L'Armée Française durant le PROTECTORAT
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Souvenir de Zouave
Ferdinand Vincent: souvenir de zouave
Le 29 septembre 1940, lorsque Ferdinand Vincent, ancien élève de l’école des Mines de Douai, trouve la mort au fond du puits n°3 des mines de Marles, à Auchel, en recevant sur la tête son plomb de géomètre, il laisse une veuve et un gamin de sept ans. Au-delà du drame, survit l’image d’un homme qui aimait et pratiquait la photographie et qui nourrissait une passion pour un Maroc qu’il avait découvert à l’occasion de son service militaire effectué chez les zouaves à Casablanca (le 1er régiment), en 1929-1930. Plusieurs décennies plus tard sa veuve parlait encore de cet amour qu’il avait pour ce pays où il aurait envisagé d’aller s’installer.
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12842
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
La gamelle coloniale...
Ils sont peu nombreux les militaires qui n'ont pas eu droit à ce service 3 pièces en alu, incontournable dans tous les corps d'armée. J'ai piqué cette photo sur Internet.
Mon père a traîné la sienne une grande partie de sa vie. Il y avait gravé son parcours militaire : Fontainebleau, Indochine, Syrie, Maroc...Une fois libéré, il s'en est servi quelque temps, plus tard, le midi, lorsqu'il travaillait au KM10.
C'était une relique...Elle a disparu lors du rapatriement de mon père en France, en 1960...
Ils sont peu nombreux les militaires qui n'ont pas eu droit à ce service 3 pièces en alu, incontournable dans tous les corps d'armée. J'ai piqué cette photo sur Internet.
Mon père a traîné la sienne une grande partie de sa vie. Il y avait gravé son parcours militaire : Fontainebleau, Indochine, Syrie, Maroc...Une fois libéré, il s'en est servi quelque temps, plus tard, le midi, lorsqu'il travaillait au KM10.
C'était une relique...Elle a disparu lors du rapatriement de mon père en France, en 1960...
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Les Armées défilent au Maroc
1954 le 2ème RTM de Marrakech défile avec en tête la Nouba
1957 à Meknès, le 14 juillet ave Mézergues
1957 - le 14 juillet, ave Lyautey.
Historique : Le 7e régiment de tirailleurs marocains : Il est constitué à Meknès, entre novembre 1926 et avril 1927, initialement sous l'appellation de 67e RTM, avec des éléments des 61e, 62e et 64e RTM et des cadres des 25e et 27e RTA.
Il est dissous en mars 1944 et ses bataillons sont versés en renfort aux régiments qui combattent en Italie.
1954 le 2ème RTM de Marrakech défile avec en tête la Nouba
1957 à Meknès, le 14 juillet ave Mézergues
1957 - le 14 juillet, ave Lyautey.
Historique : Le 7e régiment de tirailleurs marocains : Il est constitué à Meknès, entre novembre 1926 et avril 1927, initialement sous l'appellation de 67e RTM, avec des éléments des 61e, 62e et 64e RTM et des cadres des 25e et 27e RTA.
Il est dissous en mars 1944 et ses bataillons sont versés en renfort aux régiments qui combattent en Italie.
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Grostefan Alain- Messages : 14146
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
1915 - le camp Garnier à Rabat - L'hopital Marie Feuillet, le camp Garnier et le camp de Sartiges se trouvent l'un à côté de l'autre au quartier de l'Océan. Il y avait 6 unités militaires à Rabat :
- L'Hôpital Militaire Marie-Feuillet face au frond de l'Océan et de la rue Albert 1er.
