Les Villes du Maroc 1

Alain/Serge - Et moi qui croyais (bijo) que c'etait une marque de voiture que je ne connaissais pas...ahaha.. J'avais oublie.

Des nouvelles ce jour de mes amis, les Zemmouri qui ont une villa a Moulay. Alain, as tu connu ces gens mentionnes ci-dessous dans le email de Mr. Zemmouri?  Je connais la fille Ladure l'ayant vu en 2008 a Moulay d'ailleurs.   "Nous  sommes à  la  plage à  Moulay-Bousselham  !!  un  monde  !!!  impossible  de trouver  un  stationnement  pour la  voiture  !  nous avons  rencontrè  plusieurs  ex  Meknassis  qui  sont  venus  de  France  pour  les  vacances !!  madame  Vargas  ,  madame  Laduré  , Mr Calvet  ,  Mr  Nigon  (fils  d'un  ancien  chef  de  la  grande  gare  ) et  beaucoup d'autres......La plage  est  magnifique  et recemment de  très  belles  villas  construites!"

Alain Christiane

C'est dans cet établissement "le collège ou le Lycée berbère d'Azrou" que le général Oufkir a fait ses classes avant de faire la brillante carrière militaire qu'on lui a connue puis de finir tristement après l'attentat de Skrirat.
Mais vous le savez bien ...

L'histoire de la ville d'Agadir
Article | mer, 09/05/2012 - 22:49

L'histoire de la ville d'Agadir

Agadir est prise en 1541 par les Saadiens et devient, sous la dynastie chérifienne, une ville prospère grâce aux exportations de sucre de canne.

Amorcé au XVIIe siècle, son déclin est précipité par la fermeture de son port au trafic européen (1760) et la création du port concurrent de Mogador (Essaouira).

En juillet 1911, au plus fort des rivalités franco-allemandes au Maroc, l’envoi de la canonnière allemande Panther devant le port d’Agadir en réaction à l'entrée des Français à Fès et à Meknès provoque une grave crise diplomatique européenne .

Crise qui opposa la France et l’Allemagne, en 1911, à propos de la présence française au Maroc.

Depuis 1890, date de la chute du chancelier du IIe Reich, le prince Otto von Bismarck, la rivalité franco-allemande s’était étendue sur le plan colonial (voir Colonisation).

Les Allemands avaient ainsi tenté en vain, en 1905-1906, de stopper la « pénétration pacifique » de la France au Maroc. La position stratégique du Maroc en faisait un enjeu crucial dans la lutte coloniale ; les Français avaient pu à l’occasion vérifier la fiabilité de leur jeune alliance (1904, Entente cordiale) avec le Royaume-Uni lors de la conférence d’Algésiras. La question du Maroc était néanmoins demeurée en suspens et les ambitions allemandes sur cette partie de l’Empire ottoman étaient régulièrement réaffirmées. Au début de l’année 1911, les Français envoyèrent des troupes à Fès, pour secourir le sultan Moulay Hafiz, assiégé dans son palais à la suite d’une révolte berbère. L’Allemagne assimila ce geste à un début d’occupation du pays : elle demanda d’abord à la France des compensations coloniales, en échange de son accord pour un protectorat français sur le Maroc ; puis, pour accroître la pression, l’Allemagne envoya la canonnière Panther dans le port d’Agadir, au sud du Maroc, le 1er juillet 1911. Le Royaume-Uni se rangea aux côtés de la France. Le 21 juillet, le chancelier de l’Échiquier David Lloyd George, dans un discours prononcé à Londres, lança un avertissement à l’Allemagne en lui demandant de limiter ses exigences.

