Meknès, la ville Nouvelle 1
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Re: Meknès, la ville Nouvelle 1
Bonjour Alain - Alors la je ne me rappelle pas de cette construction sur l'avenue de la Republique. Je connais bien l'entree de l'ecole Marolleau bien sur car j'habitais en face pendant plusieurs annees. Je pense que nos "dragueurs" qui faisaient le va et vient a pied ou en vespa (tel qu'un RL et ses copains ) sur cette avenue le samedi soir se rappeleront....
Amities
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Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12844
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 83
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Re: Meknès, la ville Nouvelle 1
Bonsoir Ghislaine ,merci d'avoir mis cette photo de la fondation Antoinette Pagnon qui se trouvait juste a l'entrée de Meknes Plaisance sur la gauche ,pas de bons souvenirs pour moi et également pour ma petite soeur aussi sur la photo ,beaucoup a dire sur la saga Pagnon mais les années passent et il faut tourner les pages .
Amicalement
Jean-claude Brotons- Messages : 748
Date d'inscription : 18/03/2011
Localisation : LYON
Re: Meknès, la ville Nouvelle 1
ALAIN
Sur cette photo ancienne, surement entre 30 et 40 il est possible que l'école du Bd de Paris se voyait de l'avenue ? mais pas de notre époque.
Il me semble reconnaître l'arrière du préau mais le bâtiment de droite pas du tout, les classes partaient de l'autre coté vers le Bd de Paris de plus elle n'était pas mixte, il y avait l'école de garçons avec sa court et l'école des filles.
Alors les Anciens au boulot
Bravo ANDRE
Tu est le meilleur, CHRISTIANE devrait confirmer.
Pas que tu est le meilleur mais l'école
Sur cette photo ancienne, surement entre 30 et 40 il est possible que l'école du Bd de Paris se voyait de l'avenue ? mais pas de notre époque.
Il me semble reconnaître l'arrière du préau mais le bâtiment de droite pas du tout, les classes partaient de l'autre coté vers le Bd de Paris de plus elle n'était pas mixte, il y avait l'école de garçons avec sa court et l'école des filles.
Alors les Anciens au boulot
Bravo ANDRE
Tu est le meilleur, CHRISTIANE devrait confirmer.
Pas que tu est le meilleur mais l'école
Jean Riotte- Invité
ECOLE " MAROLLEAU "
Serait-ce l'école MAROLLEAU vue de l'avenue de la République?[/size]
Bonsoir Alain,André et Rudy,
Aucun doute,c'est bél et bien l'ECOLE MAROLLEAU du Bd de Paris,mais à notre époque de 1950,on ne pouvait plus voir ces beaux batiments à cause de la végétation qui les cachait.
Cette photo devait être prise dans les années de sa construction(1925) environ,c'est bien l'avenue de la république,il y avait déjà à cette époque quélques fréquentations de piètons qui usaient le trottoir,je ne pense pas.........qu'à l'èsplanade du Dr.Guiget on en faisait autant !!!!!
Dans ce dernier endroit,les piètons seraient plutôt des jeunes filles habillées en bleu-marine et col blanc ou des soeurs et la mère-supérieure.
Richard/tarzancasa
Bonsoir Alain,André et Rudy,
Aucun doute,c'est bél et bien l'ECOLE MAROLLEAU du Bd de Paris,mais à notre époque de 1950,on ne pouvait plus voir ces beaux batiments à cause de la végétation qui les cachait.
Cette photo devait être prise dans les années de sa construction(1925) environ,c'est bien l'avenue de la république,il y avait déjà à cette époque quélques fréquentations de piètons qui usaient le trottoir,je ne pense pas.........qu'à l'èsplanade du Dr.Guiget on en faisait autant !!!!!
Dans ce dernier endroit,les piètons seraient plutôt des jeunes filles habillées en bleu-marine et col blanc ou des soeurs et la mère-supérieure.
