Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1

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Salut Claude,

Tout ça m'a pris du temps, j'ai cependant tout lu, au fur et à mesure, avec plaisir...!!!

Aujourd'hui, tu parles avec ton cœur d'adulte sur ce que tu as vu ou compris avec tes yeux d'enfant... Ce qui serait intéressant, serait de pouvoir retrouver ses mots d'enfants pour exprimer plus justement ses impressions d'antan, dans son vocable d'origine...Wouaoooh...!!!

Pour exprimer "Hier", le temps qui s'est écoulé depuis, l'éducation, l'instruction, l'apprentissage de la morale, du bien être et du bien vivre..., les formules paraissent plus équivoques, l'interprétation plus mature, mais je pense et j'en suis sûr, qu'au fond de soi même, l'émotion reste toujours aussi vivace et a tout son sens d'origine, tant pis si la spontanéité fait défaut...

C'est bien...., Claude.... Merci pour tout.

Je lis en même temps un roman d'un de nos amis, Luc Yvon, mon pote, pour bien le nommer...J'en ai tiré la même conclusion. Au diable les aigreurs, il y a cette sagesse immuable dans vos cœurs...

ANDRE
Je lis également la prose teintée de nostalgie de CLAUDE d'autant plus que je la reçois à titre personnel. C'est sûr, nos esprits sont marqués par tout ce que nous avons vécu. Des souvenirs par milliers dont quelques-uns - enfouis au fin fond de notre mémoire - nous reviennent subitement à l'occasion d'une discussion, d'un événement, d'une image ou d'un coin de ciel bleu. Un simple déclic les fait renaître alors qu'ils étaient tombés dans le domaine de l'oubli.
Quant à "Luc Yvon" il me semble bien le connaître en tant que doyen...

Certains disent lorsqu'on s'accroche au passé, on se condamne à ne pas avoir d'avenir. Ce passé pour nous expatriés, il faut le protéger, c'est notre identité.Henry Bataille écrivait, le passé est un fleuve qu'on ne remonte jamais, nous nous arrivons à le remonter à travers notre histoire, nos anecdotes. En vieillissant nous transformons cette identité en chant d'amour. L'amour de ce Meknès avec ses avenues, ses cinémas projetant les premiers films de Bardot et ses nombreuses Bardots aux jupons gonflants, à la taille bien serrée que nous draguions à la sortie du lycée. notre identité ce sont ces terrasses où nous dégustions de la kémia avec une nouvelle boisson dans de drôles de bouteilles, le coca, ce jus de punaise qui allait détrôner le Crush, l'Orangina et le Judor, ce sont ses surprises-parties sur fond de Platters et de Paul Anka. Ce sont ses rencontres de water-polo se terminant en batailles rangées au cri de karmouss, kaokao i sardina, son derby de football USDM-ASTF dans un stade survolté. Et ses bases américaines de Kénitra où nous nous rendions en Vespa ou en Lambretta acheter des jeans et les derniers 45 tours d'Elvis. Nostalgie du temps qui passe pour des vieux qui n'ont jamais voulu guérir de leur jeunesse.

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Les affiches de cinéma de nos jeunes années
On peut encore rêver...!!!!

Le 1er.... L'inoubliable Tarzan
Cet hongrois de naissance était né (en 1904, l'âge de mon père...) pour être le 1er et seul Tarzan pour notre génération... ce cri qui n'appartenait qu'à lui, son impressionnant coutelas qui faisait peur même aux tigres, sa barboteuse (sans les bretelles), son courage......; mais aussi, 6 médailles d'or aux J.O.,  
On peut dire qu'il nous a laissé quelques souvenirs...

Les affiches de cinéma de nos jeunes années
On peut toujours rêver...!!!!

Le 2ème... : l'incroyable Zorro
Né sous le signe du  "" décrit avec la pointe de son épée, un cheval unique, un masque inquitant.... il arrivait à sauter du haut d'une falaise sur son fameux Tornado, pile poil sur la selle, sans casser les reins de l'animal et surtout sans écraser ses parties intimes... C'est à se demander si....?????; ...on a jamais su.
Zorro, le justicier en noir incorruptible ferraillant de toutes parts pour combattre l'injustice. Je crois que le premier film vu au ciné était avec Tyrone Power... ( Taillerone Pull over)... envoûtant ...!!!

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SALUT  ALAIN .....
OUI ....  JE  CONNAIS  BIEN !!!!
 LA 2e....  HOTEL  DU  NORD... AU  BORD  DU  CANAL  SAINT MARTIN  A  PARIS !!!
merci

ANDRÉ...
BELLES  AFFICHES ... J'AIME  BIEN 

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André,
Superbes affiches aux formats 120/160, 60/80 ou 40/60. Je les collectionne et j'en ai même réalisées. Il m'arrive de temps en temps, lorsque j'ai un coup de siroco à ouvrir mes malles où j'ai conservé amoureusement affiches, affichettes, bandes annonce, photos, gadgets . Souvenirs de mon adolescence, de ma vie d'exploitant de cinéma, souvenirs que j'aime à consulter qui forment pour moi comme un puzzle me rappelant que mon cœur a battu et continue à battre à 24 images seconde.
Tarzan, King-Kong, c'est le Mondial de ma naissance.
La Fureur de Vivre, Le Petit monde de Don Camillo, c'est Le Caméra et sa fresque mythique.
Le Docteur Jivago, le Grand blond avec la chaussure noire, c'est le Majestic rue Emile-Jamais à Nîmes, un cinéma de l'exode.
Tout est là pour me rappeler, mes chers parents, mon Meknès, mes camarades de classe, mes amours, mes joies mes peines. Ces affiches sont comme des miroirs où la nostalgie se mêle à la joie de pouvoir grâce à elles se remémorer le temps où j'étais bien où j'étais heureux.