- Le Camp Garnier mitoyen à l'hôpital et de la même rue,et plus loin sur l'avenue Sidi Mohammed Ben Abdallah,
- Le Camp de Sartiges
- Le Camp Monnier,celui-ci donnait sur le bd de l'Océan, où il y a les falaises. Sur la route de Casablanca, près de la place Bugeaud, à gauche,
- Le Camp Ving. Sur la route des Zaers, vers le Souissi, à droite,
- L'Aviation Militaire (Aérodrome)
...vers 1925/30
Le boulevard de Front de Mer s'appelle de nos jours Bd de L'Océan. L'avenue Marie Feuillet a pris le nom du grand combattant et résistant rifain Abdelkrim Khattabi. Le camp Garnier comprend outre un centre hospitalier militaire une cité universitaire : Moulay Ismaïl et le mess des sous officiers. Le camp Sartige est actuellement un ensemble de logements militaires. L'hôpital Marie Feuillet a été désaffecté et remplacé dans un autre quartier par l'hôpital militaire Mohammed V (le plus grand d'Afrique).
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Le Régiment de Marche de la Légion Etrangère dans les années 1920
La fin de la guerre, avec les pertes subies et la libération des EVDG (engagés volontaires pour la durée de la guerre) mais aussi le nouvel afflux de candidats provenant de toute l'Europe, provoque une forte restructuration.
Différents R.E.I.- Le Régiment de Marche de la Légion Etrangère (RMLE) était une unité militaire française de la Légion étrangère -
Le RMLE devient le 3e régiment étranger d’infanterie alors que le 4e Régiment étranger d'infanterie est créé en 1921 avec les bataillons des régiments restés au Maroc.
La même année, le 2e Régiment étranger d'infanterie est recréé ; les premiers escadrons de cavaliers y voient le jour, grâce à l'arrivée massive de réfugiés russes.
Le régiment s'installe alors au Maroc, à Meknés, caserne Bissey. Il comprend trois bataillons de huit cents hommes chacun. Le régiment est alors renforcé par des unités spécialisées : compagnie de sapeurs pionniers, batterie d'artillerie, compagnie d'engins et de transmissions. Une compagnie montée est re-créée, afin de remplacer l'ancienne, cédée au 3e REI. ( Ce qui explique que « Le Train » se trouvait dans la même caserne.
1924 à 1926 - EOA à l'ESM promotion du Rif, le sous lieutenant du 28° BCP, le lieutenant du 4° RE au Maroc, commandant le 8° goum mixte.De 1924 à 1926, les troupes françaises luttent d'arrache-pied contre les troupes, nombreuses et motivées, d'Abd-el-Krim. Ensuite, viennent les derniers combats du Rif, combats qui sont souvent livrés à plus de 2 000 m d'altitude.
Le dernier engagement du régiment au Maroc a lieu au djebel Saho.
En 1934, les combats au Maroc sont terminés et la pacification achevée. Le 2e Étranger connaît la paix et la vie de garnison pour la première fois depuis sa création. Les opérations cèdent le pas aux travaux de temps de paix. Le régiment construit des routes et le pays est bientôt sillonné de voies aux bornes marquées d'un 2.
La fin de la guerre, avec les pertes subies et la libération des EVDG (engagés volontaires pour la durée de la guerre) mais aussi le nouvel afflux de candidats provenant de toute l'Europe, provoque une forte restructuration.
Différents R.E.I.
Le RMLE devient le 3e régiment étranger d’infanterie alors que le 4e Régiment étranger d'infanterie est créé en 1921 avec les bataillons des régiments restés au Maroc.
La même année, le 2e Régiment étranger d'infanterie est recréé ; les premiers escadrons de cavaliers y voient le jour, grâce à l'arrivée massive de réfugiés russes.
Le régiment s'installe alors au Maroc, à Meknés, caserne Bissey. Il comprend trois bataillons de huit cents hommes chacun. Le régiment est alors renforcé par des unités spécialisées : compagnie de sapeurs pionniers, batterie d'artillerie, compagnie d'engins et de transmissions. Une compagnie montée est re-créée, afin de remplacer l'ancienne, cédée au 3e REI. ( Ce qui explique que « Le Train » se trouvait dans la même caserne.
