L'Armée Française durant le PROTECTORAT
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Jacques Merlin
andreo jean josé
CORTES
René Hermitte
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IBARA-CHATEAU Louisette
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CONRAD-BRUAT Xavier
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sandeaux Claude
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MOLL Serge
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Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Les costumes en "campagne"
Les figurines ci dessus nous donnent une idée de ce qu'étaient les costumes des armées en 1911, il existent quelques photos de cette époque qui corroborent la représentation de ces dessins.
Il y a beaucoup de choses à dire sur le camp des Oliviers avant d'attaquer (c'est une image...) les autres...Donc, continuons par les costumes afin de connaitre l'histoire comme si nous l'avions entièrement vécue.
Aux pieds, c'était très simple ...: soit des bottes (pour les gradés), des bandes molletières ou des guêtres...
Les figurines ci dessus nous donnent une idée de ce qu'étaient les costumes des armées en 1911, il existent quelques photos de cette époque qui corroborent la représentation de ces dessins.
Il y a beaucoup de choses à dire sur le camp des Oliviers avant d'attaquer (c'est une image...) les autres...Donc, continuons par les costumes afin de connaitre l'histoire comme si nous l'avions entièrement vécue.
Aux pieds, c'était très simple ...: soit des bottes (pour les gradés), des bandes molletières ou des guêtres...
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Les Gardes à l’Etendard
Le règlement de service stipule que les cérémonies militaires doivent être simples et dignes. Elles manifestent la cohésion de la troupe. Les manifestations militaires telles que les journées portes ouvertes et les défilés sont organisés de manière simple et appropriée.
L’étendard est gardé par deux sous-officiers placés à gauche et à droite du porte-drapeau. A l’extérieur, on place en plus, si possible, trois soldats derrière le porte-drapeau.
Le porte-drapeau et les gardes d’étendard portent toujours la tenue de service officielle. Le porte-drapeau a des gants blancs ou noirs, la garde d’étendard, en plus des gants porte l’arme personnelle.
Je me suis amusé à regrouper une série de photos de "gardes à l'étendard", durant les cérémonies militaires, défilés, présentations...
(à suivre...)
Le règlement de service stipule que les cérémonies militaires doivent être simples et dignes. Elles manifestent la cohésion de la troupe. Les manifestations militaires telles que les journées portes ouvertes et les défilés sont organisés de manière simple et appropriée.
L’étendard est gardé par deux sous-officiers placés à gauche et à droite du porte-drapeau. A l’extérieur, on place en plus, si possible, trois soldats derrière le porte-drapeau.
Le porte-drapeau et les gardes d’étendard portent toujours la tenue de service officielle. Le porte-drapeau a des gants blancs ou noirs, la garde d’étendard, en plus des gants porte l’arme personnelle.
Je me suis amusé à regrouper une série de photos de "gardes à l'étendard", durant les cérémonies militaires, défilés, présentations...
(à suivre...)
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Société de secours aux blessés militaires
Est à la base du mouvement Croix-Rouge française; avant 1940 seule reconnue par le Comité International de la Croix Rouge à Genève.
A fusionné avec l'Association des dames françaises et l'Union des femmes de France le 7 aôut 1940 pour créer l'association "Croix-Rouge Française"
Autres formes du nom :
- Croix-Rouge française. Société de secours aux blessés militaires
_ Société de secours aux blessés en temps de guerre. France
_ Société de secours aux blessés militaires des armées de terre et de mer. France
Est à la base du mouvement Croix-Rouge française; avant 1940 seule reconnue par le Comité International de la Croix Rouge à Genève.
A fusionné avec l'Association des dames françaises et l'Union des femmes de France le 7 aôut 1940 pour créer l'association "Croix-Rouge Française"
Autres formes du nom :
- Croix-Rouge française. Société de secours aux blessés militaires
_ Société de secours aux blessés en temps de guerre. France
_ Société de secours aux blessés militaires des armées de terre et de mer. France
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
L'ARMEE D'AFRIQUE
Association nationale
« Aperçu d’histoire de l’Armée d’Afrique »
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Pendant 130 ans, sur tous les champs de bataille, l'Armée d'Afrique a payé largement de son sang et plus d'un million des siens sont morts pour la France.
Par trois fois, en 1870-1871, en 1914-1918, en 1939-1945, elle est venue au secours de la France envahie et c'est là qu'elle a payé son plus lourd tribut :
- En 1870-1871, le gros de ses trois divisions de marche prenait part à une campagne déjà perdue. Mais les Turcos, les Zouaves et les Chasseurs d'Afrique, engagés dans les batailles inscrivaient les plus belles pages d'héroïsme dans des combats célèbres dans les annales militaires. [/b]
- En 1914-1918, les effectifs représentant vingt-cinq divisions ont été levés, mis sur pied et engagés tant sur le front de France que sur celui du Moyen Orient, Dardanelles et Macédoine leurs pertes furent énormes 270.000 hommes les trois quarts de leurs effectifs.
- Pour la guerre de 1939-1945, sur trente six régiments d'infanterie titulaires de la fourragère rouge, jaune ou verte (Médaille militaire ou croix de guerre), vingt-et-un sont des régiments de l'Armée d'Afrique dont les onze régiments de Tirailleurs Marocains et Tabors qui ont été de toutes les opérations de 1942 à 1945 et sur les dix-neuf régiments de l'Arme Blindée ayant ces fourragères, dix sont de l'Armée d'Afrique.
_
Le Souvenir français a recensé 700 000 tombes de soldats, en Afrique du Nord, en Italie, au Mexique, en Crimée, en Indochine, à Madagascar et en France. 250.000 des siens reposent au Maghreb.
Association nationale
« Aperçu d’histoire de l’Armée d’Afrique »
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Pendant 130 ans, sur tous les champs de bataille, l'Armée d'Afrique a payé largement de son sang et plus d'un million des siens sont morts pour la France.
