Cinémas, Films, Affiches de Notre Enfance 1

LUCIEN
Chaque fin année au moment des fêtes on a droit à la télé à "Le père noël est une ordure". Au moins ces acteurs-là sont dans les mémoires de nos ados.
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Tout ce que vous avez voulu savoir sur moi sans jamais oser me le demander par Claude Sandeaux.

Vertigo de mon enfance à la vue de King Kong et de Tarzan. Plein soleil de mon adolescence à la recherche de Marianne de ma jeunesse, sublime créature me donnant la fureur de vivre.
A l'est d’Éden j'ai rencontré le Rabbi Jacob, sur les quai j'ai déposé mes valise en entendant siffler le train. J'ai joué au petit soldat au son de la Marseillaise, après avoir fait l'artiste et le modèle sous le ciel de Paris. J'ai été un vrai cinglé du cinéma, mon ciné Paradiso, c'est cette salle le Caméra où ma vie a basculé brutalement sur un arrêt sur l'image. J'ai pratiqué le sport favori de l'homme, dansé comme Zorba le Grec, comme Gene Kelly dans chantons sur la pluie, comme Fred Astaire dans la grande farandole. Les années se sont écoulées comme un torrent. J'ai eu la peur au ventre, j'ai connu la joie de vivre, la couleur des mots, celle de l'argent, les jeux du pouvoir, la grande évasion, la fièvre du samedi-soir. Mon père ce héros m'a guidé, passe ton Bac d'abord. Comme un feu follet, j'ai fait une balade sauvage en quatrième vitesse en faisant beaucoup de bruit pour rien pour finir dans un cul de sac. A bout de souffle après avoir connu le coup de sirocco, j'ai joué à l'apprenti sorcier à 24 images seconde dans l'espoir de s'intégrer dans un pays où il a été dur d’être aimé des gens. La vérité si je mens me fait penser que ma grande vadrouille dans un recoin du monde, mon rêve américain, ma chevauchée fantastique sur la piste des géants à la recherche du temps perdu devra un jour cesser, car le temps d'aimer se termine, celui de mourir se dessine.
Quoi dire de plus, qu'à l'ouest rien de nouveau, la guerre des monde se profile, les lumières de la ville vont s'éteindre, le rideau déchiré va se fermer sur la dernière séance car voici est venu le temps des assassins.
Le souffle de la tempête ne me fait guère oublier cette drôle de frimousse que j'ai tant aimée un été 62 lors de grandes vacances sur une plage ensoleillée, difficile de ne pas se remémorer cette tendre passion, ces baisers volés. Adieu pays, adieu ami, le point de non retour va me mener vers le grand sommeil. Ma vie a été comme une boite de chocolats, je n'ai jamais su sur quoi j'allais tomber...Autant en emporte le vent.

Claude Sandeaux

Bravo Claude....

Bravo et Merci bien sûr.... tu es allé fouiner loin dans ta mémoire pour retrouver et faire revivre un passé à travers les titres de films que tu as sublimé durant ton enfance, et ensuite, réussi à les placer chronologiquement pour en faire une récapitulation plus que honorable...

Ce qui serait bien maintenant, ce serait de lui donner du souffle ou de la vie par le biais des images d'affiches de ces films...
On va voir ce que l'on peut faire...!!!! Qui ne risque rien, n'a rien......!!!

André,

J'ai les images et les affiches, mais j'ai toutes les difficultés pour les passer. Déjà pour les textes c'est difficile, heureusement Ghis m'aide. Je pense que lorsque je serai à Nîmes vers le 10 octobre, je donnerai mon ordinateur à vérifier, j'ai pas mal de choses à protéger, photos, affiches, textes, retrouvailles et plus particulièrement mon livre " Amis pour la vie ".
En ce qui concerne l'épitaphe cinématographique, je tenais à rassurer mes ami(e)s, ils ont été nombreux à s'inquiéter. Coté santé, cela peut aller, comme les vieux. J'ai d'ailleurs changé le titre "Tout ce que vous savez...ayant remplacé l'épitaphe"
Je tenais à préciser une chose, j'éprouve un grand plaisir à partager avec vous tous et vous toutes mes souvenirs cinématographiques, à vous parler de ce pays qui n'existe plus et que nous avons tant aimé chacun à notre façon, certains à travers le sport, la littérature, la pêche, l'Art, le lycée et le cinéma. Si j'en parle souvent avec exaltation, ce n'est guère pour briller ou me faire valoir, c'est plutôt par enthousiasme. Les vrais amis avec qui je partage ces écrits sont là pour combler mes vides.

De la part de Claude

L'affaire Harvey Weinstein éclabousse le monde du cinéma, Hollywood, le monde politique, alors qu'il serait bon de rappeler qu'à Hollywood acteurs et actrices voyaient dés leur enfance leur éducation prise en charge par les dirigeants des grands studios. Ils étaient présentés et vendus avec le soin le plus extrême en vue d'un impact maximum.
Les vedettes comme Marilyn Monroe, Jane Russell, Lana Turner, et bien d'autres se devaient d’être suffisamment déterminées pour résister au laminoir que constituait la machine à fabriquer des stars qui devaient se plier aux désirs insatiables et sexuels de certains dirigeants véritables tyrans mégalomanes,dont les plus célèbres furent Harry Cohn de la Columbia et Jack Warner de La Warner Bros.

