L'Armée Française durant le PROTECTORAT
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Jacques Merlin
andreo jean josé
CORTES
René Hermitte
Ghislaine Jousse-Veale
IBARA-CHATEAU Louisette
HUGUETTE ROMERO
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CONRAD-BRUAT Xavier
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sandeaux Claude
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MOLL Serge
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Paul Tissier DCD
Riotte Georges
christiane gérard
JACQUELINE ROMERO
Admin
24 participants
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Les Harkis.
HARKIS au Présentez, armes.
Bonjour à tou(te)s,
Salut RUDY,
Je confirme tout à fait ce que tu avances mon cher Rudy à propos des Harkis.
Pour avoir commandé une Harka dans l'ORANAIS je peux moi aussi témoigner de la valeur de ces combattants, dignes héritiers des tirailleurs de 14-18, 39-45, Indochine (Dien-Bien-Phu) et autres Territoires d'Opérations Extérieurs.
Le 25 septembre dernier lors de la Journée nationale d'hommage aux Harkis et autres membres des formations supplétives, le sous-préfet de BAYONNE, devant le Monument aux Morts de cette ville, en présence d'une quarantaine de drapeaux (dont ceux du Souvenir Français et du 1er RPIMa) et d'une assistance bien trop clairsemée, a lu le message du Gouvernement. Pour une fois j'ai trouvé ce message à la hauteur de ce qui restera pour nous, militaires de carrière à la retraite et anciens combattants d'Algérie, une honte et une blessure qui ne se refermera qu'avec notre disparition: l'abandon des Harkis aux mains du FLN.
Voici ce message. Un peu long mais très explicite.
"Nous rendons aujourd'hui un hommage solennel aux Harkis et aux membres des formations supplétives qui ont servi la France tout au long de la guerre d'Algérie.
Le 25 septembre 2001, il y a 10 ans, lors d'une "journée nationale d'hommage aux Harkis", monsieur Jacques Chirac, Président de la République, adressait à ces derniers et à leurs familles un message solennel "de respect, d'amitié et de reconnaissance".
Cette journée fut pérennisée deux ans plus tard par son inscription au calendrier commémoratif, comme "journée nationale".
Il aura donc fallu attendre presque 40 ans pour que la Nation affirme véritablement toute sa reconnaissance envers les Harkis, les membres des troupes supplétives et, plus largement, envers tous les musulmans d'Algérie qui firent le choix de la France durant ces terribles années.
Tous ceux que l'on englobe désormais sous le vocable "harkis" s'illustrèrent en Algérie avec dévouement et ardeur aux côtés de l'armée française, de 1954 à 1962, pour défendre les idéaux de notre pays, leurs terres, et protéger leurs familles.
En agissant ainsi, ils marchaient sur les traces de leurs pères, de leurs grands-pères qui, aux heures tragiques de notre histoire, entre 1914 et 1918 puis entre 1939 et 1945, contribuèrent vaillamment à la sauvegarde de notre pays et de l'honneur du drapeau français, écrivant en lettres de sang certaines des plus belles pages de l'Histoire de France.
Comme eux, leurs fils et petits-fils ne déméritèrent pas. Civils pour la plupart, armés par la France afin d'assurer la sécurité de points stratégiques, de villages ou de zones parfois plus étendues, mais aussi de participer à des opérations militaires. Ces hommes firent face durant la guerre fratricide que fut, pour eux, la guerre d'Algérie, restant indéfectiblement fidèles à la France, jusque dans l'adversité la plus tragique.
Ils peuvent en être fiers et nous en sommes infiniment fiers.
La fin des combats ne marqua pas pourtant la fin de leurs souffrances. Bien au contraire, ai-je envie de dire !
Ceux qui restèrent au pays, y compris par choix, furent les premières victimes de l'opprobre de leurs compatriotes. Un destin souvent funeste les attendait, dont le tragique souvenir hante toujours nos mémoires.
Des milliers d'autres allaient connaître l'exil. Abandonnant leur terre natale, parfois leur famille, ils traversèrent la Méditerranée pour commencer une nouvelle vie dans une France qu'ils ne connaissaient pas, ne les attendait pas, voire n'en voulait pas !
Par le courage qu'il leur a fallu pour choisir la France, par les souffrances et les sacrifices consentis, par les épreuves endurées pour Elle ou à cause d'Elle, et par la fierté et la dignité dont ils ont toujours fait preuve, les Harkis ont bien mérité de la Nation.
Ils nous ont appris la volonté, l'honneur et la fidélité. Leur histoire est notre histoire.
Que leur engagement, leur don de soi, leur sens du renoncement restent à jamais un exemple pour tous les Français, et notamment pour les jeunes générations.
Même si nous savons bien, les uns et les autres, que cette commémoration qui nous réunit aujourd'hui n'a pas la force de guérir à elle seule leurs blessures, au moins a-t-elle le mérite de rappeler le drame des harkis, qui demeure méconnu du public, et d'affirmer leur appartenance pleine et entière à la nation française.
