L'Armée Française durant le PROTECTORAT
+20
Jacques Merlin
andreo jean josé
CORTES
René Hermitte
Ghislaine Jousse-Veale
IBARA-CHATEAU Louisette
HUGUETTE ROMERO
Annie MEDINA
CONRAD-BRUAT Xavier
Lucien Calatayud
sandeaux Claude
Andreo Adrien
Langlois André
MOLL Serge
Roger Visse
Paul Tissier DCD
Riotte Georges
christiane gérard
JACQUELINE ROMERO
Admin
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Le Bataillon Régional
1- Le 511ème BR (bataillon régional 2 _ Insigne de la Légion 3ème BRM (bataillon rég du maroc -Béranger) 3 - Affiches de la Fête du Bataillon Régional de Casa en 1940
Un bataillon est une unité militaire regroupant plusieurs compagnies, soit de 300 à 1 200 hommes. Le mot bataillon est dérivé de l’italien battaglione.
Suivant le pays, le lieu ou l'époque, plusieurs bataillons forment un régiment, une demi-brigade ou une brigade.
En 1873, un régiment d'infanterie est composé de quatre bataillons à quatre compagnies.
En 1916, un régiment d'infanterie compte trois bataillons de trois compagnies (plus une compagnie de mitrailleuses.
En 1939, le régiment d'infanterie regroupe trois bataillons à quatre compagnies.
De nos jours, comme mentionné plus haut, le bataillon « temporaire » que constitue le Groupement tactique interarmes (GTIA) est l'élément de base d'intervention dans la majorité des conflits (Afghanistan, Mali) tandis que des bataillons logistiques (BATLOG) ou de commandement et de soutien (BCS) sont mis en place pour assurer le commandement et le support des forces déployées.
Autres insignes
1 - 4° compagnie de réparation de la Légion Etrangère 3-CMRLE 2 - 22è DIM division d'infanterie marocaine 3 - insigne béret Légion 3è REI régiment étranger d'infanterie
1- Le 511ème BR (bataillon régional 2 _ Insigne de la Légion 3ème BRM (bataillon rég du maroc -Béranger) 3 - Affiches de la Fête du Bataillon Régional de Casa en 1940
Un bataillon est une unité militaire regroupant plusieurs compagnies, soit de 300 à 1 200 hommes. Le mot bataillon est dérivé de l’italien battaglione.
Suivant le pays, le lieu ou l'époque, plusieurs bataillons forment un régiment, une demi-brigade ou une brigade.
En 1873, un régiment d'infanterie est composé de quatre bataillons à quatre compagnies.
En 1916, un régiment d'infanterie compte trois bataillons de trois compagnies (plus une compagnie de mitrailleuses.
En 1939, le régiment d'infanterie regroupe trois bataillons à quatre compagnies.
De nos jours, comme mentionné plus haut, le bataillon « temporaire » que constitue le Groupement tactique interarmes (GTIA) est l'élément de base d'intervention dans la majorité des conflits (Afghanistan, Mali) tandis que des bataillons logistiques (BATLOG) ou de commandement et de soutien (BCS) sont mis en place pour assurer le commandement et le support des forces déployées.
Autres insignes
1 - 4° compagnie de réparation de la Légion Etrangère 3-CMRLE 2 - 22è DIM division d'infanterie marocaine 3 - insigne béret Légion 3è REI régiment étranger d'infanterie
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Lucien Calatayud- Messages : 5485
Date d'inscription : 22/10/2010
Age : 94
Localisation : Bouniagues (Dordogne)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Ouais.... elle est belle cette photo....
Un Merci à Lucien de nous avoir présenté Alfred...., un cousin ou un frère....?????
Un Merci à Lucien de nous avoir présenté Alfred...., un cousin ou un frère....?????
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
SALUT JIMMYAdmin a écrit:Ouais.... elle est belle cette photo....
Un Merci à Lucien de nous avoir présenté Alfred...., un cousin ou un frère....?????
Non, ce n'est ni un frère ni un cousin mais mon père. Remobilisé en 39 dans la même arme il avait une tenue presque semblable, avec une grande cape.
Lucien Calatayud- Messages : 5485
Date d'inscription : 22/10/2010
Age : 94
Localisation : Bouniagues (Dordogne)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
LUCIEN
DANS QUEL RÉGIMENT DE SPAHIS A-T-IL SERVI? MON FRÈRE A SERVI AU 4ÈME RSM BASÉ À FÈS ET IL PARLAIT D'UN COPAIN DU MÊME NOM QUE TOI (PRÉNOM MA NARF). IL Y AVAIT AUSSI ROLAND SERIÉ. MAIS TOUS DEUX SONT DÉCÉDÉS ET JE NE SUIS PLUS EN MESURE DE LEUR POSER DES QUESTIONS.
LE 4ÈME RSM ÉTAIT MOTORISÉ ...AH SI C'EST TON PÈRE LA QUESTION NE SE POSE PLUS, QUESTION DE GÉNERATIONS.