Par trois fois, en 1870-1871, en 1914-1918, en 1939-1945, elle est venue au secours de la France envahie et c'est là qu'elle a payé son plus lourd tribut :
- En 1870-1871, le gros de ses trois divisions de marche prenait part à une campagne déjà perdue. Mais les Turcos, les Zouaves et les Chasseurs d'Afrique, engagés dans les batailles inscrivaient les plus belles pages d'héroïsme dans des combats célèbres dans les annales militaires. [/b]
- En 1914-1918, les effectifs représentant vingt-cinq divisions ont été levés, mis sur pied et engagés tant sur le front de France que sur celui du Moyen Orient, Dardanelles et Macédoine leurs pertes furent énormes 270.000 hommes les trois quarts de leurs effectifs.
- Pour la guerre de 1939-1945, sur trente six régiments d'infanterie titulaires de la fourragère rouge, jaune ou verte (Médaille militaire ou croix de guerre), vingt-et-un sont des régiments de l'Armée d'Afrique dont les onze régiments de Tirailleurs Marocains et Tabors qui ont été de toutes les opérations de 1942 à 1945 et sur les dix-neuf régiments de l'Arme Blindée ayant ces fourragères, dix sont de l'Armée d'Afrique.
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Le Souvenir français a recensé 700 000 tombes de soldats, en Afrique du Nord, en Italie, au Mexique, en Crimée, en Indochine, à Madagascar et en France. 250.000 des siens reposent au Maghreb.
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Quelques noms célèbres de l'Armée d'Afrique :
Clauzel, Duc d'Orléans d'Aumale, de Nemours, Berthezène, Voirol, Drouet d'Erlon, des Cars, Damrémont, Valée, St-Arnaud, Pélissier, Bosquet, Lamoricière, Canrobert, Chanzy, Blandan, Bugeaud, Randon, Mac-Mahon, Danjou, Lamy, Flatters, Lyautey, Gouraud, Poemirau, Forey, Georges, Noguès, Giraud, Hure, de Loustal, de Bournazel, Laperrine, de Foucault, Vuillemin, Leclerc, Juin, Weygand, de Lattre, Salan et à côté d'eux, des frères d'armes, Mustapha Ben Ismael, Yousouf, lieutenant Slili, le tirailleur Gacem, le lieutenant Amar, le sergent Bouakkaz, et des centaines d'autres.
Henry de Bournazel,
Ou Henry, comte de Lespinasse de Bournazel, dit l'Homme Rouge) (1898-1933) est un militaire français, mort lors des guerres coloniales au Maroc dans le Jbel Saghro dans les années 1930. Il fit l'objet dans les années 1930 à 1950 d'un véritable culte patriotique, devenant pour certains le modèle du jeune officier.
Jean Joseph Marie Gabriel de Lattre de Tassigny,
ci dessous,Général d'armée et maréchal de France, né le 2 février 1889 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) et mort le 11 janvier 1952 à Paris.
____
Alphonse Juin, Ci- dessus,
Né le 16 décembre 1888 à Bône (actuelle Annaba, Algérie), mort le 27 janvier 1967 à Paris (5e arrondissement), était un général et un maréchal de France, pied noir.
Il fut l'un des grands chefs de l'armée de libération en 1943-1944 et il s'illustra surtout à la tête du Corps expéditionnaire français en Italie qui, le 13 mai 1944, remporta la victoire du Garigliano, ouvrant les portes de Rome aux Alliés qui piétinaient devant le mont Cassino.
Il est le seul général de la Seconde Guerre mondiale à avoir été élevé à la dignité de maréchal de France de son vivant, en 1952
A droite, le général Poeymirau reçoit la soumission du pacha Hassan le 2 juin 1920 à Kénifra.
Pierre Berthezène,
Né le 24 mars 1775 à Vendargues (Hérault) et mort le 9 octobre 1847 à Vendargues, est un général français.
___
Généraux Berthézène, Giraud, Gouraud
Clauzel, Duc d'Orléans d'Aumale, de Nemours, Berthezène, Voirol, Drouet d'Erlon, des Cars, Damrémont, Valée, St-Arnaud, Pélissier, Bosquet, Lamoricière, Canrobert, Chanzy, Blandan, Bugeaud, Randon, Mac-Mahon, Danjou, Lamy, Flatters, Lyautey, Gouraud, Poemirau, Forey, Georges, Noguès, Giraud, Hure, de Loustal, de Bournazel, Laperrine, de Foucault, Vuillemin, Leclerc, Juin, Weygand, de Lattre, Salan et à côté d'eux, des frères d'armes, Mustapha Ben Ismael, Yousouf, lieutenant Slili, le tirailleur Gacem, le lieutenant Amar, le sergent Bouakkaz, et des centaines d'autres.
Henry de Bournazel,
Ou Henry, comte de Lespinasse de Bournazel, dit l'Homme Rouge) (1898-1933) est un militaire français, mort lors des guerres coloniales au Maroc dans le Jbel Saghro dans les années 1930. Il fit l'objet dans les années 1930 à 1950 d'un véritable culte patriotique, devenant pour certains le modèle du jeune officier.
Jean Joseph Marie Gabriel de Lattre de Tassigny,
ci dessous,Général d'armée et maréchal de France, né le 2 février 1889 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) et mort le 11 janvier 1952 à Paris.
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Alphonse Juin, Ci- dessus,
Né le 16 décembre 1888 à Bône (actuelle Annaba, Algérie), mort le 27 janvier 1967 à Paris (5e arrondissement), était un général et un maréchal de France, pied noir.