Honneur aux anciens Harkis ! Vive la République ! Vive la France ! "
Marc LAFFINEUR.
Secrétaire d'Etat à la Défense.
Jean Riotte- Invité
Les Harkis
Je te remercie d'avoir replacer ce discours qui hélas n'est pas partout le même. A Menton nous n'étions que quelques personnes pour ce 25 septembre.
Tu as raison, Honte à nous d'avoir laissé des milliers de nos frères d'arme se faire assassiner (le mot et faible) honte à nous d'avoir montré que les camps de "concentration" n'étaient pas seulement l’apanage des nazis.
C'est un honneur pour toi d'avoir commandé une Harka, valeureux soldats qui parfois montaient à l'assaut avec uniquement leur fusil de chasse.
"NE TOUCHEZ PAS AUX HARKIS"
Le premier livre que j'ai lu après l'Algérie
Le BACHAGA est enterré au Mas Tiber
J'ai quelques photos de Harkis abandonné mais que la violence m'interdit de publier ici
Tu as raison, Honte à nous d'avoir laissé des milliers de nos frères d'arme se faire assassiner (le mot et faible) honte à nous d'avoir montré que les camps de "concentration" n'étaient pas seulement l’apanage des nazis.
C'est un honneur pour toi d'avoir commandé une Harka, valeureux soldats qui parfois montaient à l'assaut avec uniquement leur fusil de chasse.
"NE TOUCHEZ PAS AUX HARKIS"
Le premier livre que j'ai lu après l'Algérie
Le BACHAGA est enterré au Mas Tiber
J'ai quelques photos de Harkis abandonné mais que la violence m'interdit de publier ici
Jean Riotte- Invité
le bachaga Boualem
[i]Salam à tous
Honneur au Bachaga Boualem dont la famille demeure toujours à Mas Thibert près Arles...
Vu son fils sur divers médias qui a pris la relève vis à vis des autorités gouvernementales...
A Carnoux en Provence ( 13) lors de manifestations patriotiques devant la stèle du Maréchal Lyautey dans les années 90, une délégation de harkis des Bouches du Rhône emmenée par des femmes et filles d'anciens harkis était parfois présente, notamment une patrouille équestre en grande tenue comme sur la photo de la vidéo ci-dessus./i]s.
Honneur au Bachaga Boualem dont la famille demeure toujours à Mas Thibert près Arles...
Vu son fils sur divers médias qui a pris la relève vis à vis des autorités gouvernementales...
A Carnoux en Provence ( 13) lors de manifestations patriotiques devant la stèle du Maréchal Lyautey dans les années 90, une délégation de harkis des Bouches du Rhône emmenée par des femmes et filles d'anciens harkis était parfois présente, notamment une patrouille équestre en grande tenue comme sur la photo de la vidéo ci-dessus./i]s.
René Hermitte- Messages : 1403
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 77
Localisation : Toulon La Valette
Le Midi Libre
A Vauvert, un hommage particulier aux harkis
Tiré du Midi Libre le 03/11/2011, 06 h 00
La cérémonie commémorative du 1er novembre, organisée au cimetière, s'est déroulée en deux temps. Tout d'abord, une halte devant les plaques des associations a été observée par un cortège composé d'autorités civiles et religieuses, et de personnes voulant rendre hommage aux morts pour la France. Ensuite, le cortège s'est rendu au monument aux morts, où le maire, Gérard Gayaud, dans son discours, a eu une attention toute particulière en direction des harkis. En clôture de cette cérémonie, qui se veut être un travail de mémoire pour faire progresser la paix, juste avant de saluer les porte-drapeaux de la Fnaca, de l'UNC et des pompiers, c'est en compagnie de son premier adjoint, Jean-Pierre Saurel, qu'il a déposé au pied du monument une gerbe de fleurs
Tiré du Midi Libre le 03/11/2011, 06 h 00
La cérémonie commémorative du 1er novembre, organisée au cimetière, s'est déroulée en deux temps. Tout d'abord, une halte devant les plaques des associations a été observée par un cortège composé d'autorités civiles et religieuses, et de personnes voulant rendre hommage aux morts pour la France. Ensuite, le cortège s'est rendu au monument aux morts, où le maire, Gérard Gayaud, dans son discours, a eu une attention toute particulière en direction des harkis. En clôture de cette cérémonie, qui se veut être un travail de mémoire pour faire progresser la paix, juste avant de saluer les porte-drapeaux de la Fnaca, de l'UNC et des pompiers, c'est en compagnie de son premier adjoint, Jean-Pierre Saurel, qu'il a déposé au pied du monument une gerbe de fleurs
Dernière édition par Admin le Lun 20 Avr - 15:25, édité 1 fois
Les Harkis
RENE : Je terminerai avec cet article. et s'il gène quelqu'un nous sommes trois a pouvoir le supprimer
LA COMPLICITÉ DE LA FRANCE ENFIN RÉVÉLÉE
Cinquante ans après, des centaines d’archives remettent en question la vision à sens unique propagée sur la guerre d’Algérie
Dans son livre choc, “Un silence d’État” (Soteca-Belin), l’historien Jean-Jacques Jordi dévoile des centaines d’archives interdites d’accès. Cinquante ans après, celles-ci remettent en question la vision à sens unique propagée jusque-là sur la guerre d’Algérie.