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Ghis,

Sur Netflix, beaucoup de films présentés sont médiocres, très peu de grands classiques, il faut aller plutôt sur TCM. Moi j'aime aller à la rencontre des vrais héros, car notre époque ne semble pas mettre en valeur ce genre de personnage. Aujourd'hui le cinéma se contente de nous gaver avec les effets spéciaux, de nous parler de gens hors norme, de situations très souvent stupides, de remise en question de nos valeurs. Moi, je reste attaché à mes valeurs, je crois encore aux vrais héros, ceux qui ne meurent pas. Au cinéma ceux qui ont fait du western, du film policier, de la comédie musicale, des films à grand spectacle, des films de légende.
Et quand la légende est plus belle que la réalité, je préfère la légende.
Mes films de légende:
Année 30
Le Brigand Bien-aimé ( Jesse James ) de Henry King/ La Chevauchée fantastique de John Ford/La Piste des géants de Raoul Walsh.
Année 40
La Rivières Rouge d' Howard Hawks/ La Poursuite Infernale de John Ford/ Duel au soleil de King Vidor/ La Fille du désert de Raoul Walsh/ La Charge héroïque de John Ford/ Le Retour de Frank James de Fritz Lang/ Le Fils du désert de John Ford.
Années 50.60
Rio Bravo d'Howard Hawks/ Winchester 73 d'Anthony Mann/ Le Train sifflera 3 fois de Fred Zinnemann/ La Flèche brisée de Delmer Daves/ Le Dernier Train de Gun Hill de John Sturges/ L'Homme des Vallées perdues de George Stevens/ Vera Cruz de
Robert Aldrich/ Réglements de compte à Ok Corral de John Sturges/ L'Homme qui n'a pas d'étoile de King Vidor/ Les Cavaliers de John Ford/ L'homme de la plaine d'Anthony Mann/ Bronco Apache de Robert Aldrich/ La loi du Seigneur de William Wyler/ Le Brigand Bien-aimé de Nicholas Ray/ Les Affameurs d'Anthony Mann/ 3H10 pour Yuma de Delmer Daves/
Dallas ville frontière de Stuart Heisler.
J'aurai l'occasion de vous parler des westerns des années 60. 70 et 80

ALAIN

Je n'ai jamais eu l'occasion de voir Cim (ou Sim) dans un film. Quant aux autres, il faudra poser cette question dans les deux ou trois générations suivantes. Il est probable que ça ne leur rappellerait rien puisqu'on n'en parle déjà presque plus et qu'ils seront donc tombés dans l'oubli complet.

Tunner n'a pas acheté la Métro Goldwyn Mayer , mais a récupéré tous les grands films de la socéité , en créant TCM il a eu à sa disposition une collection de Classiques considérés comme les chefs d’œuvre de l'art cinématographique.
Westerns des années 60
L'Homme qui tua Liberety Valance de John Ford/ Les 7 Mercenaires  de John Sturges/ Seuls sont les indomptés de David Miller
La Horde sauvage de Sam Peckinpah/ El Dorado d'Howard Hawks/ Les Professionnels de Richard Brooks/ Coups de feu dans la sierra de Sam Peckinpah/ Le Sergent Noir de John Ford/ 100 Dollars pour un shérif d'Henry Hathaway/  Alamo de John Wayne
Le vent de la plaine de John Huston/ Major Dundee de Sam Peckinpah/ Le Grand Sam d'Henry Hathaway/ El Perdido de Robert Aldrich/ 7 secondes en enfer deJohn Sturges/ Les Chasseurs de Scalps de Sydney Pollack/ Les 2 cavaliers de John Ford/ Jeremiah Joson de Sydney Pollack.
Années 70/80
Chisum d'Andrew V McLaglen/ Rio Lobo d'Howard Hawks/ Siverado de Lawrence Kasdan/ Joe Kid de John Sturges/ Pale Rider ,le chevalier solitaire de Clint Eastwood/ Quand siffle la dernière balle d'Henry Hathaway.

Les westerns Spaghettis ne correspondent pas à l’idée que je me fait du Western made in USA.

Selon l'acteur ou le thème, c'étaient des films dits "policiers", "gangsters" ou "détectives"...
Des moments pleins de lumière et transcendants pour notre âge...ils ont gravé nos esprits mieux que tous les théorèmes, y compris ceux de Pythagore ou certains passages de Corneille ou de la Fontaine et ses amis...

     

     

                 
Le Gorille vous salue bien.... En 1957, Géo Paquet alias le Gorille, est le meilleur agent des services secrets français..... au cinéma...
Lino Ventura ne nous avait pas encore dévoiler tous ses talents de grand acteur...