Richard/tarzancasa
Ecole Marolleau
Bonjour et merci Richard pour ton "aucun doute" que c'est bien l'ecole de Marolleau, vue sur l'ex avenue de la Republique. Je me disais aussi que j'avais bien vu ce genre de facade quelque part dans un site et apres que tu aies confirme que c'etait bien l'ecole Marolleau j'ai fait des recherches sur Dafina et Bingo, Meknes # 4 le 11 Mai 2010 a 11 heures 29, Quamefil avait mis 2 photos prises a partir de l'hotel Majestic et la photo de Alain et celles de Quamefil a plusieurs annees d'ecart se ressemblent. Enfin c'est mon avis.
Et tant que j'y suis ou est Abdel?
Amities
Et tant que j'y suis ou est Abdel?
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Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12844
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 83
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
De Gentile Benoît- Messages : 96
Date d'inscription : 12/11/2010
Age : 67
Localisation : Aix en provence
Re: Meknès, la ville Nouvelle 1
Bonjour Benoit - Merci pour la photo et bien entendu plus de doute au sujet de cette ecole. En 2008 j'ai "refait l'avenue" pour voir quel effet ca me donnait un demi siecle apres.....et bien je n'ai pas fait attention "en face" comme 50 ans avant...ahahah - Et sur ta photo, tout en face un des petits immeubles ou j'a habite pendant plusieurs annees.
Amities
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Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12844
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 83
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
l'école ....
OK, je m'incline....
Et c'est vrai qu'après vérification personnelle, notre ancien TARZAN a raison. En plus, BENOIT en rajoute avec une preuve inéluctable...: une très belle vue de l'école prise de l'avenue... Et, vous aviez raison tous les deux...!!!
Merci Messieurs...
Et c'est vrai qu'après vérification personnelle, notre ancien TARZAN a raison. En plus, BENOIT en rajoute avec une preuve inéluctable...: une très belle vue de l'école prise de l'avenue... Et, vous aviez raison tous les deux...!!!
Merci Messieurs...
_________________
Amicalement - André LANGLOIS
écoles
André, Mesdames et messieurs, bonjour
Juste pour le plaisir des yeux et aussi le plaisir de vous dire "bonjour"
Ecole supérieure primaire boulevard de le république
Ecole de filles Notre Dame des oliviers
Juste pour le plaisir des yeux et aussi le plaisir de vous dire "bonjour"
Ecole supérieure primaire boulevard de le république
Ecole de filles Notre Dame des oliviers
Andreo Adrien- Messages : 359
Date d'inscription : 24/10/2010
Age : 82
Localisation : Sarreguemines 57200 et Agadir
Re: Meknès, la ville Nouvelle 1
ADRIEN,
Où vas tu les chercher tes photos...??? par exemple celle de marollau. Inconnue au bataiilon...Prise dans un angle complétement différent par rapport à toutes celles que nous avons déjà vues...C'est une capture d'écran de quoi...??? Dis le moi, rien qu'à moi...Allez....!!!
Où vas tu les chercher tes photos...??? par exemple celle de marollau. Inconnue au bataiilon...Prise dans un angle complétement différent par rapport à toutes celles que nous avons déjà vues...C'est une capture d'écran de quoi...??? Dis le moi, rien qu'à moi...Allez....!!!
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Amicalement - André LANGLOIS
Re: Meknès, la ville Nouvelle 1
Bonjour Andre L. - Adrien a promis de le dire rien qu'a moi d'abord..... Tu veux me dire c'est quoi S.A.M.A ?? Celle de Marolleau jamais vue de cet angle bien sur. Ca doit etre a l'epoque de nos parents quand ils etaient gosses. Mon pere etait pensionnaire la en 29 et 1930 et ses soeurs 2-3 ans apres. Donc Marolleau s'appelait Ecole Superieure Primaire.
Merci Adrien de nous trouver ces photos. Moi je copie et envoie a mon papa par la poste car malheureusement il n'a pas l'ordi.
Amities
Merci Adrien de nous trouver ces photos. Moi je copie et envoie a mon papa par la poste car malheureusement il n'a pas l'ordi.
Amities
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12844
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 83
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
L'école Marollau
Voilà une vue panoramique proposée par ADRIEN, prise de l'immeuble de la S A M A qui répond à beaucoup de questions que nous nous sommes posé.