DANS QUEL RÉGIMENT DE SPAHIS A-T-IL SERVI? MON FRÈRE A SERVI AU 4ÈME RSM BASÉ À FÈS ET IL PARLAIT D'UN COPAIN DU MÊME NOM QUE TOI (PRÉNOM MA NARF). IL Y AVAIT AUSSI ROLAND SERIÉ. MAIS TOUS DEUX SONT DÉCÉDÉS ET JE NE SUIS PLUS EN MESURE DE LEUR POSER DES QUESTIONS.
LE 4ÈME RSM ÉTAIT MOTORISÉ ...AH SI C'EST TON PÈRE LA QUESTION NE SE POSE PLUS, QUESTION DE GÉNERATIONS.
Dernière édition par Grostefan Alain le Mer 6 Nov - 16:23, édité 1 fois
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
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Localisation : Talence 33400
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Historique de l'Armée d' Afrique
L'Armée d'Afrique
C'est le nom qui avait désigné en 1830 le Corps Expéditionnaire d'Alger ; il a continué à s'appliquer par la suite aux troupes qui ont conquis, occupé et pacifié ce qui fut appelé la Régence d'Alger.
Après la conquête de la Berbérie, la dénomination d'Armée d'Afrique s'est étendue aux troupes de Tunisie, du Maroc et du Sahara et désignait des unités à l'allure particulière, à la fois :
Européennes : Zouaves, Légionnaires, Chasseurs d'Afrique, Artilleurs, Tringlots, Sapeurs, Bataillonnaires d'Afrique ; ou Indigènes : Tirailleurs, Spahis, Goumiers, Méharistes, Sahariens ; et des Services : Santé, Intendance, Génie, Matériel, Transmissions, Justice, etc.
Création Unités d'Afrique
1 2 3 4 5 6 7 8
1 Les Zouaves 2 Les Tirailleurs Algériens (ici, le 4ème RTM) 3 Les Spahis (ici, marocain) 4 1 Les Chasseurs d'Afrique 5 Les Sahariens 6 L'Artillerie d'Afrique ( en l'occurence l'insigne du 64è RAA de Meknès dont mon père faisait partie 7 La Légion étrangère 8 Les Goumiers...
Les effectifs
Cette Armée d'Afrique compta 400.000 soldats, dont 173.000 Tunisiens, Marocains, Algériens et Africains, 168.000 Français d'Afrique du Nord, (inclus les Harkis) 35.000 Français de Corse et 20.000 évadés.
Puissent les générations qui prendront la relève pour la survie de la France ne jamais oublier ce qu'elles doivent aux Africains qui venaient de loin, lit-on dans le journal de marche du 22e Bataillon de Marche Nord-Africain (BMNA), intégré à la 1e Division Française libre (DF de l'Armée d'Afrique.
Recrutement et Motivations
En théorie, le recrutement de l'ensemble des troupes de l’Armée d' Afrique repose sur l'engagement volontaire.
Motivations
L'amour de la France, la solde, le prestige du combattant en uniforme, l'appartenance à un clan sont les motifs essentiels de l'engagement des troupes de l'Armée d'Afrique.
Avec l'Armée française, ils trouvent une organisation propre à mettre en valeurs leurs qualités guerrières.
L'Armée d'Afrique
C'est le nom qui avait désigné en 1830 le Corps Expéditionnaire d'Alger ; il a continué à s'appliquer par la suite aux troupes qui ont conquis, occupé et pacifié ce qui fut appelé la Régence d'Alger.
Après la conquête de la Berbérie, la dénomination d'Armée d'Afrique s'est étendue aux troupes de Tunisie, du Maroc et du Sahara et désignait des unités à l'allure particulière, à la fois :
Européennes : Zouaves, Légionnaires, Chasseurs d'Afrique, Artilleurs, Tringlots, Sapeurs, Bataillonnaires d'Afrique ; ou Indigènes : Tirailleurs, Spahis, Goumiers, Méharistes, Sahariens ; et des Services : Santé, Intendance, Génie, Matériel, Transmissions, Justice, etc.
Création Unités d'Afrique
1 2 3 4 5 6 7 8
1 Les Zouaves 2 Les Tirailleurs Algériens (ici, le 4ème RTM) 3 Les Spahis (ici, marocain) 4 1 Les Chasseurs d'Afrique 5 Les Sahariens 6 L'Artillerie d'Afrique ( en l'occurence l'insigne du 64è RAA de Meknès dont mon père faisait partie 7 La Légion étrangère 8 Les Goumiers...
Les effectifs
Cette Armée d'Afrique compta 400.000 soldats, dont 173.000 Tunisiens, Marocains, Algériens et Africains, 168.000 Français d'Afrique du Nord, (inclus les Harkis) 35.000 Français de Corse et 20.000 évadés.