C’est un historien réputé, plutôt classé à gauche, qui a eu la lourde tâche de “fouiller” les archives inédites de la guerre d’Al¬gérie. Docteur en his¬toire, enseignant, no¬tamment à l’École des hautes études en sciences sociales, auteur d’une dizaine d’ouvrages et de plusieurs documentaires télévisés consacrés à ce conflit (France 2, France 3, M6), Jean-Jacques Jordi, 56 ans, n’a rien d’un “extrémiste” – d’une cause ou d’une autre. « Mon travail est scientifique, dit-il. Je ne suis ni un juge qui décide “c’est juste ou injuste” ni un religieux qui décrète “c’est bon ou mauvais”. »
Raison pour laquelle Re¬naud Bachy, président de la Mission in¬terministérielle aux rapatriés, l’a ex¬ceptionnellement autorisé il y a quatre ans, au nom du gouvernement, à plonger dans ces archives, normalement interdites d’accès pour une période allant de soixante à cent ans.
Des documents stupéfiants
"Jamais je n’aurais imaginé découvrir de tels faits"
Centre historique des Archives nationales, Service historique de la Défense, Service central des rapatriés, Archives nationales d’outre-mer, Centre des archives contemporaines, Centre des archives diplomatiques, Comité international de la Croix-Rouge : en tout, ce sont près de 12 000 documents administratifs classés “très secret”, “secret” et “secret confidentiel” que Jean-Jacques Jordi a pu consulter et photographier.
Ras¬sem¬blés (pour partie) dans son livre, Un si¬lence d’État, dontVa¬leurs ac¬tuelles pu¬blie des ex¬traits en ex¬clusivité, le résultat de son en¬quête et les documents qu’il porte au¬jourd’hui à la connaissance du public sont absolument stupéfiants. Pourtant spécialiste de la question, lui-même le reconnaît : « Jamais, confie-t-il,je n’aurais imaginé découvrir de tels faits. »
La face obscure des « héros de l’indépendance »
Les exactions du FLN et de l’ALN après le 19 mars 1962
Depuis près de cinquante ans, l’histoire de la guerre d’Algérie s’écrit en noir et blanc : d’un côté, les “gentils” (le FLN et les partisans de l’indépendance), de l’autre, les “méchants” (les pieds-noirs et les défenseurs de l’Algérie française).
Les travaux de Jean-Jacques Jordi remettent totalement en question ce manichéisme mémoriel.
Non pour ré¬habiliter une violence par rapport à une autre, mais pour rétablir une vérité autrement plus complexe que celle propagée de¬puis 1962.
« Jusque-là, la thèse officielle était que l’OAS, refusant les accords d’Évian, avait plongé l’Algérie dans la terreur, légitimant la riposte du FLN, rap¬pelle l’auteur.
Cela n’est qu’en partie vrai. D’abord parce que le terrorisme FLN a précédé celui de l’OAS, mais aussi parce qu’il a été beaucoup plus meurtrier.
Ensuite, sous pré¬texte de lutte anti-OAS, le FLN et l’ALN (Armée de libération nationale) se sont essentiellement livrés à des exactions dirigées non contre les activistes, mais de manière aveugle contre l’ensemble de la population – l’instauration de ce climat de terreur ayant pour but avoué de précipiter le départ des Français, y com¬pris après le 19 mars (cessez-le-feu) et le 5 juillet (indépendance). »
Documents parfois terribles à l’appui, Jean-Jacques Jordi révèle une “autre” guerre d’Algérie, où les “héros de l’indépendance” – tout du moins une par¬tie d’entre eux – livrent la face obscure de leurs méthodes : enlèvements, viols, tortures, actes de barbarie… Jusqu’à ces «quarante Européens séquestrés » jus¬qu’à ce que mort s’ensuive pour servir de « donneurs de sang » aux combattants FLN !
Oui, les barbouzes français ont envoyé à la mort d’autres Français. Ces faits, démontre l’ouvrage, étaient connus, et même soutenus, par les dirigeants algériens de l’époque. Aussi incroyable que cela puisse paraître, écrit-il, « il n’y eut aucune poursuite judiciaire de la part de la justice algérienne contre ceux qui s’étaient rendus coupables d’exactions ou de meurtres ».
Mais les archives secrètes n’épargnent pas non plus les autorités françaises et le rôle des “barbouzes” envoyés sur place : oui, des Français ont torturé d’autres Français ; oui, des listes de militants supposés de l’OAS ont été transmises aux insurgés ; oui, des ordres ont été donnés afin de ne pas intervenir, con¬damnant à mort des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants…
Au-delà de la passivité, une véritable complicité. Comment qualifier autrement l’attitude – révélée par un rap¬port – de ces gendarmes mobiles ren¬dant à ses bourreaux FLN un ressortissant français « torturé à l’électricité et battu » qui était parvenu à s’enfuir et à se réfugier dans leur cantonnement ?