Elle doit dater de 1925 à 30. Ce qui est intérressant, c'est qu'elle prouve bien que le camp Poublanc venait contre l'avenue de la République. Jusqu'à maintenant, on ne s'appuyait que sur des schémas ou plans...J'étais un de ceux qui ne le croyait pas...
Ici, on le décrit au 1er plan côté gauche.
J'entendais beaucoup parler de la SAMA...Je suis sûr que RICHARD ou ALAIN vont nous aider pour le situer ...Ce n'est pas celui des Galeries LaFayette qui était de l'autre côté de la SAMA...La SAMA, de mémoire, se trouvait non loin de l'Empire en remontant l'avenue.
Un § tiré d'une édition que GHISLAINE connaît bien...:
"La premiere ecole moderne de Meknes fut curieusement baptisee du nom de son directeur: Mr. Marolleau. C'etait en verite l'une de ces ecoles pionnieres, qui laissent aux enfants qui les frequenterent un souvenir emerveille. Les petits Francais, les petits Espagnols, les petits Russes blancs qui apprirent a lire, a ecrire et a compter a l'ecole Marolleau redecouvrirent avec leurs maitres le miracle du savoir partage. Quelques noms d'instituteurs de l'epoque sont restes dans les memoires: Mr. Rey, M. Stevenot, M.Fournier, et bien sur M. Bovard, professeur de musique."
Elle doit dater de 1925 à 30. Ce qui est intérressant, c'est qu'elle prouve bien que le camp Poublanc venait contre l'avenue de la République. Jusqu'à maintenant, on ne s'appuyait que sur des schémas ou plans...J'étais un de ceux qui ne le croyait pas...
Ici, on le décrit au 1er plan côté gauche.
J'entendais beaucoup parler de la SAMA...Je suis sûr que RICHARD ou ALAIN vont nous aider pour le situer ...Ce n'est pas celui des Galeries LaFayette qui était de l'autre côté de la SAMA...La SAMA, de mémoire, se trouvait non loin de l'Empire en remontant l'avenue.
Un § tiré d'une édition que GHISLAINE connaît bien...:
"La premiere ecole moderne de Meknes fut curieusement baptisee du nom de son directeur: Mr. Marolleau. C'etait en verite l'une de ces ecoles pionnieres, qui laissent aux enfants qui les frequenterent un souvenir emerveille. Les petits Francais, les petits Espagnols, les petits Russes blancs qui apprirent a lire, a ecrire et a compter a l'ecole Marolleau redecouvrirent avec leurs maitres le miracle du savoir partage. Quelques noms d'instituteurs de l'epoque sont restes dans les memoires: Mr. Rey, M. Stevenot, M.Fournier, et bien sur M. Bovard, professeur de musique."
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Amicalement - André LANGLOIS
Re: Meknès, la ville Nouvelle 1
Salut Andre L. - J'ai aussi copie la tienne et je l'envoie a mon pere. Tous les enfants Jousse enfin ceux de Paul Jousse, mon grand-pere, donc 6 momes ont ete pensionnaires a cette ecole dans les annees 29-30 . Merci.
Amities
Amities
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12844
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 83
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
S.A.M.A
ANDRE,GHISLAINE
S.A.M.A Société Annonyme Marocaine d'Aprovisionnement (alimentation en gros genre Metro)
Hotel Majestic au dessus des galerie Lafayette Paris
aujourd'hui 19 avenue Mohamed V année 1960_
Amitiés Adrien
S.A.M.A Société Annonyme Marocaine d'Aprovisionnement (alimentation en gros genre Metro)
Hotel Majestic au dessus des galerie Lafayette Paris
aujourd'hui 19 avenue Mohamed V année 1960_
Amitiés Adrien
Andreo Adrien- Messages : 359
Date d'inscription : 24/10/2010
Age : 82
Localisation : Sarreguemines 57200 et Agadir
MERCI ABDEL
Ghislaine Jousse-Veale a écrit:Salut Andre L. - J'ai aussi copie la tienne et je l'envoie a mon pere. Tous les enfants Jousse enfin ceux de Paul Jousse, mon grand-pere, donc 6 momes ont ete pensionnaires a cette ecole dans les annees 29-30 . Merci.