Puissent les générations qui prendront la relève pour la survie de la France ne jamais oublier ce qu'elles doivent aux Africains qui venaient de loin, lit-on dans le journal de marche du 22e Bataillon de Marche Nord-Africain (BMNA), intégré à la 1e Division Française libre (DF de l'Armée d'Afrique.
Recrutement et Motivations
En théorie, le recrutement de l'ensemble des troupes de l’Armée d' Afrique repose sur l'engagement volontaire.
Motivations
L'amour de la France, la solde, le prestige du combattant en uniforme, l'appartenance à un clan sont les motifs essentiels de l'engagement des troupes de l'Armée d'Afrique.
Avec l'Armée française, ils trouvent une organisation propre à mettre en valeurs leurs qualités guerrières.
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
ALAIN
Mon père a été appelé sous les drapeaux en 1921/22 dans les spahis à Oujda. Je sais qu'll a fait la traversée de Oujda à Rabat à cheval.
Mobilisé en 39 à Meknes aux spahis il a été démobilisé à la naissance de mon frère Hubert en 40. Je n'en sais pas plus.
Mon père a été appelé sous les drapeaux en 1921/22 dans les spahis à Oujda. Je sais qu'll a fait la traversée de Oujda à Rabat à cheval.
Mobilisé en 39 à Meknes aux spahis il a été démobilisé à la naissance de mon frère Hubert en 40. Je n'en sais pas plus.
Lucien Calatayud- Messages : 5485
Date d'inscription : 22/10/2010
Age : 94
Localisation : Bouniagues (Dordogne)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Dernière édition par Admin le Mer 25 Jan - 21:47, édité 1 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Quelques CPA concernant "les Armées d'Afrique" à placer....
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Un clic sur le photos...
Dans l'ordre... : 1 -1907/1908 - les Spahis à Casa 2 - 1910 - Le 131ème Rég. d'Infanterie 3 et 4 - El Mérada 5- Le 35ème Rég. des Goumiers à Amizmiz 6 - Les Spahis à Taourirt
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Dernière édition par Admin le Mer 25 Jan - 21:46, édité 1 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Les camps militaires au Maroc durant le Protectorat
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Dernière édition par Admin le Ven 5 Juin - 17:53, édité 1 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
JIMMY
Ça devait être une vrai fournaise en plein été sous ces toits à Taourirt et on ne pouvait pas même faire la sieste sous les arbres. Ce qui me fait dire qu'il ne devait pas même y avoir d'oiseaux. J'ai traversé les plaines Taourirt Gercif cinq ou six fois mais c'était moins désertique. On y avait fait pousser quelques plantes, des oponces surtout (figuiers de barbarie). Les moutons s'en nourrissent tout en se désaltérant en même temps que la terre s'alimente de déjections animales.
Ça devait être une vrai fournaise en plein été sous ces toits à Taourirt et on ne pouvait pas même faire la sieste sous les arbres. Ce qui me fait dire qu'il ne devait pas même y avoir d'oiseaux. J'ai traversé les plaines Taourirt Gercif cinq ou six fois mais c'était moins désertique. On y avait fait pousser quelques plantes, des oponces surtout (figuiers de barbarie). Les moutons s'en nourrissent tout en se désaltérant en même temps que la terre s'alimente de déjections animales.
Lucien Calatayud- Messages : 5485
Date d'inscription : 22/10/2010
Age : 94
Localisation : Bouniagues (Dordogne)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Salut Lulu,
Tu as raison.... Même qu'il doit faire meilleur sous la tente que sous le toit de tôles, en plein soleil...
Tu as raison.... Même qu'il doit faire meilleur sous la tente que sous le toit de tôles, en plein soleil...
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée d'Afrique
André,Lucien
Sous la tente ou sous la tôle c'est kif kif bourricot. A la petite différence que, en soulevant les parois de la tente l'air circule et la chaleur est moins étouffante.
Serge.... c'est moi....!!! ce n'est pas tellement kif kif bourricot... Sous le soleil brûlant, la température à l'intérieur des habitations recouvertes de tôles peut doubler...
Sous la tente ou sous la tôle c'est kif kif bourricot. A la petite différence que, en soulevant les parois de la tente l'air circule et la chaleur est moins étouffante.
Serge.... c'est moi....!!! ce n'est pas tellement kif kif bourricot... Sous le soleil brûlant, la température à l'intérieur des habitations recouvertes de tôles peut doubler...
MOLL Serge- Messages : 3767
Date d'inscription : 10/03/2011
Age : 85
Localisation : Bedoin Vaucluse
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
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Comme plus haut, un clic sur chaque CPA - Suite des camps militaires créés avant la signature du Protectorat. Elles sont datées et libellées en 1901 pour quelques une. La plupart d'entre elles sont signées jusqu'en 1908....
Comme plus haut, un clic sur chaque CPA - Suite des camps militaires créés avant la signature du Protectorat. Elles sont datées et libellées en 1901 pour quelques une. La plupart d'entre elles sont signées jusqu'en 1908....
