Photos de notre enfance - 2

JEAN-CLAUDE
C'est bien possible. On l'appelait auparavant "Sidi Bouknadel". Je crois que c'est en 60 ou en 61 que nous étions allés pêcher, mon père, mon beau-frère et moi. Eux deux avaient sorti chacun un chien de mer (genre de requin) et moi bredouille.
Debout de g à d : un  peu en retrait une cousine, mon père, mon bof.
accroupi: votre serviteur
Photo prise à Port-Lyautey. Villa CMCP où travaillait mon bof.

Oh,oh...., salut à tous et toutes,

Vous vous souvenez tout de même que la cordonnerie juste en coin appartenait au père de Paul Tissier... (notre ami Paulo) Il nous en a assez parlé pour s'en rappeler maintenant. Et pour autant qu'il m'en souvienne, je crois même que c'est là qu'il est né... C'est lui même qui me l'avait annoncé...!!!

Une rectif... : pour moi, ce n'est pas la rue de la Voûte mais la rue de Rouen...Elle traverse l'ex rue du Commerce  (que beaucoup nommait la rue de la Voûte [???????]) pour arriver sur l'avenue...

De mémoire, partant du Petit Volubilis et en descendant l'avenue jusqu'à l'Empire par exemple, on traverse les rues de Rouen, Clermont et la Voûte..., à 2 pas de l'Empire...

Gérard,

On disait aussi "la rue Chalureau" .... Un document ci dessous qui le prouve... Personnellement, j'ai toujours entendu "rue du Cdt Chalureau"...
J'y allais assez souvent. Ma toute première petite amie (comme on dit maintenant...) y habitait...
......voici l'entrée de la villa en question, au 8 rue du Cdt Chalureau...(il me semble bien que c'était le n°8...)photo de 1957.

André,
Ah, nous aurions pu nous rencontrer...
Peut-être même nous sommes-nous croisés autrefois.
Rue du Commandant Chalureau ou dans "mon" quartier, quand tu y faisais une incursion galante...

Tes souvenirs et cette photo m'apportent, s'il en était encore besoin, leur caution. Merci.
Là encore, un annuaire téléphonique de l'époque nous rendrait un fier service.
J'ai tenté en vain d'en obtenir un auprès des Archives du Maroc à Rabat, où l'on a réservé le meilleur accueil à ma demande. Mais point de Bottin...
Je ne perds pas l'espoir d'arriver à mes fins, ne fût-ce qu'au moyen de photocopies...
Le mieux serait peut-être d'aller sur place à Rabat. Mais, comme le disait un vieux sage "tout bonheur que la main n'atteint pas reste un rêve".
Amicalement, Gérard.

Aujourd'hui la grande mode  pour certains est d'évoquer à tout bout de champ le système colonial et ses dérives en minimisant le travail accompli par des hommes d'exception, des hommes d'honneur ou par nos grands-parents ou nos parents. Des hommes souvent injustement mis au placard de l'histoire. Lors de mon séjour à Meknès, je me suis rendu à l'esplanade du docteur Guiget, difficile d'oublier le docteur Guiget, cet excellent chirurgien et clinicien qui par son dévouement a été à Meknès et dans sa région l'ultime ratio, celui dans lequel les malades de toutes origines et de toutes confessions, mettaient leur dernier espoir de guérison. Pendant douze ans il monta la garde, ne connaissant ni fêtes, ni dimanche, ni jour, ni nuit. Esprit curieux, travailleur obstiné, il mena une vie pleine de dangers sans montrer la moindre forfanterie; A sa mort, un jour de mai 1937, tous ceux de Meknès, du bled et des villages voisins s'étaient rassemblés pour communier dans la même douleur. Son souvenir se matérialisera dans la pierre, sous la forme d'une stèle qui fut érigée sur l'esplanade qui porte son nom. Puis, comme il fallait s'y attendre, la stèle fut détruite à l'indépendance du Maroc, car difficile d'admettre le rôle positif de la colonisation.
En pensant à l'esplanade Guiget, le voile de l'oubli se déchire pour laisser apparaitre la caresse du temps où nous étions dans notre adolescence. Souvenir de cette matinée radieuse où nous avions décidé avec mon ami de toujours Claude, Cano,de nous rendre en Lambreta au pensionnat de Notre Dame des Oliviers pour marchander de voluptueux baisers que nous adresser du haut de la fenêtre de leur chambre certaines internes toujours prêtes à nous faire fantasmer. Nous fumes attirés par un appel provenant d'une fenêtre s'ouvrant sur la rue, un appel pressant que nous adressait un joli brun de fille nous offrant la vision bouleversante de ses deux seins merveilleusement offerts à notre contemplation. Je me souviens encore de notre ahurissement et de notre éblouissement à la vue de ces jolis tétons au point  de perdre le contrôle du Lambreta et de finir comme deux idiots, les quatre fers en l'air sans comprendre, ni l'un, ni l'autre ce qui nous arrivait encore troublés par cette merveilleuse et inattendue apparition.
Aujourd'hui, il nous arrive d'en rire en se rappelant ses merveilleux petits seins s'offrant à nous comme une invitation.
J'aime à renouer avec le merveilleux, la désinvolture, la fascination de notre adolescence. A cette époque nos vies avaient un sens, elles n'étaient que désir.
Les fils Lemoine et moi