Amities
VOIR EN PAGE 1 LES BELLES PHOTOS D'ABDEL que je salue MERCI ABDEL (QUAMEFIL)
Andreo Adrien- Messages : 359
Date d'inscription : 24/10/2010
Age : 82
Localisation : Sarreguemines 57200 et Agadir
Re: Meknès, la ville Nouvelle 1
Effectivement ADRIEN, à la fin des années 1920, il existait au Maroc une chaine de magasins d'Alimentation du groupe S.A.M.A (Société Anonyme Marocaine d'Approvisionnement), dont deux situés à MEKNES. Il y en avait à Casa, Marrakech...
Un, rue Rouamzine dont j'ai appris qu'il était géré par Monsieur Xanthopoulos Cosmas, et le 2ème, situé sur l'Avenue.
J'ai même lu quelque part que celui de la rue Rouamzine avait servi à Mr Xanthopoulos de salle de projection de films... En somme, peut être , la première salle de ciné de Meknès...???
Un, rue Rouamzine dont j'ai appris qu'il était géré par Monsieur Xanthopoulos Cosmas, et le 2ème, situé sur l'Avenue.
J'ai même lu quelque part que celui de la rue Rouamzine avait servi à Mr Xanthopoulos de salle de projection de films... En somme, peut être , la première salle de ciné de Meknès...???
l'école du boulevard de Paris
Bonjour à tous et à ceux qui se sont intéressés à la photo de l'école du boulevard de Paris face à l'hôtel le Majestic sur l'avenue ...
Effectivement, il s'agit de l'arrière de l'ancienne école Marolleau comme le dit Tarzancasa qui a changé de nom après l'indépendance devenue Ecole du Boulevard de Paris ( les petits écoliers que nous étions ignoraient que leur école se nommait anciennement Ecole Marolleau ... Jti jure sur la vie dma mère )
Ce qui nous trompe sur cette photo c'est la clôture légère avec cette petite haie de troènes. Un mur très haut a été construit par la suite nous empêchant de voir les bâtiments de l'école depuis l'avenue.
Comme l'a souligné Adrien il fallait monter sur la terrasse de l'hôtel Le Majestic, ce que nous avons fait, pour apercevoir l'intérieur de la cour les batiments et notamment les deux tours de chaque côté.
Effectivement, il s'agit de l'arrière de l'ancienne école Marolleau comme le dit Tarzancasa qui a changé de nom après l'indépendance devenue Ecole du Boulevard de Paris ( les petits écoliers que nous étions ignoraient que leur école se nommait anciennement Ecole Marolleau ... Jti jure sur la vie dma mère )
Ce qui nous trompe sur cette photo c'est la clôture légère avec cette petite haie de troènes. Un mur très haut a été construit par la suite nous empêchant de voir les bâtiments de l'école depuis l'avenue.
Comme l'a souligné Adrien il fallait monter sur la terrasse de l'hôtel Le Majestic, ce que nous avons fait, pour apercevoir l'intérieur de la cour les batiments et notamment les deux tours de chaque côté.
René Hermitte- Messages : 1403
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 77
Localisation : Toulon La Valette
ECOLE DU BOULEVARD DE PARIS
René ,bonjour comment vas tu
l'école du boulevard de Paris que tu as connu était d'abord l'école supérieure primaire Bd. de la république. L'entrée était ,je pense 'bd. de la république. Elle sait ensuite appellé école Marolleau du nom de son directeur de l'époque pour s'appeller aprés l'indépendance école du boulevard de Paris (l'entrée étant bd. de Paris.)
Quelques nom des instituteurs ayant exercé dans cette école:
Mme VAIRON,Mr. Roland PONCHUQUET,Mr. Gagnière, Mme Thévenot, Mme LUCAS Mme PIETRI, Mme MAURY(femme du cycliste et courreur moto)Mme BONNEFAUX Mme. GLAUDE née Brottel Mr MICHAUD dit "mégot" prof de mon ami Christian Duphil que je salue, Mr.JAMES le directeur, Mme SEMPIRI ect....
mme.Thévenot,?, Mme.Gaude, Mme lucas, Mme.Piétri, Mme Maury (Photo de Michelle Gaude)
Entrée actuelle photo RUDI
l'école du boulevard de Paris que tu as connu était d'abord l'école supérieure primaire Bd. de la république. L'entrée était ,je pense 'bd. de la république. Elle sait ensuite appellé école Marolleau du nom de son directeur de l'époque pour s'appeller aprés l'indépendance école du boulevard de Paris (l'entrée étant bd. de Paris.)