1924 à 1926 - EOA à l'ESM promotion du Rif, le sous lieutenant du 28° BCP, le lieutenant du 4° RE au Maroc, commandant le 8° goum mixte.
Le dernier engagement du régiment au Maroc a lieu au djebel Saho.
En 1934, les combats au Maroc sont terminés et la pacification achevée. Le 2e Étranger connaît la paix et la vie de garnison pour la première fois depuis sa création. Les opérations cèdent le pas aux travaux de temps de paix. Le régiment construit des routes et le pays est bientôt sillonné de voies aux bornes marquées d'un 2.
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Le Lieutenant Jacques Roze
Le 24 novembre 1907, dans une bataille livrée aux tribus des BENIS-SNASSEN, à Draâ Allouz, région de AIN-SFA, un grand nombre de soldats français furent tués et à leur tête le Lieutenant Jacques Roze. Le premier Camp militaire construit à Oujda en 1908, à reçu en sa mémoire, l’appellation " CAMP JAQUES ROZE " jusqu’à l’Indépendance.
La scène se passe lors d'une charge de cavalerie (2ème spahis) dans la zone « oued Sefrou ou Foum Sefrou », région d'Oujda, charge lancée contre les redoutables cavaliers Béni-Snassen.....
Le corps du lieutenant Jacques ROZE a été transporté à l'hôpital militaire de Lalla Marnia puis à Alger. Accompagnée par Etienne Roze, frère du défunt, la dépouille a été embarquée le 5 décembre sur le paquebot "Duc de Bragance"...une fois à Marseille ce fut un trajet en train jusqu'à Tours où de grandes funérailles eurent lieu...
Le révolver du lieutenant Jacques ROZE a été remis au musée du Souvenir de la grande école militaire de ST CYR dont le Lieutenant fut l’élève...
Sources : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le 24 novembre 1907, dans une bataille livrée aux tribus des BENIS-SNASSEN, à Draâ Allouz, région de AIN-SFA, un grand nombre de soldats français furent tués et à leur tête le Lieutenant Jacques Roze. Le premier Camp militaire construit à Oujda en 1908, à reçu en sa mémoire, l’appellation " CAMP JAQUES ROZE " jusqu’à l’Indépendance.
La scène se passe lors d'une charge de cavalerie (2ème spahis) dans la zone « oued Sefrou ou Foum Sefrou », région d'Oujda, charge lancée contre les redoutables cavaliers Béni-Snassen.....
Le corps du lieutenant Jacques ROZE a été transporté à l'hôpital militaire de Lalla Marnia puis à Alger. Accompagnée par Etienne Roze, frère du défunt, la dépouille a été embarquée le 5 décembre sur le paquebot "Duc de Bragance"...une fois à Marseille ce fut un trajet en train jusqu'à Tours où de grandes funérailles eurent lieu...
Le révolver du lieutenant Jacques ROZE a été remis au musée du Souvenir de la grande école militaire de ST CYR dont le Lieutenant fut l’élève...
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
1908 Casablanca - le camp des Chasseurs d'Afrique
La création du 1er Régiment de Chasseurs d’Afrique (RCA) est décidée par ordonnance royale du 17 novembre 1831, mais ce n’est que le 1er mars 1832 qu’il est en ordre de bataille.
Au Maroc, le régiment est engagé contre des nationalistes marocains à Taddert en 1907, à Sarrat en 1908, à Seitat en 1909.
En 1911, il est à nouveau engagé à Bou-Zine, Meknès, puis Tiflet. De juin à septembre 1912 le 1er escadron participe au sein de la colonne Gouraud aux opérations du dégagement de Fez.
Le 7 septembre 1912 le 4e escadron au sein de la colonne Mangin participe à la prise de Marrakech.
1940 Transport de troupes motorisées
Extrait de la Une du journal "La Vigie Marocaine", du 23 mai 1940, dont la photo montre la décoration de tirailleurs marocains, qui ont eu l'honneur du communiqué.