Il fut l'un des grands chefs de l'armée de libération en 1943-1944 et il s'illustra surtout à la tête du Corps expéditionnaire français en Italie qui, le 13 mai 1944, remporta la victoire du Garigliano, ouvrant les portes de Rome aux Alliés qui piétinaient devant le mont Cassino.
Il est le seul général de la Seconde Guerre mondiale à avoir été élevé à la dignité de maréchal de France de son vivant, en 1952
A droite, le général Poeymirau reçoit la soumission du pacha Hassan le 2 juin 1920 à Kénifra.
Pierre Berthezène,
Né le 24 mars 1775 à Vendargues (Hérault) et mort le 9 octobre 1847 à Vendargues, est un général français.
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Généraux Berthézène, Giraud, Gouraud
Dernière édition par Admin le Mar 26 Mai - 22:39, édité 1 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Hommage à l'armée d'Afrique
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En 1944, selon l'historien Dominique Lormier, l'armée française compte 550 000 hommes, dont plus de la moitié venus de l'outre-mer : 134 000 Algériens, 73 000 Marocains, 26 000 Tunisiens et 92 000 originaires d'Afrique noire.
Ces hommes n'ont pas été enrôlés pour l'occasion. L'armée d'Afrique existe depuis 1830, quand l'état-major du corps expéditionnaire français en Algérie forme les premiers bataillons de zouaves, composés à l'origine de Kabyles. Quelques années plus tard et au fur et à mesure de l'expansion coloniale de la France en Afrique, seront créés la Légion étrangère, puis les bataillons de spahis marocains, de chasseurs algériens et de tirailleurs sénégalais (terme qui désignera vite tous les soldats noirs de l'armée française).
Les tirailleurs sénégalais . A droite, avec les cuirassiers, un 14 juillet à Longchamp
Les Tirailleurs sénégalais est un corps de l’armée française recrutée en Afrique de l’Ouest à partir du français. La première unité a été créée en 1857 et a servi la France dans un certain nombre de guerres, y compris la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale.
On forme également des compagnies sahariennes (méharistes et goumiers). Le recrutement était en principe fondé sur le volontariat, mais les exemples abondent d'enrôlements de force, surtout en Afrique noire.
Les autres colonies (Antilles, Polynésie, Madagascar, Indochine) ont aussi fourni un important tribut à la défense de la métropole.
L'engagement des troupes africaines est très important dès la Première Guerre mondiale, puisque 70 000 combattants musulmans tombent pendant la seule bataille de Verdun en 1916.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, l'armée d'Afrique participe à partir de 1942 de manière très active à la libération de la France. La 2e DB du général Leclerc est ainsi composée d'un mélange de Français de métropole, de pieds-noirs, de Libanais, d'Algériens, de Marocains, de Noirs d'Afrique équatoriale et d'Indiens des comptoirs.
Au final, le bilan sera lourd : 60 000 soldats (occidentaux et africains) de l'armée d'Afrique auront péri en 1945, soit le quart des pertes françaises pendant tout le conflit.
Les colonies françaises en 1930
Parmi eux, les fameux tirailleurs sénégalais, «mes frères noirs à la main chaude, couchés sous la glace et la mort», que chanta seul et pendant longtemps le grand poète Léopold Sédar Senghor. En attendant la pleine reconnaissance de l'Etat français, enfin.
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En 1944, selon l'historien Dominique Lormier, l'armée française compte 550 000 hommes, dont plus de la moitié venus de l'outre-mer : 134 000 Algériens, 73 000 Marocains, 26 000 Tunisiens et 92 000 originaires d'Afrique noire.
Ces hommes n'ont pas été enrôlés pour l'occasion. L'armée d'Afrique existe depuis 1830, quand l'état-major du corps expéditionnaire français en Algérie forme les premiers bataillons de zouaves, composés à l'origine de Kabyles. Quelques années plus tard et au fur et à mesure de l'expansion coloniale de la France en Afrique, seront créés la Légion étrangère, puis les bataillons de spahis marocains, de chasseurs algériens et de tirailleurs sénégalais (terme qui désignera vite tous les soldats noirs de l'armée française).
Les tirailleurs sénégalais . A droite, avec les cuirassiers, un 14 juillet à Longchamp
Les Tirailleurs sénégalais est un corps de l’armée française recrutée en Afrique de l’Ouest à partir du français. La première unité a été créée en 1857 et a servi la France dans un certain nombre de guerres, y compris la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale.
On forme également des compagnies sahariennes (méharistes et goumiers). Le recrutement était en principe fondé sur le volontariat, mais les exemples abondent d'enrôlements de force, surtout en Afrique noire.
Les autres colonies (Antilles, Polynésie, Madagascar, Indochine) ont aussi fourni un important tribut à la défense de la métropole.
L'engagement des troupes africaines est très important dès la Première Guerre mondiale, puisque 70 000 combattants musulmans tombent pendant la seule bataille de Verdun en 1916.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, l'armée d'Afrique participe à partir de 1942 de manière très active à la libération de la France. La 2e DB du général Leclerc est ainsi composée d'un mélange de Français de métropole, de pieds-noirs, de Libanais, d'Algériens, de Marocains, de Noirs d'Afrique équatoriale et d'Indiens des comptoirs.
Au final, le bilan sera lourd : 60 000 soldats (occidentaux et africains) de l'armée d'Afrique auront péri en 1945, soit le quart des pertes françaises pendant tout le conflit.
Les colonies françaises en 1930
Parmi eux, les fameux tirailleurs sénégalais, «mes frères noirs à la main chaude, couchés sous la glace et la mort», que chanta seul et pendant longtemps le grand poète Léopold Sédar Senghor. En attendant la pleine reconnaissance de l'Etat français, enfin.
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Les effectifs de l’Armée d’Afrique
Cette Armée d'Afrique compta 400.000 soldats, dont 173.000 Tunisiens, Marocains, Algériens et Africains, 168.000 Français d'Afrique du Nord,(inclus les Harkis) 35.000 Français de Corse et 20.000 évadés.