Pas de repentance possible à sens unique mais Reconnaitre le martyre des pieds-noirs et des Harkis
« Que la raison d’État – des deux côtés de la Méditerranée – l’ait emporté sur quelques milliers de vie, cela n’est pas propre à la guerre d’Algérie, au moins faut-il le reconnaître », écrit Jean-Jacques Jordi. Pas plus que les événements ne le furent, la repentance ne peut pas, et ne doit pas, être à sens unique.
Cinquante ans après, le moment est sans doute venu pour l’Algérie, comme pour la France, de reconnaître ce que fut – aussi – ce conflit : le martyre des pieds-noirs et des harkis.
Nicolas Sarkozy s’y était engagé en 2007, à Toulon, lors de sa campagne électorale. Osera-t-il, à l’occasion des cérémonies du cinquantenaire, braver le “politiquement correct”, aujourd’hui clairement désavoué, et tenir sa promesse ?
Arnaud Folch
LA COMPLICITÉ DE LA FRANCE ENFIN RÉVÉLÉE
Cinquante ans après, des centaines d’archives remettent en question la vision à sens unique propagée sur la guerre d’Algérie
Dans son livre choc, “Un silence d’État” (Soteca-Belin), l’historien Jean-Jacques Jordi dévoile des centaines d’archives interdites d’accès. Cinquante ans après, celles-ci remettent en question la vision à sens unique propagée jusque-là sur la guerre d’Algérie.
C’est un historien réputé, plutôt classé à gauche, qui a eu la lourde tâche de “fouiller” les archives inédites de la guerre d’Al¬gérie. Docteur en his¬toire, enseignant, no¬tamment à l’École des hautes études en sciences sociales, auteur d’une dizaine d’ouvrages et de plusieurs documentaires télévisés consacrés à ce conflit (France 2, France 3, M6), Jean-Jacques Jordi, 56 ans, n’a rien d’un “extrémiste” – d’une cause ou d’une autre. « Mon travail est scientifique, dit-il. Je ne suis ni un juge qui décide “c’est juste ou injuste” ni un religieux qui décrète “c’est bon ou mauvais”. »
Raison pour laquelle Re¬naud Bachy, président de la Mission in¬terministérielle aux rapatriés, l’a ex¬ceptionnellement autorisé il y a quatre ans, au nom du gouvernement, à plonger dans ces archives, normalement interdites d’accès pour une période allant de soixante à cent ans.
Des documents stupéfiants
"Jamais je n’aurais imaginé découvrir de tels faits"
Centre historique des Archives nationales, Service historique de la Défense, Service central des rapatriés, Archives nationales d’outre-mer, Centre des archives contemporaines, Centre des archives diplomatiques, Comité international de la Croix-Rouge : en tout, ce sont près de 12 000 documents administratifs classés “très secret”, “secret” et “secret confidentiel” que Jean-Jacques Jordi a pu consulter et photographier.
Ras¬sem¬blés (pour partie) dans son livre, Un si¬lence d’État, dontVa¬leurs ac¬tuelles pu¬blie des ex¬traits en ex¬clusivité, le résultat de son en¬quête et les documents qu’il porte au¬jourd’hui à la connaissance du public sont absolument stupéfiants. Pourtant spécialiste de la question, lui-même le reconnaît : « Jamais, confie-t-il,je n’aurais imaginé découvrir de tels faits. »
La face obscure des « héros de l’indépendance »
Les exactions du FLN et de l’ALN après le 19 mars 1962
Depuis près de cinquante ans, l’histoire de la guerre d’Algérie s’écrit en noir et blanc : d’un côté, les “gentils” (le FLN et les partisans de l’indépendance), de l’autre, les “méchants” (les pieds-noirs et les défenseurs de l’Algérie française).
Les travaux de Jean-Jacques Jordi remettent totalement en question ce manichéisme mémoriel.
Non pour ré¬habiliter une violence par rapport à une autre, mais pour rétablir une vérité autrement plus complexe que celle propagée de¬puis 1962.
« Jusque-là, la thèse officielle était que l’OAS, refusant les accords d’Évian, avait plongé l’Algérie dans la terreur, légitimant la riposte du FLN, rap¬pelle l’auteur.
Cela n’est qu’en partie vrai. D’abord parce que le terrorisme FLN a précédé celui de l’OAS, mais aussi parce qu’il a été beaucoup plus meurtrier.
Ensuite, sous pré¬texte de lutte anti-OAS, le FLN et l’ALN (Armée de libération nationale) se sont essentiellement livrés à des exactions dirigées non contre les activistes, mais de manière aveugle contre l’ensemble de la population – l’instauration de ce climat de terreur ayant pour but avoué de précipiter le départ des Français, y com¬pris après le 19 mars (cessez-le-feu) et le 5 juillet (indépendance). »
Documents parfois terribles à l’appui, Jean-Jacques Jordi révèle une “autre” guerre d’Algérie, où les “héros de l’indépendance” – tout du moins une par¬tie d’entre eux – livrent la face obscure de leurs méthodes : enlèvements, viols, tortures, actes de barbarie… Jusqu’à ces «quarante Européens séquestrés » jus¬qu’à ce que mort s’ensuive pour servir de « donneurs de sang » aux combattants FLN !