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Le R I C M au Maroc - Régiment d'infanterie chars de marine
(Le RICM est un régiment blindé français, héritier du régiment d'infanterie coloniale du Maroc.
Créé en juin 1915, puis nommé ainsi en décembre 1958, par le changement de nom du régiment d'infanterie coloniale du Maroc, il fait partie de l'arme des troupes de marine et il est de spécialité cavalerie légère blindée. Le RICM est le régiment le plus décoré de l'armée française. Il appartient à la 9e brigade légère blindée de marine (9e BLBMa). Depuis juillet 1996, il est basé à Poitiers au « Quartier Le Puloch ».
Mangin remettant avec ces dix citations la croix de guerre 1914-1918 avec palmes à Mayence le 5 février 1919.
Le colonel Mangin remet au drapeau, la croix de guerre avec palme
Infanterie de marine Insigne du RICM Insigne régimentaire du R.I.C.M, ovale ajouré, émail, étoile bleu foncé.
Le RICM au Maroc...
(Le RICM est un régiment blindé français, héritier du régiment d'infanterie coloniale du Maroc.
Créé en juin 1915, puis nommé ainsi en décembre 1958, par le changement de nom du régiment d'infanterie coloniale du Maroc, il fait partie de l'arme des troupes de marine et il est de spécialité cavalerie légère blindée. Le RICM est le régiment le plus décoré de l'armée française. Il appartient à la 9e brigade légère blindée de marine (9e BLBMa). Depuis juillet 1996, il est basé à Poitiers au « Quartier Le Puloch ».
Mangin remettant avec ces dix citations la croix de guerre 1914-1918 avec palmes à Mayence le 5 février 1919.
Le colonel Mangin remet au drapeau, la croix de guerre avec palme
Infanterie de marine Insigne du RICM Insigne régimentaire du R.I.C.M, ovale ajouré, émail, étoile bleu foncé.
Le RICM au Maroc...
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Compagnies Sahariennes
Tenues diverses
Uniforme
Les uniformes des compagnies sahariennes sont issus à la fois des traditions de la Légion étrangère et de celles des premières unités méharistes.
Ils comprennent :
- un képi blanc pour la troupe et noir pour les officiers et les sous-officiers
- une vareuse de toile blanche
- des épaulettes de tradition "vert et rouge"
- un sarouel, pantalon ample, noir ou blanc selon l'unité
- un manteau, le burnous, en drap noir doublé de blanc selon l'unité
- la ceinture bleue, portée sous le ceinturon et le baudrier
- un ceinturon et un baudrier porte-cartouches formant un V sur la poitrine et dans le dos
des sandales, les fameuses nails.
Après la Seconde Guerre mondiale, cet uniforme ne sera plus utilisé que comme uniforme de parade et il devient kaki uni, y compris le képi.
Tenues diverses
Uniforme
Les uniformes des compagnies sahariennes sont issus à la fois des traditions de la Légion étrangère et de celles des premières unités méharistes.
Ils comprennent :
- un képi blanc pour la troupe et noir pour les officiers et les sous-officiers
- une vareuse de toile blanche
- des épaulettes de tradition "vert et rouge"
- un sarouel, pantalon ample, noir ou blanc selon l'unité
- un manteau, le burnous, en drap noir doublé de blanc selon l'unité
- la ceinture bleue, portée sous le ceinturon et le baudrier
- un ceinturon et un baudrier porte-cartouches formant un V sur la poitrine et dans le dos
des sandales, les fameuses nails.
Après la Seconde Guerre mondiale, cet uniforme ne sera plus utilisé que comme uniforme de parade et il devient kaki uni, y compris le képi.
Dernière édition par Admin le Ven 17 Avr - 17:11, édité 2 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Méharistes - Unités Sahariennes, Troupes de Marine - Légion Etrangère
IRATIMEN.
(Naïl en arabe).
L’iratimen est appelée plus couramment naïls (arabe) dans les formations militaires constituées de nomades chaambas.
Les Touaregs l’appellent atimen : c’est la sandale traditionnelle.
Cette sandale apparaît officiellement dans les unités sahariennes entre 1925 et 1930.
Elle est produite par les artisans haoussas d’Agadez, du Damergou, de Zinder et de Tahoua.
Au Tchad, on l’appelle smara.
Un Méhariste est une personne qui monte un dromadaire (ou méhari). Le mot méharée vient du mot méhari et veut dire : « dromadaire ». Louis Brusset fut méhariste dans l'armée française. Voir aussi les Unités sahariennes françaises ainsi que les Compagnies méharistes sahariennes.
IRATIMEN.
(Naïl en arabe).
L’iratimen est appelée plus couramment naïls (arabe) dans les formations militaires constituées de nomades chaambas.
Les Touaregs l’appellent atimen : c’est la sandale traditionnelle.
Cette sandale apparaît officiellement dans les unités sahariennes entre 1925 et 1930.
Elle est produite par les artisans haoussas d’Agadez, du Damergou, de Zinder et de Tahoua.