"Puissent les générations qui prendront la relève pour la survie de la France ne jamais oublier ce qu'elles doivent aux Africains qui venaient de loin", lit-on dans le journal de marche du 22ème bataillon de marche nord-africain (BMNA), intégrée à la 1ère DFL de l'Armée d'Afrique.
Après l'indépendance de leur pays, les pensions d'invalidité et de retraite de ces anciens combattants (qui ont décliné la nationalité française) avaient été gelées par le Général de Gaulle en 1959. Elles étaient souvent réduites à des montants symboliques, jusqu'à dix fois inférieures aux sommes perçues par les Français : une retraite d'ancien combattant s'élève à 430 euros par an pour un Français, contre seulement 16 euros pour un Cambodgien...
(source le Figaro du 26/09/2006)
Cette Armée d'Afrique compta 400.000 soldats, dont 173.000 Tunisiens, Marocains, Algériens et Africains, 168.000 Français d'Afrique du Nord,(inclus les Harkis) 35.000 Français de Corse et 20.000 évadés.
"Puissent les générations qui prendront la relève pour la survie de la France ne jamais oublier ce qu'elles doivent aux Africains qui venaient de loin", lit-on dans le journal de marche du 22ème bataillon de marche nord-africain (BMNA), intégrée à la 1ère DFL de l'Armée d'Afrique.
Après l'indépendance de leur pays, les pensions d'invalidité et de retraite de ces anciens combattants (qui ont décliné la nationalité française) avaient été gelées par le Général de Gaulle en 1959. Elles étaient souvent réduites à des montants symboliques, jusqu'à dix fois inférieures aux sommes perçues par les Français : une retraite d'ancien combattant s'élève à 430 euros par an pour un Français, contre seulement 16 euros pour un Cambodgien...
(source le Figaro du 26/09/2006)
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
La propagande de la Coloniale par le texte
Affiche 1 - Après la guerre de 14/18 s’en est suivie une atmosphère de désengagement engendrant la démobilisation de plusieurs millions d’hommes. Cet essor pacifique diffusé par les associations d’anciens combattants, contrarie l’essor colonialiste. La démobilisation constitue un défi difficile à relever pour la société française. Il faut impérativement remobiliser les soldats de l’Armée d’Afrique en les appelant à se réengager, arguments monétaires à l’appui, en insistant sur la fidélité et la tradition militaire.
Ces arguments ressortent bien sur la 1ère affiche : « Troupes de l’Afrique, si vous désirez voir l’Afrique de Nord, rengagez vous… »
Affiche 2 - L’objectif de la seconde affiche consiste à trouver de nouvelles recrues, notamment parmi les anciens combattants ou les anciens conscrits. Si le texte insiste sur les avantages financiers et psychologiques, le dessin essaie lui de démontrer l’adaptation des Français au territoire qu’ils dominent : le seul personnage européen monte sans difficultés le dromadaire, le drapeau flotte sur un bâtiment d’architecture mauresque comme il le ferait sur un château fort, la population apparaît à la fois au service des colons (chasseurs d’Afrique en masse dynamique) et proche (y compris les femmes). Tout identifie l’Algérie, colonie de peuplement cruciale pour la France, pour son histoire comme pour son développement, au cœur de l’imaginaire colonial de la métropole et des tentatives de réformer l’administration des territoires dominés. » »
Affiche 3 - La troisième affiche souligne clairement le message de domination coloniale. Les trois officiers français apparaissent plus grands, en bonne santé, sûrs de leur pouvoir local et de la science militaire et industrielle que la France impose à des pays traditionnels et archaïques, qui doivent être civilisés. » »
Documentation : Troupes d’Afrique. Engagez-vous.
Georges Bertin SCOTT
Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN / Pascal Segrette
Affiche 1 - Après la guerre de 14/18 s’en est suivie une atmosphère de désengagement engendrant la démobilisation de plusieurs millions d’hommes. Cet essor pacifique diffusé par les associations d’anciens combattants, contrarie l’essor colonialiste. La démobilisation constitue un défi difficile à relever pour la société française. Il faut impérativement remobiliser les soldats de l’Armée d’Afrique en les appelant à se réengager, arguments monétaires à l’appui, en insistant sur la fidélité et la tradition militaire.
Ces arguments ressortent bien sur la 1ère affiche : « Troupes de l’Afrique, si vous désirez voir l’Afrique de Nord, rengagez vous… »
Affiche 2 - L’objectif de la seconde affiche consiste à trouver de nouvelles recrues, notamment parmi les anciens combattants ou les anciens conscrits. Si le texte insiste sur les avantages financiers et psychologiques, le dessin essaie lui de démontrer l’adaptation des Français au territoire qu’ils dominent : le seul personnage européen monte sans difficultés le dromadaire, le drapeau flotte sur un bâtiment d’architecture mauresque comme il le ferait sur un château fort, la population apparaît à la fois au service des colons (chasseurs d’Afrique en masse dynamique) et proche (y compris les femmes). Tout identifie l’Algérie, colonie de peuplement cruciale pour la France, pour son histoire comme pour son développement, au cœur de l’imaginaire colonial de la métropole et des tentatives de réformer l’administration des territoires dominés. » »
Affiche 3 - La troisième affiche souligne clairement le message de domination coloniale. Les trois officiers français apparaissent plus grands, en bonne santé, sûrs de leur pouvoir local et de la science militaire et industrielle que la France impose à des pays traditionnels et archaïques, qui doivent être civilisés. » »
Documentation : Troupes d’Afrique. Engagez-vous.