Oui, les barbouzes français ont envoyé à la mort d’autres Français. Ces faits, démontre l’ouvrage, étaient connus, et même soutenus, par les dirigeants algériens de l’époque. Aussi incroyable que cela puisse paraître, écrit-il, « il n’y eut aucune poursuite judiciaire de la part de la justice algérienne contre ceux qui s’étaient rendus coupables d’exactions ou de meurtres ».
Mais les archives secrètes n’épargnent pas non plus les autorités françaises et le rôle des “barbouzes” envoyés sur place : oui, des Français ont torturé d’autres Français ; oui, des listes de militants supposés de l’OAS ont été transmises aux insurgés ; oui, des ordres ont été donnés afin de ne pas intervenir, con¬damnant à mort des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants…
Au-delà de la passivité, une véritable complicité. Comment qualifier autrement l’attitude – révélée par un rap¬port – de ces gendarmes mobiles ren¬dant à ses bourreaux FLN un ressortissant français « torturé à l’électricité et battu » qui était parvenu à s’enfuir et à se réfugier dans leur cantonnement ?
Pas de repentance possible à sens unique mais Reconnaitre le martyre des pieds-noirs et des Harkis
« Que la raison d’État – des deux côtés de la Méditerranée – l’ait emporté sur quelques milliers de vie, cela n’est pas propre à la guerre d’Algérie, au moins faut-il le reconnaître », écrit Jean-Jacques Jordi. Pas plus que les événements ne le furent, la repentance ne peut pas, et ne doit pas, être à sens unique.
Cinquante ans après, le moment est sans doute venu pour l’Algérie, comme pour la France, de reconnaître ce que fut – aussi – ce conflit : le martyre des pieds-noirs et des harkis.
Nicolas Sarkozy s’y était engagé en 2007, à Toulon, lors de sa campagne électorale. Osera-t-il, à l’occasion des cérémonies du cinquantenaire, braver le “politiquement correct”, aujourd’hui clairement désavoué, et tenir sa promesse ?
Arnaud Folch
Jean Riotte- Invité
Re- l'Armée d'Afrique
Rudy,
Un grand merci de nous faire part de ce qui s'est réellement passé en Algérie.Il faut lire également le livre de Roger Holingre :"l'homme qui faisait se battre les Français entre eux." Oui les barbouzes ont existé,oui les gendarmes mobiles ont livrés des Français au FLN. Dans ce livre un copain de Fès,parachutiste,a témoigné dans ce livre où l'auteur ne s'est basé que sur des documents officiels et défiant quiconque de l'attaquer en diffamation.Naturellement,personne n'a osé. Mon copain m'a raconté en tête à tête,comment il a été torturé par des gendarmes mobiles. Je n'en dirai pas plus,tellement ça été horrible, et transféré en France en avion,pieds et poings liés,jeté sur le plancher,ce qui est contraire à la Convention de Genêve. Si la France doit se repentir,c'est uniquement et seulement envers son armée qu'elle a trahi.
Serge
Un grand merci de nous faire part de ce qui s'est réellement passé en Algérie.Il faut lire également le livre de Roger Holingre :"l'homme qui faisait se battre les Français entre eux." Oui les barbouzes ont existé,oui les gendarmes mobiles ont livrés des Français au FLN. Dans ce livre un copain de Fès,parachutiste,a témoigné dans ce livre où l'auteur ne s'est basé que sur des documents officiels et défiant quiconque de l'attaquer en diffamation.Naturellement,personne n'a osé. Mon copain m'a raconté en tête à tête,comment il a été torturé par des gendarmes mobiles. Je n'en dirai pas plus,tellement ça été horrible, et transféré en France en avion,pieds et poings liés,jeté sur le plancher,ce qui est contraire à la Convention de Genêve. Si la France doit se repentir,c'est uniquement et seulement envers son armée qu'elle a trahi.
Serge
MOLL Serge- Messages : 3767
Date d'inscription : 10/03/2011
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Localisation : Bedoin Vaucluse
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Bonjour - Andre - Je remets les photos ici du tonton et j'ai un peu plus d'infos sur lui ayant appele sa fille cette apres midi a Montpellier. Maurice Caubisens est ne en 1906 a Soissons. A 21 ans il avait joint en 1927 le 51ieme Regiment des Spahis en tant qu'adjudant d'ou la photo a cheval ci-dessous. Plutard il fut decore avec la Rosette/Legion d'honneur et l'ordre du Ouissam Alaouite par Mohammed Ben Youssef Ben El Hassan . Il avait son camp apparament dans le Rif et dans le Sud du Maroc. Il avait aussi combattu en Indochine et etait devenu Commandant en reserve. Il finissa sa carriere de militaire au Ministere de la Guerre. Il mourut bien jeune a l'age de 65 ans a Casablanca. La derniere fois que je l'avais vu c'etait en 1964 a Casa avant que je prenne l'avion pour Vancouver.