Quelques nom des instituteurs ayant exercé dans cette école:
Mme VAIRON,Mr. Roland PONCHUQUET,Mr. Gagnière, Mme Thévenot, Mme LUCAS Mme PIETRI, Mme MAURY(femme du cycliste et courreur moto)Mme BONNEFAUX Mme. GLAUDE née Brottel Mr MICHAUD dit "mégot" prof de mon ami Christian Duphil que je salue, Mr.JAMES le directeur, Mme SEMPIRI ect....
mme.Thévenot,?, Mme.Gaude, Mme lucas, Mme.Piétri, Mme Maury (Photo de Michelle Gaude)
Entrée actuelle photo RUDI
Andreo Adrien- Messages : 359
Date d'inscription : 24/10/2010
Age : 82
Localisation : Sarreguemines 57200 et Agadir
Ecole du boulevard de Paris
Salut Adrien
Tout va très bien, temps splendide sur la Provence. J'espère qu'à Agadir la plage est toujours aussi belle...
A mon époque de l'école du boulevard de Paris l'entrée était bien sur le boulevard de Paris face à la rue de Toulon. Maintenant elle est dans la rue perpendiculaire qui descend en direction de l'avenue Mohamed V. Cette école est devenue un collège. Quand je regardais avec insistance dans la cour de l'école lors de mon passage un groupe de jeunes filles intriguées nous ont demandé avec insistance comment cela était à notre époque.
Tu cites Monsieur PANCHUQUET comme instit, sa fille demeure à Toulon à 3 kms à vol d'oiseau de chez moi et son mari Jean Jean VITTORI vend des voitures en bas de ma colline sur la route de la Farlède ( j'étais dans la classe de sa soeur ainée Claudine lorsque nous habitions tous deux El Hajeb). Nous nous sommes suivis à Meknès. Je m'arrête de temps en temps à son garage pour lui dire bonjour et l'encourager dans ses affaires et surtout...surtout ... parler de Meknès où il était prof de tennis quand nous avions 18 ans ... Son beauf est à Marrakech dans la construction immobilière.
Pour ma part, à l'école du boulevard de Paris j'avais Monsieur feu Gagnières au CM2 qui a terminé sa vie tragiquement ...
Tout va très bien, temps splendide sur la Provence. J'espère qu'à Agadir la plage est toujours aussi belle...
A mon époque de l'école du boulevard de Paris l'entrée était bien sur le boulevard de Paris face à la rue de Toulon. Maintenant elle est dans la rue perpendiculaire qui descend en direction de l'avenue Mohamed V. Cette école est devenue un collège. Quand je regardais avec insistance dans la cour de l'école lors de mon passage un groupe de jeunes filles intriguées nous ont demandé avec insistance comment cela était à notre époque.
Tu cites Monsieur PANCHUQUET comme instit, sa fille demeure à Toulon à 3 kms à vol d'oiseau de chez moi et son mari Jean Jean VITTORI vend des voitures en bas de ma colline sur la route de la Farlède ( j'étais dans la classe de sa soeur ainée Claudine lorsque nous habitions tous deux El Hajeb). Nous nous sommes suivis à Meknès. Je m'arrête de temps en temps à son garage pour lui dire bonjour et l'encourager dans ses affaires et surtout...surtout ... parler de Meknès où il était prof de tennis quand nous avions 18 ans ... Son beauf est à Marrakech dans la construction immobilière.
Pour ma part, à l'école du boulevard de Paris j'avais Monsieur feu Gagnières au CM2 qui a terminé sa vie tragiquement ...
René Hermitte- Messages : 1403
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 77
Localisation : Toulon La Valette
200 messages aujourd'hui
André
j'en suis à 200 messages. Cela s'arrose ... ?
Te Souviens tu du centième .... ?
j'en suis à 200 messages. Cela s'arrose ... ?
Te Souviens tu du centième .... ?