Georges Bertin SCOTT
Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN / Pascal Segrette
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Le Commandant Marchand
S’engage dans le 4ème Régiment de Marine. Poursuit ensuite sa carrière dans les Tirailleurs Sénégalais.
Nos livres d’histoire relatait la mission Congo-Nil commandée par le Cdt Marchand, débouchant sur l’affaire diplomatique de FACHODA , comme une grande victoire…S’il y a victoire, elle est diplomatique, mais ceci n’enlève rien à la gloire et au prestige du Commandant Marchand
FACHODA : victoire ou repli politique
" La politique française d’expansion impérialiste en Afrique Noire, engagée dès le Second Empire, s’amplifie sous la Troisième République : Congo (1880), Djibouti et côte somalienne (1888), Guinée et Soudan (1891), Côte d’Ivoire et Dahomey (1893) sont conquis.
La France projette alors de relier ses possessions de Dakar à Djibouti et décide, en 1896, d’envoyer une mission d’exploration militaire en Afrique, la « Mission Congo-Nil » dont le commandement est confié à Jean-Baptiste Marchand, officier des tirailleurs sénégalais depuis 1887. La mission arrive jusqu’à Fachoda. Mais les Britanniques qui souhaitent aussi le contrôle de ces territoires situés au sud de l’Egypte exigent le départ des Français."
C’est « la crise de Fachoda » (juillet à novembre 1898), durant laquelle les troupes du général Kitchener sont prêtes à attaquer la Mission commandée par Marchand. Dans une atmosphère de grande tension, alimentée par le nationalisme des populations qui suivent l’affaire avec passion, une solution diplomatique est finalement trouvée : le gouvernement Français ordonne à Marchand de se retirer.
Pour avoir mené cette expédition, résisté aux Britanniques, et n’être parti que par obéissance, le commandant Marchand devient un héros national. Il quitte un temps l’armée mais il combat à nouveau en 1914-1918. Il est blessé le 25 septembre 1915, mais il survit et continue la guerre jusqu’à l’armistice ».
Ci dessus, monument érigé à Paris, à la gloire du Cdt Marchand durant la mission de FACHODA
Documentation : « Le commandant Marchand à travers l'Afrique ». Jean Paul Louis PINAYRE.Auteur : Alban SUMPF
S’engage dans le 4ème Régiment de Marine. Poursuit ensuite sa carrière dans les Tirailleurs Sénégalais.
Nos livres d’histoire relatait la mission Congo-Nil commandée par le Cdt Marchand, débouchant sur l’affaire diplomatique de FACHODA , comme une grande victoire…S’il y a victoire, elle est diplomatique, mais ceci n’enlève rien à la gloire et au prestige du Commandant Marchand
FACHODA : victoire ou repli politique
" La politique française d’expansion impérialiste en Afrique Noire, engagée dès le Second Empire, s’amplifie sous la Troisième République : Congo (1880), Djibouti et côte somalienne (1888), Guinée et Soudan (1891), Côte d’Ivoire et Dahomey (1893) sont conquis.
La France projette alors de relier ses possessions de Dakar à Djibouti et décide, en 1896, d’envoyer une mission d’exploration militaire en Afrique, la « Mission Congo-Nil » dont le commandement est confié à Jean-Baptiste Marchand, officier des tirailleurs sénégalais depuis 1887. La mission arrive jusqu’à Fachoda. Mais les Britanniques qui souhaitent aussi le contrôle de ces territoires situés au sud de l’Egypte exigent le départ des Français."
C’est « la crise de Fachoda » (juillet à novembre 1898), durant laquelle les troupes du général Kitchener sont prêtes à attaquer la Mission commandée par Marchand. Dans une atmosphère de grande tension, alimentée par le nationalisme des populations qui suivent l’affaire avec passion, une solution diplomatique est finalement trouvée : le gouvernement Français ordonne à Marchand de se retirer.
Pour avoir mené cette expédition, résisté aux Britanniques, et n’être parti que par obéissance, le commandant Marchand devient un héros national. Il quitte un temps l’armée mais il combat à nouveau en 1914-1918. Il est blessé le 25 septembre 1915, mais il survit et continue la guerre jusqu’à l’armistice ».
Ci dessus, monument érigé à Paris, à la gloire du Cdt Marchand durant la mission de FACHODA
Documentation : « Le commandant Marchand à travers l'Afrique ». Jean Paul Louis PINAYRE.Auteur : Alban SUMPF
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
René Hermitte- Messages : 1403
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 77
Localisation : Toulon La Valette
coumia ou Koumia man arf...
Je reviens sur le poignard ci-dessus.
Il existe actuellement une association nommée "LA KOUMIA/ composée d'anciens militaires ayant fait campagnes dans l'un des trois pays du Maghreb. J'ignore la ville de cette association ... stop et fin
Il existe actuellement une association nommée "LA KOUMIA/ composée d'anciens militaires ayant fait campagnes dans l'un des trois pays du Maghreb. J'ignore la ville de cette association ... stop et fin
René Hermitte- Messages : 1403
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 77
Localisation : Toulon La Valette
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Salut René,
Il me semble l'avoir vue chez toi, ce poignard ou plutôt, cette Koumia....
J'ai l'impression qu'il y a plusieurs associations qui reprennent ce nom : "la Koumia". Il y en a une à Marseille dont le monument se trouve en bas de la Bonne Mère, près de la place où se situe le char "Jeanne d'Arc". J'ai assisté une fois à une cérémonie. C'est une stèle à la gloire des marocains morts pour la France, et à ceux qui ont participé à la libération de Marseille.
Merci pour le rappel du souvenir...
Il me semble l'avoir vue chez toi, ce poignard ou plutôt, cette Koumia....