Au Tchad, on l’appelle smara.
Un Méhariste est une personne qui monte un dromadaire (ou méhari). Le mot méharée vient du mot méhari et veut dire : « dromadaire ». Louis Brusset fut méhariste dans l'armée française. Voir aussi les Unités sahariennes françaises ainsi que les Compagnies méharistes sahariennes.
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Méharistes - Unités Sahariennes, Troupes de Marine - Légion Etrangère
Accessoires - La selle, la Tarik, la Rahla, la Tamsak…
La selle du Méhari qui équipe les chameaux de l’escadron de Spahis sahariens, créé en 1895, commandé par le capitaine Germain, ayant pour adjoint le capitaine Laperrine (1897) est une toute petite Tarik (mot Touareg utilisé pour nommer exclusivement leur selle à pommeau en forme de croix), dont l’ossature est en bois très dur (tamarix ou acacia), recouverte de cuir rouge sombre, ne comportant aucune pièce métallique, ni clous, sinon l’anneau de fer joignant les sanglons où se serrera la sangle, les épines d’acacia servant à fixer certaines peaux.
La croix, est en forme de losange, aux pointes prononcées, le dossier (troussequin) étant triangulaire.
La Tarik est le nom touareg qui désigne la selle de chameau. Elle présente un pommeau à croix en forme de losange et dossier triangulaire, sans cabochon d’ornementation contrairement à la Tamsak.
L’absence d’un rostre incurvé à l’avant de la selle diffère également la Tarik de la Tamzak.
Tout comme sur les autres types de selle l’ossature en bois est recouverte de peau de chèvre tannée.
La Rahla mauritanienne, mot arabe désignant une selle uniquement utilisée par les méharistes maures.
Extrêmement solide, elle assure une assise confortable, car l’homme est maintenu dans une sorte de baquet (constitué de deux grandes oreilles latérales), profond, souvent recouvert d’une épaisse peau de mouton amovible (Faroua).
Le pommeau est relativement court, en forme de palette arrondie, tout comme le dossier.
Le cuir qui la recouvre est de couleur naturelle (beige), cousu avec des parcheminés, et prend avec le temps une teinte mordorée de très bel effet ; des motifs de couleur verte et rouge la décorent, spécifiques à l’artisanat mauritanien
La Tamzak, connue des Touaregs avant 1900 se différencie de la Tarik par son pommeau en forme de croix à branches relevées, beaucoup plus longues, coiffées de cabochons cylindriques-coniques, faits de laiton martelé et de peau teinte en vert clair.
La pointe du dossier est également ornée d’un cabochon en laiton.
A l’avant de la selle est fixée une pièce métallique forgée, formant un rostre incurvé, au bout duquel est soudé une pièce conique en laiton ouvragé sur sa circonférence.
Un épaulement en tôle étamée permet l’assemblage de cette pièce sur le manchon constituant la base du pommeau.
Extrêmement fragile, cette pièce se trouve cassée sur presque toutes les selles existantes.
Fabriquée à Agadez (Niger), « temple » de l’artisanat touareg, elle a du arriver en pays ajjer par la piste de la grande caravane reliant la capitale de l’Aïr au Fezzan en passant par Ghât.
Il est cependant possible qu’avant l’arrivée des Français, les Touaregs du Hoggar n’avaient pas de Tamzak en provenance d’Agadez car les tensions étaient tendues avec le Sud et avec les Ajjers, les Touaregs de cette région étant en guerre avec les Hoggar.
Accessoires - La selle, la Tarik, la Rahla, la Tamsak…
La selle du Méhari qui équipe les chameaux de l’escadron de Spahis sahariens, créé en 1895, commandé par le capitaine Germain, ayant pour adjoint le capitaine Laperrine (1897) est une toute petite Tarik (mot Touareg utilisé pour nommer exclusivement leur selle à pommeau en forme de croix), dont l’ossature est en bois très dur (tamarix ou acacia), recouverte de cuir rouge sombre, ne comportant aucune pièce métallique, ni clous, sinon l’anneau de fer joignant les sanglons où se serrera la sangle, les épines d’acacia servant à fixer certaines peaux.
La croix, est en forme de losange, aux pointes prononcées, le dossier (troussequin) étant triangulaire.
La Tarik est le nom touareg qui désigne la selle de chameau. Elle présente un pommeau à croix en forme de losange et dossier triangulaire, sans cabochon d’ornementation contrairement à la Tamsak.
L’absence d’un rostre incurvé à l’avant de la selle diffère également la Tarik de la Tamzak.
Tout comme sur les autres types de selle l’ossature en bois est recouverte de peau de chèvre tannée.
La Rahla mauritanienne, mot arabe désignant une selle uniquement utilisée par les méharistes maures.
Extrêmement solide, elle assure une assise confortable, car l’homme est maintenu dans une sorte de baquet (constitué de deux grandes oreilles latérales), profond, souvent recouvert d’une épaisse peau de mouton amovible (Faroua).