MAROC 1927
REMISE DES MEDAILLES 1935 - Maurice Caubisens tout a droite
MAROC 1927
REMISE DES MEDAILLES 1935 - Maurice Caubisens tout a droite
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12842
Date d'inscription : 18/10/2010
Age : 84
Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Défilé de la Gendarmerie
Salam à tous
Le défilé de la Gendarmerie un 14 juillet à Rabat au début du protectorat du temps des bottes des léggings et des turbans.
Le défilé de la Gendarmerie un 14 juillet à Rabat au début du protectorat du temps des bottes des léggings et des turbans.
René Hermitte- Messages : 1403
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Localisation : Toulon La Valette
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Meknes 1940, j'ai 3 ans, ma soeur Christiane vient de naitre, nous accompagnons mon pere, numero de matricule 34-95-207 de la classe 1934. Ce dernier ayant recu l'ordre de route afin de rejoindre les Goums mixtes marocains au camp d'El Hajeb et d'Ain Leuch. Les Goums marocains appartenant a des unites legeres de l'Armee d'Afrique. Nous savions que mon pere allait etre dirige dans le sud tunisien sur la frontiere de la Tripolitaine pour harceler les forces italiennes. Libere apres le cessez-le-feu faisant suite a l'armistice signee par la France de Vichy, d'une part, l'Allemagne et l'Italie d'autre part, il fut rappele sous les drapeaux dans les Mehallas Cherifiennes pour servir sous les ordres du general Guillaume, devenu directeur politique de la resistance face a l'occupant. Rejoignant ainsi de nombreux Pieds-noirs, prets a se sacrifier pour liberer la France, comme l'avaient fait leurs parents en 14-18.
sandeaux Claude- Messages : 329
Date d'inscription : 19/10/2010
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Localisation : Snohomish USA
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Juillet 1962, alors que des centaines de milliers de Pieds-noirs, d'Arabes francophiles et de Harkis fuyaient les grandes villes, les villages, les fermes et le bled en un terrible exode vidant l'Algerie d'une partie de sa population. Notre bataillon, le 29eme Bg du Genie fut dirige sur Marseille, Port Vendres et Toulon afin d'organiser l'accueil des rapatries. Ila arrivaient entasses comme du betail, hagards, uses, angoisses avec comme unique bagage une valise ou de maigres baluchons. Comment oublier leur humiliation, et les larmes de ces personnes agees cachant leur visages dans leurs mains. Comment ne pas se souvenir de ces militaires indigenes qui furent parques au camp de l'Ardoise ou renvoyes en Algerie. Comment ne pa se rappeler de la joie puerilement sadique que j'entrevoyais sur les visagesa des dockers de la C.G.T. et sur ceux de certains fonctionnaires, des salauds en etat de miserable jouissance, privilegiant les plaisanteries de mauvais gout et le lynchage politique. Comment ai-je pu soutenir la gravite de ces instants lorsque l'ineluctable impose sa loi. J'etais boulverse au point d'en vouloir a De Gaulle et a la France. Une France refusant la realite de cet exode et pas prete a l'accepter.
sandeaux Claude- Messages : 329
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 87
Localisation : Snohomish USA
L'armée d'Afrique
Claude,
Oh! combien je suis d'accord avec toi...... maintenant la France sait "recevoir"!!!!!
Serge
Oh! combien je suis d'accord avec toi...... maintenant la France sait "recevoir"!!!!!
Serge
MOLL Serge- Messages : 3767
Date d'inscription : 10/03/2011
Age : 85
Localisation : Bedoin Vaucluse
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
CLAUDE
très émouvant ce que tu dis,mais c'est la réalité, et c'est pour cette raison que nous ne pouvons pas oublié, surtout toutes ces humiliations subies. Un exemple, mes parents cherchant un logement à cette période, venaient du Maroc, se sont vu dire "retournez d'où vous venez !" et cela fait très mal , c'est pour dire que nous n'étions pas les bienvenus ! heureusement tous ne se comportaient pas ainsi .
très émouvant ce que tu dis,mais c'est la réalité, et c'est pour cette raison que nous ne pouvons pas oublié, surtout toutes ces humiliations subies. Un exemple, mes parents cherchant un logement à cette période, venaient du Maroc, se sont vu dire "retournez d'où vous venez !" et cela fait très mal , c'est pour dire que nous n'étions pas les bienvenus ! heureusement tous ne se comportaient pas ainsi .
JACQUELINE ROMERO- Messages : 745
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Localisation : Saintes Charente Maritime 17100
l'Algérie française
Bonjour à tous et Alain G. tout spécialement
Saga familiale. ( Alain dont il est fait état au dessous de la photo est mon frère cadet )
Ci-dessous des personnages inscrits au livre d'or de l'Algérie des années 1920....