J'ai l'impression qu'il y a plusieurs associations qui reprennent ce nom : "la Koumia". Il y en a une à Marseille dont le monument se trouve en bas de la Bonne Mère, près de la place où se situe le char "Jeanne d'Arc". J'ai assisté une fois à une cérémonie. C'est une stèle à la gloire des marocains morts pour la France, et à ceux qui ont participé à la libération de Marseille.
Merci pour le rappel du souvenir...
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
la Koumia
Salut André
Merci pour ton intervention sur cet objet.
Effectivement, c'est bien le poignard sous verre que tu avais remarqué chez moi.
J'espère que tout va pour le mieux et je vous fais la bise à tous les deux en attendant de nous revoir selon nos vieilles habitudes entre Marseille et Toulon.
Merci pour ton intervention sur cet objet.
Effectivement, c'est bien le poignard sous verre que tu avais remarqué chez moi.
J'espère que tout va pour le mieux et je vous fais la bise à tous les deux en attendant de nous revoir selon nos vieilles habitudes entre Marseille et Toulon.
René Hermitte- Messages : 1403
Date d'inscription : 19/10/2010
Age : 77
Localisation : Toulon La Valette
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Des associations où figure "La Koumia" sont nombreuses...
Celle du Général Lyautey entre autres, qui porte le nom de la Koumia...
Bataillonnaires, Goumiers, Méharistes
Indésirables dans les corps de troupe de la métropole, incorporés dans des unités d'infanterie aux garnisons choisies dans les bleds les plus lointains, rachetant le plus souvent leurs fautes sous l'uniforme, chapardeurs sans vergogne mais doués, lorsqu'il le fallait, d'un extraordinaire courage, tour à tour appelés "zéphyrs" ou "joyeux", les jeunes Français qui vont faire leur service "aux bataillons", aux « Bat d'Af », sont triés sur le volet inférieur. Ils n'en sont pas moins des soldats d'Afrique et, sur la fin de leur existence - puisque les "bataillons" ont disparu comme tout le reste - ils reçurent un drapeau.
Venus des tribus marocaines pour constituer ces goums qui vécurent comme à l'âge antique, subvenant à tous leurs besoins, appelés "supplétifs", gens sans uniforme naguère puis vêtus de la djellaba de bure sous laquelle ils ont accompli de merveilleux exploits, durs et fidèles, élevés dans la clandestinité aux jours de malheur, ayant constitué une force compacte aux ordres de chefs éminents, ceux des goums mixtes marocains, dont le drapeau reçut la croix de la Légion d'honneur, furent de purs Africains qui se plaisaient aux jeux de la guerre.
Issus des tribus nomades qui parcouraient le Sahara en se livrant aux pires exactions, enrôlés sous le drapeau de ceux qu'ils avaient combattus, ils réussirent à pacifier l'immense désert où l'on peut circuler à peu près en sécurité. Les Sahariens, les Méharistes, qui ont été les héros de vingt films et de nombreux romans, les "escadrons blancs" qui sont basés aux oasis d'où ils partent, alertés par des fils mystérieux, à la poursuite des djiches, hommes voilés du pays d'Antinéa, ils avaient, eux aussi, un étendard sur la soie duquel ne brillait qu'un seul nom, "El Goléa", symbole de la pénétration française au Sahara. Au cours des dernières années, avant leur disparition, on avait mis certaines de leurs compagnies "sur roues" dans des jeeps. Le progrès devait s'arrêter là.
Celle du Général Lyautey entre autres, qui porte le nom de la Koumia...
Bataillonnaires, Goumiers, Méharistes
Indésirables dans les corps de troupe de la métropole, incorporés dans des unités d'infanterie aux garnisons choisies dans les bleds les plus lointains, rachetant le plus souvent leurs fautes sous l'uniforme, chapardeurs sans vergogne mais doués, lorsqu'il le fallait, d'un extraordinaire courage, tour à tour appelés "zéphyrs" ou "joyeux", les jeunes Français qui vont faire leur service "aux bataillons", aux « Bat d'Af », sont triés sur le volet inférieur. Ils n'en sont pas moins des soldats d'Afrique et, sur la fin de leur existence - puisque les "bataillons" ont disparu comme tout le reste - ils reçurent un drapeau.
Venus des tribus marocaines pour constituer ces goums qui vécurent comme à l'âge antique, subvenant à tous leurs besoins, appelés "supplétifs", gens sans uniforme naguère puis vêtus de la djellaba de bure sous laquelle ils ont accompli de merveilleux exploits, durs et fidèles, élevés dans la clandestinité aux jours de malheur, ayant constitué une force compacte aux ordres de chefs éminents, ceux des goums mixtes marocains, dont le drapeau reçut la croix de la Légion d'honneur, furent de purs Africains qui se plaisaient aux jeux de la guerre.
Issus des tribus nomades qui parcouraient le Sahara en se livrant aux pires exactions, enrôlés sous le drapeau de ceux qu'ils avaient combattus, ils réussirent à pacifier l'immense désert où l'on peut circuler à peu près en sécurité. Les Sahariens, les Méharistes, qui ont été les héros de vingt films et de nombreux romans, les "escadrons blancs" qui sont basés aux oasis d'où ils partent, alertés par des fils mystérieux, à la poursuite des djiches, hommes voilés du pays d'Antinéa, ils avaient, eux aussi, un étendard sur la soie duquel ne brillait qu'un seul nom, "El Goléa", symbole de la pénétration française au Sahara. Au cours des dernières années, avant leur disparition, on avait mis certaines de leurs compagnies "sur roues" dans des jeeps. Le progrès devait s'arrêter là.
Dernière édition par Admin le Dim 13 Oct - 17:32, édité 2 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
Association nationale
« Aperçu d’histoire de l’Armée d’Afrique »
L'ARMEE D'AFRIQUE
Pendant 130 ans, sur tous les champs de bataille, l'Armée d'Afrique a payé largement de son sang et plus d'un million des siens sont morts pour la France.