René Hermitte- Messages : 1403
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 77
Localisation : Toulon La Valette
Jean Jean VITTORI
Jean Jean VITTORI était prof de judo et non pas prof de tennis comme indiqué par erreur... Lapsus révélateur, je pensais à quelqu'un d'autre qui habite Marseille...
René Hermitte- Messages : 1403
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 77
Localisation : Toulon La Valette
Re: Meknès, la ville Nouvelle 1
Bonjour a toutes et tous -
Extrait du livre "Meknés, Cité impériale - Histoire d'une mélancolie" par Francis Ramirez et Christian Rolot, tous les deux anciens professeurs a lza Faculte des Lettres a Meknes et je cite
"Meknès vue par ses habitants
L’amour que le Meknassi porte à sa ville lui ressemble. Il y a quelque chose de tranquille et de profond. Il est exempt de morgue, comme il est exempt d’envie. Aller à Rabat, à Casa ne déplait pas, mais - disons le -cela fatigue un peu. En revoyant ses remparts, ses mosquées, la nonchalance reconnaissable entre mille d’une circulation qui semble toujours près de figer comme une sauce par temps froid, le coeur du Meknassi se serre: Il est à la maison.
Lorsque Léon l’ Africain écrivit, en 1566, que les habitants de Meknès avaient « le peuple de Fès en grande haine, sans savoir pourquoi ni comment », tout porte à croire que ce n’est pas un Meknassi qui coula ce mot de « haine » dans l’oreille du géographe. Meknès, en effet, ne hait point Fès, mais elle souffre, avec un peu de gène à l’avouer, de se savoir méprisée par la ville magistrate. En revanche Marrakech - commodément lointaine - est devenue la cité soeur, la jumelle du Sud.
On se répète ces choses de la place Jemâa El Fna à la place El Hédime, et, au fond, cela suffit: les deux villes se sont fait, une fois pour toutes, des déclarations d’amitié. Mais s’il aime sa ville, le Meknassi - faut-il y voir le résultat d’un long voisinage avec la mauvaise humeur française? - ne se gêne pas pour la critiquer. Il la voudrait encore plus belle, plus propre, plus active. Ces dernières années, les attentes sont devenues nombreuses, précises, impatientes enfin. Cet épanchement des griefs est le signe évident d’une meilleure liberté d’expression.
L’avènement de Mohammed VI en 1999 et l’immense désir de réformes que le jeune roi a suscité ont en effet délié les langues. Dire cela ne va pas n’est plus critiquer l’autorité, c’est en quelque sorte aller dans son sens. En outre, cette insatisfaction paraît être le signe d’une inscription de la ville, et au-delà du Maroc, dans une plus grande contemporanéité.
L’homme de notre époque, en effet, est ontologiquement insatisfait. Se montrer content de son sort, l’accepter sans se plaindre semblent aujourd’hui perçus presque comme des signes de sottise, des symptômes de cécité civique et morale; quant au stoïcisme, il apparaît non seulement comme une mauvaise valeur, mais comme le bâillon philosophique que les malheureux se mettent eux-mêmes sur la bouche pour étouffer leurs plaintes.
Bref, Meknès, comme tant de villes du monde journellement alimentées par le goutte-à-goutte des désastres, est, à son tour, pleinement entrée en doléance. Les antennes paraboliques tendues par milliers vers le ciel des mauvaises nouvelles sont les stomates dilatés de ce nouvel appétit critique.
Écoutons donc Meknès entrer dans ce concert universel de plaintes, et ouvrons les journaux où, sans cesser de dire qu’elle croit en son avenir, la ville sérieuse regarde ses défauts. La voirie déficiente qui a si longtemps enduré sans mot dire, est à présent montrée du doigt. Les nouveaux quartiers résidentiels, qui, grâce au talent des architectes meknassis, perpétuent la vitalité esthétique de la cité, sont en effet « gâchés », écrit le journaliste d’Al Bayane, par des routes trop étroites et mal goudronnées. Il ajoute - et cette remarque surprend un peu dans un quotidien socialiste - que ces belles résidences sont « souvent attenantes à des quartiers populaires pollués et inquiétants.»