La création du 1er Régiment de Chasseurs d’Afrique (RCA) est décidée par ordonnance royale du 17 novembre 1831, mais ce n’est que le 1er mars 1832 qu’il est en ordre de bataille.
Au Maroc, le régiment est engagé contre des nationalistes marocains à Taddert en 1907, à Sarrat en 1908, à Seitat en 1909.
En 1911, il est à nouveau engagé à Bou-Zine, Meknès, puis Tiflet. De juin à septembre 1912 le 1er escadron participe au sein de la colonne Gouraud aux opérations du dégagement de Fez.
Le 7 septembre 1912 le 4e escadron au sein de la colonne Mangin participe à la prise de Marrakech.
1940 Transport de troupes motorisées
Extrait de la Une du journal "La Vigie Marocaine", du 23 mai 1940, dont la photo montre la décoration de tirailleurs marocains, qui ont eu l'honneur du communiqué.
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
La création du 1er Régiment de Chasseurs d’Afrique (RCA) est décidée par ordonnance royale du 17 novembre 1831, mais ce n’est que le 1er mars 1832 qu’il est en ordre de bataille.
Le 1er RCA est devenu un régiment de reconnaissance motorisé, équipé de chars du modèle suivant.
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Je commandais le char "BOUVINE" N° 26
Le 1er RCA est devenu un régiment de reconnaissance motorisé, équipé de chars du modèle suivant.
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Je commandais le char "BOUVINE" N° 26
Lucien Calatayud- Messages : 5485
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
La pénétration française au Maroc
Oujda - Une période de 1906 à 1912 du 1er Spahis qui a participé à différentes campagnes à la frontière algéro-marocaine.
Ils sont alors engagés avec des chasseurs d’Afrique, des tirailleurs, des Zouaves, des artilleurs, des gendarmes et diverses autres unités dans les expéditions qui jalonnent la conquête du Maroc oriental.
1907 - les Zouaves au camp de Bab El Khémis
1908 - Les Spahis à Bab Aïssa
1908 - les 1ers camps de Spahis
Après quelques déploiements préliminaires avant 1906, la véritable intervention française dans la région débute en 1907, sous le commandement du général Lyautey.
L’armée française occupe Oujda en mars 1907, pacifie les confins algéro-marocains (Bou-Denib et Bou-Anan en 1908, Taourirt en 1910) et impose au sultan Moulay Hafid la signature du traité de Protectorat du 30 mars 1912.
Oujda - Une période de 1906 à 1912 du 1er Spahis qui a participé à différentes campagnes à la frontière algéro-marocaine.
Ils sont alors engagés avec des chasseurs d’Afrique, des tirailleurs, des Zouaves, des artilleurs, des gendarmes et diverses autres unités dans les expéditions qui jalonnent la conquête du Maroc oriental.
1907 - les Zouaves au camp de Bab El Khémis
1908 - Les Spahis à Bab Aïssa
1908 - les 1ers camps de Spahis
Après quelques déploiements préliminaires avant 1906, la véritable intervention française dans la région débute en 1907, sous le commandement du général Lyautey.
L’armée française occupe Oujda en mars 1907, pacifie les confins algéro-marocains (Bou-Denib et Bou-Anan en 1908, Taourirt en 1910) et impose au sultan Moulay Hafid la signature du traité de Protectorat du 30 mars 1912.
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Le terme « spahis » est d’origine turque et persane. Il désigne l’homme de guerre, libre et propriétaire de son cheval. Les premiers Spahis sont recrutés par Yusuf, un allié de la France, pendant la conquête de l’Algérie, au début des années 1830.
