne, avec une activité de parachutisme à la fin des années 1960.

6 - D'après la Fédération royale marocaine de judo et arts martiaux assimilés, le judo fait son apparition à Meknès en 1952.[/b]

L'histoire de football Meknassis était à son top pendant les années quarante et cinquante et irrégulière pendant les années soixante, la ville était dotée de deux grandes équipes de football à savoir :
Stade des Hirondélles (l'école du CODM)

  Union sportif de Meknès (USDM).
   Association Sportif de Tanger-Fès ou le Club de Chemin de Fer de Meknès (ASTF).

Equipe USDM (CODM) en 1947-1948

Dans le temps, ces deux équipes faisaient trembler presque toutes les équipes nationales et parfois étrangères par le jeu collectif et individuel de ses joueurs, soixante-dix pour cent des joueurs étaient des européens, mais les plus brillants étaient des joueurs marocains comme Klaoua, feu « Idriss »(ex-joueur de l'équipe de France) et son frère« Mohamed», deux ex-joueurs de l'USDM et l'équipe national marocaine.

Concernant la période des années quarante « Mohamed Klaoua » raconte à CODM-Meknes.com : l'USDM est la seule équipe de cette période qui a battu la valeureuse équipe rouge le WAC de Casablanca (3-1) à domicile, deux buts marqués par "Idriss" et un par son frère "Mohamed Klaoua", Mais au match retour à Meknès le Wydad de Casablanca (WAC) a gagné face à l'USDM par 4 à 0 devant son public nombreux. Pourquoi ?

D'après « Mohamed Klaoua » c'est pour des raisons de politique nationale « l'équipe du WAC était la seule équipe nationale qui était composée à 100 % de joueurs marocains militants ». Au début de l’indépendance (1955-1956), l'USDM est dissoute pour laisser la place à la jeune équipe de Rachad de Meknès. Malheureusement, cette dernière n'a pas pu résister en première division parmi les grands ce qui a provoqué une crise sportive sans précédents dans la ville ismaillienne. Pour résoudre ce problème, les responsables ont décidé de faire fusionner le Rachad et le Difaâ de Beni M'hamed (Équipe très brillante du 3e division). malheureusement cette solution n'a pas réalisé le but souhaité.

En 1962-1963, une nouvelle étoile est née : Le Club Omnisports De Meknès (CODM) à la suite de la fusion Rachad, Difaâ de Beni M'hamed et l'Association Sportif de Tanger-Fès (ASTF).

Voilà près de 100 ans que le royaume a découvert le ballon rond. Un sport qui a rapidement passionné le pays, mais également cristallisé les enjeux politiques.

Contrairement à ce qui s’est passé dans d’autres pays du monde, ce ne sont pas des marins anglais qui ont introduit la pratique du football au Maroc, mais bien des militaires et des colons français.

Officiellement, la première compétition et les premiers matchs n’ont commencé qu’en 1916. Mais d’autres sources affirment que des matchs de football ont bien été joués quelques années avant cette date. Houcine Hayani, l’un des pionniers de la presse sportive du royaume, affirme que la toute première rencontre de football sur le sol marocain a été disputée en 1913, soit un an seulement après l’établissement du protectorat.

Le match aurait eu lieu à Aïn Taoujdate et aurait opposé une équipe de colons de Fès à une autre de Meknès.

Les premières dates de création des clubs marocains

1913 Création de l’Union Sportive Marocaine de Casablanca (USM)
1916 Démarrage de la Ligue du Maroc ; le CA de Casablanca est sacré premier champion de cette compétition
1917 Fondation du Racing Athletic Club de Casablanca (RAC)
1919 Création de l’Olympique Marocain
1919 Le Stade Marocain voit le jour



Ce n’est qu’en 1932 que la Résidence générale reconnaît officiellement l’Association Rabat-Salé comme la première équipe musulmane.
Au nord du pays, d’autres équipes de ce genre ont pu voir le jour bien avant leurs consœurs sous influence française.
Dès l’établissement de la zone internationale de Tanger en 1923, un premier club marocain, l’Association Maghrib Al Aqsa, a été autorisé dans la ville du détroit. Mais l’absence d’un tournoi régional dans cette zone, ainsi que dans tout le Maroc espagnol, contraint les clubs de cette région à sombrer dans les divisions inférieures du championnat d’Espagne.

La seule exception sera l’œuvre de l’Atletico de Tétouan, qui réussira pendant la saison 1950-1951 à monter en première division espagnole pour jouer contre des clubs tels que le Real de Madrid et le FC Barcelone.

1926 marque une nouvelle étape dans l’évolution du football au Maroc.
Après avoir rejoint le Championnat d’Afrique du Nord, les clubs du royaume ont cette fois l’occasion de se mesurer chaque saison à leurs homologues d’Algérie et de Tunisie.

Ce n’est qu’en 1932 que l’USM de Casablanca devient le premier club marocain à remporter cette épreuve, après une domination totale des clubs algériens.

C’est l’âge d’or du club casablancais, qui compte dans ses rangs les meilleurs éléments évoluant dans la Ligue du Maroc.
Le plus grand de ces joueurs n’est autre que Larbi Ben M’Barek. Celui qu’on a surnommé «la Perle noire» signe à l’USM en 1935.

Dans cette équipe où évolue une majorité de joueurs français, Larbi ne parvient pas à trouver sa place pendant la première saison. Il joue en équipe réserve et, le reste du temps, exerce son métier de pompiste. L’année suivante, il réussit enfin à s’imposer par sa technique et l’élégance de son jeu. Mais Ben M’Barek ne restera que deux années de plus, avant de traverser la Méditerranée pour signer à l’Olympique de Marseille où il fera le bonheur du public phocéen.