Dans le même temps, la France durcit sa position et la tension monta. Le Royaume-Uni et la France se préparèrent à une guerre contre l’Allemagne au cours de l’été. À l’automne, une grave crise financière frappa Berlin. L’Allemagne renonça à entamer un conflit au Maroc et arriva à un compromis avec la France, le 4 novembre 1911 : les Allemands laissaient les mains libres aux Français, en échange d’une portion du Congo rattachée au Cameroun. En mars 1912, le sultan signa la convention de Fès, qui établit le protectorat de la France sur le Maroc. L’incident d’Agadir, d’une part, confirma la solidité du bloc franco-britannique sur les questions coloniales face aux prétentions allemandes ; d’autre part, il permit aux Français d’affirmer leur hégémonie sur le Maghreb ; enfin, il traduisit l’accroissement des tensions entre les deux systèmes d’alliances (Triple-Entente et Triple-Alliance) qui s’étaient constitués depuis la fin du XIXesiècle et le début du XXe siècle en Europe.

1960 : un tremblement de terre détruit une partie de la ville

Le 29 février 1960, à 23 h 47, un violent tremblement de terre ravage une partie de la ville. Quinze secondes ont suffit à anéantir tous les efforts des décennies précédentes. qui a fait environ 15 000 victimes et la majorité des habitations sera détruite. Population (1994) : 550 200 habitants. " Si le destin a décidé de la destruction d'Agadir, sa reconstruction dépend de notre foi et de notre volonté " déclare alors le roi Mohammed V. Deux ans plus tard, la ville renaît sur la base du respect des normes antisismiques.

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Amitiés Christiane

Bonjour à Tous

Merci Christiane pour l'historique de la ville d'Agadir devenue depuis station balnéaire de renom international.

A la suite de ce terrible tremblement de terre d'Agadir quelques habitants des douars et des borj environnants se sont précipités sur la ville non pas pour secourir les victimes de toutes confessions mais pour piller dans les ruines encore fumantes. La pauvreté conduit parfois a des actes que la morale réprouve.
Des témoignages font état de mains et de doigts coupés sur les cadavres pour voler les bagues et autres bijoux principalement dans le quartier du Mellah. L'armée royale a ceinturé le centre ville pour repousser les voleurs.. Puis en désespoir de cause le roi Mohamed V donne l'ordre aux forces de sécurité de tirer à vue sur les pillards pris en flagrant délit.
Nous habitions rue de Marseille à Meknès et le soir du tremblement de terre nous nous sommes tous retrouvés dans la rue ou dans les terrains vagues aux alentours des municipaux.
A partir du lendemain et pendant plusieurs jours Radio Maroc animé par Léon Noël égrenait la liste des victimes qui s'allongeait de jours en jours.. La solidarité nationale étant mise à contribution c'est ainsi que dans tout le Maroc mais principalement à Casa et Rabat des rescapés d'Agadir ont été accueillis.

Bonjour - Christiane - Merci pour cet article sur l'histoire d'Agadir que probablement plusieurs d'entres nous ne savaient pas, en tous les cas moi - Andre - Pas mal cette jolie maison que tu nous montres le 7 juin et dans un post plus haut tu disais que tu n'avais aucune connaissance d'un ras de maree a Agadir en Fevrier 1960 - J'avais lu qu''il y en avait eu un et la raison pour laquelle tant de disparus. Dans d'autres articles sur ce tremblement de terre il est dit aussi pas de ras de maree...a Savoir! Car le tremblement de terre etait quand meme seulement 5.4 je crois.  Remarque les maisons n'etaient pas construites comme elles le sont maintenant... - Rene - Je revenais de France mi-Janvier 1960 apres une absence de 2 ans et moi aussi etant chez mon pere Rue de Toulon , nous nous sommes refugies a cote dans le terrain vague a gauche des Services Municipaux,  la ou il y avait les cirques avant. Mon pere, sans reflechir qu'il pouvait y avoir d'autres secousses qui viendraient jusqu'a Vancouver s'etait d'abord precipite a la rue derriere notre immeuble,  rue de Nice ou il y avait un garage sous-sol et ou etait sa bagnole pour l'enlever de la...Et pour les pillages c'est la meme chose ailleurs aussi malheureusement. Un ami etait en Thailande en 2004 lors du tremblement de terre dans l'ocean Indien suivi du tsunami en Thailande qui a fait tant de morts et il avait vu des scenes de pillage horribles. Qui aurait pense cela des Thais...