Le pommeau est relativement court, en forme de palette arrondie, tout comme le dossier.
Le cuir qui la recouvre est de couleur naturelle (beige), cousu avec des parcheminés, et prend avec le temps une teinte mordorée de très bel effet ; des motifs de couleur verte et rouge la décorent, spécifiques à l’artisanat mauritanien
La Tamzak, connue des Touaregs avant 1900 se différencie de la Tarik par son pommeau en forme de croix à branches relevées, beaucoup plus longues, coiffées de cabochons cylindriques-coniques, faits de laiton martelé et de peau teinte en vert clair.
La pointe du dossier est également ornée d’un cabochon en laiton.
A l’avant de la selle est fixée une pièce métallique forgée, formant un rostre incurvé, au bout duquel est soudé une pièce conique en laiton ouvragé sur sa circonférence.
Un épaulement en tôle étamée permet l’assemblage de cette pièce sur le manchon constituant la base du pommeau.
Extrêmement fragile, cette pièce se trouve cassée sur presque toutes les selles existantes.
Fabriquée à Agadez (Niger), « temple » de l’artisanat touareg, elle a du arriver en pays ajjer par la piste de la grande caravane reliant la capitale de l’Aïr au Fezzan en passant par Ghât.
Il est cependant possible qu’avant l’arrivée des Français, les Touaregs du Hoggar n’avaient pas de Tamzak en provenance d’Agadez car les tensions étaient tendues avec le Sud et avec les Ajjers, les Touaregs de cette région étant en guerre avec les Hoggar.
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Les Troupes Sahariennes
Les unités sahariennes furent des unités de l'armée française affectées au Sahara durant l'Algérie française. Elles furent dissoutes à l'indépendance de l'Algérie, en 1962.
Les unités sahariennes furent de plusieurs types, allant des unités méharistes aux unités montées (à dos de cheval ou de mulet) ou encore portées (sur véhicules).
Elles étaient chargées des missions de police, d'escorte et plus généralement de présence dans les zones peu peuplées et difficilement accessibles des confins sahariens dans les anciennes colonies (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye).
La création officielle
La loi du 5 décembre 1894 porte création des troupes spéciales sahariennes avec un escadron de spahis sahariens et une compagnie de tirailleurs sahariens. Au début du XXe siècle, le chef d'escadrons Laperrine réussit à convaincre le commandement de procéder au remplacement des unités de spahis et de tirailleurs par des indigènes rompus aux difficultés du désert.
Particularités des méharistes
En règle générale, les unités méharistes étaient composées d'officiers et de sous-officiers français encadrant des hommes de troupe indigènes. Si certaines unités passaient une partie de l'année en poste, d'autres, en revanche, nomadisaient en permanence, suivant les mouvements des populations nomades. Ce mode de vie requérait alors, de la part des Français qui y servaient, des capacités physiques et morales bien trempées.
Le 30 mars 1902, une loi porte création de cinq compagnies sahariennes commandées alors par des officiers des affaires indigènes. Ces compagnies dépendent alors de l'arme de l'infanterie, par opposition aux unités relevant des troupes de marine (puis troupes coloniales) stationnées en Afrique-Occidentale française et au Levant. On les appelle alors les formations métropolitaines.
Le Commandant Laperrine
1902 : "Le commandant Laperrine présenta à ce moment ses projets de formation de troupes méharistes indigènes très mobiles, recrutées parmi les grands nomades eux-mêmes et fortement encadrés par des éléments français de choix. Ces troupes se substitueraient très économiquement aux éléments réguliers entretenus jusqu'à ce moment à très grands frais. Du point de vue administratif, les officiers de ces nouvelles troupes rassembleraient entre leurs mains tous les pouvoirs et auraient à assurer l'administration immédiate des quelques tribus du Sahara. Ces mêmes officiers dans le nouveau système, fondé sur le principe de vivre sur le pays ou du moins moyennant des marchés réalisés sur place, prendraient également la direction de tous les services. Ils seraient intendants, ingénieurs, artilleurs, fantassins, cavaliers..."
(Cahiers du centenaire de l'Algérie - Livret 2 - La pacification du Sahara - Général O. MEYNIER)
Les unités sahariennes furent des unités de l'armée française affectées au Sahara durant l'Algérie française. Elles furent dissoutes à l'indépendance de l'Algérie, en 1962.
Les unités sahariennes furent de plusieurs types, allant des unités méharistes aux unités montées (à dos de cheval ou de mulet) ou encore portées (sur véhicules).
Elles étaient chargées des missions de police, d'escorte et plus généralement de présence dans les zones peu peuplées et difficilement accessibles des confins sahariens dans les anciennes colonies (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye).
La création officielle
La loi du 5 décembre 1894 porte création des troupes spéciales sahariennes avec un escadron de spahis sahariens et une compagnie de tirailleurs sahariens. Au début du XXe siècle, le chef d'escadrons Laperrine réussit à convaincre le commandement de procéder au remplacement des unités de spahis et de tirailleurs par des indigènes rompus aux difficultés du désert.