Sources : 05 déc 2012 ⋅ par Zamane, pour la suite du reportage  
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...ou le Stade Berthézène

Le Stade d'Honneur de Meknès est un stade de football situé au Quartier de la Place d'Armes à Meknès, il fut construit en 1982 par une unité de la Légion et a une capacité de 25 000 places. Il s'appelait auparavant « stade de la garnison » et abritait des matches de rugby à l'époque de la colonisation française au Maroc (1912/1956).

Il accueille les matches du CODM de Meknès. Il a aussi abrité la finale de la CAN Junior 1997, ainsi que bien d'autres manifestation de grand calibre comme les matchs de l'équipe nationale du Maroc ainsi que des concerts de musique.

Bonsoir à tou(te)s,
Salut KiKi le Hockeyeur,
Et où est-t-il le gazon du Stade des Hirondelles?
En revanche le gars qui est en face de toi il doit s'en souvenir de son déplacement à Meknès ! Tu as vu où est la balle?... et ta crosse en plein dans sa cheville droite!!! d'ailleurs "chouffe" le tortillement de ses fesses qui accompagne la douleur du coup.
Si cette phase de jeu s'était déroulée devant les spectateurs du Biarritz Olympique Rugby (très versés dans les choses du hockey sur gazon - ou sans gazon même!) tu aurais eu droit aux 2 plus hautes insultes du Stade d'Aguilera: voyou ! et, celle là mortelle: BAYONNAIS!!!
En toute amitié, naturellement.
Jean.

Salut Jean du B.O.R.

Dis donc "Voyou Bayonnais" comment tu faisait toi pour marquer des buts sur le gazon des hirondelles
C'est ton copain Zitoun qui retenait ou poussait le gardien de but.  :lol!:  
Met nous une photo pour nous prouver le contraire  :sleep:  :sleep:  :sleep:

Re-,
Salut KiKi de Menton,
Ah! que j'aimerais pouvoir poster des photos de nos belles années passées à Meknès, et en particulier celles de nos exploits sportifs! Hélas! comme tu le sais ces photos sont toutes parties en fumée...
Il ne me reste plus que celles que ZITOUNE m'a données...
Ne revenons pas là-dessus... nous allons passer une mauvaise nuit.
Aupa BO!
Amitiés.
Jean RIOTTE

Ghislaine
C'est un Anovrien très bon cheval pour le dressage utilisé par tous les grand cavaliers et cavalières en Allemagne.

Je remet cette photo du HCM 58 car certain qui ne l'on pas vue reconnaîtrons sans doute quelques copains.
de gauche à droite: Fontan Carbonaro (entraîneur)  Cuadrado Aguilar Beuchotte Moralès Malgouyres Ciavaldini Wiudès Diaz Larbi
Accroupis: X, Dorguin, KIKI, Marcos, Estèvès.

Pour la petite Histoire: j'ai revu Wiudès à Nîmes (BA) et j'ai bien plus tard entendu qu'il avait fait la belle de la prison des Baumettes. Il avait au cours d'un Match reçu un coup de crosse dans les dents (4 dents en l'air)

Un jour d'entrainement Dorguin m'a envoyé la balle sur le front et la bosse était énorme, je ne sais plus qui sur un site s'est rappelé cette mésaventure (qui ne m'a laissée aucunes séquelles intélectuelles sauf l’orthographe bien sur)

Bonsoir à tou(te)s,
Salut Abdel,
Merci pour ces photos des stades du Lycée M.I., des Hirondelles et Berthézène.
Pour celui qui, comme moi ne les a pas revus depuis ... 53 ans, que de changements!
Le Stade d'Honneur est engazonné à ce jour. Il est loin le champ de patates que j'ai connu!
Le Stade des Hirondelles possède des tribunes... De mon temps (comme disent les "vieux") nous nous contentions de la main-courante!
Il n'y a que ce pauvre Stade du Lycée M.I. qui n'a pas progressé; il a même régressé à mon sens: la piste d'athlétisme semble avoir disparu par endroits et la fosse des sauts est à peine visible. C'est notre ami Jean-François GUIEYSSE et sa perche en bambou (!) qui doivent faire la "gueule"!!!
Que sont devenus le Stade du Tanger-Fès et le Stade Poeymirau respectivement fiefs de l'A.S.T.F. et de l'U.S.D.M.?
Amicalement.
Jean RIOTTE

Sur la photo suivante, qui reconnait qui?

Bonsoir, il me semble que celui qui est debout, à l'extrême droite est CASENTINI.
Bonne nuit, et à bientôt. Lucien.  

Salut André L.

Bien vu pour ces qlqs noms.
Je cite tout le monde :
En haut de g. à dr.ORTIZ (dirigeant),Jean RIOTTE(c'est lui!), ROSSI, PEDRO, FERRER, OLIVERES, CASENTINI.
En bas:Henri GARCIA,Yvon MAS, HOERNER, LEGAT, André OLIVIER (c'est moi !)

Alors là ANDRE tu me fait plaisir.

Tous les samedis je faisais le concours de pétanque au clos de l'ASTF et souvent si ont finissait tard (parceque ont était bon à Bel Air), ont jouait sur les terrains de longue car il y avait la lumière (attend pas les projecteurs de l'OM).
Je te piques toutes ces photos cachottier. :lol!:  :lol!:  :lol!:

Hola ANDRE L.  

La rue de Lorraine, que j'ai habitée de 46 à 52, donnait dans la rue Mermoz mais juste en face de  "ma" rue, c'était le clos du Tanger- Fès ! C'est ce que tu voulais me faire dire en me montrant ces photos qui sentent bon une époque bénie..... Eh bien je l'ai dit !
Merci DD.