Par trois fois, en 1870-1871, en 1914-1918, en 1939-1945, elle est venue au secours de la France envahie et c'est là qu'elle a payé son plus lourd tribut :
- En 1870-1871, le gros de ses trois divisions de marche prenait part à une campagne déjà perdue. Mais les Turcos, les Zouaves et les Chasseurs d'Afrique, engagés dans les batailles inscrivaient les plus belles pages d'héroïsme dans des combats célèbres dans les annales militaires.
- En 1914-1918, les effectifs représentant vingt-cinq divisions ont été levés, mis sur pied et engagés tant sur le front de France que sur celui du Moyen Orient, Dardanelles et Macédoine leurs pertes furent énormes 270.000 hommes les trois quarts de leurs effectifs.
- Pour la guerre de 1939-1945, sur trente six régiments d'infanterie titulaires de la fourragère rouge, jaune ou verte (Médaille militaire ou croix de guerre), vingt-et-un sont des régiments de l'Armée d'Afrique dont les onze régiments de Tirailleurs Marocains et Tabors qui ont été de toutes les opérations de 1942 à 1945 et sur les dix-neuf régiments de l'Arme Blindée ayant ces fourragères, dix sont de l'Armée d'Afrique.
Le Souvenir français a recensé 700 000 tombes de soldats, en Afrique du Nord, en Italie, au Mexique, en Crimée, en Indochine, à Madagascar et en France. 250.000 des siens reposent au Maghreb.
Citons pêle-mêle quelques noms célèbres de cette Armée d'Afrique :
Clauzel, Ducs d'Orléans, d'Aumale, de Nemours, Berthezène, Voirol, Drouet d'Erlon, des Cars, Damrémont, Valée, St-Arnaud, Pélissier, Bosquet, Lamoricière, Canrobert, Chanzy, Blandan, Bugeaud, Randon, Mac-Mahon, Danjou, Lamy, Flatters, Lyautey Gouraud, Poemirau, Forey, Georges, Noguès, Giraud, Hure, de Loustal, de Bournazel, Laperrine, de Foucault, Vuillemin, Leclerc, Juin, Weygand, de Lattre, Salan et à côté d'eux, des frères d'armes, Mustapha Ben Ismael, Yousouf, lieutenant Slili, le tirailleur Gacem, le lieutenant Amar, le sergent Bouakkaz, et des centaines d'autres.
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« Aperçu d’histoire de l’Armée d’Afrique »
L'ARMEE D'AFRIQUE
Pendant 130 ans, sur tous les champs de bataille, l'Armée d'Afrique a payé largement de son sang et plus d'un million des siens sont morts pour la France.
Par trois fois, en 1870-1871, en 1914-1918, en 1939-1945, elle est venue au secours de la France envahie et c'est là qu'elle a payé son plus lourd tribut :
- En 1870-1871, le gros de ses trois divisions de marche prenait part à une campagne déjà perdue. Mais les Turcos, les Zouaves et les Chasseurs d'Afrique, engagés dans les batailles inscrivaient les plus belles pages d'héroïsme dans des combats célèbres dans les annales militaires.
- En 1914-1918, les effectifs représentant vingt-cinq divisions ont été levés, mis sur pied et engagés tant sur le front de France que sur celui du Moyen Orient, Dardanelles et Macédoine leurs pertes furent énormes 270.000 hommes les trois quarts de leurs effectifs.
- Pour la guerre de 1939-1945, sur trente six régiments d'infanterie titulaires de la fourragère rouge, jaune ou verte (Médaille militaire ou croix de guerre), vingt-et-un sont des régiments de l'Armée d'Afrique dont les onze régiments de Tirailleurs Marocains et Tabors qui ont été de toutes les opérations de 1942 à 1945 et sur les dix-neuf régiments de l'Arme Blindée ayant ces fourragères, dix sont de l'Armée d'Afrique.
Le Souvenir français a recensé 700 000 tombes de soldats, en Afrique du Nord, en Italie, au Mexique, en Crimée, en Indochine, à Madagascar et en France. 250.000 des siens reposent au Maghreb.
Citons pêle-mêle quelques noms célèbres de cette Armée d'Afrique :
Clauzel, Ducs d'Orléans, d'Aumale, de Nemours, Berthezène, Voirol, Drouet d'Erlon, des Cars, Damrémont, Valée, St-Arnaud, Pélissier, Bosquet, Lamoricière, Canrobert, Chanzy, Blandan, Bugeaud, Randon, Mac-Mahon, Danjou, Lamy, Flatters, Lyautey Gouraud, Poemirau, Forey, Georges, Noguès, Giraud, Hure, de Loustal, de Bournazel, Laperrine, de Foucault, Vuillemin, Leclerc, Juin, Weygand, de Lattre, Salan et à côté d'eux, des frères d'armes, Mustapha Ben Ismael, Yousouf, lieutenant Slili, le tirailleur Gacem, le lieutenant Amar, le sergent Bouakkaz, et des centaines d'autres.
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
L'Armée d'Afrique (suite...)
L'Armée d'Afrique est née du corps expéditionnaire français en 1830. Après la conquête de l'Algérie, l'Armée d'Afrique prend toute son ampleur avec les troupes de Tunisie, du Maroc et du Sahara. Elle regroupe des unités à la fois européennes (zouaves, légionnaires, chasseurs et artilleurs d'Afrique) et indigènes (tirailleurs, spahis, goumiers). L’Armée d’Afrique a combattu et pacifié, mais a aussi éduqué, administré, soigné et amélioré la condition des populations indigènes qu'elle intégrait.
Pendant 130 ans, sur tous les champs de bataille où la France a eu à défendre son indépendance, sa liberté et son honneur, l’Armée d’Afrique a payé largement de son sang. Plus d’un million des siens sont "morts pour la France".