Mon grand père René 1er du nom à gauche, administrateur des communes mixtes (ami et allié du Maréchal Juin), au milieu son frère Horonce greffier en chef au Tribunal de Constantine et un autre frère à droite Officier dans l'Armée coloniale...
Un autre frère dont je n'ai plus la photo, colon assassiné à l'arme blanche avec la sacoche contenant la paie des ouvriers. Le cheval qui tirait la charrette a regagné la ferme tout seul à force d'habitude...
Saga familiale. ( Alain dont il est fait état au dessous de la photo est mon frère cadet )
Ci-dessous des personnages inscrits au livre d'or de l'Algérie des années 1920....
Mon grand père René 1er du nom à gauche, administrateur des communes mixtes (ami et allié du Maréchal Juin), au milieu son frère Horonce greffier en chef au Tribunal de Constantine et un autre frère à droite Officier dans l'Armée coloniale...
Un autre frère dont je n'ai plus la photo, colon assassiné à l'arme blanche avec la sacoche contenant la paie des ouvriers. Le cheval qui tirait la charrette a regagné la ferme tout seul à force d'habitude...
René Hermitte- Messages : 1403
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Age : 77
Localisation : Toulon La Valette
camps travail au Maroc pour prisonniers de guerre
Bonjour à tous
En feuilletant l'histoire de ma ville La valette du Var j'apprends qu'en 45 il y avait un camp de prisonniers allemands et italiens... Je poursuis ma lecture et découvre qu'au Maroc il y en avait également. Ces camps étaient gardés par les troupes françaises coloniales et américaines.
Ci-dessous un tableau récapitulatif
Maroc (17.500 P.G. en nov 45 )
. Effectif en décembre 1944 (CCIR)*
N° dépôt Emplacement Allemands Italiens
21 Ram Ram . .
22 Ouarzazate 400 officiers 150 soldats .
23 - Midelt 2.370 2.500
24 Ram Ram 3.500 .
25 Port Lyautey-Kasbah Tadla 2.500 3800
26 Marrakech 1.800 2.500
27 El Hajeb 2.160 .
28 Ksar Es Souk 1.500 NCO's .
29 Casablanca . 3.000
En feuilletant l'histoire de ma ville La valette du Var j'apprends qu'en 45 il y avait un camp de prisonniers allemands et italiens... Je poursuis ma lecture et découvre qu'au Maroc il y en avait également. Ces camps étaient gardés par les troupes françaises coloniales et américaines.
Ci-dessous un tableau récapitulatif
Maroc (17.500 P.G. en nov 45 )
. Effectif en décembre 1944 (CCIR)*
N° dépôt Emplacement Allemands Italiens
21 Ram Ram . .
22 Ouarzazate 400 officiers 150 soldats .
23 - Midelt 2.370 2.500
24 Ram Ram 3.500 .
25 Port Lyautey-Kasbah Tadla 2.500 3800
26 Marrakech 1.800 2.500
27 El Hajeb 2.160 .
28 Ksar Es Souk 1.500 NCO's .
29 Casablanca . 3.000
Dernière édition par René Hermitte le Ven 26 Oct - 12:43, édité 3 fois
René Hermitte- Messages : 1403
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 77
Localisation : Toulon La Valette
Re:L'Armée d'Afrique
RENE
A Meknès aussi il y avait un camp de prisonniers Italiens ,à côté de chez moi et un autre d'Allemands,à côté de chez André.Nous en avons parlé,je crois bien. André peux-tu confirmer ou infirmer,j'ai un doute,c'est peut-être dans un autre site :"Affaires coloniales".Là,j'en suis sûr!!!
Serge
A Meknès aussi il y avait un camp de prisonniers Italiens ,à côté de chez moi et un autre d'Allemands,à côté de chez André.Nous en avons parlé,je crois bien. André peux-tu confirmer ou infirmer,j'ai un doute,c'est peut-être dans un autre site :"Affaires coloniales".Là,j'en suis sûr!!!
Serge
MOLL Serge- Messages : 3767
Date d'inscription : 10/03/2011
Age : 85
Localisation : Bedoin Vaucluse
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Oui Serge
Des prisonniers allemands à Meknès il y en a même qui sont restés après la guerre lorsqu'ils ont été relâchés, notamment un professeur à l'école nationale d'agriculture de Meknès route de Hadj Kaddour blessé sur le front russe qui boitait encore en 58/59.. J'entends encore mon père qui chambrait son collègue allemand et de lui dire : " quelle idée de faire la guerre, tu ne pouvais pas rester tranquille chez toi ?..." Arghhhh So .... Je l'ai toujours vu le prendre à la rigolade...
Des prisonniers allemands à Meknès il y en a même qui sont restés après la guerre lorsqu'ils ont été relâchés, notamment un professeur à l'école nationale d'agriculture de Meknès route de Hadj Kaddour blessé sur le front russe qui boitait encore en 58/59.. J'entends encore mon père qui chambrait son collègue allemand et de lui dire : " quelle idée de faire la guerre, tu ne pouvais pas rester tranquille chez toi ?..." Arghhhh So .... Je l'ai toujours vu le prendre à la rigolade...