Bien avant l'affaire Harvey Weinstein, il a toujours régné un parfum de scandale à Hollywood. D'autres scandales ont secoué la mecque
du cinéma. De Woody Allen, à Roman Polanski en passant par Michael Jackson, Errol Flynn, Eddie Murphy, par la bisexualité de Marlène
Dietrich ou le godemiché de Rudolf Valentino. La fascination de l'Amérique pour les frasques des stars ont fait fantasmer les amateurs des fêtes décadentes organisées par certains producteurs, certains réalisateurs et certains acteurs ou actrices à la recherche des plaisirs défendus.  
Certains d'entre-eux ont trop aimé les femmes, beaucoup trop jeunes, trop aimé la drogue, beaucoup trop, trop aimé les hommes, beaucoup trop. Au point de faire de la mecque du cinéma un Hollywood Babylone.

J'ai aimé les films made in Hollywood principaux tenants du rêve américain, mais suite aux scandales qui ont éclaboussé la mecque du cinéma, je me demande si ces films qui m'ont fait rêver, n'ont fait que miroiter de fausses réalités. Hollywood offrit des demi-dieux au public américain, ces demi-dieux ont aussi été les principaux tenants du rêve américain. Mais tous ces demi-dieux et toutes ces déesses, tout ce joli monde, ces travestis, cette ménagerie, ce grand cirque peuplant la planète Hollywood étaient composés d' hommes et de femmes toujours prêts à se soumettre aux exigences d'une élite dirigeante voulant les régenter à tout prix en les obligeant même à se prostituer.

La course-poursuite au cinéma.
Quand on évoque les courses-poursuites, on imagine des scènes dans lesquelles plusieurs véhicules se poursuivent. Des courses trop souvent survitaminées au point de devenir loufoques.
Par contre deux films m'ont interpellé. 
Le road-movie dans les rues de San-Francisco du lieutenant Bullitt, interprété par Steve McQueen, renouvelle le genre. La mystique poursuite en voitures, la musique de Lalo Schifrin ont fait de ce film un classique du genre.[/size][/b]
[b][size=13]Dans un style différent, French-Connection démythifie tous les films policiers, car nous avons à faire à un flic sans état-d’âme, prêt à enfreindre les lois pour traquer un puissant trafiquant. La longue course-poursuite de voitures sous les rames du métro aérien  reste la plus démente de l'histoire du cinéma. 
D'autres films traiteront  du même sujet en présentant certaines similitudes sans jamais pouvoir sortir du lot. 
Signé:  Claude Sandeaux

sandeaux a écrit:Mais tous ces demi-dieux et toutes ces déesses, tout ce joli monde, ces travestis, cette ménagerie, ce grand cirque peuplant la planète Hollywood étaient composés d' hommes et de femmes toujours prêts à se soumettre aux exigences d'une élite dirigeante voulant les régenter à tout prix en les obligeant même à se prostituer.

Claude,

Enlève toi de la tête ces nouvelles infos balancées par des médias tout aussi peu scrupuleux aujourd'hui que les grands de la toile d'hier, qui déflorent ton imaginaire et la mémoire de tes souvenirs...
Garde intactes en toi même ces images qui t'ont élevé et avec lesquelles tu as grandi...Ce qui se passe actuellement, on va dire que c'est du pipeau, de la flûte, du vice...
C'est pas pour nous, tout ça...!!!

André cela ne changera rien, je continuerai à rêver d'Hollywood, plutôt du Caméra. Je te rassure le cinéma restera toujours  mon alpha et mon oméga. Par contre ce n'est pas du pipeau, lorsque j'allais à Cannes en tant qu'exploitant lors du Festival, j'ai souvent été invité à des soirées organisées par de grandes sociétés dans le cadre de la promotion d'un James Bond, d'un Basic Instinct, d'un Dernier tango à Paris ou souvent à la demande d'une personnalité de la distribution désirant créer une filiale classique à sa société et sachant que j'en avais la possibilité. Le spectacle n'était guère reluisant, producteurs, artistes, starlettes, partousant , se prostituant. La seule chose à faire était de m'éclipser sans être vu  car boutiquer le cul de certaines dames patronnesses ne faisait pas parti de mes aspirations. Le spectacle n'étant plus dans la salle, mais sur les banquettes.
L'hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu.

Je suis d'accord avec CLAUDE. Réussir dans le cinéma comme réussir en politique (ou dans d'autres  domaines comme le mannequinat), pour une femme, c'est passer en général par la case "coucheries". Fermer les yeux sur cet état de faits c'est encourager la poursuite de ces agissements abjects. On ne doit pas l'éluder mais le combattre.
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Salut tout le monde
Je vais vous faire une confession, mais ne le répétez à personne:
Durant ma carrière, je me suis trouvé trois fois  commandé par des femmes aussi séduisantes les unes que les autres. J'en ai eu ensuite quantité sous ma direction, et de tous âges. Eh bien  croyez le ou non, jamais je n'ai subi un moindre harcèlement sexuel; alors que je n'attendais que ça.  C'est dire combien la vie est mal faite!

Bien plus anciens:

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LUCIEN
 Je l'ai vu ce film "Casque d'or" avec Serge  Reggiani et Simone Signoret. Pour te dire si je suis vieux...

Grostefan Alain a écrit:LUCIEN
 Je l'ai vu ce film "Casque d'or" avec Serge  Reggiani et Simone Signoret. Pour te dire si je suis vieux...

ALAIN

Rassure-toi, je l'ai vu moi aussi et sans doute avant toi. Il est au moins un domaine où tu auras beau dire et faire, tu ne me rattraperas pas. Tu vois lequel! Entre-nous, pas de quoi m'en vanter.