Par une ordonnance du 7 décembre 1841, tous les spahis sont unifiés sous l’autorité de Yusuf en un corps de vingt escadrons. L’ordonnance du 21 juillet 1845 organise le corps des spahis en trois régiments dénommés 1errégiment de Spahis d’Alger, 2e régiment de Spahis d’Oran et 3e régiment de Spahis de Constantine.
C’est à partir de 1921 que les régiments de Spahis sont désignés avec le qualificatif de leur pays de recrutement (principalement l’Algérie, le Maroc et la Tunisie). Ceux-ci ont participé à tous les conflits du XIXe et du XXe siècle. Depuis la fin de la guerre d’Algérie, les régiments ont tous été dissous, à l’exception du 1er RS (1er Régiment de Spahis), héritier du 1er Régiment de Spahis marocains mais qui conserve les traditions de tous les Spahis.
Silence ..... Les militaires posent...!!!!
1923 à Oujda 1930 à Casa. Le père Cent du 123ème RIT
Novembre 1932 - Oujda - les Zouaves déposent leurs fusils afin de poser pour la photo
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Par une ordonnance du 7 décembre 1841, tous les spahis sont unifiés sous l’autorité de Yusuf en un corps de vingt escadrons. L’ordonnance du 21 juillet 1845 organise le corps des spahis en trois régiments dénommés 1errégiment de Spahis d’Alger, 2e régiment de Spahis d’Oran et 3e régiment de Spahis de Constantine.
C’est à partir de 1921 que les régiments de Spahis sont désignés avec le qualificatif de leur pays de recrutement (principalement l’Algérie, le Maroc et la Tunisie). Ceux-ci ont participé à tous les conflits du XIXe et du XXe siècle. Depuis la fin de la guerre d’Algérie, les régiments ont tous été dissous, à l’exception du 1er RS (1er Régiment de Spahis), héritier du 1er Régiment de Spahis marocains mais qui conserve les traditions de tous les Spahis.
Silence ..... Les militaires posent...!!!!
1923 à Oujda 1930 à Casa. Le père Cent du 123ème RIT
Novembre 1932 - Oujda - les Zouaves déposent leurs fusils afin de poser pour la photo
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
OUI, 4 jours au 12 ème. Mais à rien faire si ce n'est à m'entendre dire que le 1er et le 12ème fonctionnant si différemment qu'il faudrait reprendre les choses à zéro. Alors on s'est contenté de nous faire piloter les chars "de combat" dans la caserne même. Et comme j'avais été recommandé par le cabinet du Général Blanc, j'ai pu me présenter avec un jour de retard et on m'a fichu une paix royale. Un homme de troupe a même été placé à ma disposition.Admin a écrit:Lucien, En temps que militaire, as tu caserné à Meknès...???
Le petit roi quoi!
ALAIN
Comme tout le contingent 50, j'ai fais mes 18 mois au 1er RCA à Rabat. Un temps où je me suis payé le luxe de flanquer une grenade offensive dans le véhicule qui transportait toute une brochette d'officiers, colonels, commandants, capitaines... Ca s'est passé pendant les grandes manœuvres du côté d'Ifrane. Ces C.. n'ont pas cru devoir obéir à mes sommations et ont forcé le barrage. Il leur a couté la frayeur de leur vie et de se retrouver tout blancs de plâtre, avec le tableau de bord du véhicule en miettes. Je ne te dis pas le suite...
C'est en 53/54 que j'ai été convoqué pour les 4 ou 5 jours au 12ème. Je n'ai jamais été mobilisé pour aller combattre en Algérie mais j'avais ordre de rester à disposition des autorités en cas de besoin. De plus il y avait ce que l'on appelait "la mobilisation sur place" à laquelle tout cheminot était tenu durant tout son temps d'activité.
Lucien Calatayud- Messages : 5485
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Agdz - 1931 - Commémoration de Camerone au 10ème Goum...... Monument vivant formé par les soldats représentant celui de la Légion Etrangère de Sidi Bel Abbès... Emouvant...
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Rabat 1913 - les canons du Ramadan quartier El Allou...