René Hermitte- Messages : 1403
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 77
Localisation : Toulon La Valette
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
J'ai été soigné par un infirmier allemand, je ne me souviens plus si c'était à l'hôpital Louis de Meknès ou à l'hôpital Colombani de Casablanca. A chaque fois qu'il me plâtrait, il me disait "pas peu, pas peu" pour n'aie pas peur.
CONRAD-BRUAT Xavier- Messages : 6240
Date d'inscription : 12/09/2012
Age : 85
Localisation : Toulouse
Re:Armée d'Afrique
Histoire
A la Place d'Armes il y avait un couple d'Allemand qui tenait une petite épicerie. Le pauvre homme se plaignait auprès de la clientèle et voulait que celle-ci soit plus compréhensive.Il disait:" Ma femme pisse mal et tout le monde l'enc...." pour:
Ma femme pèse mal et tout le monde l'engueule.
Serge
A la Place d'Armes il y avait un couple d'Allemand qui tenait une petite épicerie. Le pauvre homme se plaignait auprès de la clientèle et voulait que celle-ci soit plus compréhensive.Il disait:" Ma femme pisse mal et tout le monde l'enc...." pour:
Ma femme pèse mal et tout le monde l'engueule.
Serge
MOLL Serge- Messages : 3767
Date d'inscription : 10/03/2011
Age : 85
Localisation : Bedoin Vaucluse
l'armée d'Afrique au débarquement de Provenceen 44
Bonjour à tous
Quelques images de notre visite sur la plage du Dramond à AGAY SAINT RAPHAEL (Var) haut lieu du débarquement de Provence en été 44.
La place d'Armes où se déroulent les cérémonies et commémo de ce fait d'armes.
panneau explicatif
Quelques images de notre visite sur la plage du Dramond à AGAY SAINT RAPHAEL (Var) haut lieu du débarquement de Provence en été 44.
La place d'Armes où se déroulent les cérémonies et commémo de ce fait d'armes.
panneau explicatif
René Hermitte- Messages : 1403
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 77
Localisation : Toulon La Valette
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Je reprends mon souffle pour m'étonner toutefois que de tout ce que nous avons vu on ne parle que des américains et de leur général.. Rien sur l'Armée française et de son Maréchal De Lattre De Tassigny chef des troupes coloniales.. Il va sans dire que la Logistique américaine et sa Marine ont permis ce débarquement.. Merci Messieurs les Anglais pour la destruction d'une partie de notre flotte à Mers El Kébir.
Je continue ...
Barge de débarquement légère, toute en contreplaqué marin... Aucune protection métallique contre les obus d'artillerie lourde.
J'ai vu dernièrement au port de Marseille une association qui retapait une ancienne barge de débarquement américaine..
Je continue ...
Barge de débarquement légère, toute en contreplaqué marin... Aucune protection métallique contre les obus d'artillerie lourde.
J'ai vu dernièrement au port de Marseille une association qui retapait une ancienne barge de débarquement américaine..
Dernière édition par René Hermitte le Lun 5 Nov - 17:32, édité 1 fois
René Hermitte- Messages : 1403
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 77
Localisation : Toulon La Valette
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
quand je vous le disais.... Où sont les français ?
La plage de galets gris où les troupes du débarquement ont mis pied à terre sous le feu de l'artillerie côtière allemande.
Pour la petite histoire, c'est à cet endroit précis que mon oncle Georges d'Algérie? caporal à l'époque, a débarqué avec comme chef de Peloton Monsieur Maynial instituteur à Fez... oui oui à Fez... J'ai revu Monsieur Maynial dans les années 70 alors Directeur d'école primaire à Fez (aujourd'hui DCD) à Llansa 10 kms de Rosas haut lieu de la gente meknassie en vacances estivale.
J'ai permis à ces deux héros, l'un d'Algérie l'autre du Maroc, de se retrouver fraternellement de nombreuses années après la guerre qu'ils avaient menée ensemble en 44 pour chasser les nazis jusqu'en Allemagne en passant par l'Autriche. EMOTION ...
René Hermitte- Messages : 1403
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 77
Localisation : Toulon La Valette
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Aujourd'hui sur la plage du Dramond plus de soldats, plus de combattants, mais des touristes, des baigneurs et des vacanciers en tout genre..
Ci-dessous quelques vues reposantes des alentours.
L'ile du Dramond avec les ruines d'une ancienne tour.
le phare du Dramond
Adieu plage du Débarquement du Dramond, ton merveilleux site a permis à notre fière Armée coloniale française que nous restions pour toujours des hommes libres .
Ci-dessous quelques vues reposantes des alentours.
L'ile du Dramond avec les ruines d'une ancienne tour.
le phare du Dramond
Adieu plage du Débarquement du Dramond, ton merveilleux site a permis à notre fière Armée coloniale française que nous restions pour toujours des hommes libres .
René Hermitte- Messages : 1403
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 77
Localisation : Toulon La Valette
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