Pour ceux qui aiment ou veulent se rappeler certains souvenirs, vous trouverez dans cette rubrique les chants propres aux Africains :
L'Armée d'Afrique est née du corps expéditionnaire français en 1830. Après la conquête de l'Algérie, l'Armée d'Afrique prend toute son ampleur avec les troupes de Tunisie, du Maroc et du Sahara. Elle regroupe des unités à la fois européennes (zouaves, légionnaires, chasseurs et artilleurs d'Afrique) et indigènes (tirailleurs, spahis, goumiers). L’Armée d’Afrique a combattu et pacifié, mais a aussi éduqué, administré, soigné et amélioré la condition des populations indigènes qu'elle intégrait.
Pendant 130 ans, sur tous les champs de bataille où la France a eu à défendre son indépendance, sa liberté et son honneur, l’Armée d’Afrique a payé largement de son sang. Plus d’un million des siens sont "morts pour la France".
Pour ceux qui aiment ou veulent se rappeler certains souvenirs, vous trouverez dans cette rubrique les chants propres aux Africains :
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
LE 7ème RTM ( Régiment de Tirailleurs Marocains)
Le 7e régiment de tirailleurs marocains ou (7e R.T.M) était un régiment d'infanterie appartenant à l'Armée d'Afrique qui dépendait de l'armée de terre française.
En garnison à Meknès avant 1935 - Wetzlar 1953-1956
Le RTM créé en 1926 devient 7e R.T.M en 1929. Dissous en 1944. Un bataillon de marche du même régiment est créé de 1948 à 1950. Recréé en 1953. Dissous en 1957.
Inscriptions sur l’emblème « Maroc 1927 – 1934 » - Gemblous 1940 - Tunisie 1943 -
Le 7e RTM s'est notamment illustré lors de la Bataille de Gembloux en mai 1940.
Ancienne dénomination 67e Régiment de Tirailleurs Marocains
Devise « Avance ou Meurs »
Seconde Guerre mondiale et Algérie
Fourragères aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 avec une olive aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1939-1945
Décorations : Croix de guerre 1939-1945 - 2 palmes
Croix de la Croix de Guerre Belge 1940-1945 - 1 palme
Un bataillon de marche du même régiment est créé de 1948 à 1950. Recréé en 1953. Dissous en 1957.
- Insigne : Une cigogne en vol devant la porte Bab Mansour de Meknès, ville garnison du régiment qui fut créé en 1938 par le Colonel Vendeur chef de corps.
- Quelques semaines plus tard, ce qu'il subsiste du 8ème Régiment de Tirailleurs Marocains rejoignait Meknès au Maroc. C'est là que les éléments restant du Régiment sont intégrés au 7ème Régiment de Tirailleurs Marocains.
- Le 2° bataillon quitte Meknès en novembre 1933 pour Auch. Bataillon autonome, il adopte en 1933 une tête de gorille.
Quelques écussons du RTM
Sources : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le 7e régiment de tirailleurs marocains ou (7e R.T.M) était un régiment d'infanterie appartenant à l'Armée d'Afrique qui dépendait de l'armée de terre française.
En garnison à Meknès avant 1935 - Wetzlar 1953-1956
Le RTM créé en 1926 devient 7e R.T.M en 1929. Dissous en 1944. Un bataillon de marche du même régiment est créé de 1948 à 1950. Recréé en 1953. Dissous en 1957.
Inscriptions sur l’emblème « Maroc 1927 – 1934 » - Gemblous 1940 - Tunisie 1943 -
Le 7e RTM s'est notamment illustré lors de la Bataille de Gembloux en mai 1940.
Ancienne dénomination 67e Régiment de Tirailleurs Marocains
Devise « Avance ou Meurs »
Seconde Guerre mondiale et Algérie
Fourragères aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 avec une olive aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1939-1945
Décorations : Croix de guerre 1939-1945 - 2 palmes
Croix de la Croix de Guerre Belge 1940-1945 - 1 palme
Un bataillon de marche du même régiment est créé de 1948 à 1950. Recréé en 1953. Dissous en 1957.
- Insigne : Une cigogne en vol devant la porte Bab Mansour de Meknès, ville garnison du régiment qui fut créé en 1938 par le Colonel Vendeur chef de corps.
- Quelques semaines plus tard, ce qu'il subsiste du 8ème Régiment de Tirailleurs Marocains rejoignait Meknès au Maroc. C'est là que les éléments restant du Régiment sont intégrés au 7ème Régiment de Tirailleurs Marocains.
- Le 2° bataillon quitte Meknès en novembre 1933 pour Auch. Bataillon autonome, il adopte en 1933 une tête de gorille.
Quelques écussons du RTM
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Dernière édition par Admin le Mar 5 Nov - 18:20, édité 2 fois
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Amicalement - André Langlois (Jimmy)
Re: L'Armée Française durant le PROTECTORAT
LA KOUMIA
Je reviens sur ce sujet
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En 1955 le général PARLANGE (que j'ai retrouvé ci-dessus parmi les présidents d'honneur) était à la tête du Tafilalet en poste à Ksar-Souk. Je ne sais plus en quel honneur il avait organisé un tournoi de foot entre les équipes de ksar-souk, Erfoud, Rich et Boudenib. J'y avais participé avec l'équipe de RICH bien qu'étant de Gourrama (Tiouzaguine). Je me souviens que l'arbitre n'ayant pas de montre je lui avais prêté la mienne (une Licita Prima). A la fin du match je n'ai plus retrouvé l'arbitre et encore moins ma montre.
Grostefan Alain- Messages : 14146
Date d'inscription : 03/11/2010
Age : 87
Localisation : Talence 33400
Grostefan Alain- Messages : 14146
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Localisation : Talence 33400
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