La politique d’embellissement précaire menée par les édiles est également dénoncée en termes sévères: « La Place de la Municipalité dans la ville nouvelle [...] dont le beau jardin a coûté une fortune est [devenue] triste à mourir: ses fontaines décoratives ont perdu leur marbre et quelques couches de peinture maquillent le défaut! » Ailleurs, c’est la promiscuité anarchique entre maisons d’habitations et commerces, ou entre commerces incompatibles qui est stigmatisée.
« Il n’est pas rare, poursuit ainsi l’enquêteur, de découvrir que , près d’un marchand de prêt-à-porter de luxe, ouvre allégrement un marchand de beignets qui pollue l’atmosphère; tandis qu’un vendeur de casse-croûtes, de brochettes grillées, voit son commerce ruiné par l’ouverture d’un soudeur, ou qu’un café situé sur une grande avenue offre à ses clients une vue imprenable sur un garage de voitures maculant la chaussée et les trottoirs de son cambouis et de ses vieux bidons.»
Et de conclure par une proposition: « Ce qu’on devrait revoir, à Meknès, c’est la politique des autorisations de commerce.» Mais le remède envisagé pour en finir avec cette promiscuité intempestive ne laisse pas d’étonner, puisqu’il s’agit, purement et simplement, d’un retour au passé. « Nos ancêtres, eux, avaient pensé à créer des quartiers entiers d’un même commerce, ce qui était loin d’être bête », rappelle le censeur. Il énumère alors les multiples avantages d’une politique d’occupation des sols à l’ancienne, sans paraître s’apercevoir que l’urbanisme contemporain, par souci de fonctionnalisme et de rentabilité, la propose dans toutes les grandes villes modernes sous le nom de zoning: embarras du choix pour le client; concurrence féconde pour des commerçants rivalisant de qualité et de propreté; suppression des nuisances.
Nous sommes donc manifestement en pleine ambigüité, puisque le modèle du corporatisme médiéval est, dans un journal progressiste, appelé à la rescousse d’un ordre libéral..."[/font]
Extrait du livre "Meknés, Cité impériale - Histoire d'une mélancolie" par Francis Ramirez et Christian Rolot, tous les deux anciens professeurs a lza Faculte des Lettres a Meknes et je cite
"Meknès vue par ses habitants
L’amour que le Meknassi porte à sa ville lui ressemble. Il y a quelque chose de tranquille et de profond. Il est exempt de morgue, comme il est exempt d’envie. Aller à Rabat, à Casa ne déplait pas, mais - disons le -cela fatigue un peu. En revoyant ses remparts, ses mosquées, la nonchalance reconnaissable entre mille d’une circulation qui semble toujours près de figer comme une sauce par temps froid, le coeur du Meknassi se serre: Il est à la maison.
Lorsque Léon l’ Africain écrivit, en 1566, que les habitants de Meknès avaient « le peuple de Fès en grande haine, sans savoir pourquoi ni comment », tout porte à croire que ce n’est pas un Meknassi qui coula ce mot de « haine » dans l’oreille du géographe. Meknès, en effet, ne hait point Fès, mais elle souffre, avec un peu de gène à l’avouer, de se savoir méprisée par la ville magistrate. En revanche Marrakech - commodément lointaine - est devenue la cité soeur, la jumelle du Sud.
On se répète ces choses de la place Jemâa El Fna à la place El Hédime, et, au fond, cela suffit: les deux villes se sont fait, une fois pour toutes, des déclarations d’amitié. Mais s’il aime sa ville, le Meknassi - faut-il y voir le résultat d’un long voisinage avec la mauvaise humeur française? - ne se gêne pas pour la critiquer. Il la voudrait encore plus belle, plus propre, plus active. Ces dernières années, les attentes sont devenues nombreuses, précises, impatientes enfin. Cet épanchement des griefs est le signe évident d’une meilleure liberté d’expression.
L’avènement de Mohammed VI en 1999 et l’immense désir de réformes que le jeune roi a suscité ont en effet délié les langues. Dire cela ne va pas n’est plus critiquer l’autorité, c’est en quelque sorte aller dans son sens. En outre, cette insatisfaction paraît être le signe d’une inscription de la ville, et au-delà du Maroc, dans une plus grande contemporanéité.