Particularités des méharistes
En règle générale, les unités méharistes étaient composées d'officiers et de sous-officiers français encadrant des hommes de troupe indigènes. Si certaines unités passaient une partie de l'année en poste, d'autres, en revanche, nomadisaient en permanence, suivant les mouvements des populations nomades. Ce mode de vie requérait alors, de la part des Français qui y servaient, des capacités physiques et morales bien trempées.
Le 30 mars 1902, une loi porte création de cinq compagnies sahariennes commandées alors par des officiers des affaires indigènes. Ces compagnies dépendent alors de l'arme de l'infanterie, par opposition aux unités relevant des troupes de marine (puis troupes coloniales) stationnées en Afrique-Occidentale française et au Levant. On les appelle alors les formations métropolitaines.
Le Commandant Laperrine
1902 : "Le commandant Laperrine présenta à ce moment ses projets de formation de troupes méharistes indigènes très mobiles, recrutées parmi les grands nomades eux-mêmes et fortement encadrés par des éléments français de choix. Ces troupes se substitueraient très économiquement aux éléments réguliers entretenus jusqu'à ce moment à très grands frais. Du point de vue administratif, les officiers de ces nouvelles troupes rassembleraient entre leurs mains tous les pouvoirs et auraient à assurer l'administration immédiate des quelques tribus du Sahara. Ces mêmes officiers dans le nouveau système, fondé sur le principe de vivre sur le pays ou du moins moyennant des marchés réalisés sur place, prendraient également la direction de tous les services. Ils seraient intendants, ingénieurs, artilleurs, fantassins, cavaliers..."
(Cahiers du centenaire de l'Algérie - Livret 2 - La pacification du Sahara - Général O. MEYNIER)
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
La pénétration française dans le Sahara
Sources : " Pour une histoire du Sahara français " - André Martel
Outre-Mers. Revue d'histoire Année 1968
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L'arrivée des méharistes dans une oasis
Le Sahara n'étant plus aujourd'hui aussi hostile qu'au début de l'époque de la pénétration de l'armée, la France est désormais en état de faire régner le bon ordre sur l'immense territoire qui sépare l'Afrique du Nord du Soudan.
Quand la série de nos conventions avec l'Angleterre eut placé officiellement les trois cinquièmes du Sahara sous notre dépendance, la tâche de l'explorer et de le pacifier paraissait immense et hors de toute proportion avec les bénéfices qu'on en pouvait tirer. En réalité, elle se sera accomplie sans bruit, sans difficulté et l'on pourrait dire presque sans frais.
D'une part, on avait exagéré les difficultés physiques du pays et les forces des Touareg, et, d'autre part, nous avons trouvé dans nos compagnies de soldats montés sur chameaux coureurs, dans nos compagnies méharistes, un instrument merveilleusement approprié à la besogne.
Les premières compagnies méharistes furent constituées dans les oasis du Touat, et le nom du commandant Laperrine, qui est aujourd'hui colonel et qui les commande toujours, restera inséparable de leur création. Dès leur première campagne, elles obtinrent la soumission des Touareg Hoggar.
Depuis lors, une compagnie s'est formée au Zinder, et une autre, enfin, à Tombouctou. Le superbe raid accompli récemment, par un détachement de cette compagnie, sous les ordres du capitaine Cauvin, à l'oasis de Taoudeni, a eu, en France, un légitime retentissement.
Nous avons donc, aujourd'hui, deux compagnies méharistes au Touat, une au Zinder, une à Tombouctou. Et c'est assez pour assurer la tranquillité du désert.
Les expéditions pacifiques de leurs détachements démontrent aux Arabes nomades, l'agilité, l'endurance, la mobilité extraordinaire de nos méharistes.
Par eux la sécurité est presque complètement garantie aux caravanes qui s'engagent dans ces immenses espaces; la vie commerciale renaît et prend un nouvel essor, dans ces régions ingrates, jadis désolées par les bandes de pillards ; et le prestige de nos armes est définitivement assuré vis-à-vis des Touareg et des peuplades naguère encore si turbulentes du désert français.
Sources : « Le Petit Journal illustré du 5 août 1906 »
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Les unités sahariennes furent de plusieurs types, allant des unités ⋅méharistes aux unités montées (à dos de cheval ou de mulet) ou encore portées (sur véhicules).
Elles étaient chargées des missions de police, d'escorte et plus généralement de présence dans les zones peu peuplées et difficilement accessibles des confins sahariens dans les anciennes colonies (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye).
Sources : " Pour une histoire du Sahara français " - André Martel
Outre-Mers. Revue d'histoire Année 1968
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L'arrivée des méharistes dans une oasis
Le Sahara n'étant plus aujourd'hui aussi hostile qu'au début de l'époque de la pénétration de l'armée, la France est désormais en état de faire régner le bon ordre sur l'immense territoire qui sépare l'Afrique du Nord du Soudan.