Le même quartier vers 1913 aussi.... peut être le 121ème RIT...
Les Oudayas...
vers 1920 - Défilé militaire...Quartier El Allou...
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Des soldats gardent la Kasba d'Agadir - 1920
Ghislaine Jousse-Veale- Messages : 12842
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Localisation : Vancouver, Colombie Britannique
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
GHIS
C'est une belle vue générale mais où sont les portes El Gharbi et Aïssa?
C'est une belle vue générale mais où sont les portes El Gharbi et Aïssa?
Lucien Calatayud- Messages : 5485
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Localisation : Bouniagues (Dordogne)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Campagnes du Maroc
Liaisons, correspondances, transports en tous genres.
Lors de opérations militaires, les «colonnes» doivent impérativement communiquer, non seulement entre elles, mais également avec l'Etat Major Général.
Les moyens militaires utilisés par l’Armée pour sa progression lors des campagnes sont multiples. Retenons les plus courants.
Transports de blessés sur cacolets Gendarme à cheval
Chevaux et mulets
- Tout d’abord le cheval "barbe", les mules et mulets…. Ils ont joué un rôle important dans la progression des troupes coloniales sur le territoire marocain.
Les mulets de "trait" ont constitué les attelages des canons de campagne, le transport du légendaire canon de 75…Ils tractaient également les chariots d’ambulance.
- Les mulets de "bât", animaux à tout faire, portaient les pièces de canons 65 de l'artillerie de montagne (bouche à feu, l'affût, les caissons de munitions), les vivres et les bagages. Supérieur au cheval pour son adresse et son endurance en zone montagneuse, le mulet pouvait transporter jusqu'à 150 kilos.
- Les mulets de "monte". Utilisés par l’armée française pour poursuivre les guerriers marocains qui se livraient à des actions de guérilla dans les "confins algéros marocains", le Tafilalet et le Guir.
L’Armée en a doté certaines unités de l'infanterie, en particulier les légionnaires dits de "monte".
1911 Artillerie de Montagne arrivée depuis peu au Maroc...
Chargement de pièces de tir sur des mulets...
Transports sur araba à G.., le 64è RAA à D.
Rappelons que les blessés étaient transportés soit sur "araba" tirée par des mulets, soit en zone montagneuse, sur des mulets à "cacolet".
Le cacolet était un siège spécial placé sur le dos du mulet permettant le transport de deux blessés.
Le cacolet pouvait également se mettre sur les dromadaires ...
Liaisons, correspondances, transports en tous genres.
Lors de opérations militaires, les «colonnes» doivent impérativement communiquer, non seulement entre elles, mais également avec l'Etat Major Général.
Les moyens militaires utilisés par l’Armée pour sa progression lors des campagnes sont multiples. Retenons les plus courants.
Transports de blessés sur cacolets Gendarme à cheval
Chevaux et mulets
- Tout d’abord le cheval "barbe", les mules et mulets…. Ils ont joué un rôle important dans la progression des troupes coloniales sur le territoire marocain.
Les mulets de "trait" ont constitué les attelages des canons de campagne, le transport du légendaire canon de 75…Ils tractaient également les chariots d’ambulance.
- Les mulets de "bât", animaux à tout faire, portaient les pièces de canons 65 de l'artillerie de montagne (bouche à feu, l'affût, les caissons de munitions), les vivres et les bagages. Supérieur au cheval pour son adresse et son endurance en zone montagneuse, le mulet pouvait transporter jusqu'à 150 kilos.
- Les mulets de "monte". Utilisés par l’armée française pour poursuivre les guerriers marocains qui se livraient à des actions de guérilla dans les "confins algéros marocains", le Tafilalet et le Guir.
L’Armée en a doté certaines unités de l'infanterie, en particulier les légionnaires dits de "monte".
1911 Artillerie de Montagne arrivée depuis peu au Maroc...
Chargement de pièces de tir sur des mulets...