L’homme de notre époque, en effet, est ontologiquement insatisfait. Se montrer content de son sort, l’accepter sans se plaindre semblent aujourd’hui perçus presque comme des signes de sottise, des symptômes de cécité civique et morale; quant au stoïcisme, il apparaît non seulement comme une mauvaise valeur, mais comme le bâillon philosophique que les malheureux se mettent eux-mêmes sur la bouche pour étouffer leurs plaintes.
Bref, Meknès, comme tant de villes du monde journellement alimentées par le goutte-à-goutte des désastres, est, à son tour, pleinement entrée en doléance. Les antennes paraboliques tendues par milliers vers le ciel des mauvaises nouvelles sont les stomates dilatés de ce nouvel appétit critique.
Écoutons donc Meknès entrer dans ce concert universel de plaintes, et ouvrons les journaux où, sans cesser de dire qu’elle croit en son avenir, la ville sérieuse regarde ses défauts. La voirie déficiente qui a si longtemps enduré sans mot dire, est à présent montrée du doigt. Les nouveaux quartiers résidentiels, qui, grâce au talent des architectes meknassis, perpétuent la vitalité esthétique de la cité, sont en effet « gâchés », écrit le journaliste d’Al Bayane, par des routes trop étroites et mal goudronnées. Il ajoute - et cette remarque surprend un peu dans un quotidien socialiste - que ces belles résidences sont « souvent attenantes à des quartiers populaires pollués et inquiétants.»
La politique d’embellissement précaire menée par les édiles est également dénoncée en termes sévères: « La Place de la Municipalité dans la ville nouvelle [...] dont le beau jardin a coûté une fortune est [devenue] triste à mourir: ses fontaines décoratives ont perdu leur marbre et quelques couches de peinture maquillent le défaut! » Ailleurs, c’est la promiscuité anarchique entre maisons d’habitations et commerces, ou entre commerces incompatibles qui est stigmatisée.
« Il n’est pas rare, poursuit ainsi l’enquêteur, de découvrir que , près d’un marchand de prêt-à-porter de luxe, ouvre allégrement un marchand de beignets qui pollue l’atmosphère; tandis qu’un vendeur de casse-croûtes, de brochettes grillées, voit son commerce ruiné par l’ouverture d’un soudeur, ou qu’un café situé sur une grande avenue offre à ses clients une vue imprenable sur un garage de voitures maculant la chaussée et les trottoirs de son cambouis et de ses vieux bidons.»
Et de conclure par une proposition: « Ce qu’on devrait revoir, à Meknès, c’est la politique des autorisations de commerce.» Mais le remède envisagé pour en finir avec cette promiscuité intempestive ne laisse pas d’étonner, puisqu’il s’agit, purement et simplement, d’un retour au passé. « Nos ancêtres, eux, avaient pensé à créer des quartiers entiers d’un même commerce, ce qui était loin d’être bête », rappelle le censeur. Il énumère alors les multiples avantages d’une politique d’occupation des sols à l’ancienne, sans paraître s’apercevoir que l’urbanisme contemporain, par souci de fonctionnalisme et de rentabilité, la propose dans toutes les grandes villes modernes sous le nom de zoning: embarras du choix pour le client; concurrence féconde pour des commerçants rivalisant de qualité et de propreté; suppression des nuisances.
Nous sommes donc manifestement en pleine ambigüité, puisque le modèle du corporatisme médiéval est, dans un journal progressiste, appelé à la rescousse d’un ordre libéral..."[/font]
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12844
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 83
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
L'extrait...
Merci GHIS pour cet extrait qui est très révélateur d'une situation dont on ignorait (presque) les dessous...
Je connaissais ce passage du livre...
Je sais aussi le travail que cela te demande pour le transférer en texte afin de nous faciliter la lecture...
Il faut souhaiter que le Maroc trouve réponse à ses maux actuels...!!!
Je connaissais ce passage du livre...
Je sais aussi le travail que cela te demande pour le transférer en texte afin de nous faciliter la lecture...
Il faut souhaiter que le Maroc trouve réponse à ses maux actuels...!!!
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Amicalement - André LANGLOIS
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