Quand la série de nos conventions avec l'Angleterre eut placé officiellement les trois cinquièmes du Sahara sous notre dépendance, la tâche de l'explorer et de le pacifier paraissait immense et hors de toute proportion avec les bénéfices qu'on en pouvait tirer. En réalité, elle se sera accomplie sans bruit, sans difficulté et l'on pourrait dire presque sans frais.
D'une part, on avait exagéré les difficultés physiques du pays et les forces des Touareg, et, d'autre part, nous avons trouvé dans nos compagnies de soldats montés sur chameaux coureurs, dans nos compagnies méharistes, un instrument merveilleusement approprié à la besogne.
Les premières compagnies méharistes furent constituées dans les oasis du Touat, et le nom du commandant Laperrine, qui est aujourd'hui colonel et qui les commande toujours, restera inséparable de leur création. Dès leur première campagne, elles obtinrent la soumission des Touareg Hoggar.
Depuis lors, une compagnie s'est formée au Zinder, et une autre, enfin, à Tombouctou. Le superbe raid accompli récemment, par un détachement de cette compagnie, sous les ordres du capitaine Cauvin, à l'oasis de Taoudeni, a eu, en France, un légitime retentissement.
Nous avons donc, aujourd'hui, deux compagnies méharistes au Touat, une au Zinder, une à Tombouctou. Et c'est assez pour assurer la tranquillité du désert.
Les expéditions pacifiques de leurs détachements démontrent aux Arabes nomades, l'agilité, l'endurance, la mobilité extraordinaire de nos méharistes.
Par eux la sécurité est presque complètement garantie aux caravanes qui s'engagent dans ces immenses espaces; la vie commerciale renaît et prend un nouvel essor, dans ces régions ingrates, jadis désolées par les bandes de pillards ; et le prestige de nos armes est définitivement assuré vis-à-vis des Touareg et des peuplades naguère encore si turbulentes du désert français.
Sources : « Le Petit Journal illustré du 5 août 1906 »
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Les unités sahariennes furent de plusieurs types, allant des unités ⋅méharistes aux unités montées (à dos de cheval ou de mulet) ou encore portées (sur véhicules).
Elles étaient chargées des missions de police, d'escorte et plus généralement de présence dans les zones peu peuplées et difficilement accessibles des confins sahariens dans les anciennes colonies (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye).
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Les Cies Sahariennes Portées de la Légion ( CSP - CSPLE
Rappel historique
Un Régiment des dromadaires avait déjà été créé par Napoléon Bonaparte pendant la Campagne d'Égypte entre 1799 et 1801.
Si les premières unités méharistes existèrent dès 1885, elles ne furent officiellement créées qu'à partir de 1901 sous l'impulsion du commandant Laperrine. Leurs noms, nombre et localisations évoluèrent avec le temps.
La loi du 30 mars 1902 porta création de cinq compagnies sahariennes1 respectivement basées à Fort-Polignac (Tassili), Tindouff, El Oued, Adrar et Tamanrasset. Ces compagnies étaient commandées par des officiers des Affaires indigènes et dépendaient de la direction de l'infanterie. Elles étaient autonomes et comptaient environ 68 méharis.
Des compagnies sahariennes portées furent quant à elles créées à Ouargla, Colomb-Béchar et Ain Sefra, Laghouat et Sebha pour les compagnies sahariennes portées de la Légion étrangère (CSPLE).
Plus tard, ces compagnies furent fusionnées pour donner naissance à quatre Compagnies Sahariennes Portées de la Légion étrangère (CSPL).
(1906 - 1912). repos à Laghouat 1935 méharistes méharistes sahariens 1945 -
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Rappel historique
Un Régiment des dromadaires avait déjà été créé par Napoléon Bonaparte pendant la Campagne d'Égypte entre 1799 et 1801.
Si les premières unités méharistes existèrent dès 1885, elles ne furent officiellement créées qu'à partir de 1901 sous l'impulsion du commandant Laperrine. Leurs noms, nombre et localisations évoluèrent avec le temps.
La loi du 30 mars 1902 porta création de cinq compagnies sahariennes1 respectivement basées à Fort-Polignac (Tassili), Tindouff, El Oued, Adrar et Tamanrasset. Ces compagnies étaient commandées par des officiers des Affaires indigènes et dépendaient de la direction de l'infanterie. Elles étaient autonomes et comptaient environ 68 méharis.
Des compagnies sahariennes portées furent quant à elles créées à Ouargla, Colomb-Béchar et Ain Sefra, Laghouat et Sebha pour les compagnies sahariennes portées de la Légion étrangère (CSPLE).
Plus tard, ces compagnies furent fusionnées pour donner naissance à quatre Compagnies Sahariennes Portées de la Légion étrangère (CSPL).
(1906 - 1912). repos à Laghouat 1935 méharistes méharistes sahariens 1945 -
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