Je me suis fiancé juste avant mon départ pour 26 mois d'armée. Destination le 29éme bataillon du Génie en Avignon dans le Vaucluse. J'allais donc aborder pour la seconde fois le pays des Francaouis.
Proche de la gare, la caserne, forteresse à l'abri de laquelle j'allais être soumis à des séances de vaccination et à des inspections d'une rare méticulosité en attendant de devoir répondre  au garde-à-vous aux questions d'un gradé supérieur.
Après avoir passé 3 jours à Tarascon, je fus dirigé sur Villeneuve-lès-Avignon dans le Gard au camp des oliviers où je finis par prendre du grade. Je crains que les mots me manquent pour traduire lez gris de cette époque.

Je connais très bien ces lieux que tu décris. En Août 63, je venais faire connaissance de ma belle-famille. Où ça ? Et bien à Avignon, les Angles et Villeneuve-les Avignon, pour être plus précis!!!
Aujourd'hui la caserne du 29ième bataillon du Génie est devenu un bâtiment de l'administration, annexe de la préfecture de Vaucluse,si je ne m'abuse.

La caserne du 29éme Bataillon du génie a laissé la place à un bâtiment administratif, lors de mon dernier passage en France j'ai voulu aller voir sur place. Par contre, je ne pense pas que la caserne du 8éme régiment du génie ait subi le même sort. La région ayant besoin du génie militaire pour lutter contre les incendies et les inondations, calamités assez fréquentes dans la région.
Je n'ai pas eu l'idée d'aller au camp des garrigues (camp des oliviers) à Villeneuve, je pense que ce camp avait été construit pendant la guerre d'Algérie, après 3 mois de camp direction le Bled, si possible prés de la frontière marocaine.

"Une fois encore cette gare que tous les Meknassis ont dû connaître."
Photos prises à la Gare de Meknès départ pour les championnats universitaires du Maroc (1957)
L'USDM  au départ pour l'Algérie
Bonjour Lucien et notre ami Claude m'a demande de mettre ces photos apres avoir vu ton post de la gare, mais j'ajoute que je ne connaissais pas du tout cette gare n'ayant jamais pris le train pendant mes presque 25 ans passes a Meknes. Elle etait pas mal du tout d'ailleurs.

GHIS et tout le monde

C'est la preuve qu'en cherchant bien, on trouve toujours un nouveau souvenir à faire ressurgir et à faire partager. Parce que cette photo a déjà été placée suivie chaque fois de commentaires et de nouvelles photos.

Effectivement, les photos ci dessus ont déjà été placées dans la rubrique "SPORTS"....
De mémoire, pour l'avoir lu et non vécu, la 1ère prise au départ du train pour Rabat dans la grande gare, des lycées de Meknès pour je ne sais plus quelle manifestation sportive... Les championnat du Maroc, peut être...??? André Olivier pourrait nous le confirmer puisqu'il est sur la photo...!!!

La 2ème, toujours de la grande gare, (...les bougainvilliers...). C'est l'USDM qui se rendait en Algérie....

J'ai 2 p'tites photos inédites...

La Poste dans les années 25/30 certainement...Je pense que ceux qui pourraient se reconnaître ne sont plus, hélas, de ce monde...

Une nouvelle.... Un bâtiment en VN... connu et archi connu.... (sur la place, les 14 juillet)... On est sur la rue de Marseille si je ne m'abuse...???

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A Ifrane un soir de Noël 1951. Derniers échauffements après le repas du soir et avant d'attaquer le bal.

Ressemble beaucoup à la tenue de L'Ecole de Polytechnique.....