Transports sur araba à G.., le 64è RAA à D.
Rappelons que les blessés étaient transportés soit sur "araba" tirée par des mulets, soit en zone montagneuse, sur des mulets à "cacolet".
Le cacolet était un siège spécial placé sur le dos du mulet permettant le transport de deux blessés.
Le cacolet pouvait également se mettre sur les dromadaires ...
Dernière édition par Admin le Lun 18 Déc - 11:06, édité 3 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Campagnes du Maroc
Liaisons, correspondances, transports en tous genres.
Les pigeons messagers
Les pigeons "militaires" sont surtout issus des « bizets », notamment la variété dite "fuyarde" ou "vinago". Le décret du 15 septembre 1885 autorise le recensement des pigeons civils et leur mise à disposition du ministère de la Guerre.
Les pigeons militaires utilisés au MAROC étaient transportés au sein des "colonnes mobiles" à dos de mulet.
La France compte alors 400 sociétés civiles de colombophilie soit environs 200 000 pigeons voyageurs.
L'armée se dote d'un colombier militaire et d'un centre d'études et d'instruction.
La première expérience du service colombophile militaire français a lieu lors de guerre du Maroc où les "colombins" sont utilisés pour les liaisons entre les colonnes mobiles et les postes de commandement.
Lacher de pigeons, transport de pigeonnier, un pigeon-drône muni d'un appareil photo...
Liaisons, correspondances, transports en tous genres.
Les pigeons messagers
Les pigeons "militaires" sont surtout issus des « bizets », notamment la variété dite "fuyarde" ou "vinago". Le décret du 15 septembre 1885 autorise le recensement des pigeons civils et leur mise à disposition du ministère de la Guerre.
Les pigeons militaires utilisés au MAROC étaient transportés au sein des "colonnes mobiles" à dos de mulet.
La France compte alors 400 sociétés civiles de colombophilie soit environs 200 000 pigeons voyageurs.
L'armée se dote d'un colombier militaire et d'un centre d'études et d'instruction.
La première expérience du service colombophile militaire français a lieu lors de guerre du Maroc où les "colombins" sont utilisés pour les liaisons entre les colonnes mobiles et les postes de commandement.
Lacher de pigeons, transport de pigeonnier, un pigeon-drône muni d'un appareil photo...
Dernière édition par Admin le Dim 17 Déc - 22:14, édité 2 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Les Armées défilent au Maroc
1 - 14/07/1917 à Rabat - l'arrivée du Sultan
2 - 1916 à Rabat - le Maréchal Lyautey et le Sltan Moulay Youssef
3 - Défilé du Tabor dans la cour du Méchouar à Fès
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1 - 14/07/1917 à Rabat - l'arrivée du Sultan
2 - 1916 à Rabat - le Maréchal Lyautey et le Sltan Moulay Youssef
3 - Défilé du Tabor dans la cour du Méchouar à Fès
Dernière édition par Admin le Mer 25 Jan - 21:55, édité 1 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Dernière édition par Admin le Ven 8 Mar - 23:00, édité 2 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Les Armées défilent au Maroc
Préparation au défilé après un "garde à vous au Quartier Baudot, puis prêt pour le départ sur l'avenue, à Meknès, le 14 juillet 1957...
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Préparation au défilé après un "garde à vous au Quartier Baudot, puis prêt pour le départ sur l'avenue, à Meknès, le 14 juillet 1957...
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Les Armées défilent au Maroc et en France.... fin
La nouba du 5ème RTM à Dijon en 1954 - La Légion au camp Lyautey en 1956 - La nouba défile sur les Champs Elysées
La nouba du 5ème RTM à Dijon en 1954 - La Légion au camp Lyautey en 1956 - La nouba défile sur les Champs Elysées
Dernière édition par Admin le Mer 1 Fév - 14:50, édité 1 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
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