Taroudant, ville dénaturée


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Ville sans trottoirs ni passages réservés aux piétons

Celui qui débarque à Taroudant, à tout moment de la journée ou de la nuit, sera surpris par son surpeuplement et son trafic chaotique. La démographie y a atteint un tel seuil qu’à certains endroits, comme la place Assareg, la Kissaria ou Bab Targhount, on se bouscule dans ses rues étroites pour se frayer un chemin de passage. Circuler en automobile ou même y marcher à pied sans faire d’accident ou sans être heurté par un engin relève de l’exploit, car comment se mouvoir dans des espaces exigus au milieu de cyclistes, de motos, de calèches, de voitures, de charrettes, de marchands ambulants, de piétons, de marchandises exposées à même le sol, tout un monde qui se meut et qui s’agite dans tous les sens en même temps dans le chaos le plus total ! Signalons que Taroudant est une ville sans trottoirs ni passages réservés aux piétons, ce qui veut dire que revenir chez soi sain et sauf après une promenade relève du miracle. Les pauvres touristes qui marchent à pied tenant une bouteille d’eau à la main, ne savent pas comment se comporter dans un tel désordre, toutes les règles et les schémas qu’ils ont dans la tête concernant la circulation dans une cité moderne se trouvent brusquement bouleversés, ici les notions de temps et d’espace ont une autre signification.

Sources à suivre : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Une des portes

Bonjour

Nous sommes bien à Mogador sur les remparts à proximité du port pas loin du front du mer d'où j'étais parti un jour tout seul à l'âge de 4 ans pour me promener vers le port... (1950 ou 51 ?)
Après un grand moment de frayeur et des recherches importantes mes parents m'ont retrouvé sur les remparts ci-dessous...
Je me souviens seulement du ramdam que cela avait provoqué...
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QUELQUES PHOTOS PRISES RECEMMENT A TAROUDANT ET TROUVEES DANS UN SITE DE CETTE REGION.
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LA GAZELLE D'OR A TAROUDANT
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UN JOLI JARDIN
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Louisette

Ben Slimane ( ex camp Boulhaut dans la forêt de la Mamora entre Casa et Rabat ) n'a rien à voir avec Sidi Slimane ( région de Meknès....)

André Ghislaine

Je n'avais jamais vu jusqu'à présent ton post après la fameuse vidéo casablancaise.. et la question que tu m'as posée.. Scuse me Sir !...
Réponse : Il s'agit d'un Medlay vidéo sur Casa monté par un dafinaute que je ne connais ni des dents ni des lèvres ( ) J'ai un petit voisin marocain qui se prénomme Adam comme Adam et Eve... A chkoun adak ? C'est la nouvelle mode par ici ?

Safi,août 1952.
  A la place du R'Bat,l'hôtel Majèstic à 350 francs Marocains,tandis qu'à l'hôtel de Paris à 200 francs.
  En aôut 1984,ce dernier hôtél avec trois lits pour 2.500 francs !!!!
  Tandis qu'au Mimosas, au Plateau(ville nouvèlle) à 5.500 francs.
  Attention !!!!!
  A Sidi Bouzid,au Rèstaurant de Mme TURREL,ne pas critiquer sa cuisine,si non............ça va barder,comme me disait Mr.Ménorét,le technicien en radio-maritime.
 Bien dommage à regrét,de ne plus voir les usines de sardines en plein régime d'éxploitation,mais hélas en abandon  !!!!
 Ancienne capitale de la sardine au Monde  !!!!!
 Généralement,les gens de Safi de toutes confèssions confondues,sont sympathiques et affables.
 Un vieux boulingueur,c'est notre  "Titi" Aristide Mahé,le fils du fondateur de la première boulangerie de Safi à la rue du R'Bat.

[b] J'avais connu en 1968,une charmande dame,Mme GALVEZ à Oualidia,elle avait louée une partie de sa villa d'Eté à un ami.Son mari était agriculteur.. Elle détenait une boulangerie à Safi,comme toutes les Safiotes et les safiots,toujours affable et de sympathi dans les conversations.
J'ai toujours un éternèl souvenir de cette rencontre.
Richard.